L'enjeu géostratégique dans l'instabilité au Soudan du sud( Télécharger le fichier original )par Niclette BAKAMPA TSHIABA Université Chrétienne Cardinal Malula - Licence en Rélations Internationales 2014 |
En mai, les rebelles du MJE lancent une attaque qui est stoppée à Ondurman aux portes de Khartoum.En décembre, la MINUAD a perdu 21 membres de son personnel pendant cette première année d'opération. Selon Alain Le Roy, Secrétaire Général adjoint des Nations Unies aux Opérations de maintien de la paix43(*), la situation ne s'est pas améliorée: plusieurs millions de personnes survivaient encore dans des camps et étaient dépendantes de l'aide humanitaire, et rien que ces derniers mois, 100 000 personnes supplémentaires ont été déplacés. De plus, les bombardements aériens par l'aviation gouvernementale se poursuivent, malgré un cessez-le-feu.Un an après le début de la mise en place de la MINUAD, 63 % du personnel est déployé soit 12 374 soldats sur 19 55 3. Rien que pour 2008, l'ONU a compté 315 000 nouveaux déplacés au Darfour ou dans l'est du Tchad.2009Le 13 Janvier, Le gouvernement du Soudan a confirmé qu'un appareil des Forces Armées Soudanaises a frappé des positions du MJE dans la région de Muhajeria. Des affrontements ont opposé, le jeudi 15 janvier, dans cette même région, des membres du MJE à l' Armée de libération du Soudan. Le 5 mars, la CPI lance un mandat d'arrêt contre le président Omar el-Béchir. 2010Le 12 juillet, Omar el-Béchir fait l'objet d'un deuxième mandat d'arrêt de la CPI, qui ajoute la qualification de génocide au premier mandat émis à son encontre.2011Entre le 9 et le 15 janvier, Les Sud-Soudanais se prononcent en faveur de la sécession de la région à l'issue d'un référendum. L'indépendance est formellement déclarée le 9 juillet 2011.Le 15 décembre, une rivalité politique entre le président du Soudan du Sud Salva Kiir et son ex-vice-président Riek Machar éclate dans les rues de Juba. Depuis, le pays a sombré dans la guerre civile. 400 000 personnes ont fui les zones de combat. Les pourparlers qui se tiennent à Addis Abeba n'avancent guère et le pays est au bord de l'anarchie. D es combats éclatent à Juba entre des soldats de la garde nationale et d'autres de la garde présidentielle. Depuis quelques jours, l'agitation politique était à son comble entre le président Salva Kiir et une frange de contestataires au sein de son parti, le SPLM (Mouvement populaire de libération du Soudan).Ce qui est d'abord présenté comme un incident isolé entre deux groupes armés devient dans la version officielle une tentative de coup d'État orchestrée par l'ex-vice-président Riek Machar. Celui-ci dément et accuse le président Salva Kiir de vouloir éliminer les contestataires. Il s'enfuit dès le 15 décembre avec quelques dizaines d'hommes pour gagner l'État de Jonglei.* 43 Rapport de L'ONU sur l'environnement politique au Soudan, 2007 |
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