1.2.4. L'instauration de l'Etat de droit
Un Etat de droit est un Etat où tous les citoyens sont
égaux devant la loi et se soumettent à l'autorité de la
foi. La RDC ne souffre pas des textes régissant la
société. Seulement l'application de ces lois pose
problèmes dans beaucoup de cas. Il y a encore en RDC les intouchables
qui semblent être au dessus de la loi ; soit parce qu'ils sont au
pouvoir en place où à cause leur position sociale. Il n'ya pas de
bonne gestion sans l'Etat de droit. Ainsi, il faut restaurer l'autorité
de l'Etat à tous les niveaux de la société, les riches et
les pauvres, l'Universitaire et l'illettré sont tous à pied
d'égalité devant la loi, il y a lieu pour cette population
d'être motivée pour s'intéresser et s'impliquer
(s'approprier) dans la gestion de la res publica.
L'Etat de droit crée la confiance chez la population
sans oublier le sentiment de sécurité qu'un tel Etat donne
à sa population. Cet Etat crée une culture d'appropriation
citoyenne dans le sens que tous ceux qui sont à la commande de l'Etat
à quelques niveaux ont peur de la rigueur de la loi ; Les
différentes corporations des défenses des intérêts
de la population contrôlent le gouvernants dans leur gestion ;
Sans l'Etat de droit nous ne pourrons jamais avoir la bonne
gestion. L'Etat de droit ne tombera pas du ciel, il ne se décrète
pas non plus mais il s'agit d'une culture de respect des textes
régissant les différents secteurs de la vie nationale. Cette
culture doit commencer par le sommet d'abord et la population ensuite. Par
contre, s'il doit commencer par le bas, l'exemple ne sera pas frappant pour
cultiver le respect des textes, gage de l'instauration de l'Etat de droit. Bien
sûr, l'Etat de droit ne se limite pas seulement au respect des textes,
à la redistribuassions équitable des richesses
générées par l'Etat pour ne citer que ceux-là.
Quelques principes de l'Etat de droit :
- Origine démocratique du Gouvernement ;
- Suprématie de la constitution et de la loi ;
- Equilibre et séparation des pouvoirs ;
- Subordination de l'autorité à la loi ;
- Accès à la justice sans
discrimination ;
- Respects de la convention internationale s
souscrite ;
1.2.5.La participation citoyenne
Pour beaucoup de Congolais la participation citoyenne se
limite la participation aux élections libres transparentes et
démocratiques. Ceci fait que la participation citoyenne se manifeste
qu'au moment des élections, elle est donc une action ponctuelle au sens
Congolais. La participation doit être continuelle et permanent. Aussi
longtemps que l'Etat existe la participation citoyenne doit existe.
En effet, la participation citoyenne constitue un spectre de
pratiques de tout type et de diverses manières : opinions sur le
questions publiques et exercice du gouvernement, nécessités et
préférences sociales pour le convertiren des priorités de
l'agenda du gouvernement ; définition budgets et actions des
pouvoirs publics, coopération citoyenne dans la mise en pratique des
politiques publiques, évaluation des effets des politiques
publiques.
La participation citoyenne met le peuple dans sa peau du
souverain primaire et maître de son avenir. Une population qui ne
s'approprie pas son présent et son avenir par une participation
citoyenne responsable se verra exproprier par les gouvernants ; La
participation citoyenne est une pression pour les gouvernants à bien
faire d'une part et à connaitre la sanction de la population d'autre
part. Bien des fois, les programmes publics donnent des meilleurs
résultats lorsqu'ils sont exécutés avec la participation
de la population, future bénéficiaire du programme.
Bonne gouvernance et Démocratie en sont des concepts
proches. Ils exigent un certain niveau d'instruction pour la qualité de
la participation. La participation citoyenne est une participation
éclairée par l'instruction et l'éducation à la
citoyenneté. La population Congolaise dans la majorité ne
comprend pas la démocratie à cause de son faible niveau
d'instruction. Ceci fait que la participation citoyenne fait défaut.
Nous ne pensons que la qualité de la participation citoyenne capable
d'influencer la bonne gestion publique demande une nouvelle politique nationale
en matière d'éducation nationale.
En effet, l'Etat doit mettre les moyens pour une scolarisation
obligatoire et gratuite à l'enseignement primaire et secondaire pour que
tous les citoyens aient un niveau minimum le permettant de comprendre les jeux
démocratiques et les mécanismes institutionnels de gestion de la
chose publique. Sinon, la démocratie restera un luxe pour l'Afrique
comme la dit l'ancien président français Jacques
Chirac.
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