I-1- Le Cameroun
Afin d'améliorer le sous-secteur agricole, le
gouvernement camerounais se doit :
Ø D'augmenter le budget alloué au sous-secteur
agricole même si ce sous-secteur influence positivement la formation du
PIB et de la valeur ajoutée du secteur industriel dans ce pays ;
Ø D'augmenter l'importance de la
compétitivité des petits exploitants agricoles.
I-2- La Centrafrique
Pour rendre son sous-secteur agricole, le gouvernement
centrafricain doit :
Ø Majorer le budget alloué au sous-secteur
agricole afin que ce secteur puisse contribuer au développement
économique de ce pays ;
Ø Introduire un accompagnement de l'agriculture
périurbaine afin de réduire l'insécurité
alimentaire.
I-3- Le Congo
Afin d'améliorer la part de l'agriculture dans le
processus du développement économique, le gouvernement congolais
doit :
Ø Octroyer un budget important au sous-secteur
agricole, car au regard des résultats (résultats de la
première hypothèse) on constate que ce sous-secteur influence
négativement la formation du PIB dans ce pays ;
Ø Augmenter à tout prix la production agricole
en améliorant l'agriculture familiale avec des tracteurs.
I-4- Le Gabon
Au regard des résultats, le Gabon a presque le
même problème que le Congo. Pour ce faire, les autorités
gabonaises doivent :
Ø Augmenter aussi le budget alloué au
sous-secteur agricole afin que la dynamique de ce sous-secteur influence
positivement celle de l'industrie ;
Ø Améliorer la coordination de leur politique en
matière de développement rural (par exemple en actualisant
certaines politiques agricoles).
I-5- La Guinée Equatoriale
La Guinée Equatoriale n'est pas dans la même
situation que les deux pays précédents, car la valeur
ajoutée du sous-secteur agricole influence positivementla formation du
PIB et la valeur ajoutée du secteur industriel d'après les
résultats économétrique. Mais pour améliorer
davantage ce sous-secteur le gouvernement Equato-guinéen se
doit :
Ø D'allouer un budget plus important au sous-secteur
agricole afin d'augmenter sa contribution dans les autres secteurs de
l'économie ;
Ø D'aider les systèmes ruraux à mieux
s'adapter aux évolutions du contexte (climat, environnement,
démographie, marché, etc.).
I-6- Le Tchad
Le Tchad est un pays sub-saharien, totalement enclavé
et plus de la moitié de son territoire est désertique. Faire de
l'agriculture dans ce pays n'est pas chose facile. Le gouvernement tchadien a
pu échapper à ce problème, mais pour faire mieux les
autorités publiques doivent :
Ø Accorder une part importante du budget à
l'agriculture, car ce dernier ne contribue pas positivement à la
dynamique du secteur industriel ;
Ø Transformer plus radicalement les systèmes de
production, par des aménagements à grande échelle.
II. RECOMMANDATIONS DES POLITIQUES ECONOMIQUES DANS LA SOUS
REGION
Dans l'ensemble, les résultats fournissent un certain
nombre d'implications en termes de politiques économiques. Ils indiquent
que l'importance des variables économiques ne doit pas être
minimisée si les pays de la CEMAC veulent améliorer la
contribution du sous-secteur agricole dans la formation du PIB et relever le
niveau de leur croissance économique. Nous avons identifié
quelques mesures d'amélioration du sous-secteur agricole afin
d'accroitre le processus du développement économique dans la
sous-région. Ces solutions ne sont pas une prédiction de
l'avenir. Elles sont faites à partir du diagnostic des résultats
économétrique présentés plus haut.
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