PROBLEMATIQUE
La plupart des grands laboratoires effectuent des tests sur
chacun des produits cosmétiques avant leur mise en marché des
analyses toxicologiques mesurant la cancérogénicité, la
génotoxicité ainsi que la mutagénicité informent
quant aux risques présenté par chacun des produits les fabricants
doivent se conformer à l'utilisation de substances
autorisées ; une liste de ces substances mise à jour
régulièrement selon les résultats d'études à
travers le monde, ainsi que les éléments interdits ou
frappés d'une mention restrictive, circulent pourtant dans tous les pays
de l'union Européenne. Mais le problème à l'heure actuelle
concerne particulièrement les petits fournisseurs de matières
premières, ceux qui n'ont pas les moyens d'effectuer la multitude des
tests nécessaires à la direction des substances interdites ou
sans restriction. Ce sont eux qui doivent nécessairement fournir les
précisions quant aux éléments composant les stocks qu'ils
envoient aux fabricants. Malheureusement les indications ne correspondent pas
forcement à la réalité. (BOUTIN J, 2004)
Le fait d'utiliser les produits cosmétiques
négatives ; les dermocorticoïdes présente plusieurs
autres conséquences négatives ; des nombreuses
méthodes de sensibilisation et de règlementation des produits
sont prise ailleurs pour réduire les cas d'infection
sévères et profonde de la peau liée à l'usage des
produits cosmétiques. (PARENT, 2003)
En 2008, 193 cas d'effets indésirables ont
été recensés au MALI ou on a constaté, Brulures,
convulsions, irritation, problème au foie sont quelques des principales
conséquences attribuables à l'emploi d'éléments
toxiques dans les cosmétiques. En l'absence de loi exigeant une
autorisation de mise sur le marché auprès des producteurs de
produits de beauté, chaque consommateur est en droit de s'interroger sur
le niveau de dangerosité des articles qu'il achète. (BOUTIN J,
2004)
Certains produits cosmétiques provoquent parfois des
réactions directes ou secondaires chez certains personnes allergiques ou
s'étant sensibilisés à un des ingrédients du
produits, sans parfois que cela puisse être anticipé à
partir de données de sécurité disponible en raison de la
faiblesse numérique de la population concernée par les
premières études. C'est pourquoi, la règlementation oblige
les fabricants à plusieurs reprises à indiquer sur l'emballage ou
étiquette de leur produit, outre leur nom et adresse, la liste
complète des ingrédients dont la présence de certaines
substances naturelles réputées allergiques. (ACHILLE, 2005)
Avoir un teint clair, plus uniforme et plus lumineux,
supprimer des tâches que les médecins n'arrivent pas à
faire partir, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles des femmes et des
hommes, de tout âge se blanchissent la peau, toute fois, l'utilisation de
produits cosmétiques éclaircissants frauduleux est dangereuse
pour la santé. (EM JHON, 1994)
Des contrefacteurs en Europe et en Asie ou en Afrique,
fabriquent des médicaments cortisones qu'ils exportent vers des pays
où des consommateurs vont utiliser ces médicaments en tant que
produis cosmétiques éclaircissant la peau, d'autres produisent
des cosmétiques dangereux qui ne respectent pas les clauses pour la mise
sur le marché, que des fabricants plus ou moins organisés se
chargent de faire entrer en contrebande dans ces pays où ils sont
interdits. (JOSEPH M, 1996)
En 1994, une étude américaine a porté sur
le taux de fausses couches chez des femmes nord-américaines de 22
à 36 ans, ayant travaillé dans le domaine de la
cosmétique, coiffure ou soins aux ongles durant leur grossesse. Sur 8356
femmes ayant une licence en cosmétologie, ils ont identifié
celles qui ont été enceintes entre 1983 et 1988 (64% ont
accepté de répondre à des enquêtes par questionnaire
écrit). L'étude a porté sur 96 femmes ayant connu un
avortement spontané et 547 ayant eu un bébé viable et qui,
ont travaillé à temps plein en cosmétologie ou dans
d'autres emplois durant le premier trimestre de leur grossesse, l'étude
a montré une association statistiquement significative ente avortement
spontané et le nombre d'heures travaillées par jour en
cosmétologie, le nombre de soins aux cheveux effectués sur les
clients par semaines, l'utilisation de désinfectant à base de
formaldéhyde, et de fait de travailler dans des salons de manucure,
où des soins aux ongles étaient par d'autres employés.
L'étude n'a par contre pas trouvée de corrélation
très significatives pour les personnes à temps plein qui
effectuent peu de soins aux cheveux, ou parmi les personnes qui travaillaient
moins de 35 heures par semaines, ce qui laisse penser que les produits pour les
soins aux cheveux pourraient affecter la santé reproductrice, peut
être via des effets de perturbation endocrinienne. (J.C LATTES 2001).
En effet, l'usage abusif des produits cosmétiques ainsi
que des habitudes hygiéniques de la population, sont devenus une
préoccupation majeure.
Du point de vue sanitaire la dépigmentation de la peau
(par application de savon mercuriels contenant de l'iodure de mercure ou autres
produits) chez la grande majorité des femmes et certains hommes depuis
les années 70 jusqu'à nos jours, ne cesse d'exposer les
consommateurs, utilisateurs ou patients à de graves problèmes de
santé à court, moyen et long terme. (LINDSEY, 2004)
Malgré les conséquences et les mesures prise
ailleurs sur l'utilisation des produits cosmétique, nous constatons en
RDC que :
Ø Aucune mesure de règlementation permettant de
répondre à certains exigences dont :
Ø L'induite des cosmétiques : les
cosmétiques ne doivent pas présenter des dangers dans les
conditions normales d'utilisation ;
Ø Exactitude de l'information de la publicité et
de sa présentation : on ne doit pas présenter comme
cosmétique ce qui ne l'est pas, mais aussi les utiliser
abusivement ;
Ø Règlementation pour assurer l'absence de
danger et d'exactitude d'information.
Ø Absence de loi sur l'interdiction de la vente de ces
produits qui causent des dermatoses ;
Ø Absence de loi sur la livraison de ces produits, ces
produits devra se faire par ordonnance médicale ;
Ø Absence de loi sur interdiction de la vente des
dermocorticoïdes dans les marchés, les boutiques publiques et dans
les rues. (BOYOKO, 2010)
Cependant, eu égard à ce qui
précède et dans le cadre de ce travail, nous nous posons les
questions suivantes :
· Est-ce que la population connait le danger de
l'utilisation des produits cosmétiques ?
· Est-ce que les produis dermocorticoïdes sont
livrés par ordonnance médicale pour que la population s'en
serve ?
· Les utilisateurs continuent-ils à pratiquer la
dépigmentation malgré qu'ils constatent des dermatoses sur leurs
peaux ?
· La population pratique-t-elle d'autres méthodes
pour blanchir leur peau ?
· Est-ce que la population respecte et suit les
instructions mentionnées sur l'étiquette avant
l'utilisation ?
· Est-ce le pouvoir public est conscient du danger que
court la population en utilisant ses produits et existe-t-il des mesures
préventives qu'il envisage pour résoudre ce problème
épineux ?
Sont là des questions que nous tenterons de
répondre tout au long de notre travail.
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