Conclusion
Parmi les facteurs analysés susceptibles d'influer sur
les problèmes de santé ressentis et l'ampleur de la
prévalence du paludisme, les variables environnementales semblent
prédominer largement sur les autres déterminants. Dès
lors, les problèmes liés à des conditions d'habitat
hygiéniques, à l'accès à l'eau potable, à
l'évacuation des eaux usées et à la collecte des ordures
ménagères expliquent en grande partie les risques sanitaires
inégalement encourus par les populations des quartiers
étudiés. Dès lors, les conditions sanitaires des habitants
se dégradent dans ces milieux constamment soumis à la pollution
environnementale. Les problèmes de santé découlant de la
difficulté de maîtrise des facteurs environnementaux signifient
que les habitants des quartiers étudiés vivent dans des
conditions d'hygiène précaires. Ainsi, la pollution de
l'environnement dans ces espaces urbains n'offre donc pas de conditions de vie
saines et décentes propices au bien-être et à la
santé de ces habitants. Toutefois, dans le contexte de
dégradation environnementale, il faut souligner que la pauvreté a
concouru à l'exacerbation de la crise sanitaire dans ces quartiers.
Aussi, le complexe habitat-environnement-conditions de vie
(précarité, promiscuité, pollution, revenus bas,
alimentation insuffisante, accès aux soins défectueux, etc.)
montre à travers les conditions sociales vécues par les
ménages que la pauvreté exerce une influence non
négligeables sur le taux de prévalence du paludisme. Une telle
influence demeure même perceptible à travers le fait que les
ménages pauvres habitant les bas-fonds sont plus exposés aux
risques de paludisme à cause de la proximité des rivières
où se développent les agents vecteurs du paludisme.
CHAPITRE IV : ANALYSE ET EVALUATION DE LA VULNERABILITE DES
POPULATIONS AU PALUDISME, ET STRATEGIES DE REDUCTION DU TAUX DE PREVALENCE DU
PALUDISME DANS LES QUARTIERS NGOA-EKELLE ET NSIMEYONG INTRODUCTION
Introduction
Les travaux ayant été fait sur le paludisme
accordent la primauté à l'aléa, ce qui semble aujourd'hui
montrer ses limites. L'objectif dans ce chapitre est d'analyser et
d'évaluer le niveau de vulnérabilité des populations des
quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong afin de présenter les
stratégies endogènes et exogènes susceptibles de
réduire la vulnérabilité des populations au paludisme.
Nous nous sommes posé la question de savoir comment peut-on analyser et
évaluer la vulnérabilité dans notre zone d'étude
afin de développer et proposer les stratégies endogènes
et exogènes mises en place pour réduire la
vulnérabilité au paludisme dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong et nous avons trouvé mieux que la
vulnérabilité doit être analysée et
évaluée et des stratégies endogènes et
exogènes sont mises en place pour la vulnérabilité.
Un travail d'analyse de la vulnérabilité des
populations au paludisme est donc nécessaire dans les quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, Ce qui permettra de répondre aux
objectifs scientifiques et opérationnels. Le présent chapitre a
pour principal objectif d'analyser et évaluer la
vulnérabilité au paludisme dans les bas-fonds des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong tout en montrant les stratégies
mise en place pour palier à cette pandémie. Des recommandations
et suggestions seront aussi fait à qui de droit afin qu'une solution
adéquate soit prise en compte pour palier à la
vulnérabilité des populations des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong au paludisme.
IV.1. ANALYSE DE LA
VULNERABILITE DES POPULATIONS AU PALUDISME SELON L'AGE ET LES CONDITIONS
SOCIO-ECONOMIQUES
L'évaluation du niveau de vulnérabilité
des populations des quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong au
paludisme répond à une préoccupation de la
communauté internationale et nationale de quantifier les impacts des
facteurs de vulnérabilité chez les populations. Ceci dans le but
d'avoir une vue plus objective des conditions de vie et de l'environnement de
vie de ces derniers, mais aussi et surtout de pouvoir appliquer des politiques
de lutte qui soient efficaces et efficientes.
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