Conclusion
Le CeCPA Parakou est une structure crée pour
l'encadrement d'un plus grand nombre de producteurs afin d'accroitre la
production animale et pour faciliter les actions de la mairie et des ONG.
Grâce à sa nouvelle politique d'intervention, le CeCPA
résout d'énormes problèmes liés à la
production animale mais « quant il reste à faire rien n'est
fait ». Vu les problèmes qui minent les élevages de la
chèvre naine malgré l'intervention des Conseillers en Production
Animale (CPA) il est nécessaire de se lancer sur les thématiques
qui permettront une maîtrise de cet élevage afin de tracer les
voies de son amélioration.
DEUXIEME PARTIE
Caractérisation phénotypique et
zootechnique de la chèvre naine dans la commune de Parakou
3-CARACTERISATION PHENOTYPIQUE ET ZOOTECHNIQUE DE LA CHEVRE
NAINE DANS LA COMMUNE DE PARAKOU
3-1-Introduction
Les races locales de bovins, d'ovins, de caprins et de
volailles sont les principales sources de protéines animales qui sont
à la portée de la population en Afrique Subsaharienne. Au
Bénin, les petits ruminants (ovin et caprins) sont très
répandus et jouent un rôle socio-économique important. Ils
sont élevés dans différentes zones agro-écologiques
et selon différents systèmes de production. Ces animaux,
très appréciés par la population, sont
particulièrement intéressants pour augmenter la production
animale en raison de leur adaptation au milieu. Par rapport aux ovins, les
caprins possèdent les avantages supplémentaires pour mieux
résister aux stress caloriques et aux périodes de
sécheresse (Delgadillo et al, 1997). Dans les
conditions traditionnelles de l'élevage de ces caprins, le sevrage est
naturel et n'intervient qu'à l'assèchement du lait maternel et
lorsque le chevreau est déjà capable de ruminer (4-5 mois
d'âge). L'adaptation de la chèvre à un milieu aride date de
plusieurs millénaires. Elle se contente de peu de ressources
alimentaires et tire profit de toute sorte de végétation :
herbe, buissons, branchages même épineux. De plus, elle donne,
outre sa viande, son lait, son fumier et son cuir, une prolificité qui
permet de reconstituer les troupeaux après des épisodes de forte
mortalité liée au climat sec (CIPEA, 2011). L'élevage de
la chèvre en général, et celui de la chèvre naine
en particulier, est une spéculation animale à la portée de
toutes les couches sociales particulièrement les femmes, les jeunes et
les vieillards. En Afrique subsaharienne, l'espèce caprine la plus
représentative dans les exploitations est la chèvre naine. Elle
est principalement utilisée pour la production de viande.
Considérée comme source d'épargne facilement mobilisable
pour le petit paysan, cette chèvre a été longtemps
négligée par les pouvoirs publics et les chercheurs. Une
augmentation de sa productivité passe par l'amélioration de ses
performances zootechniques.
Au Bénin, l'élevage de la chèvre naine
est pratiqué dans presque toutes les concessions tant en milieu rural
que périurbaine. En effet, selon les statistiques de la Direction de
l'Elevage (Onibon et Sodégla, 2005), les ovins/caprins constituent la
troisième source de viande avec 13%, après celle des bovins
(58%), celle de la volaille (21%). Mais très peu d'études
scientifiques ont été conduites sur cette espèce animale
afin de mieux la caractériser et envisager son amélioration. Il
s'agira alors en prélude à l'amélioration de cette
espèce animale de réaliser une caractérisation
phénotypique et zootechnique de la chèvre naine. L'objectif
général de la présente étude est de
caractériser la chèvre naine sur la base du phénotype et
des paramètres zootechniques de la chèvre naine avant
l'amélioration de sa productivité.
Le présent travail s'articule autour des quatre grands
points à savoir :
3. la synthèse bibliographique ;
4. le matériel et la méthodologie de travail ;
5. la présentation des résultats et la
discussion ;
6. la conclusion et les suggestions.
|