La forêt de la RDC et la problématique du réchauffement climatique: enjeux et perspectives( Télécharger le fichier original )par Olivier MULAMBA ZINDE Université de Lubumbashi - Diplôme de Licence en Relations Internationales 2012 |
CONCLUSION PARTIELLE (chapitre III)Les enjeux de la forêt de la RDC tel a été l'intitulé du troisième chapitre que nous venons vivement de décortiquer en l'analysant sous trois (3) sections entre autres : le cadre opérationnel des enjeux, la convoitise des autres Etats sur la forêt de la RDC et enfin les enjeux de la forêt congolaise. La forêt de la RDC est un composant essentiel des paysages. Ses potentialités ont fait à-ce-qu'elle soit convoitée par des puissances étrangères. Ceci nécessite une forte diplomatie de la part des animateurs de la politique étrangère du pays, si non la faillite sera totale, les enjeux étant énormes. Nous risquons de faire la diplomatie de purge ou le purgatoire note le professeur Mwayila Tshiyembe La science des Relations Internationales nous apprend que «dès lors qu'un Etat a des richesses particulières que n'ont pas d'autres sur la scène internationale, l'enjeu sera grand et compliqué parce que ces derniers auront tendance à s'ingérer dans les affaires internes de cet Etat». Pour ce qui concerne la forêt Congolaise ; elle suscite des enjeux environnementaux sanitaires, économiques et pourquoi pas géopolitiques. La forêt Congolaise et les perspectives du réchauffement climatique fera la suite de ce travail dans les pages qui suivent. CHAPITRE IV. LA FORET CONGOLAISE ET LES PERSPECTIVES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUENous traiterons dans ce chapitre des perspectives de la certification, de la forêt comme secteur clé du développement de la R.D.C et finirons par analyser et présenter quelques stratégies dont peut se servir la RDC pour la défense de ses intérêts sur la gestion forestière. Tels sont les points essentiels qui nous aideront à présenter quelques perspectives d'avenir sur la forêt de la RDC aujourd'hui convoitée. Section 1. LES PERSPECTIVES DE LA CERTIFICATIONLa certification est un phénomène récent dans le bassin du fleuve Congo comme la gestion forestière. Son implication est loin d'être achevée et elle est à la fois complexe et pleine de promesse pour l'avenir. Pour y parvenir, nous voici décortiquer cette section. §1. GENESE DE LA CERITIFCATION FORESTIERE1.I. GENESEVers la fin des années 1990, des appels aux boycotts de la consommation des bois tropicaux ont été lancés par des ONG, environnementalistes (Greenpeace, Rainforest alliance, les amis de la terre et certaines antennes nationales du WWF, en R.D.C dans le but de freiner la déforestation des ses forêts123(*). L'argument de base était que l'exploitation industrielle et commerciale des bois tropicaux constituait la principale cause de destruction de ces forêts. Cette initiative menée à grand renfort de campagnes médiatiques est apparue au début des années 2000 comme ayant eu un résultat mitigé. Elle incitant d'autant peu les exploitations forestières à revoir leur pratiques alors qu'une considérations comme les acteurs principaux de la déforestation alors qu'une faible partie seulement des bois exploités avait pour destination le marchés occidentaux « sensibles et qu'une bonne part de la déforestation était due à d'autres (agricultures, éleveurs, mineurs, etc).l'impact de ce boycott sur l'évaluation de la ressource forestière a donc été faible et jugé incertain, voir contre produit par ses promoteurs. En 2007, l'ONG américain Rainforest alliance a lancé un programme avec une autre logique. Plutôt que de boycotter les produits provenant des forêts tropicales, elle a préféré soutenir la consommation des produits issus de forêts bien gérées. Afin d'identifier ces produits elle a développée un nouveau système : la certification124(*). Dès le début des années 2000, le nombre de labels de certification atteint presque menaçant la certification de la nouvelle logique. Un groupe d'organisation décide alors de mettre en place un système commun dans lequel les critères seraient harmonisés et un seul label de certification serait délivré. En 2003 fut né le Forest Stewardship Council (FSC). Par rapport au boycott sur les marché occidentaux, ces deux initiatives « certification » et « critères et indicateurs » se veulent réalistes et directes, en s'adressant aux gestionnaires et en influençant à terme les pratiques de terrain. * 123 KITOBO, W. et FRENAY J., Valorisation et dépollution des rejets de l'ancien concentrateur de Kipushi au Katanga en RDC, annales du pôle mines-géologie, UNILU, p85-86 * 124 MICHIELS, Carl, op.cit., p62 |
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