Figure 36 : Facteurs
d'aggravation des risques liés au paludisme
Dans les quartiers Ngoa-Ekéllé
et Nsimeyong, les conditions d'hygiènes et de salubrité
constituent un problème majeur pour la multiplication des germes du
paludisme, le niveau de la nappe phréatique quant à lui participe
à un niveau peu élevé. Ces deux facteurs cheminent
ensemble car la proximité de la nappe phréatique qui permet un
écoulement des eaux toute l'année dans les bas-fonds
(Bonamoussadi et Carrefour Olympic) développe les marres d'eau de part
et d'autre pendant qu'à certains endroit les populations profitent pour
faire de ces zones un dépotoir d'ordures ménagères.
III.4.2.1. Période
d'action du moustique agents vecteurs du paludisme
D'après les enquêtes sur le terrain, la
période d'action des moustiques chez les habitants des quartiers
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong dépend de la période de
la journée (figure 37). Ainsi, 10% disent que la période des
piqures de moustiques se passent les matins, pendant que 18% pensent que
ça se passe le à midi et 72% pensent que c'est la nuit.
Source : Enquête de
terrain, 2011
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