1.3 Objectifs et
hypothèses de l'étude
1.3.1 Objectif principal
L'objectif principal de cette étude est de contribuer
à la gestion durable des forêts de production, fondé sur
des bases scientifiques solides au Cameroun et en Afrique Centrale, à
travers une amélioration des connaissances sur les dégâts
causés par l'exploitation forestière.
1.3.2 Objectifs
spécifiques
Plus spécifiquement, il a été question
de :
Ø Décrire le peuplement étudié
selon les résultats de l'inventaire pré-exploitation ;
Ø Quantifier et classer les dégâts en
fonction des différentes opérations d'exploitation
forestière ;
Ø Estimer le taux des dégâts causés
par l'exploitation forestière ;
Ø Apprécier la pertinence des résultats
obtenus par rapport aux études antérieures ;
Ø Suggérer des mesures de réduction des
dégâts causés par l'exploitation forestière.
1.3.3 Hypothèses
Il est présumé que :
Ø Les dégâts occasionnés sur le
peuplement résiduel varient en fonction des différentes
opérations d'exploitation forestière. Cette idée est
soutenu par de Madron et al. (1998) qui affirment que l'abattage
suivi du débardage sont les opérations les plus destructrices en
exploitation forestière. Cette hypothèse a été
confirmée par les études menées par Domsi (2011) qui
trouve que les tiges détruites sont à 92% dues aux
opérations d'abattage et de débardage.
Ø Le taux des dégâts le plus
élevé se trouve dans la classe [10, 20[. En effet Jardin (1995)
affirme que les petits diamètres semblent les plus affectés mais
sont aussi les plus nombreux dans le peuplement forestier. Pour ce dernier, la
classe de diamètre 20-30 cm totalise plus d'un tiers des arbres
touchés pour moins d'un quart des tiges du peuplement et
représente 42% des arbres perdus contre 28% des tiges abimées.
On rejoint ce constat pour les dégâts liés au
débardage en vue d'éviter les gros arbres. Les études
menées par Domsi (2011) montrent que 70,8% des tiges
dégradées appartiennent à la classe [10, 20[.
Ø La valeur de 7% des dégâts causés
par l'exploitation sur le peuplement résiduel utilisé au Cameroun
lors du calcul du taux de reconstitution varie en fonction du taux de
prélèvement, mais reste dans tous les cas supérieur
à 10%. De Madron et al. (1998) estiment que pour un
prélèvement prévisible de deux tiges par hectare (si
l'exploitant exploite toutes les essences proposées dans les plans
d'aménagement des U.F.A.), le taux de dégâts peut
être évalué à 12,5 % du peuplement résiduel.
Kwopi et al. (2000) quant à lui trouve que pour un
taux de prélèvement de 0,52 tiges par hectare, les
dégâts sur le peuplement résiduel s'élèvent
à 8,63%. Domsi trouve que pour un prélèvement de 3,2
tiges/ha, le taux des dégâts s'élève à 24,8%
sur le peuplement résiduel, et Sonkoué trouve que pour un
prélèvement de 1,4 tiges/ha, les dégâts sur la
surface ouverte ont atteint 9,31% et la flore a été
dégradée à hauteur de 31,4%.
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