L'enjeu géostratégique dans l'instabilité au Soudan du sud( Télécharger le fichier original )par Niclette BAKAMPA TSHIABA Université Chrétienne Cardinal Malula - Licence en Rélations Internationales 2014 |
II.2.1 : Le décompte des victimesSelon le Ministère des Affaires étrangères français, il y aurait probablement plus de 300 000 morts.L' ONU estime que quelque 300 000 personnes sont mortes lors de ces combats, mais aussi en raison des attaques contre des villages et des politiques de terre brûlée48(*).Médecins sans frontières estime qu'il y a eu 131 000 décès entre 2003 et juin 2005, dont les trois quart de maladies et famine. Le conflit aurait « baissé d'intensité », avec actuellement 200 morts par mois.Tous ces décomptes comptabilisent les morts indirectes dues aux maladies, malnutrition et autres problèmes causés par les déplacements de population49(*).Au mois de juillet 2004, le Congrès des États-Unis vote à l'unanimité une résolution pour qualifier de génocide la guerre civile au Darfour. Se référant à une enquête faite pendant l'été 2004 dans dix-neuf camps de réfugiés soudanais au Tchad, le Secrétaire d'État américain Colin Powell qualifiait les événements du Darfour de génocide en septembre 2004. Les rebelles sont satisfaits de cette reconnaissance et réclament une intervention directe de la communauté internationale.II.2.2 : Les populations déplacées- 700 000 personnes ont été chassées de leurs foyers De violents combats ont éclaté le 15 décembre 2013 entre les forces loyales au président Salva Kir et les combattants de l'ancien vice-président Riek Machar. Un cessez-le-feu a bien été signé en janvier, mais les combats se poursuivent. Les pourparlers de paix qui avaient repris le 25 mars ont été suspendus jusqu'à fin avril, malgré les avertissements de l'ONU. * 48 idem * 49 Ibidem |
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