L'enjeu géostratégique dans l'instabilité au Soudan du sud( Télécharger le fichier original )par Niclette BAKAMPA TSHIABA Université Chrétienne Cardinal Malula - Licence en Rélations Internationales 2014 |
II.1.3. Evolution chronologique des événements- 2003Le 10 février, les rebelles du ASL/MSL et du MJE, attaquent et occupent Gulu, ville du Nord-Darfour, et revendiquent une meilleure répartition des ressources et des richesses. C'est le début de la nouvelle guerre civile avec massacres et destructions de villages. Le gouvernement de Khartoum arme les nomades arabisés contre les cultivateurs noirs en exploitant les dissensions sur le contrôle des terres mais également le racisme antinoir.Le 25 avril, les rebelles attaquent el Fasher, la capitale régionale : 70 soldats sont tués.En septembre, un premier bilan des massacres fait état de plusieurs dizaines de milliers de morts. Une mère et son enfant malade meurent au camp d'Abu Shouk dans le Nord Darfour.- 2004Le 8 avril un cessez-le-feu, signé à Ndjamena, est décrété, mais il n'est pas respecté et les violences se poursuivent.En mai, selon le journal allemand Die Welt, la Syrie aurait testé des armes chimiques au Darfour ; des officiers syriens ont rencontré des représentants du gouvernement soudanais dans la banlieue de Khartoum. La délégation syrienne aurait, notamment « offert une coopération étroite dans le domaine de la guerre chimique ». De son côté, Khartoum aurait « conseillé de tester des armes chimiques sur la population » du Darfour.Le 3 juillet, lors de la venue à Khartoum du Secrétaire Général de l' ONU, Kofi Annan, les autorités soudanaises se sont engagées à désarmer les milices janjawids qui sont accusées de viols, de meurtres et de pillages dans les villages du Darfour. Les Nations Unies estiment depuis que peu de progrès avaient été enregistrés.Le 23 juillet, l'ONU estime à 30 000 le nombre de personnes tuées en 15 mois et, plus d'un million ont été déplacées par les combats. Près de 200 000 d'entre eux se sont massés dans des camps aux conditions de vie précaires de l'autre côté de la frontière tchadienne.Le 30 juillet, la Résolution 156 51 du Conseil de sécurité de l'ONU décide un embargo sur le matériel militaire, mais à destination des milices non gouvernementales seulement.A partir du 23 août, des discussions avec les milices ont été engagées. Organisées par l' Union Africaine, elles ont eu pour but de désarmer les milices et de garantir la sécurité des populations locales. |
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