La forêt de la RDC et la problématique du réchauffement climatique: enjeux et perspectives( Télécharger le fichier original )par Olivier MULAMBA ZINDE Université de Lubumbashi - Diplôme de Licence en Relations Internationales 2012 |
§2. POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DURABLELa politique de développement durable est appliquée dans le cadre national qu'international. Sous l'optique internationale laquelle nous intéresse entant qu'internationaliste, les acteurs n'épargnent pas la défense des intérêts nationaux des Etats en défissent la politique étrangère, celle-ci selon le professeur MWAYILA TSHIYEMBE , est l'effort d'une société nationale de contrôler son environnement externe par la préservation des situations favorables et la modification des situations défavorables »149(*) ; donc la projection soit pour la défense des intérêts, soit pour essayer de maintenir ou d'étendre leur influence. La résolution de problème du réchauffement climatique implique les intérêts congolais à base de ses forêts lesquelles interviennent en rescousse et considérées espoir de l'humanité. C'est ainsi que cet aspect s'ajoute dans d'autres qui interviennent directement dans le réchauffement climatique comme l'émission de gaz à effet de serre. L'ensemble des informations environnementales. La stratégie de politique environnementale fut instaurée au sommet de la terre de Rio de Janeiro qui a identifié trois piliers dans le développement durable d'où l'environnement, le social et l'économie. La réponse des Etats se fait donc aujourd'hui au travers des stratégies nationales, décortiquons point par point. 2.I. POLITIQUE ENVIRONNEMENTALEPour le gouvernement congolais, le code forestier définit différentes politiques environnementales. Néanmoins, pour ce pays, ceci relève de programmes transversaux des organisations. Chaque domaine est appelé à apporter une contribution à l'effort commun en vue de voir la politique environnementale soutenue à l'échelle acceptable par d'autres acteurs. 2.II. CADRE SOCIALLes populations doivent faire partie intégrante des écosystèmes des forêts congolaises et doivent être consultées, informées et impliquée dans l'élaboration des politiques nationales prioritaires telles que l'octroies des concessions, la création d'emplois, locaux figure parmi les impacts positifs les plus entendus qui fournira de 25 à 40 emplois permanents et jusqu'à 300 emplois temporaires durant 4 à 6 mois par an. Sur le plan social, en générant des revenus pour les communautés locales et en produisant de charbon de bois à partir de plantations forestières bien générées, le projet réduira la déforestation des galeries forestières qui progressivement se régénéreront. Néanmoins, la participation se heurte à une série d'obstacles allant de la nature complexe du pouvoir traditionnel à l'institutionnalisation de l'inégalité, en passant par des pratiques de corruption profondément enracinées dans le secteur forestier. * 149 MWAYILA TSHIYEMBE, op.cit., p13 |
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