Année académique 2013-2014
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF
CAMEROON
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
UNIVERSITE DE YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE
I
ECOLE NORMALE SUPERIEURE HIGHER TRAINING
TEACHER
DE YAOUNDE COLLEGE
DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE DEPARTMENT OF
PHILOSOPHY
THEME: JOHN RAWLS ET LA QUESTION DE
LA JUSTICE: UNE LECTURE DE THEORIE DE LA JUSTICE
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Mémoire présenté en vue de
l'obtention du Diplôme de Professeur de
l'Enseignement Secondaire 2e grade (D.I.P.E.S.
II)
Présenté par
Israël Jacob Baruc
MEKOUL Licencié en Philosophie
Sous la direction de
M. Lucien AYISSI Professeur
- A mes parents Delphine MEGOUOLE et Hubert MEKOUL.
- A mes frères et soeurs Didier OTI, Bernard
ETOUTOU, Ciriac OLOUM, Florence ZOA, Judith Mireille ILOUNGA MEKOUL, Marie
Goroti AYEBEMB MEKOUL pour tous les efforts déployés dans le
cadre de ma formation. A travers eux, que la grande famille André
ATIMELE trouve ici toute ma reconnaissance.
- A feus Armand TEMMENE JEUTSA, MOUSSA et Danielle
KOUM-ME-TSENY. - A Gothard ZIE ZIE et André NLEND
- A Exode NGONO BOUE et Rachel Elinor MEKOUL-ZOA pour
tout.
II
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce mémoire a
bénéficié du concours de certaines personnes que nous
tenons à remercier. Il s'agit notamment :
- Du Professeur Lucien AYISSI, qui m'a guidé tout au
long de ce travail avec tant de gentillesse et de patience. Je lui adresse mes
plus vifs remerciements.
- Des Professeurs Charles Romain MBELE et NKOLO FOE, savants
Maîtres, dont la pédagogie m'aura largement inspiré.
- Des Professeurs Patrick ABANE ENGOLO et Harry GENSTLER, pour
leurs conseils avisés.
- De Mesdames Cymphorienne Diane MINSO, Elisabeth Nina BILOGO,
Augustine ANDELA, Winifried PETEH AYAFOR, Germaine EKAMPE, Bernadette MENDOMO
et toute la famille ANDJAE, Claudine CHAVALLIER, Marie-Clotilde ROOSE, Gloria
Henriette MEDOUNG, NGO MAHOP pour toutes leurs remarques et leurs corrections
lors de la rédaction de ce mémoire.
- De Messieurs Louis-Marie NKOUM-ME-TSENY, Jean MVONDO, Merlin
MEKALA MEKALA, Elie GHOMSI, Albin AMEMA, Sinclair MOAMIDOU, pour leurs soutiens
financiers.
- De mes enseignants de Philosophie et de Sciences de
l'Education de l'Ecole Normale Supérieure de Yaoundé.
- De mes condisciples de l'Ecole Normale Supérieure
pour leur sollicitude et leur
soutien. J'aurai toujours des merveilleux souvenirs de ce temps
passé avec eux.
- De tous ceux qui m'ont aidé, inspiré et
soutenu dans mes recherches pour la rédaction de ce mémoire.
III
RESUME
La question de la justice est au coeur des
sociétés. La conception ancienne et conséquentialiste de
la justice a été remise en question par John Rawls pour la
refonder et proposer une nouvelle acception de la justice fondée sur
l'équité. Fonder ainsi la justice sur l'équité,
c'est espérer que les principes arrêtés conjointement par
les partenaires sous le « voile d'ignorance » ne sauraient être
violés ou remis en question par eux, une fois, engagés dans la
vie civile. La conséquence qui découle en est la
solidarité qui lie les partenaires. Cette solidarité
débouche non plus sur l'égalité des chances mais sur
l'égalité équitable des chances, afin de donner à
tous, les chances de réussite et d'épanouissement. Ce qui suppose
au préalable, la mise en place des structures de base, que constituent
les institutions de base. Notre mémoire se subdivise en trois parties :
La première partie présente les principes rawlsiens de la
justice. A travers le principe d'égale liberté, John Rawls montre
que la liberté est un principe sacré qui doit être
octroyé et garanti aux individus sans restriction. A travers le principe
de différence, l'auteur de la Théorie de la justice,
relève que la lutte contre les inégalités sociales
procède du relèvement des couches minoritaires. De plus,
l'acceptation des inégalités ne pourrait être
justifiée que si celle-ci permet aux défavorisés de tendre
vers un mieux être. La deuxième articulation de l'étude est
une mise en procès de cette nouvelle orientation de la justice. La
difficulté de garantir que les accords passés entre les individus
seront toujours respectés, une fois, rentrés dans la
société civile amène à interroger la pertinence du
« voile d'ignorance » : quel gage de sureté faut-il attendre
des partenaires sortis de la position originelle ? La question de la juste
égalité des chances soulève le problème de la
liberté : l'obligation à la solidarité envers les
défavorisés ne s'apparente-t-elle pas à une forme de
contrainte ? Bien plus, la revendication de la liberté sans prise en
compte de l'environnement dans lequel elle doit s'exprimer ne court-elle pas le
risque d'être liberticide? La troisième partie entend justifier la
réception de la pensée rawlsienne. Il s'agit en effet de
réorienter le débat sur la question de la juste
égalité des chances en rapport avec l'équilibre
régional, entendu comme impératif de protection des couches
sociales les plus vulnérables.
iv
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