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à‰valuation de la valeur nutritionnelle des aliments sauvages traditionnels consommés par les différentes communautés rurales de la province du sud-Kivu en RDC : cas des Bashi, Barega et Bafuliro.

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par Justin OMBENI
Institut supérieur des techniques médicales de Bukavu - Licence en nutrition et diététique 2014
  

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CHAP-II : REVUE DE LA LITTERATURE

2.1. Généralités sur les aliments sauvages traditionnels

Depuis des temps immémoriaux, la terre a nourri les peuples autochtones. Ces peuples savaient quelles plantes récolter pour leur usage médicinal et lesquelles leur permettraient de se nourrir pendant l'hiver. Ils connaissaient les endroits où trouver les meilleurs légumes racines et où cueillir les meilleures baies. Les Autochtones ont toujours organisé leur vie autour des cycles alimentaires saisonniers. Jusqu'à tout récemment, bon nombre de peuples autochtones suivaient la migration des animaux et sillonnaient le territoire et ses cours d'eau au gré des saisons. En fait, la plupart d'entre eux ne se sont établis en un lieu donné de manière plus permanente que durant les 50 dernières années (Batal et al. 2005).

Toutefois, le mode de vie ancestral basé sur les activités traditionnelles conserve son importance. La chasse, la pêche et le piégeage restent des activités importantes pour les Autochtones au Canada, qui leur permettent de tirer leur subsistance de la terre, de l'air et de l'eau (Kuhnlein et Receveur 2005).

Dans les diverses régions du Canada, les grandes différences sur le plan du climat, de l'écologie, de la flore, de la faune et du relief jouent un rôle déterminant à l'égard de la survie des Autochtones et des aliments à leur portée. L'adaptabilité est indissociable de la survie dans ces milieux peu hospitaliers, où la disponibilité des aliments dicte la consommation. De même, les méthodes de préparation et de conservation des aliments sont traditionnellement déterminées par le milieu de vie des Autochtones. Les Autochtones ont appris à utiliser les ressources disponibles pour se procurer de la nourriture et d'autres nécessités. Ils ont appris à s'adapter à leur milieu et à en exploiter toutes les ressources pour survivre (Van Oostdam et al. 2003).

Ces aliments peuvent avoir différentes appellations selon le vouloir de l'auteur, comme à titre d'exemples : aliments indigènes (AI), aliments non populaire (ANP), aliments traditionnels des autochtones, aliments sauvages traditionnels (AST) ou tout simplement aliments traditionnels (AT), produits forestiers non ligneux (PFNL), etc. (Kuhnlein et al. 2004).

2.2. Définitions des quelques concepts

2.2.1. Aliments traditionnels (AT)

Les aliments traditionnels proviennent de plantes ou d'animaux prélevés dans le milieu local et jugés culturellement acceptables, par opposition aux aliments du commerce transportés du sud (Kuhnlein et Receveur 1996 ; Receveur, Boulay et Kuhnlein 1997).

Les sources traditionnelles de nourriture sont uniques en leur genre et presque toujours associées à un lieu géographique ou à une culture en particulier (Kuhnlein, Receveur, Soueida et Egeland 2004).

L'accès fiable aux aliments du commerce, c.-à-d. les fruits et légumes frais, n'est à la disposition des communautés autochtones rurales et éloignées que depuis récemment, par l'intermédiaire du programme Aliments-poste du gouvernement canadien. Or, les aliments traditionnels fournissent tous les éléments nutritifs nécessaires à l'organisme. Selon l'endroit où ils vivent, la saison et la disponibilité des espèces végétales, aquatiques et fauniques, les populations autochtones consomment divers types d'aliments traditionnels. Le régime le plus sain pour les Autochtones est celui qui réserve une place aux aliments traditionnels (Kuhnlein et al 2004).

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams