Chapitre 3 BIBLIOGRAPHIE
1. ADOUKONOU, B., 1979, La mort dans la vie africaine, UNESCO,
Présence Africaine.
2. AGUESSI, A., 1987, Rites sacrificiels chez les Fon de
Ouidah comme fondement culturel de développement, FLASH.
3. AMOUZOUVI, H., 2005, Le marché de la religion au
Bénin, Berlin, Verlag Dr. Köster.
4. ASSABA, C., 1999, Méthodique ou
méthodologue : manuel de cours à l'endroit des
étudiants chercheurs, FLASH, UNB.
5. BALANDIER, G., 1962, L'Afrique ambiguë, Paris, Edition
Plan.
6. BASTIDE, R., 1960, Les religions africaines au
Brésil, Paris, PUF
7. CAZENEUVE, J., 1971, Sociologie du rite, Paris, PUF.
8. DURKHEIM, E., 1960, Les formes élémentaires
de la vie religieuse, Paris, PUF
9. DURKHEIM, E., Les règles de la méthode
sociologique, Paris, PUF.
10. ISAMBERT, F. A., 1975, Rite et efficacité
symbolique, Paris.
11. LABURTHE-TOLRA, P. et BUREAU, R., 1971, Initiation
africaine, Yaoundé, Edition Clé.
12. LABURTHE-TOLRA, P. et WARNIER, J. P., 1993, Ethnologie
Anthropologie, Paris, PUF.
13. MALINOSWKI, B., 1984, Dictionnaire des religions, Paris,
PUF.
14. MAUSS, M., 1985, Sociologie et anthropologie, Paris,
PUF.
15. MBITI, J., 1972, Religion et philosophie africaine,
Yaoundé, Clé.
16. MESLIN, M., 1988, L'expérience humaine du divin,
Paris, Cerf.
17. NOBIME, A. 2005, Le rite "Honhunhu" à ZadoDovogon
dans la commune de Zogbodomey, FLASH.
18. PARRINDER, G. 1950, La religion en Afrique Occidentale,
Paris, Edition Payot.
19. QUENUM, M., 1999, Au pays des fon : Us et coutumes du
Dahomey, Paris, Edition Maisonneuve et Larose (3ème
édition).
20. THOMAS, L. V. et LUNEAU, R., 1975, La Terre Africaine et
ses religions : Traditions et changements, Paris, Librairie Larousse.
21. VAN GENNEP, A., 1909, Les rites de passage, Paris.
LISTE DES TABLEAUX ET DES PHOTOS
Liste des tableaux
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Pages
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Tableau I : Centres des lectures
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21
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Tableau II : Présentation des groupes cibles et
catégories sociales
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23
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Tableau III : Répartition des enquêtés
par catégorie sociale
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23
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Liste des photos
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Pages
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Photo1 : les biokurubutenant en main le
gama et le centarisur la
tête
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31
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Photo 2 : les formes de gama
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34
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Photo3 : les bwanku jouant les
bwanu
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35
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Photo 4 : le centari
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35
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Photo 5 : le koro
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36
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I- GUIDE D'ENTRETIEN DETAILLE
§ AXES PRIORITAIRES POUR LE GUIDE
o ACTIVITES CULTURELLES
§
Les acteurs, organisateurs
§ conditions d'amission au comité d'organisation
(mode ou critères)
§ périodes d'exécution des activités
§ préséance des activités
§ les compositions des différents types de rites
§ la période exigée pour la manifestation du
Sambaani
§ existence de différenciation sexuée pour les
rites
§ Stratégies d'information des acteurs sur la
pratique des bûnu
§ degré de respect du rituel
§ justifiant du respect
§ valeurs financières de l'organisation du rituel
o ACTIVITES CULTUELLES
§ Représentation des
bûnu dans la tradition religieuse
§ Acteurs pratiquant du
bûn
§ Les acteurs interdits à la pratique du
bûn
§ Différenciation des bûnu par catégorie
d'acteurs, de cultes,
§ Période, occasion de la manifestation du
bûn
§ Pluralité des rites
§ Mécanismes de prévention des amalgames
d'association
§ Mécanismes de résolution des crises
causées par la pratique du bûn
§ Respect du bûn
§ Sanctions en cas de non respect ou du refus de pratique du
Sambaani
§ Avantages liés aux
bûnu
§ Inconvénients inhérents aux
bûnu
o SAMBAANI ET VIE SOCIALE
§ Maladies et bûnu
§ Les usages médicaux des
bûnu
§ Les acteurs traitants partisans de l'usage médical
des bûnu
§ Les raisons avancées à l'usage
médical des bûnu
§ Bûnuet position sociale
§ Acteurs utilisant le plus le
bûn
o ACTIVITES POLITIQUES
§ Acteurs pratiquant le
bûn
§ Occasion de manifestation du
bûn
§ Avantages et inconvénients du
Sambaani
§ Représentation du
Sambaani
II- OBJECTIFS DES DISCUSSIONS ET AXES DE DISCUSSIONS
PAR GROUPES D'INTERET
o Groupes des jeunes
§ Exigences des bûnu
§ Occasions de manifestation du
bûnu (interdits et tabous)
§ Types de bûnu et
interdits
§ Conflits générés par la pratique du
Sambaani
o Groupe des dignitaires, personnes
ressources
§ Histoire des localités
· Processus d'installation
· Conflits et règlement de conflits
· Activités économiques de
prospérité
· Modus operandis de la cohabitation (pacifique ou
conflictuelle)
· Interdits majeurs de la localité
Dynamique de l'éducation/ initiation et rites de
passage
· Les autorités locales
§ Informations socioéconomiques
(démographie ; activités économiques, les populations
en présence ; activités culturelles dominantes ;
activités culturelles en régression ; histoire de
l'installation et de l'occupation des sols ; défis
économiques et écologiques...)
§ Informations politiques et administratives
(découpages administratifs, les groupes politiques en présence et
les implications socio ethniques)
§ Connaissances sur la pratique du
Sambaani
· Acteurs confessionnels
o Chefs de cultes traditionnels
§ Origine du Sambaani
§ Différents rites du
Sambaani
§ Occasion de la manifestation du
bûn
§ Les Acteurs du Sambaani
§ Interdits majeurs liés aux
bûnu
§ Représentation sociale des
bûnu
§ Bûnu et actions
sanitaires
§ Discours associés aux
bûnu
§ Connaissances transmises par la pratique du
Sambaani
o Acteurs des religions
révélées
§ Informations socioculturelles, économiques et
politiques de la localité
§ Dynamique de cohabitation des différents peuples et
actions déterminantes de la religion
§ Connaissance sur le rituel
Sambaani
§ Occasion de manifestation du
Sambaani
§ Typologie du rituel
§ Point de vue de l'église sur la pratique du
Sambaani,
III- CHRONOGRAMME DE CONDUITE DU TRAVAIL DE
TERRAIN
PERIODE :18 Septembre au 20 Décembre
2008LIEUX :N'Dali
PLAN DE CONDUITE DU TRAVAIL DE TERRAIN
A
- TAF (TRAVAIL A FAIRE)
§ Prise de contacts et mobilisations des groupes de jeunes
(filles et garçons)
§ Prises de contacts avec les autorités locales
§ Prises de contacts avec les dignitaires, sages locaux et
personnes ressources
§ Prise de contacts avec les groupes de femmes
§ prise de contacts avec les chefs religieux, chefs de
cultes
§ prise de contact avec les autorités
confessionnelles
§ entretiens groupés avec les jeunes
§ entretiens individuels avec les autorités
locales
§ entretiens individuels avec les dignitaires et sages
locaux
§ entretiens groupés (ou semi groupés) avec
les femmes
§ entretiens individuels (structurés et approfondis)
avec les chefs religieux
§ entretiens individuels avec les autorités
confessionnelles
TAF
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MATERIELS
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PERSONNES RESSOURCES
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COUTS
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OBSERVATION
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M1
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M2
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M3
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Prise de contacts
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X
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Entretiens jeunes
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X
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Entretiens autorités et sages
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X
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X
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Entretiens religieux
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X
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X
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IV- ACTIVITES POST-TERRAIN
Lectures supplémentaires ; Traitement des
données et analyses dynamiques des données ;
Rédaction
INDEX DE QUELQUES MOTS BAATOMBU
Baatonu : c'est les Bariba, peuple qui
vit dans la région du Borgou dans le Nord-Bénin. Et le pluriel
est baatombu.
Sambaani : rituel qui se pratique chez
les baatombu et qui se manifeste par l'incarnation d'un génie par un
individu.
Bûn : c'est le "fétiche"
qu'incarnent les adeptes du Sambaani. Et on appelle les adeptes du bûn,
les bûngibu. Le pluriel du bûn est bûnu.
Bûnkosso : c'est le prêtre
qui s'occupe du bûn. Les bûnkosso(gardien des
bûnu ou fétiches) ou prêtres sont
des intermédiaires socialement reconnus entre la communauté et
le monde invisible.
Wérékunu : ce sont les
génies de la brousse qui se sont introduits dans la vie des baatombu. Le
singulier de wérékunu est wèrèku.
Bio : c'est le nom qu'on donne au
troisième fils d'une famille. Ce nom est aussi utilisé pour
désigner le singe en milieu Bariba. L'esprit du singe s'est
incarné en l'homme.
Biokuro : c'est les adeptes qui
incarnent le génie du singe. C'est aussi le nom pour désigner les
adeptes du rituel Sambaani. Le pluriel c'est biokurobu
Maré : ce nom désigne la
race Peulh. C'est comme ça que le Bariba appelle le Peulh. Celui qui
incarne le bûn du Maré, s'habille comme les peulh.
Kpireru : c'est l'hippopotame. Celui
qui incarne l'esprit de cet animal, est fort.
Gariboko : c'est le niais. Chez les
baatombu, l'enfant niais n'est pas un être simple. On pense que ce sont
des esprits qui sont incarnés à travers cet enfant.
Kpanro : c'est le lépreux.
WONKORU : c'est un Peulh sur qui la
première incarnation du génie s'est opéré qui a
été saisi au moment où il trayait sa vache. Wonkoru veut
dire le noir
BANA ou BONA : c'est le nom donné
à la deuxième fille d'une famille. Bona fut la première
femme bariba par qui les wèrèkunu entreront dans la vie
religieuse des Baatombu.
TANTAN MON : c'est un génie qui
se distingue des autres par son attitude. Il est un génie serveur de
boisson.
KARA KARA : c'est un génie
pressé. Celui qui l'incarne est toujours pressé.
Maré biigobigii : c'est pour
qualifier la richesse du Peulh.
SOUNONTOTOGUI : c'est le chasseur qui a
été suivi par les génies qui étaient dans la
brousse pour le village.
SASAGU : c'est le griot. Le sasagu est
en même temps le griot des génies qui s'incarnent dans certains
sujets du sexe masculin ou féminin. Avec l'arrivée des
Wassangari, le sasagu est devenu le griot de ces derniers et il a laissé
son premier rôle, celui de servi les génies.
Korokuru : c'est la musique que les
griots chantent lors des manifestations du rituel Sambaani. Il est aussi
destiné à louer la puissance et la bravoure des chasseurs. Par
le biais de la chasse, le korokuruprit autre forme avec le
phénomène d'incarnation des génies; ce qui a donné
naissance à une danse religieuse, une musique sacrée
réservée aux adeptes du Sambaani. Cette autre forme de
korokuruest l'un des aspects fondamentaux de la vie religieuse des Baatombu.
C'est le koroku qui joue cette musique aux adeptes et joue le rôle de
Muézin du bûn à l'aide des bwanu (gourdes pleines de grains
de sable) qui sont des instruments de musique. Le pluriel de koroku est
korokuba.
Sorokoro : c'est un rite expiatoire
Bwanu : ce sont des gourdes qui servent
d'instrument de musique lors des cérémonies du rituel du
Sambaani. Ceux qui jouent ces gourdes, sont appelés les bwanku. Ils se
mettent en cercle, assis par terre le pied légèrement tendu pour
jouer au bwanu.
Gama : il est considéré
comme l'éclaireur de tout adepte et lui sert de guide. Il joue le
rôle de protecteur lorsqu'on l'implore. Gamis est son pluriel.
Centari : C'est une banderole garnie de
cauris que porte le biokuro lors des cérémonies. Il fait partie
des objets que l'adepte reçoit dès qu'il est
possédé par le Sambaani. Il
représente le pouvoir des adeptes du Sambaani
Koro :c'est est une guitare qui se
joue lors du rituel Sambaani. C'est un instrument sacré qui ne se joue
que par une famille spécifique. Cette famille est
appelée"koroboseru". Le koroboseru est un clan qui s'occupe du koro et
le chef est le korosounon (chef du koro) qui est désigné dans la
lignée des koro.
TABLES DES MATIERES
SOMMAIRE
...............................................................................1
DEDICACE.................................................................................2
REMERCIEMENTS.......................................................................3
LISTE DES
TABLEAUX.................................................................4
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