Cooperation transfrontaliere entre le Cameroun et la Guinee equatoriale( Télécharger le fichier original )par Eric Bertrand BELINGA Universite de yaounde II=Soa, Institut Des Relations Internationales Du Cameroun - Master 2 2013 |
IV. INTERET DU SUJETL'intérêt d'une étude sur la coopération transfrontalière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale peut être relevé au double plan scientifique et opérationnel. 1. L'intérêt scientifique.Elle permet d'étudier une forme de coopération bilatérale construite sur la base du partage d'une frontière internationale commune et de la conscience d'appartenir à une même aire géoculturelle. Il est question de mettre en exergue le foisonnement des activités transfrontalières entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale à travers une mise en évidence des acteurs d'une forme de coopération, liant, parfois et de manière souvent assez évidente, le formel et l'informel. 2. L'intérêt opérationnelLoin de faire de cette étude un plaidoyer, il importe de relever que ses conclusions peuvent avoir une portée opérationnelle ; pouvant ainsi booster la coopération transfrontalière entre les deux pays pour le bien de leurs populations et au service de la paix régionale. Ce qui nous semble aussi digne d'intérêt dans la mesure où cette production scientifique s'inscrit dans le cadre d'un Mémoire de Master professionnel en Diplomatie. VI. DELIMITATION DE L'ETUDELa présente étude sur la coopération transfrontalière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale est délimitée au plan temporel et au plan spatial. 1. Délimitation temporelleLa fourchette chronologique de cette étude couvre une période de quarante cinq ans allant de 1968 à 2012. Il est importance de relever que toute réflexion sur la coopération transfrontalière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale ne peut être envisagée qu'à partir de 1968, c'est-à-dire au lendemain de l'accession à l'indépendance de la Guinée Equatoriale (le Cameroun l'ayant été depuis 1960). En effet « avant cette période, la dépendance qui caractérisait le Cameroun comme la quasi-totalité du continent est négatrice des relations internationales ou sujet de droit international, mais plutôt comme un objet du droit international, subissant souvent la causalité impérialiste extérieure »7(*). Ce qui implique que notre étude aura pour point de départ l'année 1968. Cette borne symbolique traduit l'accession de la Guinée Equatoriale à la souveraineté internationale et consacre la mise en oeuvre par le Cameroun d'une politique nationale de défense de l'intégrité territoriale et, en même temps, l'élaboration d'une politique étrangère spécifique à l'égard des pays limitrophes. La présente étude se limite à l'année 2012 qui correspond à la tenue du 27 au 30 Août 2012 de la huitième session de la Grande Commission Mixte Cameroun-Guinée Equatoriale. * 7J. V. Ntouda Ebodé, cours des relations internationales africaines, FSJP-UYII, 2006. |
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