I.5.1.1.Les bas fonds des
quartiers Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, des sites favorable au
développement des moustiques agents vecteurs du paludisme
Nous avons mené notre recherche à
Ngoa-Ekéllé et Nsimeyong, qui sont des quartiers dynamiques en
croissance rapide caractérisée par une grande
hétérogénéité. Zones à 80%
estudiantine, sont situées d'une part en contre bas de la colline de
Ngoa-Ekéllé et d'autres part en contre bas de la colline de
Mvolyé. Le nombre d'habitants de ces quartiers augmentede plus en plus.
Les efforts pour accompagner ce processus d'urbanisation non contrôlerdes
infrastructures urbaines ne sont pas atteints (Obrist et coll., 2006).
Aujourd'hui l'apparence de ces quartiers est de plus en plus marquée par
un grand nombre d'habitats précaires ou bidonvilles, une infrastructure
sanitaire insuffisante, un système routier surchargé et une
grande pauvreté. Par conséquent, les risques environnementaux
comme des dépôts sauvages de déchets, l'absence ou la
rareté d'ouvrages d'évacuation des eaux usées et des
conditions hygiéniques déplorables sont omniprésents.
Pour notre étude, nous avons choisi deux sites au
centre-ouest et au centre-Est de l'arrondissement de Yaoundé III. D'un
côté, nous avons travaillé au lieu-dit Bonamoussadi
à Ngoa-Ekéllé et de l'autre côté carrefours
olympic et Shell Nsimeyong à Nsimeyong. Cette approche nous permet de
travailler de manière comparative sur deux sites qui diffèrent
fortement. Dans ces zones non lotisl'implantation de l'habitat n'a pas suivi
une planification. Les loyers abordables des quartiers précaires
conviennent donc à un grand nombre de personnes de toute origine,
religion et formation, qui ont un niveau socioéconomique bas.
I.5.1.2. Mode transmission du paludisme
La figure 12 nous montre le circuit de transmission du
paludisme qui part dumoustique à l'homme. La transmission d'homme
à homme n'est pas possible.
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