III.3.1.4. Appuis
communautaires apportés par les partenaires du PNKB
Il s'agit à ce stade, de la construction ou de
l'équipement des écoles et des centres de santé, de
l'aménagement des bornes-fontaines, des ponts sur les routes de desserte
agricole, d'aménagement des routes, des appuis en agriculture surtout
sous forme d'outils agraires, des formations en techniques agricoles ou
l'apport des semences; des géniteurs pour l'élevage. Il y a aussi
l'appui en foyers pour augmenter l'économie du bois de chauffe.
A Bugorhe, plusieurs écoles ont été
construites et équipées en pupitres. Un grand nombre
d'associations locales ont bénéficié de la formation.
Dans quelques localités, le PNKB a aidé à
améliorer l'accessibilité par véhicule. Les appuis en
pupitres et en foyers améliorés reçus du Parc ont
été perçu en maximum à Bugorhe et à Bugobe,
ainsi que Ikoma, Miti et Mudaka d'autre part.
Par ailleurs, les appuis en pupitres, bornes-fontaines et
élevage sont ceux qui ont tous ensemble influencé positivement
l'évolution du niveau de participation. Tandis que, le niveau de
participation c'est-à-dire le nombre par groupement qui déclare
affirmativement la participation aux activités des gestionnaires, est
lié à l'appui en agriculture.
III.3.1.5. Le cas particulier
des Pygmées appuyés en scolarisation
A ce point, il est remarqué d'après nos
expériences faites, que le changement d'attitude des Pygmées
appuyés en scolarisation (PAS) dans la haute altitude du PNKB est
probablement observé en maximum comme décrit ci haut.
III.4. LE TOURISME AU PNKB
III.4.1. LES ACTEURS IMPLIQUES
DANS LE TOURISME
III.4.1.1. L'ICCN (l'Institut
Congolais pour la Conservation de la Nature)
Le tourisme est une des missions dévolues a l'ICCN qui
s'attelle a le promouvoir tout en préservant les équilibres
fondamentaux des milieux naturels contenus dans les aires
protégées. Pour cela une Direction du Tourisme a
été créée il y a peu. La Direction du Tourisme a
élaboré une stratégie pour le développement
éco-touristique dans les aires protégées du pays. Le
document n'est pas encore valide mais permet d'avoir un aperçu global
des potentialités touristiques de chaque site. L'accent a
été mis sur le développement de l'écotourisme mais
également du tourisme cynégétique. Cette activité
se pratiquait notamment dans la partie est du pays dans les années 80.
Les revenus de la chasse sportive sont très importants
et l'ICCN pense que la relance de l'activité pourrait incontestablement
participer d'une part a l'implication des populations dans la gestion des
ressources naturelles et d'autre part contribuer a la réduction de la
pauvreté en leur procurant des revenus directs.
Les recettes touristiques issues des activités
menées dans les aires protégées sont reparties de la
façon suivante: 60% pour le site (frais de fonctionnement,
entretien/maintenance), 40% pour l'administration centrale de l'ICCN
(financement de la structure). Une quotité est également
attribuée aux communautés pour le développement de la
conservation communautaire, un axe de travail principal de l'ICCN.
Afin de valoriser au mieux les ressources touristiques des
aires protégées, l'ICCN a donc décide de décomposer
le pays en différents pôles touristiques ou axes :
Kinshasa-Océan ;
Kinshasa-Bandundu ; Kinshasa-Equateur ; Kasai-Katanga ;
ancienne province du Kivu. En plus des pôles touristiques nationaux, la
RDC s'inclut également dans des circuits sous régionaux avec
notamment le tourisme aux gorilles dans la partie est du pays. Ainsi, une
collaboration avec le Rwanda et l'Ouganda dans la mise en tourisme de la
vallée du Rift Albertine et de la Région des Grands Lacs a
été enclenchée voila quelques années. Un plan
stratégique transfrontalier a d'ailleurs été
élaboré par Hitesh MEHTA et Christine KATEE en
2005. Il met en évidence les potentialités
touristique pays par pays et propose différents circuits entre les trois
destinations.
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