La forêt de la RDC et la problématique du réchauffement climatique: enjeux et perspectives( Télécharger le fichier original )par Olivier MULAMBA ZINDE Université de Lubumbashi - Diplôme de Licence en Relations Internationales 2012 |
Section 3. DE LA DEFENSE DES INTERETS CONGOLAIS SUR LA GESTION FORESTIEREEn sa qualité d'acteur principal dans la lutte contre le réchauffement climatique, la R.D.C est aujourd'hui en quête de la réalisation des intérêts forestiers; c'est le pourquoi de son Programme Nationale de Forêt-conservation (PNF). Il lui incombe ainsi la mission d'informer la population et les autres partenaires étrangers sur les activités nationales dans le secteur forestier et sur leur implication dans la quête d'intérêts aujourd'hui vital comme l'a fait le Brésil. Les forêts de la RDC sont un patrimoine exceptionnel pour la population congolaise et pour l'humanité. Elles doivent être gérées dans le but de réduire la pauvreté et de protéger l'environnement du pays, les autres acteurs ne doivent que collaborer aux objectifs du gouvernement congolais, qui naturellement il devait bénéficier. §1. FINANCEMENT ET CONFLIT D'INTERETS1.I. DU FINANCEMENT FORESTIERLes prédictions du GIEC ont suscité le développement de nouvelles industries utilisant des techniques nouvelles telles que l'énergie solaire, les transports et automobiles fonctionnant partiellement ou totalement avec l'électricité, la séquestration du carbone, etc. Ces nouvelles entrent en concurrence avec l'économie basée sur la forêt et provoquent des tensions des politiques importantes et des conflits d'intérêts. Les autorités politiques sont aussi soumises à des fortes pressions et à des activités de lobbying (pression sociales sur un gouvernement) contradictoires entre les diverses industries ayant un intérêt dans la gestion forestière et de réduction de réchauffement climatique146(*). Certaines industries tentent de tirer argument du réchauffement climatique pour mettre en avant leurs activités. C'est le cas de l'industrie nucléaire qui évoque une production d'électricité « propre », c'est-à-dire sans émission de dioxyde de carbone, pour développer des centrales nucléaires Japonais. Les entreprises des secteurs forestiers ont parfois une position ambiguë. Tout en finançant des organisations climatosceptiques147(*), elles sponsorisent moins de gaz à effet de serre. 1.II. PAYS DEVELOPPES ET PAYS EN DEVELOPEMENTLes intérêts sur la gestion se différent par catégorie des pays par exemple les Etats-Unis émettent 25% des gaz à effet de serre, la Chine en émet le même pourcentage, mais représente un taux réduit d'émission si on ramène ce dernier au nombre d'habitats. Globalement, les pays les plus riches sont minoritaires en nombre d'habitants, mais ils émettent plus de gaz à effet de serre que ceux émergent et les pays les plus défavorisés. Néanmoins par ratio CO2/PIB/Habitant est très variable, certains pays développés sont relativement performent (Japon, France, Suisse, pays nordique) et d'autres assez moyen (USA) alors que des pays beaucoup moins développés émettent en proportion beaucoup de CO2 en l'occurrence la Russie148(*). Ces données montrent que la croissance économique n'entraine pas forcement une augmentation de rejets et qu'il existe une marge de progression importante dans de nombreux pays, sans affecter le confort de vie des habitants. * 146 PLAISANCE, G., op.cit., P50 * 147 DANJOU, François, op.cit., p46 * 148 NKWANDA MUZINGA, op.cit., p87 |
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