III.3.1.2. Activités
économiques locales liées à l'existence du Parc
Les activités économiques liées au PNKB
incluent l'agriculture. Le prélèvement et la vente de certaines
espèces animales et végétales, l'apiculture, l'artisanat,
l'extraction minière de la cassitérite et du coltan;
l'hôtellerie et les bars, la vente des arbres pour la fabrication des
pirogues destinées à la navigation sur le Lac Kivu, les plantes
médicinales d'utilisation locale ou d'export, l'émergence d'une
école supérieur d'Ecologie tropicale ainsi que la mise en place
de quelques ONG liées directement au Parc, sont des
bénéfices perçus par les communautés locale.
L'émergence aussi des CCC comme parlement villageois pour le
développement est perçue comme un atout.
A Bugorhe, il y a un consensus sur la nécessité
de préserver le Parc comme patrimoine national pour le tourisme, source
de plantes médicinales, d'eau potable, stabilisateur du climat qui
assure trois saisons culturales et limite les maladies des cultures. Ils
soulignent l'insécurité causée par les bandes
armées repliées dans le Parc, la déprédation des
cultures par les animaux sauvages. Le manque de champs suite à
l'étendue occupée par le PNKB. La dépendance
vis-à-vis du Parc, est sous forme de l'eau potable, des bambous et du
bois de construction, du miel et des plantes médicinales. Les habitants
participent à l'écotourisme, aux réunions, à
l'entretien des limites, à la dénonciation et arrestation des
fraudeurs et à la lutte contre les bandes armées.
III.3.1.3. Appuis de type
économique apportés à l'échelle du ménage
par les partenaires du PNKB
Economiquement, les géniteurs des chèvres ont
apportés d'appuis dans 4 de 6 groupements. Seuls Bugobe et Ikoma n'en
auraient pas bénéficié. Les appuis en porcs sont seulement
perceptibles à Ikoma et légèrement à Miti et
Bugorhe.
L'appui financier en argent cash est perçu à
Bugorhe et Miti, relativement moins à Mudaka. Par contre, l'appui en
outils aratoires transparaît surtout à Mudaka; relativement aussi
à Bushwira, Ikoma, Miti et Bugorhe. L'appui en semences a
été davantage perceptible à Bugorhe, Bushwira et
légèrement à Miti et Mudaka. L'artisanat est appuyé
quasi uniquement à Ikoma. L'appui à la pisciculture est à
peine visible, sauf dans de très rares cas à Miti. C'est aussi le
seul groupement où l'apiculture a bénéficié d'un
certain appui du Parc. Par contre, les formations ont été
perceptibles dans tous les groupements.
Les appuis cités datent essentiellement de 2002
à 2006 avec un pic visible en 2003, dont la visibilité des
partenaires sur terrain est très variable, s'étendant de quasi
nul à forte.
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