2. Questions de recherche
Comment la baisse de la pluviométrie constitue-t-elle
un handicap au développement rizicole à Kaffrine ?
Qu'est ce qui justifie l'infertilité des terres à
Kaffrine ?
3. Intérêt et justification de sujet
Etant donné la rareté des études sur le
riz et les paramètres météorologiques à Kaffrine,
ce sujet constitue une participation au développement scientifique. Il
relate d'une part les répercussions de la diminution des pluies sur la
riziculture et d'autre part des facteurs d'infertilité des terres
rizicoles. Le riz est la première céréale la plus
consommée au Sénégal où l'essentiel est
importé. Vu ce poids sur les besoins sociaux et sur l'économie,
les autorités étatiques tentent des campagnes rizicoles dans
toutes les terres disponibles et où la culture du riz sera mieux
adaptée. De là, une étude de faisabilité et de
réussite s'impose et dévient pour un chercheur une chance
à saisir pour participer à la décision. Ce mémoire
est donc une aide à la décision aux autorités publiques
pour savoir quelles peuvent être les perturbations de la riziculture
à Kaffrine.
4. Délimitation du champ de l'étude
Le champ de l'étude peut être
délimité dans le temps et dans l'espace. Elle intègre les
différents paramètres qui régissent le fonctionnement de
l'espace étudié.
Dans le temps, ce travail s'inscrit dans le cadre des
politiques de restructuration de la riziculture pluviale. Cette dernière
occupe une place importante dans le nouvelle politique agricole en l'occurrence
le PRACAS.
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SYSTEMES CULTURAUX ET VARIABILITE PLUVIOMETRIQUE A KAFFRINE :
LA RIZICULTURE PLUVIALE ENTRE BAISSE PLUVIOMETRIQUE ET INFERTILITE DES
TERRES ARABLES
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Dans l'espace, ce mémoire s'intègre dans le
fonctionnement naturel de la région de Kaffrine et du bassin arachidier
en général. Le Bassin arachidier (avec ses parties septentrionale
et méridionale), constitué des départements de
Thiès, Fatick et Kaffrine, a un grand poids démographique et ses
exploitations agricoles et ses communautés villageoises ont
été sévèrement affectées par la crise
arachidière. La zone a été marquée par une
sécheresse persistante au cours des dernières
décennies.
Les conditions climatiques ont accéléré
la dégradation des écosystèmes, accentué
l'épuisement du patrimoine foncier (fertilité des sols et
ressources ligneuses) et la faible régénération des sols,
avec l'acidification des sols des hautes terres (tannes) et la salinisation des
bas-fonds, comme aussi, dans la partie côtière, l'invasion marine
dans le fleuve Saloum, la dégradation des mangroves et la pollution
marine (Bonfiglioli A, janvier 2010).
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