EPIGRAPHE
« Tout est possible à celui qui croit en
Jésus- christ »
KARAJ A KAMAND Blandine
DEDICACE
A l'éternel Dieu tout puissant l'incréée,
le redoutable, le seul vrai Dieu fort et miséricordieux le maitre de
toute sagesse l'omniprésent, l'omnipotent et l'omniscient pour sa
bonté qu'il ne cesse de manifester du haut de son trône, nuit et
jour en nous donnant ce précieux souffle de vie sans lequel notre
connaissance serait vaine.
A mon très cher papa KAMAND MASES, pour cet amour qu'il
ne cesse de porter à ma faveur et pour tous les sacrifices consentis
pour mon instruction et mon éducation, qu'il prenne cette oeuvre
d'esprit que je trouvé à lui donner comme un signe de ma grande
considération.
A ma très chère maman IFAND KARUMBU
Cécile, l'héroïne de ma vie, elle qui tente de réunir
le ciel et la terre pour me rendre heureuse, elle est la plus responsable dans
le monde, maman pour tous ce que tu as fait pour moi je prie le bon Dieu qu'il
puisse te réserver une place au paradis d'excellente maman. A toutes les
mamans du monde qui veulent rendre leurs enfants heureux je le recommande
d'imiter sa responsabilité
A vous frères et soeurs KASANG CHIWANP Israël,
KAFUTSH KARUMB Falonne, TSHISANBU MASES Sammy, KAJ A KAMAND Alice, KAMAND MASES
Hugo, KASONGO IFAND Jean Luc, Avec qui j'ai indélébiles
dès notre vécu familial.
A vous Beau-frère, cousins, oncles, amis et
connaissances : KANIMBU KALAT, JEAN CLAUDE KIPETE, ELIE MUJINGA, Sylvie
KASONGO, KANIMBU KAVUL, KARAJ NGONB, Frères et soeurs en christ, vous a
qui je me ferrai toujours agréable le devoir de rappeler la noble
tâche d'élever la flamme allumée en chacun de nous par le
sang fraternel.
A tous ceux-là, dont leurs noms ne sont pas repris dans
ce travail car la liste n'étant pas exhaustifs qu'ils soient
rassurés que nous portons dans notre coeur.
KARAJ A KAMAND Blandine
AVANT PROPOS
Comme coutume, il est recommandé à tout
étudiant finaliste du cycle de graduat d'élaborer un travail de
fin de cycle, se trouvant dans le champ ou cette règle est
d'application, nous étions contraint de réaliser cette oeuvre qui
est une preuve incontestable de notre soumission à la règle.
Depuis l'apparition de la lumière à celle de
l'internet, personne n'est née savante, mais elle le devient par le
partage mutuel des connaissances, de même ce présent travail n'est
pas le résultat d'un effort personnel, bien au contraire, il est le
fruit d'un sélections des connaissances collectives. Ainsi, étant
d'une oeuvre commune, ingrat serions-nous si nous ne reconnaissons pas ce qui a
couté la contribution de chacun pour la réalisation de ce travail
sait évidente.
Nos gratitudes s'adressent à ces grands forgerons
intellectuels de l'Université de Likasi qui composent le corps
professoral de cette institution en général et ceux de la noble
faculté des sciences économiques et de gestion en particulier,
pour leur service loyal dans la communauté leurs bonnes oeuvres vous
justifieront.
Nos remerciements à l'ASS. Alain MAYONDE YAVA pour le
temps qu'il a consacré pour diriger ce bébé afin qu'il
ait un scientifique.
A vous condisciples et compagnons de travail, avec qui nous
avons enduré les mêmes souffrances et les moments les plus
inespérés de notre parcours estudiantin, il s'agit de :
MAGANGA ANDGELANI DEBORA, IYOLO KUMU ANGE, ILUNGA KATOBOKA EVINS, TSHINKOBO
DAVID La terre n'est qu'un matelas géant l'essentiel est d'avoir son
coussin.
Ne cherchons pas les citer tous, nos sincères
remerciements s'adressent à toute personne ayant contribué d'une
manière ou d'une autre à la réalisation de cette oeuvre,
qu'elle daigne reconnaitre notre considération.
KARAJ A KAMAND Blandine
INTRODUCTION
1.
PROBLEMATIQUE
Construire une problématique selon l'assistant
EMMANUEL-MUJINGA revient à passer plusieurs questions sur le
phénomène rencontre en vue de loi recherche des solutions. C'est
pour cela, pour faire face aux multiples dépenses prévisionnelle
du budget national, l'Etat doit mobiliser les recettes qui proviennent non
seulement des certaines ressource mais aussi de l'impôt qui constitue une
ressource sure et efficace1(*).
Pour que le budget national saitcomplétement finance il
faudrait que l'impôt sait aussi recouvre en totalité toute
à ce qui précède nous sommes posé plusieurs
questions pour savoir :
· Est-ce que le procédé de perception
d'impôts appliqués par les services d'impôts sont-elles
efficace ?
· Si elles ne les sont pas, quels en sont les causes
profondes ?
· Quelles peuvent-etre les stratégies.
Rationnelles et efficiente que les services d'impôts doivent adopter par
faire face à cette situation ?
2.
HYPOTHESE
Dans la perspective d'une hypothèse, elle consiste
selon l'assistant EMMANUEL- MUJINGA dans une tentative d'affirmation provisoire
faite face aux questions de départ c'est dans cette même direction
que nous essayons de proposer quelques stratégies adéquates aux
services d'impôts
· De doter leurs agents de recouvrement d'un charroi-
automobile de manière a facilité les opérations de
perception d'impôt sur la ville de Likasi.
· D'informer suffisamment la population sur la
signification de l'impôt et aussi sur son importance dans le
développement socio-économique de la ville.
· D'implanter une succursale si pas dans chaque commune
aurai du moins dans les commune a intense activité telle que la commune
de KIKULA et la commune de Likasi.
3.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'objectif que vaut l'Etat aux toutes nations doit poursuivre,
reste la réalisation de l'intérêt générale
à travers les services technique, pour réaliser loyalement et
fidèlement cette objectif, il doit faire face à des multiples
dépenses, lesquelles doivent être couvertes par des ressources,
ces dernières sont constitués notamment par diverses sortes
d'imposition et de taxation déterminée par l'administration
publique2(*).
Sur le plan scientifique, le sujet est indispensable, car
permettra à tout chercheur de s'y pencher et trouver une solution
palliative en rapport avec la perception d'impôts.
Enfin, ce sujet permettra à tout chercheur à
puiser de donner des bases pour son analyse ou son approfondissement.
4.
METHODES ET TECHNIQUE
a. Méthodes
D'après le Larousse illustré de la langue
française, la méthode est la démarche
rationnellerationnelle de l'espritpour arriver à la connaissance ou
à la démonstration d'une vérité. En égard
à ce qui précède, nous allons recourir a trois
méthodes ci-dessous, pour atteindre notre objectif.3(*)
· La méthode structuro-fonctionnaliste dans une
enquête socio-économique sur la stratégie de perception
d'impôts se trouver mieux placée car elle nous aidera à
comprendre que l'impôt joue plusieurs fonctions dans la
société.
· La méthode historique, elle va nous permettre de
bien appréhende comment est-ce que l'impôt s'est comporter dans
les premiers sociétés humaines jusqu'à ce jour.
· La méthode déductive, cette
dernière méthode nous aidera à bien dégager le
comportement de la population face a l'impôt. Apres les
différentes enquêtes effectuées dans les différents
couchers de la population.
b. Techniques
Pour le professeur Gilbert MALEMBA, le technique ce l'outil,
le moyen organise par la méthode, dont dispose le chercheur en vue de
récolter les données ou les renseignements dont il a besoin pour
atteindre les objectifs qu'il s'est assignes4(*).
Elles sont illimitées en nombre et commune à la
plupart des sciences sociales.
Ainsi pour atteindre les différentes couches de la
population urbaine qui constituent le centre de, nos investigations nous avons
use de l'interview libre, de l'observation directe et de l'analyse
documentaire.
· L'interview a été d'un rapport capital
dans la mesure où beaucoup de nos enquêtes ont eu la latitude de
s'exprimer librement ;
· L'observation directe, elle nous a permet de voir
nous-même ce qui se passe effectivement sur terrain et de palper la
réalité ;
· Enfin l'analyse documentaire y a été pour
beaucoup dans l'affirmation ou l'infirmation des certains aspects du
problème étudie.
5.
DELIMITATION D'UN SUJET
Compte tenu de l'étendu du champ d'application, de
l'impôt qui correspond à l'étendu d'un territoire national,
de l'impossibilité, de couvrir tout le territoire et de la
complexité de la fiscalité nous limiterons plus notre champ
d'investigationà la ville de Likasi et insisteras plus sur l'impôt
sur les revenus.
Quant à la limitation temporelle, nous allons prendre
la période de l'année 2009 a 2014, c'est sur cet intervalle de
temps nous nous allons éteindre nos recherches.
6.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Comme il est de couture pour tout travail scientifique de
pouvoir établir un plan tout à fait. Nous nous somme propose de
subdiviser ce présent travail en trois chapitres plus l'introduction.
· Le premier chapitre de notre travail scientifique
concerne, les définitions de concepts et de cadre théorique.
· Le deuxième chapitre est un aperçu
historique critique sur la perception d'impôt.
· Enfin le troisième chapitre est une
enquête sociologique précède de l'impôt.
Apres ces trois chapitre cites ci-haut nous terminerons par
une conclusion.
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CONCEPTS
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS.
Afin d'éviter la mauvaise interprétation des
termes contenus dans notre travail, il convient d'en précise ou
préalable la signification exacte.
Nous définissons les concepts essentiels
c'est-à-dire opératoires susceptibles d'apporter
l'éclaircissement et de ne pas rendre ce contenu de travail confus.
Ainsi seront définis les concepts suivant :
impôts, contribuable, redevable, taxe parafiscalité, social,
économique, socio-économique.
1.
IMPOT
Historiquement l'impôt est un élément
important qui n'a laissé de mondaitnommée l'existence, la
gestion etla puissance des Etats ; elle consiste
généralement une part importante pour ne pas dire la plupart du
temps essentielle des recettes publiques avec les cotisations sociale, les
impôts alimentent le budget de l'état.
C'est ainsi que J.chabih définit en 2007 l'impôt
comme étant un prélèvement financier obligatoire,
généralement pécuniaire, exige des particuliers, en
fonction de leurs capacités contributives par la puissance
publique5(*).
Pour Gaston Jaze définit que l'impôt est une
prestation pécuniaire requise des particuliers par voie
d'autorité, à titre définitif est sons contrepartie, en
vue de la couverture des charges publiques6(*).
CHRISTIAN VAN-LIERDE, l'impôt est une contribution
exigée des citoyens en vue de couvrir les charges des pouvoirs publics
et de permettre à l'état d'effectuer certaines interventions dans
le domaine économique et social7(*).
De son côté Lucien Mehl, défini
l'impôt comme une prestation pécuniaire requise des personnes
physiques ou morales et droit privé et éventuellement de droit
public d'après leurs facultés contributives par voie
d'autorité, à titre définitif et sons contrepartie
déterminée, en vue de la couverture des charges publiques de
l'état et des autres collectivités territoire les prix de
l'intervention de la puissance publique.
Cette dernière définition nous parait plus au
moins complète car elle dégage les aspects financiers (prestation
pécuniaire), social (l'impôt sert à couvrir les
dépenses publiques) ainsi que les aspects économiques et
interventionniste de l'état dans tous les domaines de la vie
sociale).
A Cette définition pensons-nous qu'il fout ajouter
«sans contrepartie actuelle» car le contribuable
bénéficie des avantages qui lui assure l'existence même de
l'état.
2.
CONTRIBUABLE
C'est la personne assujettie à l'impôt,
celle-là même qui supporte la charge de l'impôt. Elle
peut-être une personne physique ou morale.
D'une manière générale tout le monde est
soumis à l'impôt parce que tout le monde est susceptible de
posséder revenu et de le dépenser.
3.
REDEVABLE
C'est celui qui doit payer les impôts aux services des
impôts, le redevable peut-être le contribuable lui-même
ousont employeur.
4.
TAXE
Très souvent on a tendance à confondre
impôt et taxe et prendre l'un pour l'autre.
La taxe est un prélèvement effectué pour
service rendu et est perçue sur les utilisateurs. Elle est perçue
en contrepartie des services rendues et n'apparait pas au budget national
contrairement à l'impôt qui apparait ou budget national et n'es
pas affecté à la couverture d'une dépense publique
particulière.
5.
PARAFISCALITE
La parafiscalité désigne les
prélèvements opérés sur les usages par certains
organismes publiques semi public (SONAS, INPP)
6.
SOCIO-ECONOMIQUE
Les mots sociaux et économiques vont souvent de pair
car très souvent l'économie conditionne le sociale et ceci-versa.
Toute fais, pour cerner la réalité de ces termes, nous nous
proposons de défini séparément et les intègres ions
ensuite.
a. Sociale
Selon le petit Larousse, c'est adjectif qualificatif qui
concerne la société et la vie en société.
C'est un adjectif qui donne l'idée d'une
solidarité, d'une vie en groupe « organisée et
modernisée »
Le social est toujours caractérisé par l'homme,
la communauté au la société.
D'après les disciplines des sciences sociale : est
social tout ce qui concerne les rapports des individus membres d'un groupement
humain organise et normalise, caractérisé par une forte
cohésion (sentiment d'appartenance et par d'autre liens de
parenté par exemple)8(*).
Ce groupement n'est pas éphémère et est
localisable dans le temps et dans l'espace.
On ne peut pas parler du social en dehors de la
société.
b. Economique
Vient du économico selon le CT Charles MUZINGA peut le
définir comme étant l'ensemble des activités d'une
collectivité humaine visant à la production, à la
distribution et la consommation des richesses9(*).
c. Socio-économique
Ce terme montre tout ce qui intéresse la
société définie en terme économique il s'agit en
effet des fait sociaux conditionnés par l'économise10(*).
SECTION 2 : CLASSIFICATION DES IMPOTS
Malgré leurs diversités, nous classons les
impôts d'après un certain nombre des critères.
1.
CLASSIFICATION D'APRES LA SOURCE
C'est-à-dire d'après la nature des biens dans
lequel on puise pour s'acquitter du problème fiscal, les impôts
peuvent se classer ;
En véritable impôt sur le revenu, payé
au moyen des revenus du contribuable et laissons intact son capital, fortune ou
son patrimoine.
En véritable impôt sur le capital, sur la
fortune sur le patrimoine, payé ou moyen du capital, de la fortune...
2.
CLASSIFICATION D'APRES L'OBJET ET LA BASE D'EVALUATION
a. L'Impot s'applique sur le capital
La fortune ou le patrimoine et se calcule ou se mesure
d'après leur importance. En espère on n'a donc pas égard
à la source, a la provenance des fonds ou moyen desquels cet impôt
sera payé.
Dans cette acception, l'impôtsur la fortune ne sera
pas nécessairement payé ou moyen de la fortune, il peut
constituer en fait un impôt sur le revenu si on considère la
source unique meut. Ce sera le cas si un impôt sur la fortune est
perçu à un taux modéré. Il pourra facilement
être acquitté au moyen des revenus de l'assujettie dont les
fortunes resteront intactes. Un impôt sur la fortune n'entraine pas
nécessairement un lourd impôt sur le revenu pouvait aboutir
à une ambition ou patrimoine
b. Impôt sur le revenu
Lorsque le revenu d'une personne est déterminé
sert de basse d'évaluation à l'impôt
c. Impôt sur le produit
La base d'évaluation de l'impôt est le produit
d'une chose déterminée (usine, terrain)
Ex : contribution foncière, taxe
mobilité
a) Impôt sur ce dépense ou la
consommation
Ce lorsqu'il atteint lesdépenses ou la consommation.
b) Impôt sur la possession et sur la
circulation des biens
Pour ce premier, la fortune est évaluée par le
fixe dans ce chef du processeur (impôt foncier, impôt sur le
mobilier...) pour la seconde (impôt sur les transactions) la fortune est
taxée a l'occasion de ses déplacements de ses mutation, lorsqu'il
change de main, a ce groupe appartient le dirait de succession (mutation par
décès) le droit d'enregistrement sur les ventes donations.
3.
CLASSIFICATION D'APRES LA POSITION DU CONTRIBUABLE REGARD DE L'IMPOT
On distingue les impôts personnels et les impôts
réels :
· L'impôt personnel est un impôt pour la
perception duquel on tient compte de la situation particulière du
contribuable notamment de son revenu globale ou de son patrimoine, de ses
charges de familles, de sa capacité contributive.
· L'impôtréel : on se trouve devant
deux définitions :
Ø au sein de la doctrine et de la jurisprudence
l'impôt réel doit revenir deux conditions :
· Etre établi non sur l'ensemble du patrimoine ou
de revenus du redevable, mais soit un bien ou revenu déterminé,
soit sur des catégories des biens ou revenu pris distinctement.
· Etre établi abstraction faite de la
personnalité du redevable, c'est-à-dire que la personne du
redevable ne peut entrainer ni une déduction du montant de l'imposition,
ni a fortiori une exemption.
Ce titre on peut citer les impôts sur les produits et
certains impôts le revenu tels que la taxe mobilière.
4.
CLASSIFICATION D'APRES LE MONDE DE REPARTITIONS OU DE CALCUL DE L'IMPOT
4.1. Impôt de
répartition et impôt de quotité
Impôt de répartition et celui dont le montant
global à escompter pour l'ensemble du territoire est arrête
d'avance par la loi : ce montant est ensuite reparti d'après un ou
plusieurs éléments déterminés d'avance.
4.2. l'Impôt fixe,
proportionnel progressif
L'impôt est fixe si le montant de la contribution est
indépendant de l'importance de l'élément impassable ;
chaque contribuable paye la même somme.
5.
CLASSIFICATION D'APRES LE MONDE DE RECOUVREMENT
5.1. Les droits ou
comptant, et les droits constates
Dans le droit ou comptant ; le fait
générateur de l'impôt et le paiement de l'impôt sont
simultanés. Le même agent et l'administration a compétence
à la fois pour asseoir et calculer l'impôt et le pair payer par le
contribuable c'est le cas notamment pour le cas de droit de douane et d'envie
registreraient.
Pour le droit constate : il y a de calage entre
l'établissement de l'impôt d'une part et son recouvrement d'autre
part : l'impôt est d'abord établi ; calcule et ensuite
mis en recouvrement. Ces opérations sont généralement
confiées à des agents différents.
6.
IMPOT DIRECTS ET IMPOT INDIRECT
Cette classification est la courante. D'une manière
simpliste un impôt direct est celui perçu suite revenu gagne,
c'est-à-dire qu'il est perçu directement sur ce revenu au moment
de son acquisition.
C'est celui qui frappe soit le revenu du contribuable, soit la
fortune. Notons que l'impôt direct est perçu habituellement ou
moyen des rôles.
Les impôts directs, sont ceux qui frappent le revenu ou
moment où il est dépense il pesé sur l'emploifait du
revenu au capital n'est pas frappe directement, mais indirectement comme, de
leur usage, leur emploi.
L'impôt indirect est moins équitable que
l'impôt direct parce qu'il n'est pas fixe en fonction de la nature du
produit. Cet impôt frappe indifféremment les revenus forts et les
faibles revenus néanmoins, ils frappants plus durement la consommation
des produit de luxe que les produits de première nécessite qui
bénéficie parfois des exonérations.
SECTION 3 : ROLE DE L'IMPOT DANS L'ECONOMIE
NATIONALE
Le rôle de l'impôt se diversifie il est un mode de
répartition des charges publiques suivant la capacité
contributive de chacun. Les charges s'étant accrues par la
multiplication des interventions de l'état dans la vie sociale et
économique de la nation, devient essentiel de les repartir avec
équité. Cette répartition se fait par le paiement de
l'impôt. C'est ainsi qu'on reconnait à l'impôt comme
première fonction « la couverture des charges
publiques »11(*).
Au-delà de la couverture des charges publiques,
l'impôt est un moyen d'assure l'équilibre budgétaire et un
moyen d'orienter l'ensemble des activités économique normale, de
conserver le capital et production et d'encourage le développement d'un
pays.
Les impôts sont un moyen efficace de la politique
économique en encourageant tel investissement, telle exportation de la
telle activité économique et en décourageant tel
investissement, exportation à l'activité économique et
décourageant tel investissement, exportation au l'activité
économique
C'est impôt est un moyen que détiennent les
pouvoirs publics pour intervenir dans les économies.
Il peut également modifier la demande de certaines
catégories des biens ou profit au détriment des autres
économies nationale et par conséquent entraver de la vie sociale
des citoyens.
Sur le plan social, l'impôt sert de redistribution des
revenus. Comme nousl'avons dit plus haut, le revenu élevé sont
inputs par l'état par une imposition plus forte. Tandis que les revenus
faibles. L'état les impose faiblement.
CHAPITRE II APERÇU HISTORIQUE CRITIQUE SUR LA
PERCEPTION D'IMPOT
SECTION1 : ORIGINE DE LA PERCEPTION D'IMPOT
On admet que l'impôt rencontre à l'origine des
premières sociétés humaines, mais il n'en est pas possible
d'établir un processus position de la naissance, de son
développement au cours des premiers âges12(*)
Pendant longtemps la guerre fut considérée comme
une ressource normale. C'est ainsi qu'on parlait en orient de l'impôt de
conquête. Les peuplades victorieuses s'emparaient des biens des vaincues
au leur faisaient payer des tribus et les sujets des régions conquis
étaient réduits en esclavage.
Dans les sociétés primitives, l'impôt fut
généralement établi par tête ; la capitation
constituait la mesure simpliste de la capacité imposable.
Quand se précisera la notion de propriété
individuelle, l'impôt se préleva sur ces biens sait en raison ou
de leur produit ; à l'occasion de leur translation ou d'autres
faits tels que la production, la consommation, l'importation, l'exportation. La
propriété consistait d'abord uniquement en terre et en maison.
Cet impôt fut originairement d'un caractère
foncier. Un tel impôt existait en Babylone et en Egypte. La Grèce
ancienne n'a connu pendant longtemps que des impôts indirects :
droit de douane et d'octroi droit de mutation.
Rome a connu deux grandes catégories
d'impôts :
- La première (capitation) correspondait en quelque
sorte aux impôts directs.
- La deuxième (verticalisation) correspondait assez
bien aux actuels impôts indirects.
Les francs s'approprièrent la plupart des instructions
romaines, maintenait les impôts en vigueur en y ajoutant le droit de
justices, l'impôt de guerre et les dons.
Avec la féodalité c'est la concentration
progressive de la propriété et de la puissance aux moins des
Seigneurs allant de pair avec une extension de leur droit fiscaux. Les
dépenses du gouvernement étaient couvertes par les produits des
domaines et des régalés. La naissance et le développement
des villes et commun provoquèrent des profonds changements dans le
domaine politique et dans la fiscalité.
Durant la période communale, les impôts sont
réglés par ces chartes que les princes ont dû accorder,
bien souvent en échange des biens et subsides qu'ils demandaient
à leurs sujets. Un certain nombre des droits féodaux, des
paraissaient tandis que les anciennes redevances arbitraires ou incertaines
sont déterminées d'une manière fixé et que la
coutume écrite remplace la coutume non écrite.
L'octroi par les chartes au franchies des certains droits
fiscaux aux communes ont une heureuses influence sur l'évolution de la
fiscalité en consacrant deux principes de la plus hautes
importance :
1. Le vote par les contribuables ou heurs représentants
des impôts levés pour couvrir les frais de l'administration
autonome de la ville.
2. L'obligation de rendre compte au peuple en France les
impôts de l'ancien régime comprenaient :
a) La taille devenue perpétuelle en droit sous Charles
VII conséquence du maintien d'armées permanentes.Elle se
subdivisait en taille réelle, sorte d'impôt foncier et en taille
personnelle perçue après les revenues des contribuables ;
b) La capitation : impôt proportionnel non aux
facultés mais à l'état et aux qualités des
individus répartis en 22 classes suivant leur rang sociale,
c) Le vingtième, qui atteignait les revenus
tirés des immeubles, de l'exercice d'un emploi ou d'une profession, de
créance, du négoce et de l'industrie.
En Août 1789, l'assemblée national constituante
proclama deux grands principes en matière
fiscales : « les contributions sont également
reparties entre les citoyens en raison de leur facultés ; elles
sont librement consenties ».
C'était l'affirmation définitive de la
généralité et de l'uniformité des impôts et
de la souveraineté de la nation en matière d'impôts. En
1798, les impôts furent rationnalisés et rendus plus productif
sans beaucoup d'innovation.
Toute fois cette année marque le point de départ
de la législation moderne.
Où distinguaient les impôts directs et les
impôts indirects.
· Comme impôt direct : la contribution
foncière, la contribution mobilière et personnelle, la
contribution des patentes, la contribution sur les partes et ces fenêtre,
les contributions sont familièrement
appelées : « les quatre vieilles».
· Comme impôt indirecte : seuls
l'enregistrement, le timbre et les douanes survécurent après 1989
pendant les premières années qui suivent la chute de
Napoléon, les lais françaises restèrent en vigueur au pays
- bas dont la Belgique ferait partie ce n'est qu'en 1821 que fût
instauré par le ministère appelé un nouveau système
fiscal dont l'inspirateur était I.G Gogel.
La réforme réalisée par la loi du
12/07/1881 dotait la Belgique en même temps que la hollande des
impôts suivants :
· Les impôts directs
comprenant :
ü Les contributions foncière, identique.
ü Contribution personnelle sur la base : valeur
locative, partes et fenêtre, mobilier; foyer, domestiques et chevaux.
ü Le droit de patente frappant l'exercice d'une
profession, d'un négoce d'une industrie.
· Les impôts indirects
comprenant :
ü Le droit d'enregistrement, de timbre, de greffe,
d'hypothèques perçues d'après les lois en vigueur.
ü Le droit de succession, etc...
Mérite d'être cité la loi du 26 Août
1822 (communément appelée loi générale) qui
régit encore la Belgique, la perception de droit de douane et
d'assise.
La première réforme fiscale de grande envergure
ne fut réalisée en Belgique qu'ou lendemain de la première
guerre mondiale. Ce fut la loi du 29/10/1919. Organique des impôts sur
les revenues bientôt complétée par celle du 03/08/1920. En
remplacement de la contribution foncière ancienne de la contribution
personnelles du droit de patente et de la taxe sur le revenu et profits
réels était créé :
ü Trois impôts cédulaires sur les revenues
des toutes catégories (contribution foncière, taxe,
mobilière et taxe professionnelle).
ü Un super taxe sur le revenu global remplacé en
1930 par un impôt complémentaire personnel : appellation
maintenue après la refonte de cet impôt en 1935.
Bien qu'ayant été modifié, le
système d'impôt sur revenu issu de la loi de 1919 est encore en
vigueur en Belgique à l'heure actuelle.
En ce qui concerne la fiscalité en la fiscalité
en république démocratique du Congo RDC, notons que le droit
fiscal actuel, en particulier le système d'impôt cédulaire
sur les revenus s'est fortement inspiré des anciennes lois
coordonnées Belges de 1948 »13(*)
SECTION2 : L'IMPOT EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
1. CREATION DE LA DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS
Avant la mise en application de l'ordonnance loi n°73/023
du 04 Juillet 1973. Portant statut du personnel de courrière des
services publics de l'état ainsi que les diverses ordonnances portant
règlement d'administration, la division des finances était une
des quatre divisions de la structure régionale des finances.
Chaque division était dirigée par un chef de
division.
Il s'agissait de la division
de :
ü Comptabilité et marche ;
ü Contribution ;
ü Douane ;
ü Budget et contrôle budgétaire.
A l'application de cette ordonnance, la contribution comme
toutes les autres divisions ne constituait que des bureaux de la division
régionale des finances.
Le 20 septembre 1978, sous ordonnance N°77/026 du
20février 1977 la division des finances a été
scindée en trois divisions différentes :
ü La division des contributions (impôt) ;
ü La division des comptabilités ;
ü La division des budgets et contrôle.
En 1982 par faite des frais à allouer au personnel et
les difficultés de l'élaboration du budget, les trois divisions
sont regroupées en un seul : la division régionale des
finances.
Après unification, les trois divisions sont devenues
des services.
Au terme de l'ordonnance loi n°88 - 039 du 10 Mars 1988
portant création d'une institution dénommée direction
générale des impôts « DGI » cette
ordonnance sera par la suite remplacer par le décret - loi
n°17/2003 du 02 Mars portant création de la
« OGI » qui se traduit par une nette réparation des
fonctions des services stratégique de celle des services
opérationnels. Ce service est doté d'une autonomie administrative
et financière.
Pour des raisons de rentabilité et d'efficacité,
l'autorité a jugé utile de créer cette direction
générale qui ne dépendra plus de la fonction publique mais
doit désormais fonctionner sous l'autorité du département
des finances.
Au niveau central, le service des impôts est
dirigé par un directeur chef des services et au niveau de régions
il y a des divisions régionales des finances qui sont divisées en
bureau, notamment :
1. Bureau : services généraux ;
2. Bureau : ressort urbains ;
3. Bureau : Recettes ;
4. Bureau : vérification ;
5. Bureau : inspection ;
6. Bureau : impôt sur chiffre d'affaire (I.C.A).
2. RESSORT URBAIN DE LIKASI
1. Présentation de la ville de
Likasi
a. Physionomie de la ville
La ville de Likasi doit sa naissance aux activités
industrielles de l'union minière qui est ancêtre de la
Gécamines - exploitation. En effet c'est par l'ordonnance loi
n°442/.... Du 21 Décembre 1943 que le gouvernement
général du Congo éleva Jadoville au rang de ville.
Et ce après Léopold ville (Kinshasa) et
Elisabeth ville (Lubumbashi) érigées en ville toute deux en Juin
1941.
A la suite de la politique de recours à
l'authenticité jadoville a été débâtisse et a
pris le nom de Likasi14(*)
La ville Likasi située à 120Km de la ville
Lubumbashi, capital du cuivre et à 200Km, environ de la ville de
Kolwezi, chef - lieu de la sous - région du Lualaba à 150Km de
Kipushi.
Likasi est une des grande villes que compte la
République Démocratique du Congo, ainsi elle n'est pas seulement
troisième ville de la République de par sa création, son
importance et sa place parmi d'autres villes du pays elle est aussi une des
plus industrielles villes du pays.
b. Subdivision administrative
« La ville de Likasi est une entité de
centralisé cela signifie qu'elle a reçu une certaine autonomie
pour régler les affaires d'intérêt local cette ville a une
superficie de 238km2
Elle est subdivisée en quatre
communes :
ü Commune de Kikula : 34 km2
ü Commune de Likasi : 41 km2
ü Commune de Penda : 75 km2
ü Commune de Shituru : 88 km215(*)
3.
PRESENTATION DU CENTRE D'IMPOTS SYNTETIQUES DE LIKASI
Le centre d'impôts synthétique de Likasi fut
avant 1956 un service des impôts.
Il est sis au N°5, avenue de la Justice dans la commune
de Likasi à Likasi.
Le centre d'impôts synthétiques de Likasi est
dirigé par un chef de division appelé chef de centre
secondé par trois chefs de bureau.
3.1. ORGANIGRAMME DU CIS/LIKASI
CHEF DE CENTRE
SECRETARIAT
CELLULE INFORMATIQUE
BUREAU TAXATION, DOCUMENT, RECHERCHE & RECOUPEMENT
BUREAU
CONTROLE FISCAL
BUREAU
RECOUVREMENT
CELLULE ENREGISTREMENT & CODIFICATION
CELLULE IDENTIFICATION&GESTION DE
SREPERTOIRES
CELLULE DE GESTION DES DOSSIERS & SUIVI DES
DECLARATION SPONTANEES
CELLULE DE GESTION DE QUARTIERS FISCAUX
CELLULE CONTROLE SUR PIECE &
PROGRAMMATION
CELLULE VERIFICATION
CELLULE GESTION PRECOMPTE BIC
CELLULE RECETTE& STATISTIQUES
CELLULE DE VEHICULE
CELLULE ATTESTATION FISCALE & APUREMENT
SOUS - CELLULE DROIT SPONTANES
SOUS - CELLULE DROIT EMIS
SOURCE : secrétariat administratif du
CIS/LIKASI.
3.2. Fonctionnement de centre
des impôts ressort de Likasi
Nous avons deux sortes des ressorts à
savoir :
ü Ressort de type A : subdivisé en bureau et
cellule
ü Ressort de type B : subdivisé en cellule et
sous cellule.
Pour ce qui nous concernes, nous allons donner de l'importance
au ressort du type A car notre étude va porter sur ce dernier.
Le centre des impôts/ Likasi est de type A
qui est composé de bureau suivants :
ü Bureau Chef de Division
ü Bureau de Secrétariat
ü Bureau d'Informatique
ü Bureau Taxation, Documentation, Recherche et
Recoupement
ü Bureau Contrôle fiscal
ü Bureau Recouvrement.
Le ressort de Likasi fonctionne selon le principe de la
territorialité, poursuit le contrôlable qui exerce dans les
limités géographiques de la ville de Likasi. Mais pour les
contribuables ayant plusieurs activités dans différentes
circonscriptions l'impôt sera perçu dans le lieu où ils
sont établis ou dans leurs sièges sociaux se trouvent et ailleurs
on ne retiendra que les impôts spontanés.
Ø Bureau du chef de
division.
Au niveau local, le chef de centre est ce sommet
stratégique. Il s'occupe de la gestion du centre et coordonne toutes les
actions. Il combine en toute logique les 5 infinitifs de Foyol à
savoir : organiser, commander, planifier, contrôler et coordonner.
Ø Bureau
secrétariat.
C'est le support du bureau de chef de centre. Comme son nom
l'indique, il concerne tout le secret du centre.
Il fait le relais entre centre et le monde extérieur,
il s'attelle à la rédaction, à la soirée
l'enregistrement, à l'expédition et à la réception
des correspondances dispatcher les courriers dans le bureau selon les
orientations du chef de centre.
Etant la plaque tournante de centre, le secrétariat
centralisé tous les éléments indispensables émanant
des bureaux, pour l'élaborer un rapport condensé à
adresser à l'autorité provinciale des impôts du Katanga
avant le 5 de chaque mais.
Ø Bureau informatique
Ce dernier est sous dépendance discrétionnaire
du chef de centre. Elle informatise toutes les opérations fiscales
faites ou dit centre. Elle détermine tous les droit constatés et
ennuis, les enrôlements de tous les impôts pour dégager afin
le compte courant de chaque assujetti qui signale solde débiteur.
Ø Bureau taxation documentation, recherche et
recoupement.
Ce bureau pareil à une cuisine, préparé
la matière imposable et assoir l'assiette fiscale. Il s'occupe de la
réception de toutes les déclarations fiscales et de l'aventure
des dossiers fiscaux. Il fonctionne sévèrement par des taxations
aux échéances fixées par la loi fiscale ce bureau est
subdiviser en quatre cellules :
a) La cellule d'enregistrement et de codification
b) La cellule d'identification et de gestion de
répertoires
c) La cellule de gestion des dossiers et suivi des
déclarations des impôts spontanés
d) La cellule gestion des quartiers fiscal de Likasi et celui
de Shituru/ Panda.
Ø Bureau contrôle fiscal
Les systèmes Congolais est essentiellement
déclaratif les contribuables dont la bonne fois présumée,
souscrivent des déclarations réputés sincères et
exactes.
En contrepartie, l'administration fiscale dispose d'un pouvoir
de contrôle, sur pièce et/ ou sur place. L'exactitude de
déclaration relative à tous les impôts ou autres droits
dû par les contribuables. Elle s'occupe pour faire sur des informations
des natures diverses, notamment celles recueilles dans le cadre du droit
général d'investigation (droit de communication) qui lui es
reconnue par la loi.
Après l'échéance de 31 Mars, le bureau
taxation transmet à ce bureau la liste de tous les contribuables
personnes physique ayant déposées leurs déclarations
fiscales pour vérification.
Ce bureau est subdivisé en deux cellules
à savoir :
· Cellule contrôle sur pièces et
programmations
· Cellule de vérification
Ø Bureau de recouvrement
Ce bureau procédé au recouvrement d'impôt
dû au droit émis, droit spontané et au droit
constaté ou d'autres termes, ce recouvrement de l'impôts s'entend
de toutes les opération conduisant à la perception par le
receveur des impôts des sommes dues au trésor public par le
redevable du titre d'impôts ou autre droit.
4 cellules à savoir :
a) La cellule gestion précompte Bic
b) La cellule recettes et statistiques
c) La cellule de véhicule
d) La cellule attestation fiscale et apurement.
4 : MECANISME DE PERCEPTION D'IMPOTS
La technique des impôts
La technique des impôts comprend l'ensemble des
opérations par lesquelles l'impôt est établi et
perçu.
L'établissement et la perception de l'impôt se
font en quatre étapes :
a. La détermination de la
matière imposable.
La première opération à faire c'est la
détermination de la matière imposable, cette dernière
constitue l'élément économique lequel et assis
l'impôt, dans lequel il prend sa source directement au indirectement.
Les éléments économiques sur lesquels
peuvent se baser l'impôt sont multiples :
Foncières, les véhicules, l'importation des
marchandises, etc...
En réalité, tous ces éléments
économiques peuvent se groupé en deux catégoriques :
les revenus et la fortune du contribuable.
b. L'évaluation de la
matière imposable
C'est l'opération qui consiste à mener pour
chaque contribuable en particulier la quantité de matière
imposable à sa possession.
Cette opération est fort délicate car à
contribuables ont généralement tendance à dissimiler la
matière imposable.
L'évaluation de la base imposable de revenus est, en
matière de contribution sur les revenus, faibles soit pour les
contribuables eux - mêmes, soit par des personnes tenues de verser la
contribution pour des tiers, dans une déclaration contrôlée
par le fixe.
La déclaration des revenus est faite au moyen d'un
formulaire envoyé (où à réclamer) à
l'administration. Le formulaire doit être rempli, doit signer pour le
redevable et contresigne par son conseil et son comptable (art 98 et 102).
Pour le bénéficies réalisé par les
entreprises en exploitation, la déclaration doit être
envoyée au directeur des impôts avant le 1er Avril de
l'année suivante celle de la réalisation des revenu ont
été payés où mis à la disposition des
bénéficiaires.
La déclaration des revenus doit
obligatoirement être appuyée :
a) Du bilan et du tableau de formation du résultat, en
double exemplaire suivant les mobiles, diffusés par le conseil permanent
de la comptabilité ou Congo.
b) Du tableau économique, fiscal et financier
complet :
c) D'une copie des procès - verbaux des
assemblées générales ordinaires ou extraordinaires tenus
au cours de l'exercice comptable, ainsi que de la copie, des actes ayant
entrainé modification des statuts ou au pacte social.
Autre les documents mentionnés ci - dessus,
Les personnes physiques ou morales ayant qualité de
concernant aux fabricants doivent adresser chaque année avant le
1er Avril à la direction des impôts, le relève
récapitulatif des ventes réelles effectuée au cours de
l'année précédente à des personnes physique ou
morales, elles-mêmes réputées commerçant au
fabricant. Les relevé récapitulatif, date, signé et
certifié exacte par le chef d'entreprise ou son représentant et
souscrit sur des imprimer fournis par l'administration.
En principe il appartient à l'administration de prouver
l'importance de la dette d'impôt dans le chef du contribuable. Cependant
l'obligation imposée à celui - ci déclarer annuellement
ses revenus inverses la charge de preuve. C'est au contribuable à
justifier la sincérité de sa déclaration, tandis que le
fixe se borne à en vérifier l'exactitude16(*)
La déclaration reconnue exacte et accepté par
l'administration, si me contribuable et fait titre contre lui17(*)
Lorsqu'un contribuable n'a pas souscrit la déclaration
de ses revenus ou lorsque les revenus déclarés sont
inférieurs à ceux effectivement réalisés,
l'administration dispose d'un délai de dix ans pour réclamer la
contribution, ce délai court à partir du 1ere Janvier
de l'exercice pour lequel la contribution aurait dû être
établie.
En ce qui concerne la contribution sur la concession fonciers
et les propriétés bâtiers ; une déclaration
annuelle mentionnant tous les éléments imposables et exempte doit
être remise par le redevable de la contribution foncière ou du
vérificateur des contributions dans le ressort du quel se trouvent ces
dits éléments avant le 1er Avril de l'exercice fiscal
pour les propriétés bâties, et les concessions dont il
dispose au début de l'année.
La souscription d'une déclaration annuelle n'est
exigée du contribuable que pour la première année
d'existence du terrain ou de la propriété bâties. La
déclaration est faite conformément au modèle
arrêté par la direction des impôts..
Pour les propriétés bâties, la
déclaration mentionnera distinctement tous les bâtiments
imposables ou non situés sur une même parcelle ainsi que la
superficie de chaque parcelle.
Sont considérées comme une modification notable,
celle qui peut entrainer une augmentation ou une diminution de la superficie
imposable de l'immeuble d'où moins 20% (ar.24).
En outres, il est qu'aucun véhicule ne peut être
mis en circulation sans avoir été préalablement
déclaré au fisc. C'est le propriétaire du véhicule
ou son représentant qui doit remplir personnellement la feuille de la
déclaration.
Il est prévu une déclaration par
véhicule, la souscription d'une déclaration est exigée du
contribuable dans le trois cas ci - après :
· Lors de la première mise en circulation
véhicule ;
· Lors des tous changements dans la situation juridique
ou matérielle du véhicule : exemple « cession,
titre gratuit ou onéreux du véhicule, modification de la
puissance du moteur de véhicule existant.
· Lors que l'administration fiscale exige des
contribuables, ce renouvellement partiel ou total de leur
déclaration.
Ainsi en cas de vente, de cession, de mise temporaire ou
définitive hors usage doit être faite dans la quinzaine ou
receveur des impôts ou à son délégué (art
52).
Pour l'impôt sur les chiffres d'affaire à
l'intérieur (ICA), l'administration fiscale prévoit trois sortes
de déclaration :
· La déclaration d'existence ;
· La déclaration de cessation et ;
· La déclaration mensuelle.
1. Déclaration d'existence
Toutes personnes assujetties à la contribution à
l'intérieur doit souscrire ou près de la D.G.I une
déclaration d'existence qui sert en même temps de demande
d'immatriculation.
2. Déclaration des cessations
En cas de cessation d'activité, les redevable sont tenu
d'en informer la DGI.
3. Déclaration mensuelle
Appelé aussi relevé mensuel, cette
déclaration s'impose à tout redevable qui est admis à
cette formalité.
Elle compte principalement :
· Le montant total mensuel de la base brute
imposable ;
· Le montant total mensuel de la base nette
imposable ;
· La contribution due ;
· Le mode de versement utilisé.
D'une manière générale il existe quatre
méthodes pour évaluer la matière imposable,
a) La méthode indiciaire
Celle par laquelle l'impôt est établi
d'après les signes extérieurs des richesses du
contribuable ; nombre des parcelles, d'immeubles de voitures, grandeur de
la maison etc.
On croit que celui qui a beaucoup des biens avoir un revenu
élevé. Notons que cette méthode n'est pas d'application
dans notre pays.
La méthode de forfait
C'est un accord entre deux parties fixant arbitrairement le
prix ou le montant d'une chose.
Dans cette méthode, l'évaluation de la
matière imposable se base non sur le montant réel du revenu, mais
sur un montant conventionnellement fixe entre le contribuable et fisc.
Cette méthode est aussi inexistante dans notre pays.
b) La déclaration par les tiers
La quantité de matière imposable est
déclarée au fisc par une tierce personne. Ainsi c'est l'employeur
qui déclare les revenus de ses travailleurs au le locataire qui
déclare le montant du loyer.
C'est une bonne méthode car elle diminue sensiblement
lafraude.
c) La déclaration par le contribuable
Ici le contribuable lui - même avoue au fisc la
quantité de fraude. Elle est utilisée pour les
sociétés et ceux qui exercent une profession libérale
comme les commerçants, avocats, médecin etc.
3. La Liquidation
Une fois connue la quantité de matière
imposable, il faut déterminer le montant exact que le contribuable doit
payer.
L'opération appelée liquidation de l'impôt
a pour objet de déterminer le montant de la dette fiscale par
application à la base d'imposition d'un tarif qui comporte
essentiellement des abattement, des déductions de réduction ou
majorations, cette opération est nominalement fait par l'administration
ou moment où le redevable dépose la déclaration
annuelle.
Il peut se faire que le contribuable effectué lui -
même l'opération.
En effet, connaissant son revenu imposable et le taux Y
applicable qui entend obtenir une diminution d'impôt ou contester
l'exigibilité des sommes qu'il a payées ou qui sont mises
à sa charge ou titre d'impôt sur les revenus doit faire parvenir
à la direction des impôts une réclamation écrite.
Pour vérifier si la réclamation introduit par
le contribuable est fraudée, l'inspecteur de contributions peut exiger
des divers services publics, des renseignements à leur connaissance qui
peuvent être utiles.
1. Le Recouvrement
Le recouvrement est l'ensemble des procédures
financières par laquelle l'impôt passe du contribuable dans les
caisses du trésor public. Plus consiste à faire passer l'argent
de mains des contribuables dans celle de l'état.
C'est une opération qui consiste pour l'état
d'entre en possession de gré ou de force, immédiatement au nom
de l'impôt qui est dû.
Il existe plusieurs façons de percevoir la somme due.
Il s'agit de la perception ou comptant, par voie de rôle, les retenus
à source le versement d'acompte18(*)
a) Perception ou comptant,
Elle se fait surtout pour la contribution directe dans ce cas
l'établissement de l'assiette imposable, la liquidation et le
recouvrementse font au même moment pour le receveur de la douane.
b) Perception par voir de rôle
L'administration fiscale établira une liste de
impositions tout en précisant les sommes détaillées des
cotisations à chaque contribuable.
La contribuable reçoit alors un avertissement qui est
une notice l'invitant à payer l'impôt dans un certain
délai.
Mais généralement en matière
d'impôt indirect le contribuable fait des versements spontanés.
c) Les retenues à la
source
Tel est le cas de l'impôt professionnel sur les
rémunérations et les revenus des valeurs mobilières. Le
paiement de l'impôt se fait par les parties versantes.
« L'avantage de ce système est de simplifier
le travail administratifs d'accélérer les rentrées des
impôts ».
En outre l'impôt est plus facilement supporté sur
le plan psychologique par le contribuable qui évalue son revenu en
termes de produit net19(*)
d) Le versement d'acompte
Le versement se fait d'une façon anticipative au
service des impôts pour les entreprises tout publiques que
privées20(*).
CHAPITRE III : ENQUETE STRATEGIE RATIONNELLE SUR
PERCEPTION D'IMPOT.
Ce chapitre va marquer l'aboutissement de notre étude.
Pour plus de clarté nous allons brosse d'une part les stratégies
rationnelles, sur la perception d'impôt et de l'autre par nous allons
présenter le but, cadre et préparation de notre enquête
sociologique effectuer au sein des contribuables de la ville de Likasi.
SECTION 1. STRATEGIE POUR UNE PERCEPTION RATIONNELLE ET
EFFICIENTE DES IMPOTS.
En matière de perception d'impôt, la recherche
d'une stratégie rationnelle et efficiente consiste à trouver les
voies et moyens pour briser les obstacles qui l'obnubilent.
De la résistance active et de la résistance
passive, en nous basant sur la formule célèbre de Carl Marx qui
stipule que : ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent
leur être, mais c'est plutôt leur être économico -
sociale qui détermine leur conscience ; nous pouvons dire que la
résistance passive entraine la résistance active.
Dans un pays où les structures économiques sont
rigides et la monnaie est stable, la population à une idée fixe
sur son revenu, son pouvoir d'achat, le poids des charge à supporter...
ce qui n'est pas le cas des pays où la monnaie est instable et
connaît de dévaluation des derniers pays sont victimes des
difficultés de la juste évaluation de la violation de la loi
fiscale.
a) L'Evaluation de la Matiere
Imposable
Si l'évaluation de la matière imposable des
rémunérations des personnes physiques, c'est - à -
dire : les salaires, traitements, appointement, émoluments, primes
gratification, honoraires, indemnités,... ne pose pas beaucoup de
problème, il n'en est pas question des profits des commerçants
qui d'abord doivent tenir une comptabilité régulière et
déterminer la juste marge bénéficiaire et ensuite adapter
les bénéfices aux fluctuations monétaires.
La détermination de la justice marge
bénéficiaire nous renvoie à la nation de
bénéfice réel et de bénéfice apparent.
En effet, par définition, le bénéfice
comptable est la différence entre les achats au prix de revient et les
ventes au prix de vente. C'est cette différence qui constituera la
matière fiscale.
L'évaluation de la matière imposable à
partir du bénéfice comptable tel que calculé ci - haut ne
donne pas la vraie valeur de la matière imposable telle qu'elle devrait
logiquement être évaluée dans un système de
dévaluation monétaire en cascade comme c'est le cas en RDC, il
est erroné de calcule la base imposable sur les bénéfices
car une dévaluation monétaire peut toujours intervenir au cours
de l'évaluation des produits.
Ainsi le bénéfice comptable ne sera un
bénéfice apparent qui ne profitera pas au commerçant.
Soit un produit « Break First » dont
- Le prix de produit global (CTACH) : 12500Fc
- Le chiffre d'affaire (PV) : 15000Fc
Donc le bénéfice comptable est de 2500Fc, il
peut arriver qu'au moment où les produits sont en cours de vente, une
dévaluation intervient et les prix augmentent (de 30% par exemple).
C'est - à - dire qu'au lieu de 12500Fc le
commerçant doit débloquer 13.000Fc pour l'achat du même
produit.
Ou voir que ce nouveau prix de revient (CTACH) en engloutit
pratiquement tout le chiffre d'affaire et par conséquence il n'y a pas
de bénéfice, de revenu, donc des matières imposable ne
doit pas être touché pour lui permettre la continuité des
activités.
Nous pensons que le bénéfice réellement
réalisé doit être la différence entre le ventes au
prix de vente antérieur et les achats au prix de revient actuel de la
même quantité du même produit ;
C'est la somme d'argent qui reste dans les mains du
commerçant après avoir tout vendu et tout acheté. C'est
cette somme, à notre avis qui doit normalement constituer la
matière imposable étant le revenu réel de
commerçant.
Une des causes de renforcement de l'incitation à la
fraude fiscale étant l'aggravation des tarifs ou dans le cas
présent la surdévaluation de la matière imposable service
de contribution à l'avantage, dans l'évaluation de la
matière imposable, de tenir compte des fluctuations monétaires.
Il donnera aussi la chance aux commerçant de conserver le capital,
encouragera le développement socio - économique du pays et
réduira la résistance à l'impôt.
b. L'Information des Contribuables
La maximisation des recettes fiscales est aussi un
problème de formation et d'information de la population sur la
matière fiscale.
Comme nous l'avons dit plus haut ; plus la morale fiscale
est faible, plus fort serait les tendances à échapper à
l'impôt soit par évasion soit par voies illégales. Il est
indispensable que la population soit informée de la
nécessité de l'impôt dans la vie socio - économique
d'un pays et même de ses modalités perception.
Le service des impôts peut à cet effet organiser
des colloques et conférence sur la fiscalité à l'intention
de la population.
c. Violation de la loi
La violation de la loi fiscale est soutenue et entretenir par
ceux - la même qui devraient la faire respecter ; les agents du
service des impôts. Cette situation obtenue la maximisation des recettes
car elle habitue la population à vivre dans la violation de la loi et
décourage les bonnes volontés. Pourquoi se disent les
contribuables, la loi doit s'appliquer aux uns et non aux autres.
Pour pallier à cette particularité qui a comme
base corruption et la concussion, il est préférable que le
ressort urbain de Likasi organise des équipes tourmentés pour les
contrôles fiscaux en sorte que les mêmes contribuables ne soient
pas sans les contrôles des mêmes agents cette stratégie
diminuera les familiarités entre agents des impôts et
contribuables et diminuera leur complicité dans la fraude fiscale.
SECTION 2 ENQUETE SOCIOLOGIQUE
Définition
L'enquête est une des techniques les plus
répondues en sciences sociales. Elle fait souvent l'intervenir
l'idée de l'échantillonnage qui se basant sur la loi des grands
nombres essaie de produire une sorte de modèle réduit de la
population à étudier et d'expliquer le tout par les parties (23).
En effet, si notre objet est dans la présente
étude, celui de cherche une stratégie adéquate pour une
meilleur perception d'impôts, forces nous est de trouver les mobiles qui
poussent les contribuables à manifester un comportement de
résistance à l'impôt.
Or il est pratiquement difficile d'entre en contact avec la
totalité des contribuables c'est pourquoi nous nous basons sur la
technique d'observation par enquête, nous pouvons inférer le
comportement de l'ensemble de la population ciblé de nos investigation
à partir des constatations faites auprès d'une partie dès
ses éléments.
But de l'enquête
En menant cette enquête, le but que nous nous sommes
assignés et d'arriver à extraire l'opinion des contribuables. Sur
l'impôt et les causes plus au moins objectives de la résistance
à l'impôt.
a. Cadre de preparation de l'enquete
Notre enquête à portée sur le ressort
urbain des impôts de Likasi nous nous sommes beaucoup plus penchés
au tranché de contribution sur le revenu.
C'est un sondage aléatoire à partir duquel
l'échantillon a été arrêté à 70
contribuables sur un totale de 200 régulièrement reconnu par le
ressort.
b. Dépouillement et
présentation des résultats
Cette étape consiste à la présentation
des résultats obtenus ou des informations récoltées sur
terrain.
QUESTION DESTINEES AUX CONTRIBUABLES
Questions
d'identifications
a. Repartition Par Groupe D'age
Tableau n°1
Age
|
Effectif
|
Pourcentage
|
0 - 24ans
|
1
|
1,42
|
25 - 30ans
|
3
|
4,28
|
31 - 44ans
|
27
|
38,57
|
45 - 49ans
|
32
|
45,71
|
50ans et plus
|
7
|
10
|
Total
|
70
|
99,98 = 100.
|
Dans ce tableau nous constatons que la majorité des
enquêtes ont un âge variant entre 31 et 49 ans soit 84,28%
Cette majorité s'exprime par le fait que pendant la
période de 30 à 50 ans, l'homme se donne à des
activités énumératives. Il cherche une autonomie, se marie
et former un foyer.
Il est logique que dans cette tranche d'âge ses trouvent
plus de contribuables que dans les autres.
Entre 0 et 25 ans il y a absence des contribuables; cette
période de la vie est marquée d'abord par un manque
d'autodétermination de visée de la vie.
Entre 0 et 15 ans et au - delà de 15 ans la vie. Il
n'est pas encore responsable cela explique l'absence des contribuables dans
cette trancher d'âge.
Au - delà de 50 ans nous avons un faible pourcentage
soit 10% cette période est marquée normalement par
l'inactivité. Voilà pourquoi à cette tranche d'âge
le taux de contribuable baisse sensiblement.
b. Etat civil
Tableau N°2
ETAT CIVIL
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Marie
|
61
|
87,14
|
Veuf (Ve)
|
3
|
4,28
|
Célibataire
|
4
|
5,71
|
Divorcé
|
2
|
2,85
|
Total
|
70
|
99,98 = 100
|
Ce deuxième tableau montre que 87,14% des contribuables
enquêtes sont mariés contre 5,71% des célibataires, 2,85%
des divorces et 4,28% des veufs (ves).
La prédominance des mariés s'explique par
l'âge qui ont nos enquêtés.
En effet comme le montre le tableau n°1, la
majorité de nos enquêtés ont un âge variant entre 31
à 49 ans et à cet âge l'homme et normalement
marié.
c. Etudes faites
Tableau N°3
ETUDES FAITES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
Sans
|
0
|
0
|
Primaires
|
3
|
4,28
|
Secondaire
|
61
|
87,14
|
Universitaire
|
6
|
8,57
|
Total
|
70
|
99,98 = 100.
|
Les données de ce tableau montrent que 4,28% des
enquêtes soit 3/70 ont fait les études primaires, tandis que
87,14% soit 61/70 ont faites études seconde et le reste soit 6/70 on
fait les études universitaires.
La majeure partie de nos enquêtes ont un niveau
d'étude secondaires donc ont acquis une certaine capacité de
compréhension et d'information par conséquent doivent normalement
savoir l'importance de l'impôt dans un pays.
Malheureusement le niveau d'études de nos contribuables
enquêtes n'a pas facilité la perception d'impôts.
1. Question d'opinion
A cause de la diversité des réponses nous avons
reçus à cette partie de notre questionnaire, nous trouvons
préférable de présenter l'interprétation de nos
données sous une forme linaire.
a. Quelle (s) activité (s) exercez - vous
et qui vous procure un revenu ?
- Commerçant 32
- Bailleurs 37
- Avocat 3
- Médecin2
- Artisans 9.
Parmi le 70 enquête, 32 exercent le métier de
commerçant, 37 bayeurs, 3 sont avocats, 2 sont médecin et 9 sont
artisans.
Parmi les 32 commerçants il y a 10 qui ont leurs
véhicules dans le transport public.
Lorsqu'on fait des enquêtes tel qu'ils sont
répartis suivant leurs fonctions, on constate qu'il y a un
excédent de 13 personnes cela s'explique par le fait que 13
enquêtes sont mêmes temps bailleurs et commerçant.
b. Depuis quand exercez - vous cette
activité ?
A cette question deux camps se sont formés.
D'une part le camp des commerçant et des artisans qui
confirment avoir commencés leurs métiers entre l'âge de 16
et 24 ans et l'intervalle de la durée dans l'artisanat ou le commerce
varie entre 7 et 20 ans.
D'autre part il y a le camp des médecins avocats et
bayeurs qui n'ont pas plus de 6 ans dans l'exercice de leurs métiers.
Ils ont commerce leurs activités entre l'âge de
25 et 33 ans, cela s'explique par le faite que pour être bailleur il faut
d'abord beaucoup travailler, économiser pour construire une maison qu'on
peut mettre en location.
Pour les médecins et les avocats, leurs métiers
demandent une longue formation à l'université et beaucoup des
frais d'installation.
D'où on y arrive souvent un peu plus
âgé.
c. Avez - vous des obligations envers
l'état ?
La majorité de nos enquêtes, soit 75% n'ont pas
reconnu avoir des obligations envers l'Etat et que c'est plutôt qui leur
devait. Ils affirment qu'ils paient des taxes et impôts, mais l'Etat n'en
fait absolument rien.
d. Etes - vous reconnus par l'administration
publique ?
A cette question la totalité de nos
enquêtés ont répondu par l'affirmative et confirment qu'ils
sont souvent contrôlés par l'Etat dans l'exercice de leurs
fonctions et s'acquittent des multiples taxes que l'Etats leur impose.
Nous avons constaté à cette question que toutes
nos enquêtes étaient des contribuables reconnus comme tel par
l'administration publique.
e. Déclarez - vous la totalité de
vos biens au service de fisc ?
40 personnes affirment qu'ils déclarent totalité
de leur bien 10 se sont obtenus d'y répondre et le reste soit 20 ont
déclaré catégoriquement qu'ils ne voient pas
l'opportunité, de déclare la totalité des biens en leur
possession d'autant plus que l'état ne fait absolument rien pour eux.
Pourquoi déclarer la totalité des biens alors
que ceux qui ne déclarent pas restent toujours impunis. La loi ne peut
pas s'appliquer aux uns et non aux autres.
Cette question nous a révélé que la
morbidité dont souffre la loi fiscale est à la base de la
résistance à l'impôt.
f. Payer - vous votre impôt
régulièrement ?
D'une manière générale, à 69%, les
contribuables ont confirmé d'avoir payé
régulièrement leur impôt. Une minorité soit 31%
affirme qu'elle ne voir pas la nécessité de payer
régulièrement l'impôt, car au lieu qu'il sert à la
réfection des infrastructures économiques, sociales au
culturelles, il sert plutôt à enrichir une minorité de haut
fonctionnaire de l'Etat.
De Cette question il ressort clairement que le mal affectation
des ressources et aussi à la base de loi fraude fiscale.
g. Est - il facile de travailler sans s'attirer
des ennuis lorsque vous n'avez pas payé
l'impôt ?
A cette question la majorité des contribuables
enquêtés ont répondu que le paiement de l'impôt et
sur tout la déclaration exacte des revenus dépend de la bonne
volonté de chaque contribuable. Se laisse contrôler celui qui veut
être contrôlé il faut savoir s'arranger avec les agents
contrôleurs.
Cette question nous a révélé que les
agents du service des impôts contribuent, pour beaucoup dans
l'obstruction de la perception d'impôt ?
h. Avez - vous déjà assiste à de
conférences au colloque sur l'impôt.
La majorité de nos enquêtes disent de n'avoir
jamais pris part à une conférence ou colloque parlant de
l'impôt.
A la lumière de cette question on voit que le service
des impôts ne fournit aucun effort pour informer et intéresser la
population sur l'impôt.
CONCLUSION
Après cette étude qui porte sur la recherche
d'une stratégie efficace en matière de perception d'impôt
au niveau de la DGI/Likasi nous à conclure que :
Depuis que la DGI/ Likasi à cesser d'organiser des
conférences sur l'impôt en complicité avec la FEC, cette
attitude d'absence d'information est entrain de pousser les contribuables
à sombrer dans l'ignorance et à continuer à exercer les
activités sons pour autant s'acquitté avec le fisc, cette action
de résistance un acte qui persiste dans le chef des assujettis et ce
comportement est un facteur nuisible dans l'opération de mobilisation
des recettes publiques qui devra être éradiqué par le
service de fisc.
Concernant l'organisation du travail, la DGI/Likasi est
restée accrocher à ses anciennes structures qui font à ce
que l'accomplissement des prévisions par rapport aux réalisations
ne s'effectue pas à concurrence de 100%, suit à cela elle devra
procéder à l'amélioration des conditions de travail de ces
agents et à la décentralisation avec création des
succursales.
Etant donné que la réalité fiscale
dépend d'un pays à un autre, d'une époque à une
autre, la nécessité d'adapter les stratégies
adéquates à la perception d'impôts aux
réalités socio - économiques du pays s'avèrent
indispensable de manière à rapprocher les prévisions des
réalités en matière de mobilisation de recette de
l'état.
Voilà en quelque mots en quoi se résume la
conclusion de nos efforts et nous avons croire que nous ne sommes pas les
premières ni les dernières à avoir fait ce type
d'orientation et demandons une indulgence a tout ceux qui aurons
consulté ce travail.
Nous serons heureux d'accueillir favorablement vos remorques
et critique sur cet ouvrage et serons encore très satisfait de voir les
responsables de la DGI/Likasi prendre en compte les stratégies et
éléments de critique formulées dans notre travail.
REFERENCES
1. OUVRAGES
o Loeckk et Coll : element de la science des
impotsministere de financesbruxelles 1970.
o Durkheim Emil : Règles de la méthode
sociologique P.U.F paris 1967,
o AZALA.L : Droit fiscal congolais. Ed Kaukcec,
Janvier 1986.
o Lou veaux : G.L la preuve en matière
d'impôt direct est Bruyland Bruxelles 1970.
2. COURS :
o AMUSANS L : cours de finance publique inné de
3emeGdt UNILI 2013-2014.
o MUKENDI : cours de droit fiscal, inédit,
2eme Gd ISGD
o MUZINGA :cours d'Eco Pol I Inné dit
1ereGdT UNILI
o MUJINGA : MUJINGA cours des méthodes de
recherche scientifique, 2e graduat, sciences économiques et
de gestion. UNILI 2012-2013
o MUJINGA cours des méthodes de recherche
scientifique, 2e graduat, sciences économiques et de gestion
UNILI 2012-2013
3. AUTRES TEXTE :
o KAJAMWAT : « Notes historiques sur l'origine
du nom de Likasi Mwana - Shaba n°378
4. DICTIONNAIRES
o Larousse illustré de la langue française
nouvelle ed.
o Petit Larousse : Ed Flammarion, Paris 1967 page 995
5. RAPPORT :
o Rapport annuel 1986 : Administration et
decentralisation, likasi 1957 P.104
TABLES DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
AVANT PROPOS III
INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESE
1
3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
1
4. METHODES ET
TECHNIQUE
2
a. Méthodes
2
b. Techniques
2
5. DELIMITATION D'UN
SUJET
3
6. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
3
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES
CONCEPTS
4
SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS.
4
1. IMPOT
4
2. CONTRIBUABLE
5
3. REDEVABLE
5
4. TAXE
5
5. PARAFISCALITE
5
6. SOCIO-ECONOMIQUE
5
a. Sociale
5
b. Economique
6
c. Socio-économique
6
SECTION 2 : CLASSIFICATION DES
IMPOTS
6
1. CLASSIFICATION D'APRES LA SOURCE
6
2. CLASSIFICATION D'APRES L'OBJET ET LA BASE
D'EVALUATION
6
a. L'Impot s'applique sur le capital
6
b. Impôt sur le revenu
7
c. Impôt sur le produit
7
3. CLASSIFICATION D'APRES LA POSITION DU
CONTRIBUABLE REGARD DE L'IMPOT
7
4. CLASSIFICATION D'APRES LE MONDE DE
REPARTITIONS OU DE CALCUL DE L'IMPOT
8
4.1. Impôt de répartition et
impôt de quotité
8
4.2. l'Impôt fixe, proportionnel
progressif
8
5. CLASSIFICATION D'APRES LE MONDE DE
RECOUVREMENT
8
5.1. Les droits ou comptant, et les droits
constates
8
6. IMPOT DIRECTS ET IMPOT INDIRECT
8
SECTION 3 : ROLE DE L'IMPOT DANS
L'ECONOMIE NATIONALE
9
CHAPITRE II APERÇU HISTORIQUE CRITIQUE
SUR LA PERCEPTION D'IMPOT
10
SECTION 1 : ORIGINE DE LA PERCEPTION
D'IMPOT
11
SECTION 2 : L'IMPOT EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
14
1. CREATION DE LA DIRECTION
REGIONALE DES IMPOTS
14
2. RESSORT URBAIN DE
LIKASI
15
1. Présentation de la ville de
Likasi
15
a. Physionomie de la ville
15
b. Subdivision administrative
16
3. PRESENTATION DU CENTRE D'IMPOTS SYNTETIQUES
DE LIKASI
16
3.1. ORGANIGRAMME DU CIS/LIKASI
17
3.2. Fonctionnement de centre des impôts
ressort de Likasi
18
4 : MECANISME DE PERCEPTION
D'IMPOTS
20
a. La détermination de la
matière imposable.
20
b. L'évaluation de la matière
imposable
20
1. Déclaration d'existence
22
2. Déclaration des cessations
22
3. Déclaration mensuelle
23
3. La Liquidation
24
CHAPITRE III : ENQUETE STRATEGIE
RATIONNELLE SUR PERCEPTION D'IMPOT.
26
SECTION 1. STRATEGIE POUR UNE PERCEPTION
RATIONNELLE ET EFFICIENTE DES IMPOTS.
26
a) L'Evaluation de la Matiere Imposable
26
b. L'Information des Contribuables
28
c. Violation de la loi
28
SECTION 2 ENQUETE SOCIOLOGIQUE
28
Définition
28
But de l'enquête
29
a. Cadre de preparation de l'enquete
29
b. Dépouillement et
présentation des résultats
29
QUESTION DESTINEES AUX CONTRIBUABLES
29
Questions d'identifications
29
a. Repartition Par Groupe D'age
29
b. Etat civil
30
c. Etudes faites
31
1. Question d'opinion
31
CONCLUSION
34
REFERENCES
35
TABLES DES MATIERES
36
* 1E. MUJINGA cours des
méthodes de recherche scientifique, 2e graduat, sciences
économiques et de gestion. UNILI 2012-2013
* 2E. MUJINGA cours des
méthodes de recherche scientifique, 2e graduat, sciences
économiques et de gestion UNILI 2012-2013
* 3Larousse
illustré de la langue française nouvelle ed.
* 4professeur Gilbert
MALEMBA : cite par E.MUJINGA, initiation à la recherche
scientifique
* 5J. chabih.
* 6Jaze, Gi cité par
Loeck et coll.
* 7Van-Linde ;
cité par loeckx et coll., op. Cit
* 8Petit Larousse : Ed
Flammarion, Paris 1967 page 995.
* 9MUZINGAC : cours
d'Eco Pol I Inné dit 1ereGdT UNILI
* 10DURKHEIN :
Règles de la méthode sociologique prof paris 1967,
* 11MUSANS, L : cours
de finance publique inné de 3emeGdt UNILI 2013-2014.
* 12LOCKX et COLL :
OP Cit.
* 13 AZALA.L : Droit
fiscal. Ed Kaukcec, Janvier 1986.
* 14 KAJAMWAT :
« Notes historiques sur l'origine du nom de Likasi Mwana - Shaba
n°378.
* 15 Rapport annuel
1986 : Administration du territoire et décentralisation Likasi
1987, P104.
* 16Lou veaux : G.L la
preuve en matière d'impôt direct est Bruyland Bruxelles 1970.
* 17AZALA.L : Droit
fiscal Congolaise, éd. Kadices, Kin 1986
* 18MUSANS. L. OP
* 19MUKENDI : cours de
droit fiscal, inédit, 2eme Gd ISGD
* 20MUSAS. L : Op. Cit.