AA. I-2-3-2. Santé
Lolodorf connait une moyenne dotation en quantité des
infrastructures sanitaires reparties dans quelques villages. Ce secteur
comprend un hôpital de district, deux centres de santé
intégré, deux centre de santé confessionnelle. Ce secteur
fait face à plusieurs difficultés liées au fonctionnement
de ces institutions. De plus en plus l'on a du mal à comprendre les
motivations et les raisons qui poussent les populations à opter pour les
soins auprès des infirmiers de rue. Par ailleurs l'ethnomédecine
est fortement présente à Lolodorf. On trouve deux femmes
guérisseurs Mbvumbo dans les villages Bingambo et Nkouambpoer II. Les
Nkola/Ngyéli sont également les grands maîtres de cette
médecine. On peut trouver dans plusieurs campements des
guérisseurs. Les campements de références sont ceux de
Ngomanguelé, Ngouonguio, Nabozouendi. Par ailleurs, certains homme
d'église tendent bien que mal à procurer des soins de
santé à travers des séances de prières et de
délivrances. C'est très souvent le dernier recours face à
la persistance de la maladie.
BB. I-2-3-3.Economie
Il s'agit dans cette partie de présenter et en
même temps de décrire les activités économiques dans
notre zone de recherche.
La forte densité des terres cultivables est un facteur
favorable au développement de l'agriculture à Lolodorf. Cette
activité est la principale dans l'ensemble des villages de Lolodorf.
Mais de plus en plus, les méthodes archaïques et traditionnelles
restent d'actualité : pas de mécanisation, travail manuel,
agriculture itinérante sur brûlis, matériel
végétal douteux, faible application des techniques de lutte
phytosanitaire, quasi absence de fertilisation des sols... justifiant ainsi les
résultats de production faible, et du coût des produits agricoles
très élevés.
Les cultures vivrières aussi bien que les cultures de
rente et les cultures fruitières sont décroissantes. Les produits
vivriers sont principalement destinés à l'autoconsommation, les
quelques surplus sont commercialisés.
Les cultures de rente dont la culture principale est le cacao
sont destinées exclusivement à la commercialisation. On note une
orientation de plus en plus poussée des producteurs vers le palmier
à huile.
Les vergers d'arbres fruitiers sont quasi inexistants, les
arbres poussent généralement de manière spontanée
ou sont plantés autour des maisons.
Toutefois, on retrouve quelques associations des agriculteurs
regroupées en Groupe d'Initiative Commune(GIC).
De manière générale, le secteur agricole
connait beaucoup de problèmes qui limitent fortement ses
performances.
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