Sommaire
Introduction générale
1
Chapitre1 : Le
régime de change et la notion de convertibilité
5
Introduction 6
Section 1. Le régime de change
8
Section 2. L'étude de la notion de
convertibilité 22
Conclusion 32
Chapitre 2 : La convertibilité totale du taux de
change : Revue de
littérature et expériences
internationales 34
Introduction 35
Section 1. Revue de littérature
36
Section 2. Expériences internationales
51
Conclusion 64
Chapitre 3. La convertibilité totale du dinar
Tunisien : Analyse
empirique .
66
Introduction 67
Section 1. La Tunisie suite à la
convertibilité 68
Section 2. Analyse empirique de la
convertibilité totale du dinar en Tunisie 80
Conclusion 101
Conclusion générale
102
Introduction générale
Le taux de change est un prix d'actifs important et qui peut
être le prix des actifs les plus importants. C'est aussi un prix d'actifs
distinctif. En revanche, le taux de change a des distincts régimes bien
définis qui sont choisis par le gouvernement et gérés par
la banque centrale.
Toutefois, certains pays fixent leur taux d'échange
(par exemple, au Danemark, au Hong Kong), tandis que d'autres ne le font pas
(Canada, Nouvelle-Zélande).
Plusieurs pays ont changé d'avis sur le sujet de choix
des régimes de change (Thaïlande Juillet 1997, l'Argentine en
Janvier 2002). Les autorités officielles révèlent à
travers leurs politiques qu'ils se préoccupent du taux de change.
Au cours de la dernière décennie, un certain
nombre de classifications du régime de change ont été
développées, chacun d'eux repose sur le comportement réel
de facto. Les trois alternatives les plus connues de la classification de jure
sont celles développées par Levy-Yeyati et Sturzenegger (2003,
"LYS"), Reinhart et Rogoff (2004, "RR") et Shambaugh (2004).
Chacun d'eux est basé sur une technique
différente. L'alternative LYS est basée sur des données
batteuses sur les taux de change et les réserves internationales en
utilisant une analyse de cluster, de cette façon ils peuvent
représenter une intervention sur le marché de change ainsi que
les fluctuations du taux de change. RR (2004) ont s'appuyé sur les
mouvements du taux de change déterminés par le marché ;
ceux-ci divergent souvent de ceux officielles quand il y a des marchés
parallèles ou double en raison de contrôle du capital.
Shambaugh (2004) a classé un pays arrimé si son
taux de change officiel demeure au sein d'un petit groupe pour une
période suffisamment longue. Toutes les méthodes classent les
régimes de taux de change nominal.
Cependant, l'intérêt de la littérature
économique pour le régime de change reflète son importance
dans les économies ouvertes. Ainsi, le système de change d'un
pays définit le cadre dans lequel s'effectuent les échanges
commerciaux, financiers et économiques avec le reste du monde.
En effet, le taux de change entre dans les arbitrages qui
guident les décisions des agents économiques dans leurs
transactions sur les biens et services ou le placement de leur épargne.
De plus, le système de change influence à la fois les
performances extérieures et domestiques des pays.
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Les effets du système de change sur l'inflation, le
commerce, l'investissement, la croissance, la politique budgétaire et
monétaire ont été analysés par une vaste
littérature théorique et empirique.
Par ailleurs, les conclusions ne sont pas consensuelles. Des
résultats contradictoires sont également fréquents.
Quelques points de consensus semblent aussi émerger. Il en est ainsi de
l'impact favorable des systèmes de change fixes sur l'inflation moyenne,
notamment dans les pays en développement.
Mais l'évolution économique récente
montre que l'inflation a une baisse significative dans toutes les
régions du monde, indépendamment du système de change.
Cette évolution s'est accompagnée de l'adoption de banques
centrales indépendantes dont l'une des principales missions est la
réduction de l'inflation et son maintien à un niveau faible et
stable (Chang et Velasco, 2000).
Dans la plupart des théories traditionnelles du
commerce international, le raisonnement de la convertibilité du compte
de capital a été de sorte que les investisseurs étrangers
peuvent investir sans barrières. Avant sa mise en oeuvre,
l'investissement étranger a été entravée par des
taux de change inégaux dûs aux fonctionnaires corrompus, des
hommes d'affaires locaux qui n'avaient aucun moyen pratique de gérer des
opérations importantes en espèces, et les banques nationales ont
été dissociées de la politique de change budgétaire
et engagées des coûts élevés en fournissant des
prêts en devises fortes pour ces quelques entreprises locales qui
souhaitent faire des affaires à l'étranger.
En raison des taux de change faibles et des coûts
inférieurs associés aux pays du tiers monde, cela a
été prévu pour stimuler le capital national, ce qui
conduirait à des gains de bien-être, et à son tour conduire
à une croissance du PIB plus élevé. Le compromis pour une
telle croissance a été perçu comme un manque de croissance
du PNB interne durable et une diminution des investissements de capitaux
nationaux.
De ce fait, il faut mettre l'accent sur le problème de
la convertibilité et son impact sur l'économie d'un pays. Notre
travail de recherche sera consacré à l'étude de ce
phénomène principalement en Tunisie. Notons ainsi, que l'impact
de la convertibilité sur l'économie Tunisienne se traduit par la
relation entre l'inflation et la volatilité des taux de change.
Dans cette alignée, il se pose la question suivante
:
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Dans quelle mesure la convertibilité totale du
dinar a un impact sur l'économie Tunisienne ?
Pour répondre à cette question, nous allons
décomposer notre travail de recherche en trois chapitres qui sont
présentés comme suit :
Le chapitre premier sera consacré à
l'étude de la notion du régime de change et la notion de
convertibilité. Ce chapitre sera réparti en deux sections.
Dans la première section, nous allons, d'abord,
définir la notion de régime de change ainsi que ses
différentes classifications. Ensuite, nous allons étudier
l'importance des régimes de change dans les mouvements de capitaux.
Enfin, nous allons essayer de citer les différentes conditions d'adopter
un régime de change par un pays concerné.
Dans la deuxième section, nous allons étudier la
notion de convertibilité d'une monnaie nationale. En premier lieu, nous
allons définir la notion de convertibilité tout en mettant
l'accent sur son historique. En deuxième lieu, nous allons
présenter les différentes règles et conditions de
convertibilité du taux de change. En dernier lieu, nous allons citer les
différents avantages et inconvénients de la convertibilité
du taux de change.
Dans le deuxième chapitre, nous allons étudier
le phénomène de la convertibilité totale du taux de
change, dans lequel, nous allons présenter une revue de
littérature et citer quelques expériences internationales
principalement la France et le Chili. Ce chapitre sera réparti en deux
sections. Dans la première section, nous allons présenter une
revue de littérature concernant la convertibilité totale d'une
monnaie nationale ou d'un taux de change. Tout d'abord, nous allons citer les
différents préalables à la convertibilité totale.
Ensuite, nous allons étudier l'incidence des variations du taux de
change sur l'inflation. Et enfin, nous allons présenter la relation qui
existe entre le taux de change et les mouvements de capitaux.
La deuxième section sera consacrée à la
présentation des expériences internationales relatives à
la convertibilité totale. Dans cette section, nous allons identifier
l'évolution des flux de capitaux en premier lieu. En deuxième
lieu, nous allons analyser la libre circulation des flux de capitaux. En
dernier lieu, nous allons présenter les deux expériences de la
convertibilité de la France et du Chili.
Enfin, nous allons élaborer le troisième
chapitre tout en le décomposant en deux sections. Dans la
première section, nous allons étudier la situation
économique de la Tunisie après la convertibilité totale du
dinar. Cette section sera consacrée à l'étude de
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la situation macro-économique interne, la situation
macro-économique externe, l'évolution de la politique de change
en Tunisie et enfin l'étude du phénomène de la
convertibilité totale et le choix optimal des réserves de
change.
La deuxième section sera consacrée à la
validation empirique du concept de la convertibilité totale qui s'est
manifesté par la relation de causalité entre le niveau des prix
domestiques et le taux de change effectif nominal. Tout d'abord, nous allons
présenter un aperçu sur les principaux travaux qui portent sur la
relation qui existe entre le taux de change et l'indice des prix à la
consommation. Ensuite, nous allons procéder à une
présentation de la méthode d'échantillonnage et la
méthode de collecte des données ainsi que les hypothèses
de recherche. Puis, nous allons présenter le modèle retenu et la
définition des différentes variables utilisées. Enfin,
nous allons présenter les différents résultats des tests
économétriques faits et des estimations effectuées qui
peuvent nous indiquer la nature de la relation qui existe entre l'inflation et
le taux de change. Ainsi, nous allons utiliser le logiciel STATA 12 pour
obtenir les résultats économétriques relatifs aux
différents tests nécessaires à une modélisation
d'un modèle VAR.
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