IV.3.4. Gestion des ordures ménagères
Partant des résultats de l'étude, il est
ressorti qu'une large majorité des ménages enquêtés
84,14% utilisent des poubelles diverses pour stocker les ordures, suivis de
9,39% qui exposent leurs ordures au sol libre et en fin 6,47% qui mettent leurs
ordures ménagères dans les fosses à ordures.
-'. 53 -'.
Ces résultats se rapprochent de ceux trouvés par
KASSOUM T [581 dans son étude portant sur la
sensibilisation des populations à la gestion de l'environnement urbain
dans les quartiers précaires d'Abidjan, où le stockage des
ordures se faisait essentiellement dans les récipients solides soit 95%.
Toutefois, il souligne que les poubelles ainsi rencontrées sont
généralement sans couverture.
Les résultats de cette étude sont très
différents de ceux de KYAMUSOKE BOARUZIMA E [591 dans
son étude portant sur la problématique de la promiscuité
de logement et son impact sur la population du quartier Mapendo dans la ville
de Goma où il a trouvé que seuls 12,1% des ménages
enquêtés disposent des poubelles dans leurs parcelles.
IV.3.5. Système de traitement final des
déchets solides
Les résultats issus de cette étude montrent que
la majorité des ménages enquêtés, soit 72,82%
utilisent une décharge sauvage (les bords de la rivière
NTAHANGWA) et d'autres décharges sauvages pour le traitement final de
leurs déchets solides, suivis de 15,53% qui sont abonnés aux
services qui font le traitement final des déchets sur la décharge
de Buterere tandis que le reste, soit 11,65% font l'enfouissement dans leurs
parcelles. Quant à la significativité, le chi-carré
calculé est de 10,01 au ddl=2 avec p=0,00669211.
Une explication possible serait liée actuellement
à la démission des SETEMU au ramassage des déchets au sein
de cette commune.
Ces résultats se rapprochent de ceux de KOUASSI D,
KOFFI KOUAME F et BRAMA K [601 dans leur étude sur
l'analyse de la situation de l'environnement sanitaire des quartiers
défavorisés dans le tissu urbain de Yopougon à Abidjan
où pour l'ensemble des quartiers précaires 78% des ménages
enquêtés versent leurs ordures sur les décharges sauvages
(dans les rues, dans le canal d'évacuation, dans les rigoles, dans les
zones non bâties environnantes et dans les eaux de ruissellement).
IV.3.6. Type de latrine
Il découle de cette étude qu'une partie
considérable des ménages enquêtés soit 72,17%
possèdent des latrines traditionnelles, et le reste respectivement
22,65% et 5,18%, des latrines avec chasse et des latrines
améliorées.
-'. 54 -'.
Une explication possible serait liée au réseau
d'assainissement collectif qui ne couvre qu'une petite partie de cette
commune.
Les résultats de la présente étude sont
presque similaires de ceux de l'EDS-BII 2010 [61] dans son
chapitre sur les caractéristiques de l'habitation, des ménages et
de la population où on a trouvé que 60 % des ménages
burundais utilisent des toilettes non améliorées.
Ces résultats se rapprochent de ceux de KYAMUSOKE
BOARUZIMA E où il a été constaté que 98,9% de
ménages enquêtés ont des latrines à simple fosse
(latrines traditionnelles) [59].
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