I.2.3 Apprentissage de l'utilisation de
l'internet à bon escient :
L'internet est utilisé pour les devoirs et les
exposés de l'école, accéder rapidement à des
informations et se cultiver avec les sites éducatifs : ces
fonctionnalités incitent les élèves à apprendre par
eux-mêmes. Il y est également possible de communiquer en envoyant
des messages par exemple, de faire des achats sans se déplacer, ....
Mais pour une meilleure utilisation de l'internet, l'enseignant ainsi que le
premier responsable de l'établissement doivent veiller à ce que
les élèves l'utilisent seulement dans le cadre scolaire, en
mettant en place des dispositifs de sécurité pour leur
éviter de se confronter à des sites inappropriés.
Nous savons déjà que l'internet est un moyen
d'acquérir de nouvelles compétences de travail en commun et de
collaboration à distance pour l'élève. Ce qui est
aujourd'hui nécessaire dans une société en réseau
pour développer son sens critique face aux nombreuses informations pour
qu'il devienne un citoyen à la fois vigilant et adapté au monde
qui l'entoure afin qu'il puisse améliorer ses compétences
scolaires et ses savoirs faire. (Cf. littérature sur les TICE et
l'enseignement secondaire)
Par ailleurs, l'enseignant doit assurer une formation dans ce
domaine pour améliorer la maîtrise des usages,
préparer à la vie sociale et professionnelle, et enfin consolider
la culture numérique acquise à l'extérieur de
l'établissement. Pour y parvenir, l'enseignant doit accompagner les
élèves dans l'utilisation des connaissances et informations
puisées sur l'Internet ; donner des repères dans les modes
d'utilisation des documents numériques ; initier les
élèves à une réflexion éthique sur l'usage
des TIC. (Cf. littérature sur l'usage des TICE dans l'enseignement)
I.2.4 Améliorer la méthode
traditionnelle :
Si la méthode traditionnelle vise la transmission de
savoir par les contenus proposés par l'enseignant, son
amélioration par l'intégration d'un autre modèle à
l'ère numérique serait bénéfique non seulement pour
l'apprenant mais aussi pour l'enseignant. Nous voulons dire par
intégration d'un autre modèle, l'intégration du
modèle Hy-Sup qui par ces types de dispositifs, l'apprentissage des
étudiants peuvent être constatés, notamment l'acquisition
des compétences par l'apprentissage, l'accessibilité et la
flexibilité des formations, le développement professionnel des
enseignants, et les transformations apportées dans les
établissements. (Cf. littérature sur intégration des
dispositifs hybrides)
Rappelons que le type 1 à 3 du dispositif est
centré sur l'enseignement pendant lequel l'enseignant se focalise sur
les activités en salle, en proposant des contenus des ressources
pédagogiques et/ou multimédias ou des ressources
extérieurs du milieu académique. L'enseignement se fait alors par
la médiatisation des ressources textuelles, multimédias et est
basé sur la transmission de contenus. Tandis que le type 4 à 6 du
dispositif est centré sur l'apprentissage au cours duquel l'enseignant
fournit des outils (TIC) pour l'apprentissage impliquant la participation des
élèves, l'interaction, l'ouverture à des ressources
extérieures, la production de documents multimédias par
l'utilisation des outils technologiques tout en accompagnant les
étudiants. L'apprentissage est alors basé sur l'interaction
interpersonnelle et sur l'ouverture externe. (Cf. littérature sur les 6
configurations des dispositifs hybrides)
Nous avons pu constater qu'à part la possibilité de
créer, intégrer, analyser, évaluer et améliorer les
TICE, le modèle Hy-Sup diffère peu du modèle
traditionnel, mais son impact est plus que conséquent sur l'enseignement
et l'apprentissage en intégrant les TICE.
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