DEDICACE
A l'Eternel notre Dieu, lui dont les preuves de soutien
à notre égard sont toujours indescriptibles et permanentes dans
notre vie.
Allons-nous passer sous silence les noms nos parents qui nous
ont engendré sans être condamné par la sagesse
africaine ? Pour échapper à cette condamnation, nous
adressons l'expression de reconnaissance envers notre cher père Vincent
KAPETE NGOIE et à notre mère Godelieve MUJINGA ILUNGA pour
l'éducation reçue d'eux.
A travers eux, nous exprimons la gratitude à nos
frères, soeurs, cousins et cousines, Sébastien NGOIE,
Béatrice SAMBA, Jacob Damas MBAYO, François Xavier Lionel DIANGO,
Jean Roger KASSONGO, Louis second NGONGO, Susan MWADI, Vincent Nivo Joël
KAPETA, Jeanne KUBULWA, Lucie NUNDA et Jean Jacques. KABEYA parce qu'ils nous
ont témoigné de leur affection fraternelle et qu'ils nous ont
encouragé dans notre aventure qui en ce jour, semble un exploit.
A tout le groupe Kiro de la paroisse sainte Bernadette
KAPETE KITENGIE Tarcisse
AVANT PROPOS
En voulant faire un bilan sur les trois années de
formation supérieure, nous nous rendons compte que ce que nous sommes
devenus n'est pas le fruit de notre effort personnel mais celui d'une oeuvre
collective.
Par conséquent, nous sommes dans l'obligation de
reconnaitre tous ceux qui ont contribué à la réussite de
nos études, par leur assistance morale, matérielle voire
intellectuelle, car ne dit-on pas que « L'art, c'est moi ; la
science c'est nous » ?
En cet effet, nous remercierons en premier lieu le Professeur
Associé MULAJ-A-MULAJ Constant, pour avoir accepté la direction
de ce mémoire, malgré ses multiples occupations, de nous suivre
dans nos tâtonnements.
C'est avec d'égards que nous formulons notre
reconnaissance à la Direction Générale, tout le corps
enseignant de l'option Gestion des Ressources Humaines, Département de
Management en particulier et ceux de l'Institut Supérieur
d'Études Sociales en sigle « ISES » de Lubumbashi en
général pour s'être sacrifié en veillant à
notre formation intellectuelle, grâce à laquelle nous avons pu
présenter cette oeuvre scientifique.
A cette liste s'ajouteront les noms de notre épouse
Fanny FAILA MUTUNDA et de tous ceux-là qui ne se sont pas montrés
impassibles à notre demande de secours Reagan NGOY, Etienne NDJIBU,
Betty NYEMBO, CATHY BAGALWA, JEAN JACQUES KAYOMBO, DESIRE KASUKU, GODANCE
ASTRIDE MWANGE, car ils ont même bouleversé leur budget dans le
souci de nous alléger le fardeau. Qu'ils sachent tous que leur geste n'a
pas été une perle offerte au chien.
A notre neveu et nièce MUJINGA KANYEBA, KABAMBA Que ce
travail soit pour toi un signe et un exemple de courage.
Quelle récompense donnerions-nous à nos amis et
compagnons de lutte manager Louise MUTUNDA, Paul NGOY, Sandra KABANGA,
Noëlla MULUMBA, Henry KAYOMBO, Chantal KAHOZI, DELPHIN NSENGA, Nelly
NZEBA, Laurent BANZE KABILA si ce n'est pas ce mot
« merci » pour tout ce qu'ils ont
été pour nous ?
Ils resteront gravés dans notre coeur pour cette
affection dont nous avions bénéficié d'eux.
Que la gloire soit rendue au très haut pour son amour
qu'il ne cesse de témoigner envers nous.
KAPETE KITENGIE Tarcisse
INTRODUCTION GENERALE
0.1. Présentation du
sujet
Lorsqu'elle désire améliorer sa
productivité, une entreprise doit s'assurer que les ressources humaines
sont compétentes et efficaces. En effet, la gestion des ressources
humaines est un outil qui ne doit pas être négligée par
toute organisation qui sa veut améliorer sa productivité.
Cependant, l'homme est l'un des facteurs de production et un des
éléments fonctionnels de l'entreprise. Il est indispensable de
mettre l'accent sur lui pour que l'entreprise puisse réaliser ses
objectifs. En l'homme est important pour toutes les entreprises tant
privées que publiques. Il contribue à l'accroissement de la
rentabilité de ces dernières et répond favorablement
à la demande de la clientèle.
Cependant, un manager qui assure cette tâche doit
maitriser les fonctions de planification, d'organisation, de direction et de
contrôle. En plus, il doit être capable d'assumer son rôle en
appliquant l'adage qui dit « l'homme qu'il faut à la place
qu'il vaut ». Autrement dit il doit choisir les personnes qui
peuvent l'aider à atteindre les objectifs de l'entreprise.
Le management concerne l'homme, les informations, les
activités, le temps, les capitaux et le matériel.
De ce qui précède, il y a lieu de dire que le
manager est le centre d'intérêt de toute entreprise ; son
travail sur base de la prise de décision efficace. Une meilleure gestion
des ressources humaines est donc à la base de la productivité
dans une entreprise.
Ainsi, notre étude s'inutile « fonctions
managériales et systématisation du processus de production au
sein d'une entreprise publique ».
0.2. Choix et
intérêt du sujet
La préoccupation de tout homme de science est de voir
sa formation atteindre le niveau de son rêve et contenir les
éléments nécessaires d'un véritable bagage
intellectuel pouvant l'amener à un équilibre.
Le choix et l'intérêt d'un sujet, nous dit
MULUMBATI NGASHA, « sont la première. Des choses que doit
faire quiconque veut s'engager dans une recherche
scientifique ».1(*) Cependant, plusieurs raisons poussent un chercheur
à choisir un sujet. Il en est de même de l'intérêt
qu'il suscite. Quant à cette étude, les raisons qui nous ont
poussés à choisir ainsi que son intérêt se situent
aux niveaux suivants ;
0.2.1. Sur le plan scientifique
Cette recherche veut être une contribution à
l'édification de la science. Notre préoccupation consiste
à saisir, à cerner et à comprendre les fonctions
managériales telles qu'elles sont appliquées au sein des
organisations.
En effet, nous voudrions mettre en pratique des connaissances
acquises tout au long de notre formation en Gestion des Ressources Humaines.
Pour ce faire, nous avons confronté nos connaissances théoriques
à une situation du terrain de manière à voir si elles
peuvent nous permettre d'appréhender les questions sous
études.
0.2.2. Sur le plan social
0. A ce stade, nous sommes stimulés par le fait qu'un
dirigeant doit comprendre clairement d'une part la relation existant entre
l'entreprise et son environnement et d'autre par la relation entre celle-ci et
ses travailleurs. Nous pensons qu'une application judicieuse des fonctions
managériales permettra non seulement à l'entreprise de
prospérer mais aussi et surtout pourra créer un bon climat de
travail.
0.2.3. Sur le plan personnel
0. La considération accordée à ce sujet
est le souci de tout gestionnaire des ressources humaines. Cette étude
nous imprégner de tous les outils qui contribuent à une
production efficace et efficiente dans une entreprise. Elle a pour but de
satisfaire notre curiosité en cherchant des moyens pour maintenir
l'existence de l'entreprise.
0.3. Etat de la question
Pour porter la lumière à notre recherche, il
s'avère nécessaire de reconnaître le mérite des
travaux antérieurs. En effet, un travail scientifique est
considéré comme un complément et/ou un dépassement
des travaux qui l'ont précédé.
BALLEY GULLER soutient que la lecture d'ouvrages des
chercheurs permet de présenter leurs pensées, d'apprécier
les difficultés qu'ils sont rencontrées et les moyens qu'ils ont
utilisé pour les surmonter et de saisir l'originalité de leur
contribution et des lacunes qu'un autre chercheur devra combler. Elle permet en
outre d'utiliser les résultats déjà acquis afin que la
recherche à entreprendre soit mieux faite et plus utiles2(*).
Ainsi, faire un état de la question signifie Pour
KITABA KYA-GHOANYS « mettre en place une orientation qui se vise
à établir le parallélisme entre l'esprit de la recherche
présent et celui des recherches antérieures »3(*).
L'honnêteté scientifique exige que la lecture
d'autres travaux oriente une autre recherche. C'est cela l'état de la
question.
Ainsi, nous constatons que certains des nos
prédécesseurs ont déjà traité ce sujet d'une
manière ou d'une autre. Nous avons consulté leurs travaux dans le
but d'enrichir le nôtre et de faire une ligne de démarcation avec
les travaux antérieurs. Pour y parvenir, quelques ouvrages,
mémoires et travaux de fin de cycle ont retenu notre attention. Il
s'agit des travaux rédigés par les auteurs suivants :
MUKENDI MUKAJI Charlotte qui a analysé les
problèmes d'ordre financier, relationnel, administratif et technique qui
ne permettent pas au manager congolais d'innover et d'appliquer les fonctions
managériales. Selon l'auteur, il serait souhaitable de doter au manager
les moyens humains, financiers et matériels afin de lui permettre de
bien travailler4(*).
NYUNGE KAMWANDU Christine dans son travail de fin de cycle,
parle que la rentabilité de la Société Nationale des
Chemins de fer du Congo. Selon cet auteur, la rentabilité n'a
cessé de varier à cause de la nature des problèmes que
rencontre l'entreprise. Son étude consiste à évoluer
l'apport des fonctions managériales dans la maximisation des recettes.
L'auteur veut que l'on applique les principes de gestion managériale
dans le but d'éviter les failles qu'on constate dans la cotation, la
promotion ainsi que le style de commandement5(*).
KAPUMBA YAV Jacques analyse les fonctions managériales
en se basant sur la politique managériale qui est un
élément incontournable pour maintenir l'entreprise en
équilibre. Selon lui, la bonne utilisation des principes de management
est à la base d'un bon maintien et une bonne santé de
l'entreprise6(*).
Notre étude se rapproche de celles citées- ci
haut dans la mesure où nous nous concentrons sur les fonctions
managériales. Elle se démarque des autres par le fait que les
cadres sont différents. Dans ce travail porte, nous mettons l'accent sur
le rôle et la place du manager afin de déceler une meilleure
façon d'appliquer les fonctions managériales au sien d'une
entreprise en vue d'obtenir une production efficace.
0.4.
Problématique
En général, la première étape d'un
travail scientifique est l'existence d'un problème que le chercheur
souhaite résoudre. En effet, travail scientifique s'élabore
à partir de certaines questions que l'on se pose. Ces différentes
questions constituent la problématique.
A cet effet, la conception de notre sujet fait appelle aussi
à un problème, mais avant de dégager ce problème,
nous préférons d'abord définir le concept
problématique
Selon Louis ALTHRUSSER » la problématique est
un champs de connaissance dans lequel on pose le problème du lieu
exacte et de sa position puis des concepts requis pour les
poser » 7(*)
Pour QUIVY R et COMPENHOUT L, elle est « une
approche ou la perspective théorique que l'on décide d'adopter
pour traiter le problème posé à la question du
départ »8(*).
WENU BEKER définie la problématique comme
étant « l'expression de la préoccupation majeure qui
circonscrit de façon précise et déterminée avec une
absolue clarté des dimensions essentielles de l'objet de l'étude
que le chercheur se propose de mener » 9(*).
Selon nous, la problématique est un ensemble des
questions qu'on se pose et auxquelles on donne des réponses dans
l'hypothèse.
Ainsi définie, la problématique de notre travail
se dégage de la manière suivante :
Nous avons constaté que beaucoup d'entreprises
n'appliquent pas convenablement les fonctions managériales. Cela a des
implications négatives sur leur rendement. Cette situation s'observe
aussi bien dans les entreprises publiques que privées.
En effet, nous avons constaté que les responsables de
la REGIDESO a des niveaux différents n'ont que des notions
élémentaires sur la gestion. Ils apprennent à gérer
lorsqu'ils sont déjà nommés à des postes de
responsabilité. Ce qui crée des problèmes le plus
souvent.
Ainsi, nous posons les questions suivantes :
1. Comment peut-on pallier à cette situation ?
2. L'application de ces fonctions managériales
peut-elle réellement avoir un impact sur la gestion d'une entreprise
?
Ceci étant noté, nous allons tenter de
répondre à ces questions dans les hypothèses de
recherche.
0.5. Hypothèses
Elle est définie par le professeur PIEL Jean de
l'Université de Louvain comme étant « une idée
directrice, une tentative d'explication des faits, formulées au
début de la recherche, destiné à guider les investigations
et à être abandonnée ou maintenue d'après les
résultats de l'observation »10(*).
L'hypothèse est selon J David
GOULD « une information en forme des propositions sur les
facteurs variables que l'on peut mesurer et vérifier à travers
une étude sur terrain »11(*)
L'hypothèse d'un travail scientifique constitue une
série des réponses supposées ou provisoires au regard des
questions soulevées pour la problématique en vue d'orienter la
recherche12(*).
D'une manière générale,
l'hypothèse est entendue comme la formulation d'une supposition
liée à la pertinence à travers la mise en oeuvre des
diverses recherches.
Après cette approche définitionnelle, voici la
manière dont nous avons dégagé nos
hypothèses :
- On peut pallier aux canevas de l'entreprise en envisageant
l'organisation des séminaires ayant pour but de relancer les
capacités managériales des dirigeants. Cette formation ne doit
pas seulement être théorique mais aussi pratique car elle est
suivie par une amélioration sur le lieu du travail
- L'application des fonctions managériales ont
réellement un impact sur la gestion de toute entreprise. En effet, pour
atteindre ses objectifs toute entreprise passe par la planification,
l'organisation, la direction (impulsion) et le contrôle.
0.6. Méthodologie de
recherche
Tout travail qui se veut scientifique doit recourir à
une ou des méthodes et à un certain nombre de techniques afin
d'atteindre la vérité qu'il produit.
Ceci étant, il nous sera ainsi utile d'indiquer la
méthode et les techniques qui nous ont conduits à
élaborer et appréhender notre sujet.
0.6.1. Méthode
MPALA MBABULA Louis, défini la méthode comme
« un ensemble des règles pour conduire raisonnablement et
logiquement nos pensées ». En d'autre terme, c'est la voie
à suivre par un chercheur pour atteindre le but qu'on s'est
fixé13(*).
KALELE KA-BILA, entend par méthode « une
opération intellectuelle de traitement des données relatives
à une réalité sociale en fonction d'un objectif bien
précis ; opération qui pour être véritablement
scientifique et efficace doit tout au long de ces traitements, tenir compte de
la double essence et du fait social et de l'objectif
poursuivi »14(*).
Claude JAVEAU, défini la méthode comme
étant « une démarche intellectuelle qui use d'un
coté à obéir rigoureusement à un objet d'une
science et d'autre part le raisonnement portant cet objet de la
manière la plus rigoureuse possible»15(*).
En ce qui nous concerne, nous pensons que la méthode
est une voie à suivre et un moyen rationnel de l'esprit pour arriver
à la connaissance de la vérité en que d'atteindre le but
qu'on s »est fixé.
Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé la
méthode systémique
La méthode systémique est une méthode
qui consiste à considérer une organisation comme un
système refermant un ensemble d'éléments
interdépendant liés par les relations les uns aux autres de telle
sorte que si une relation est modifiée, les autres en sont aussi et par
conséquent, c'est tout l'ensemble qui est formée.16(*).
En d'autres termes, un système peut se
considéré comme un ensemble constitué d'objet dont
l'interaction appelle de nouvelles qualités intégratives que ne
possèdent pas ses composants isolements.
La liaison entre composantes du système est tellement
étroite que le changement d'un élément engendrait des
changements des autres éléments du même système.
Le système fonctionne toujours comme en tout
possédant des sous-systèmes qui sont les différents
services qui oeuvrent en son sein. Ceux-ci fonctionnent en
interdépendance, c'est-à-dire la faille de l'un engendre la
perturbation des autres.
Cela se répercute sur tout le niveau de l'entreprise,
de ce fait la production pourra régresser. Les propriétés
internes d'un système sont caractérisées par les aspects
composants, structurels, fonctionnels et intégratifs.
Pour ce qui est de l'aspect composite, tout système est
un regroupement des composantes. Cet aspect pose la question de connaitre les
composantes dont le tout est constitué17(*).
La REGIDESO est subdivisée en différentes
directions et différents départements dans lesquels se trouvent
le personnel de commandement et le personnel d'exécution.
Concernant l'objet structurel, chaque service à un
rôle à jouer. Cependant, il existe une certaine
interdépendance pour le maintien du système global.
Pour ce qui est de l'aspect fonctionnel, la REGIDESO
fonctionne sous forme d'un système.
Les fonctions que jouent ces différentes directions,
différents départements et services sont liées aux
composantes et se réalisent dans le cadre de la structure et de
l'organisation interne propre du système.
Enfin, l'aspect intégratif se réalise dans le
maintien de la spécificité qualitative du système qui est
à la REGIDESO.
La méthode que nous avons choisi trouve
également son application par le fait que la REGIDESO est en relation
permanente avec son environnement ou milieu dans lequel elle vit.
C'est-à-dire les habitants du milieu qui reçoivent l'eau de
celle-ci.
0.6.2. Techniques
Vu que toutes les données ne s'offrent pas au chercheur
d'une manière spontanée, le développement d'un
troisième oeil est d'une valeur capitale. Ce dernier permet de percevoir
les données cachées, les dénicher et les intégrer
au travail.
La rédaction d'un travail scientifique exige des
données. Ces dernières ne peuvent être acquises que
grâce aux moyens scientifiques. En effet, l'utilisation des techniques
nous permet d'atteindre les éléments d'information dont nous
avons besoin.
Pour KAPENDA TSHITEKA, les techniques sont des instruments de
travail dont une personne doit se servir dans sa marche vers l'objectif qu'elle
s'est fixée18(*).
Quant à nous, les techniques sont des moyens ou des
outils qui permettent d'acquérir des données lors d'une
recherche. Elle est un instrument à utiliser pour récolter des
informations nécessaires relatives au sujet sous examen.
Pour cette étude, nous avons fait recours aux
techniques ci-dessous :
A. L'observation directe
C'est l'observation que le scientifique doit réaliser
à l'aide de ses sens. Cette technique tire uniquement sa valeur
d'objectivité de l'attention de l'observateur. Elle fait appel au bon
sens et à l'intention du chercheur.
Elle est utile au début comme à la fin du
travail. Au début elle permet d'éclairer le chercheur sur la
manière de concrétiser l'objet de la recherche et à la fin
elle lui permet de revoir le cadre dans lequel s'est déroulée la
recherche.
Elle nous a aidé à recueillir directement les
données sur le terrain en observant le comportement de nos
enquêtés sans passer, par les intermédiaires.
B. L'observation documentaire
L'observation documentaire comme le définit MULUMBATI
consiste à étudier et à analyser les documents pour
arriver à déterminer les faits ou les phénomènes
dont les documents portent des traces19(*).
Ainsi, la lecture approfondie des ouvrages ayant tait à
notre sujet nous a donné une idée claire u thème que nous
étudions. C'est grâce à elle que nous avons
rédigé la première partie de notre travail.
C. Questionnaire
Cette technique consiste à administrer aux
enquêtes un questionnaire écrit préconçu par
écrit. Nous avons donc élaboré un questionnaire que nous
avons administré à nos enquêtés.
Celle-ci nous a permis de poser des questions écrites
aux agents de la REGIDESO dans le but d'avoir des informations fiables
concourant à la rédaction de ce travail.
D. L'interview
L'interview est définit par Albert BRIMO comme
étant « une technique qui a pour but d'organiser un rapport de
communication verbale entre deux personnes dont l'enquête et
l'enquêteur afin de permettre à l'enquêteur de recueillir
certaines informations de l'enquête concernant un objet
précis »20(*).
Il est pour Rémy ILUNGA une communication verbale
entre deux parties l'enquêté et enquêteur en vue de
permettre à l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquête concernant l'objet précis21(*).
En ce qui nous concerne, cette technique nous a permis
d'interviewé les responsables de la REGIDESO afin d'avoir les points de
vue sur l'impact des fonctions managériales sur la production de leur
entreprise.
0.7. Délimitation du
sujet
Le chercheur admet volontiers que pour mener à bien son
travail, il doit s'assigner des limites raisonnables.
Le sujet que nous analysons étant complexe, il nous
paraît donc difficile de mener nos recherches depuis sa genèse
jusqu'aujourd'hui. Par souci d'efficacité, la déontologie
scientifique nous demande de conférer à ce travail un limite
spatio-temporelle pour permettre à nos lecteurs de situer et de placer
correctement leur connaissance selon un cadre bien d »fini et un
temps bien déterminé.
0.7.1. Du point de vue spatial
Dans le souci de clarté et partant de la logique qui
veut qu'un travail scientifique ait un champ bien circonscrit, nous avons
limité notre travail à la REGIDESO, Direction Provinciale du
Katanga, située au Numéro 241 de l'avenue Moero, Commune
Lubumbashi.
Le choix de cette entreprise publique n'est pas arbitraire. Il
résulte du mécanisme de sélection qui a accordé une
grande attention ces dernières années à la transformation
des entreprises d'Etat en société commerciale et sa gestion.
0.6.2. Du point de vue temporaire
Compte tenu du dynamisme du travail au sein de la REGIDESO
ainsi que la résistance de cette dernière à la crise
économique mondiale, nous avons choisi une période de trois ans
allant de 2009 à 2012. Durant cette période entreprise a connu
une bonne productivité grâce au renouvellement des machines de
production.
0.8. Subdivision du
travail
En dehors de la partie introductive et la conclusion
générale, ce travail est subdivisé en trois
chapitres :
Le chapitre premier est consacré aux
considérations générales. Il comprend deux sections dont
la première traite de la définition des concepts et la seconde
section s'articule autour des généralités sur les
fonctions managériales et sur la systématisation du processus de
production.
Le deuxième chapitre est axé sut les fonctions
managériale et la systématisation du processus de production
à la REGIDESO.
Le chapitre troisième est centré sur
l'enquête managériale.
Chapitre Premier :
CONSIDERATIONS GENERALES : DEFINITION DES CONCEPTS ET GENERALITES SUR
FONCTIONS MANAGERIALES ET SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE PRODUCTION
Comme l'indique ce titre, ce chapitre tourne autour de trois
points essentiels. Nous commencerons d'abord par définir les concepts de
base et connexes. Ensuite, nous donnerons une littérature d'une part sur
les fonctions managériales et d'autre part sur la systématisation
du processus de production.
1. Définition des
concepts
Il n'est pas aisé de définir un concept et de
gagner l'unanimité de tous, car le sens d'un concept varie d'un auteur
à un autre ou d'une discipline à une autre. Le définir,
c'est en même temps le découvrir et l'épanouir.
Ainsi, les exigences scientifiques nous obligent de nous
acquérir de cet agréable devoir, qui est celui de clarifier er
d'élucider les termes clés d'une étude scientifique.
En abordant ce point, notre souci est d'épargner le
lecteur de toute sorte de malentendu en vue d'éviter la confusion .sur
les concepts utilisés.
1.1. Définition des
concepts de base
A. Fonctions
managériales
La notion des fonctions managériales nous amène
directement à parler de la planification, de l'organisation, de la
direction et du contrôle.22(*)
Les fonctions managériales peuvent être
considérées comme un passage obligé de gestion rationnelle
d'une entreprise ou d'une organisation afin de maximiser les recettes.
D'où on ne peut pas penser à la systématisation du
processus sans évoquer les fonctions managériale qui sont
indispensables pour une combinaison rationnelle des différentes
ressources en vue d'atteindre les objectifs définis d'une manière
efficace et efficiente23(*)
B. Planification
Elle est une opération qui consiste à
décider à l'avance de ce qui doit être fait, ce qui doit se
faire, comment le faire.24(*)
HERMAN J définit la planification comme un outil
essentiel pour orienter l'action du développement d'une organisation au
moyen de la fixation des objectifs définis.
La planification est aussi une modalité de conception
et de la mise en place des stratégies de l'entreprise dans laquelle les
choix stratégiques sont définis25(*). Elle désigne également le processus
par lequel on établit des objectifs et on détermine les mesures
à prendre pour les atteindre.
Dans le cadre de ce travail, nous définissons la
planification comme étant l'action de définir les objectifs,
programme les actions, élaborer les stratégies, diviser le
travail, répartir les tâches et élaborer un calendrier
d'actions.
C. Organisation
L'organisation peut être entendue comme étant un
processus qui consiste à mettre les opérations en structure,
à affecter les compétences, les savoir-faire, à
répartir les tâches et les outils de travail et expliquer les
méthodes et d'autres modes opératoires et à définir
les réseaux de communication26(*).
Elle désigne le processus par lequel on répartit
les tâches, on distribue les ressources et on aménage les
activités dans le but de réalise les plan. 27(*).
Elle est également la composition des groupes de
travail qui entrainent la création des liens qui aident les individus
à travailler de concert à l'atteinte d'objectifs commun28(*).
Selon BARBIER PIERRE, l'organisation consiste à
rechercher, avant de se mettre au travail, les meilleures méthodes
à employer. En un mot organiser c'est réfléchir un peu
avant d'agir et constituer les services de l'entreprise en donnant à
chacun l'importance qu'il doit avoir de façon qu'elle dispose en temps
voulu et au moindre coût, de tout ce qui est utile à son
fonctionnement29(*).
D. Direction
Diriger est l'action pour un leader d'impulser, de piloter et
de motiver ses subordonnés en leur donnant les ordres et les directives
pour atteindre les objectifs communs. C'est conduire les hommes vers la
réalisation des objectifs assignés par l'entreprise, à
savoir l »unité de travail30(*).
Diriger est également le fait d'orienter, de tourner
quelque chose vers un certain but31(*).
Diriger est pour BLARDONE G, l'action d'assumer, de commander
la bonne marche d'une activité en déterminant son
exécution32(*).
E. Contrôle
Le contrôle est défini par GABILLIET PHILIPPE
comme étant la comparaison des résultats obtenus par rapport aux
prévisions faites, c'est donc le fait de vérifier si les
objectifs prévus ont été atteints33(*).
Pour FICHIER GANT, le contrôle consiste à
vérifier la base des indicateurs préétablis et des
critères à l'avance préconisés si les objectifs
prévisionnels sont réalisés ou c'est dans le timing.
34(*).
Il est une surveillance des activités de l'entreprise
tend vers les objectifs fixés et apporte les aménagements vers
l'objectif fixé à l'avance35(*).
F. SYSTEMATISATION
Un système est un ensemble d'éléments
interagissant entre eux selon certains principes ou règles.
Un système est déterminé par :
· la nature de ses éléments
constitutifs ;
· les interactions entre ces derniers ;
· sa frontière, c'est-à-dire le
critère d'appartenance au système36(*).
La systématisation est une manière de conduire
un ensemble de structures cohérentes dont les éléments
constitutifs, même détachés de leur contexte, en conservant
la référence et restent indispensables à son bon
fonctionnement, à son développement, ainsi qu'à son
décodage37(*).
G. PROCESSUS
Le processus est défini comme un ensemble des
phénomènes conçu comme actif et organisé dans le
temps38(*).
Un processus est un ensemble d'activités
corrélées ou interactives qui transforme des
éléments d'entrées en éléments de
sortie39(*).
Il est pour DELAVERGNE un enchainement ordonné des
faits et phénomènes d'actions constituant la manière de le
faire40(*).
Tel qu'utilise dans ce travail, il implique une marche ou un
mécanisme qui nous ferait aboutir à une fin
déterminée.
H. PRODUCTION
La production est l'action de produire quelque chose,
c'est-à-dire donner naissance à un bien, à une richesse
ayant une valeur économique. L'on peut produire un bien physique et/ou
un service.
La production signifie une activité
économiquement organisée en vue de créer des biens et/ou
des services à partir des facteurs de production dans la perspective de
la satisfaction des besoins du consommateur.
Dans le domaine purement économique, la production est
une finalité primordiale de tout genre d'entreprise.
A la lumière de la thématique
managériale, production c'est le fait de produire. Et produire c'est
créer des utilités nouvelles. C'est placer les
éléments constitutifs de ce bien dans des conditions telles
qu'ils puissent satisfaire un besoin humain41(*).
Du point de vue consommateur, il y a production lorsqu'une
utilité peut être mise à sa disposition sous la forme soit
d'un bien nouveau, soit d'une qualité nouvelle.
Du point de vue producteur, la production existe quand elle
lui procure un bénéfice qui peut s'apprécier tantôt
en nature, tantôt en argent.
Enfin, du point de vue social, il y a production lorsque la
somme des valeurs réellement consommées au cours de leur
production est moindre que la somme des valeurs produites42(*).
I. ENTREPRISE
Plusieurs définitions existent sur le concept
« entreprise ». Elles sont proposées par les
juristes, les économistes ou les sociologues et chacun définit le
concept selon son approche doctrinale ou professionnelle.
ü Approche juridique
L'ordonnance - loi n° 015/ 2002 du 16 Octobre 2002
portant code du travail définissait l'entreprise comme étant une
organisation économique de forme juridique déterminée
(propriété individuelle ou collective) constituée par une
production des biens destinées à la vente ou la fourniture des
services rémunérés et pouvant comprendre un ou plusieurs
établissements43(*).
ü Approche économique
Selon F. PERROUX, « L'entreprise est une
organisation de production dans laquelle sont combinés le prix de divers
facteurs de production ceux-ci sont apportés par des agents distincts du
propriétaire de l'entreprise en vue de vendre un bien ou services sur le
marché pour obtenir entre deux prix le plus grand gain monétaire
possible44(*).
ü Approche sociologique
Selon P. ALBOU « L'entreprise est d'abord une
communauté d'hommes et des femmes au travail, un ensemble
structuré de groupes d'individus dont les interactions dynamique
conditionnent le fonctionnement45(*).
PONGEL GERVAIS définit l'entreprise comme étant
une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs
personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des
biens ou services à des clients dans un environnement concurrentiel ou
non concurrentiel46(*).
Quant à nous, nous débarquerons de la
manière ci-après, l'entreprise est d'abord une
réalité du monde économique caractérisée par
une activité économique de production ou de prestation de service
capable de résoudre les problèmes qui se posent sur le
marché.
2. Le rôle des entreprises
On distingue les entreprises privées, entreprises
publiques et les entreprises mixtes.
- Les entreprises privées sont celles qui appartiennent
aux particuliers ;
- Les entreprises mixtes appartenant à la fois aux
privés et à l'Etat, c'est-à-dire une association
paraétatique ;
- Les entreprises publiques qui appartiennent à 100%
à l'Etat ;
- Les entreprises publiques sont celles qui appartiennent
totalement à l'Etat. Dans ce cas, l'Etat à le plein pouvoir de
nommer ses propres dirigeants dans ladite entreprise, parce que c'est celui qui
l'a créé sous une ordonnance - loi et il intervient dans toutes
ses situations financières et économiques47(*).
3. Les Objectifs
Il existe deux catégories d'entreprises : les
entreprises à but lucratif, qui visent le lucre ; et les
entreprises sans but lucratif qui relèvent de l'économie.
A. Selon la nature d'activité
L'on dissocie les entreprises financières et non
financières.
- Les entreprises financière sont celles qui financent
l'activité économique en collectant des fonds auprès des
agents économiques à surplus financier et en octroyant des
prêts à d'autres agents économique ayant besoin des dits
fond ;
- Les entreprises non financières sont celle dont
l'activité ne consiste pas au financement des autres entreprises. Elles
comprennent :
· Les entreprises industrielles qui transforment les
matières premières en produits finis. Les entreprises
commerciales c'est-à-dire sans transformer
· Les entreprises des services qui mettent en vent leur
savoir-faire. Autrement dit, celles qui produisent.
B. Selon la taille
D'après leur dimension, on distingue les grandes
entreprises, les entreprises moyennes sont déterminées à
partir de l'effectif de son personnel, de son chiffre d'affaire, et parfois
même de sa valeur ajoutée48(*).
0.1.1. Concept connexes
a. Productivité
MOUILLESSEAUX défini la productivité comme
« le rapport entre un résultat obtenu (la production) et la
quantité de facteurs qu'il a fallu utiliser pour y
parvenir » 49(*). La productivité consiste, par
conséquent à gérer de façon optimale et
structurée les facteurs de production de l'entreprise (effectifs,
équipements, techniques, infrastructures, organisation du travail) afin
de réduire les coûts de revient et le prix.
Selon DELGRAND, la productivité est « un
rapport entre le produit et le facteur de la production. En d'autres termes,
c'est la quantité des richesses produites et la quantité des
richesses observées en cours de la production » 50(*).
FOURASTIE considère la productivité comme
« une mesure du progrès techniques. Le progrès
technique se mesure à long terme par le rapport du volume de production
donnée au temps qui a été nécessaire pour obtenir
cette production. Elle conçoit la production du travail, le quotient de
la production par rapport à la durée du
travail »51(*).
b. Rendement
Le rendement est la production évaluée par
rapport à une norme, à une unité de mesure52(*).
Pour Godefroid Ghislain MUEPU, le rendement est « la
production individuelle du travail humain ». C'est l'effort physique
fourni par le travailleur en vue de participer à l'optimisation.
Techniquement, l'est la quantité de biens ou services produits en
unité de temps53(*).
c. Efficience
Elle se défini comme « le rapport entre les
résultats obtenus et les ressources
utilisées »54(*).
L'exigence d'efficience consiste ainsi à atteindre le
résultat, avec un minimum des ressources mobilisées (minimal,
effort limité, économie de moyen). Elle s'appréhende comme
« le rapport entre les moyens employés et les résultats
obtenus »55(*).
2.
GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS MANAGÉRIALES ET
SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE PRODUCTION
1.2.1. DES FONCTIONS
MANAGERIALES
Les fonctions managériales sont
considérées comme une démarche qui consiste à bien
établir et à atteindre des objectifs en jouant sur le
comportement humain dans un environnement nécessaire à
l'accomplissement des actes de ceux qui réalisent les objectifs de
l'entreprise tout en satisfaisant à l'un ou l'autre de leurs
objectifs.
L'importance des fonctions managériales dans une
entreprise est très capitale du fait qu'elles permettent aux dirigeants
de cette dernière de bien gérer pour qu'il y ait la
rentabilité
A. LES ETAPES DU PROCESSUS MANAGERIAL
Comme nous l'avons déjà souligné ci-haut,
les étapes des fonctions managériales appelées aussi
processus managérial sont au nombre de quatre à savoir : la
planification, l'organisation, la direction et le contrôle.
a. Planification
Un travail et une activité non planifiés ont
très peu de chance d'atteindre leur but étant donné que ni
les moyens, ni les hommes, ni la manière, ni le temps riens n'a
été prévu.
La planification est un effort organisé, conscient et
continu dont le but est de choisir les moyens meilleurs pour atteindre les
objectifs soigneusement précis.
Planifier peut donc être défini comme
étant le fait de :
- Déterminer et de définir les buts et les
objectifs de l'organisation ;
- De prévoir les moyens et autres indispensables
à la réalisation des objectifs de l'entreprise ;
- Définir les procédures et les méthodes
de travail ;
- Prévoir et définir les moyens de
contrôle.
1° Les préalables de la
planification
Pour bien planifier tout manager devra remplir les
préalables ci-après :
- Connaître l'objet social de son
entreprise ;
- Bien définir les objectifs de
l'entreprise
Un bon objectif doit comporter quatre éléments
fondamentaux qui sont :
· Un verbe d'action ;
· Un ou des acteurs ;
· Une échéance ;
· Un résultat.
Et remplir un certain nombre de qualités tel
que :
· Les objectifs d'une entreprise doivent être
réalistes ;
· Les objectifs doivent être clairement
définis, bien connus et compris par ceux qui doivent les
réaliser ;
· .ils ne doivent pas être trop nombreux pour un
même groupe d'agents ;
· Ils doivent être fixés en concordance avec
les objectifs globaux de l'entreprise ;
· Ils doivent être flexibles et dynamiques. Ils
doivent être classés par ordre d'importance en objectifs ultimes,
objectifs intermédiaires et objectifs spécifiques.
- Prioriser ses activités
Pour bien planifier ses activités, tout manager devra
remplir le troisième préalable qui consiste à priorise ses
diverses activités. Toutes les activités n'ont pas la même
importance. Les activités à haut rendement sont celles qui
donnent le maximum des résultats à atteindre.
- Dresser le plan
Toute planification exige que dressé un plan
managérial, car une planification sans plan écrit en est pas une,
étant donné qu'il est difficile de tout retenir par coeur. Toute
planification doit donc aboutir à un plan écrit qui servira se
fil conducteur.
- Prévoir les moyens de contrôle
Le cinquième préalable en vus de réaliser
une planification managériale efficiente est la prévision des
moyens de contrôle. Les points de contrôle doivent être
connus à l'avance afin de prendre à temps les décisions
pour des correctifs.
2° Les composantes de la planification
Toute planification comporte généralement trois
variables dans son établissement : il s'agit de la
prévision, du temps et du plan.
1. La prévision
L'usage populaire et abusif de ce concept a fait qu'il soit
souvent confondu avec celui de la planification. La prévision est une
comparante de la planification. Elle est une étape réflexive
située de toute la planification. La prévision prépare
à l'action. C'est ainsi que plusieurs auteurs le qualifient de
définition mentale des buts, objectifs, et autres procédures qui
seront rendus réalisables par le plan.
2. Le temps
Le temps est une ressource capitale dans toute planification.
Il réalise la jonction entre les activités à entreprendre
et les objectifs ultimes et intermédiaires de l'entreprise qui doivent
nécessairement concorder.
3. Le plan
Il est la matérialisation de tout le processus
de planification dont il sert de fil conducteur dans le
cheminement56(*).
3° Les méthodes de la planification
Il existe plusieurs méthodes de planification en
management. Nous en avons retenu dans ce travail trois notamment : le
calendrier, le PERT et le RAMP
- Le calendrier
Elle consiste à programmer les travaux en fonction du
temps calendrier. Les tâches à exécuter seront ainsi
réparties par jour calendrier en tenant compte de nombre d'ouvriers,
leur capacité et l'ampleur du travail.
Cette méthode a l'avantage de permettre une vue
panoramique du volume de travail et du temps disponibles pour une équipe
de travail.
- Le PERT (Program Evaluation, Review
Technic)
Le PERT renferme un certain nombre d'avantages tels
que :
· La planification à moyen terme ;
· Le contrôle permanent des activités et de
la disponibilité de ressources ;
· Intervention ponctuelle du manager pour des corrections
éventuelles
· Le contrôle des coûts.
- Le RAMP (Review Analysis of Multiple Projet)
C'est anonyme anglais désigne une méthode de
planification à long terme (cinq, dix ans). Elle présente d'avoir
une seule feuille plusieurs activités devant se développer dans
cinq, dix, vingt ans en s'enchainant les unes aux autres57(*).
L'inconvénient réside dans sa vision trop vaste.
Toute planification à long terme est soumise aux multiples
aléas ; elle doit pour ce faire être très flexible
en vue de s'adapter aux diverses circonstances.
4° les avantages de la planification
- La planification nous permet de connaître à
l'avance le travail à exécuter ainsi que les objectifs à
atteindre.
- La planification nous permet également
d'éviter de perte de temps et de » tâtonnement.
- La planification nous évite enfin des stress, de
crise de nervosité ainsi que d'autres conséquences
fâcheuses due au non atteint des objectifs.
b. Organisation
La planification définit les objectifs à
atteindre, le travail à exécuter. Elle détermine les
moyens à utiliser (outils, finances et hommes). Elle nous indique les
procédures et les méthodes à suivre. Elle détermine
afin l'échéance ainsi que les indices de contrôle.
Par contre, l'organisation, deuxième fonction
managériale du processus managérial, consiste à mettre en
oeuvre les différents moyens en vue d'atteindre de manière
optimale les objectifs de l'unité.
Elle est une structure qui combine les caractéristiques
suivantes ;
· Un but ;
· Un ensemble des règles ;
· Une division des tâches
· Une structure hiérarchisée ;
· Un système d'information.
L'organisation est une mise en structure de toutes les
opérations et une mise en place des savoir-faire. Avant le
démarrage du travail, le manager doit mettre en place les hommes, les
outils et autres équipements ; il doit également agencer les
opérations.
Une mauvaise organisation ne peut aboutir qu'à des
échecs, des conflits, la nervosité et la confusion. Un manager
pourra réaliser une bonne organisation de son unité de s'il
respecte les étapes du processus organisationnel
suivantes :
- Mettre sur pied un cadre organisation
adéquat ;
Il s'agit de définir avec précision la structure
de l'organisation (agencement des opérations) et de fixer le nombre
d'agent requis ainsi leur niveau de responsabilité par les
différentes classifications des emplois.
- Dresser l'organigramme de l'entreprise de manière
claire :
Le manager aura à représenter
schématiquement la manière dont les opérations sont
agencées et les compétences affectées.
- Définir clairement les tâches de chaque
agent ;
Chaque agent doit savoir ce qui est attendu de lui et la
manière dont il doit le faire
c. Direction
La direction est la troisième étape du processus
managérial. La planification et l'organisation sont des étapes
préparatoires à la direction qui, elle s'adresse aux hommes qu'il
faut conduire. Diriger s'avère être la tâche la plus ardue
étant donné l'instabilité de l'élément
humain.
Diriger, c'est donc conduire les hommes vers la
réalisation des objectifs assignés par l'entreprise. La direction
est le moteur du processus managérial. Elle exige, de ce fait du
manager certaines qualité sans lesquelles tout le travail de la
planification et d'organisation serait inutile.
La tâche de direction est de mettre en oeuvre des moyens
adéquats et de faciliter la satisfaction des aspirations
ouvrières en passant par la réalisation des objectifs de
l'entreprise.
La question fondamentale que se pose et celle de savoir
comment diriger les hommes, comment leur donner des ordres afin de
réaliser les objectifs de l'entreprise.
d. Contrôle
La quatrième étape du processus
managérial est le contrôle. Celui-ci est
généralement défini comme étant la comparaison des
résultats aux prévisions ou standards. C'est donc le fait de
vérifier si les objectifs pour suivi ont été atteints.
Les questions fondamentales que le manager doit se poser
demeure cependant celle de savoir pourquoi, quand, quoi et comment
contrôler.
- Pourquoi contrôler ?
Le contrôle est une étape importante dans la
réalisation des objectifs de l'entreprise. Car sans le contrôle le
manager sera incapable de donner l'état général de son
entreprise. Est-elle prospère ? En faillite ou stationnaire ?
Il ne saura y répondre.
Le contrôle est capital car il permet au manager
de :
· S'assurer que les objectifs seront ou sont
atteints ;
· Corriger chemin faisant les fausses manoeuvres ;
· Encourager les agents et les motiver ;
· Revoir les affectations ;
· Evaluer les rendements et la productivité ;
· Porter certaines corrections relatives au coût.
- Quand faut-il contrôler ?
Le contrôle est un processus. Il est présent dans
toutes les étapes du processus managérial bien qu'il soit plus
intense à la fin de l'activité en vue de relever les
écarts entre les produits obtenus et les prévisions
Le contrôle doit être permanent. Il doit
être effectué au début de l'activité pour s'assurer
de la disponibilité des ressources tant matérielles, techniques,
humaines, financières, informatives et communicationnelles.
Le contrôle doit être également
effectué pendant l'exécution du travail. A cette étape, le
manager doit s'assurer du respecter des procédures, des schémas
ainsi que des modes opératoires.
Le contrôle doit être enfin effectué
à la fin des opérations. A cette étapes le manager devra
confronter les résultats obtenues aux prévisions afin d'en tirer
les écarts et y apporte les correctifs stratégiques
éventuels.
- Comment effectuer un bon contrôle ?
Pour réaliser un bon contrôle, tout manager
devra :
· Avoir clairement à l'esprit les objectifs
globaux, intermédiaires et spécifiques de l'entreprise ;
· Définir et identifier les points
stratégiques à contrôler. ;
· Prévoir les indicateurs de performance. Il devra
à ce niveau définir les points clés ;
· Confronter les réaliser aux standards ;
· Tirer les écarts ;
· Prévoir les corrections éventuelles.
- Les cibles du processus de contrôle
Bon nombre de contrôle n'atteignent pas leurs objectifs
parce que les managers n'ont pas prévu les points de contrôle. Un
contrôle qui s'étale sur tous les points et sur toute la
procédure s'avère onéreux et un gaspillage de temps.
Un bon contrôle doit être focalisé sur deux
éléments fondamentaux notamment :
· le résultat ;
· les points stratégiques.
Le manager devra accorder sont attention
particulièrement à :
· la qualité ;
· la quantité ;
· le temps d'opération ;
· le coût financier et humain.
Pour être efficace et efficient un contrôle doit
remplacer certaines qualités :
Un contrôle efficace et efficient doit être
· planifier ;
· objectif ;
· rapide et opportun ;
· ferme ;
· Non tatillon.
1.2.2. DE LA SYSTÉMATISATION DU
PROCESSUS DE PRODUCTION
3.1. Définition Système de production
La systématisation du processus de production regroupe
l'ensemble des éléments matériels et immatériels
qui sont nécessaires à la production de biens ou de services par
une entreprise.
Elle est un procédée d'addition de valeur
à des biens ou à des services qui répondent à des
objectifs de quantité, de prix, de qualité et de
délai58(*).
A. Les méthodes de production
On entend par « méthode de production »
l'organisation de la séquence des opérations depuis la
décision de production et la programmation jusqu'à
l'exécution étalée dans le temps et suivie du
contrôle de la qualité du produit59(*). Elle comprend :
1° L'ordonnancement de la systématisation
du processus de production
La fonction ordonnancement : décide quand
les productions doivent être lancées en fonction des contraintes
matérielles et humaines. L'objectif est d'assurer la
continuité des opérations et de produire les quantités
désirées tout en minimisant les délais et en utilisant au
mieux les moyens de production60(*).
2° L'automatisation de la systématisation
du processus de production
On distingue quatre nouvelles technologies de production dont
la diffusion est liée au développement des technologies
informatiques. Il s'agit de :
- La robotisation
Elle correspond à l'intégration de robots
(appareils qui agissent de façon automatique pour une fonction
donnée) dans un processus de production pour effectuer certaines
opérations.
- L'automatisation
C'est un système automatique de production où
des machines pouvant assurer la production sans intervention humaine
grâce au transfert d'informations entre les robots, relayé par le
système informatique.
- . La Gestion de Production
Assistée par Ordinateur (GPAO).
Il s'agit d'un ensemble de logiciels et d'outils informatiques
permettant à la fois de concevoir des produits et de communiquer des
données à des machines qui fabriquent ces produits. Ces
techniques permettent d'optimiser les ressources et les délais de
production.
- Les ateliers flexibles
C'est un système dans lequel le contrôle de la
production, la planification et le système de fabrication automatique
sont interconnectés par les systèmes d'information, pour
permettre de changer rapidement les consignes de fabrication.
Les ateliers flexibles permettent d'adapter la production
à l'évolution des besoins. Le marché est de plus en plus
diversifié pour répondre aux exigences des clients, ce qui
implique l'éclatement des variantes de production.
B. La qualité de la production
La qualité est l'aptitude d'un
service ou d'un produit à satisfaire les besoins des utilisateurs. La
gestion de la qualité est devenue une préoccupation constante des
organisations, et plus particulièrement au cours du processus de
production.
- La place de qualité dans systématisation du
processus de production
Aujourd'hui, la qualité intervient à tous les
stades la production. Elle se traduit par le souci de la qualité des
produits mais également des façons de produire (diminution des
rejets et rebuts...), sans oublier la qualité du service au client
à travers le réseau commercial et son lien avec la production.
- La normalisation
La normalisation a d'abord touché les produits pour
s'étendre progressivement aux modes de production et à
l'organisation même de l'entreprise.
Les normes de qualité présente de nombreux
avantages pour l'entreprise :
· elles permettent aux entreprises qui achètent
des biens et services de s'assurer de leur fiabilité ;
· elles favorisent la conquête des marchés
car elles mettent en valeur les entreprises les plus performantes ;
C. Organisation de la
systématisation du processus de production
L'organisation de la systématisation du processus de
production consiste à déterminer la disposition des
différentes ressources de production (équipements,
entrepôts de stockage, systèmes de manutention, regroupement des
travailleurs...) dans le but d'obtenir un meilleur rendement global de
l'appareil productif. Une mission qui se résume essentiellement
à :
- Adopter le meilleur agencement des ressources et des
installations de production.
- Eliminer les opérations inutiles et réduire
les délais de parcours entre deux stations de travail
successives ;
- Accélérer la circulation des flux de
matières et des personnes sur toute la chaîne de fabrication
;
Les différentes formes
d'organisation des processus de production présentées ci-dessous
sont particulièrement fondées sur la circulation des flux de
matières et composants entre des stations de travail ou postes de
charges successifs.
D. Rôle et importance de la gestion
de la systématisation du processus de production
La gestion de la systématisation du processus de
production est la mise en application de méthodes et techniques dans le
but d'accomplir la transformation des matières en produits fini. Elle se
résume en la combinaison de ressources, parmi lesquelles les moyens
matériels (les machines), les moyens humains (le personnel par
qualification) et les matières (matières premières,
matières consommables) dans un planning avec pour but d'assurer la
fabrication du produit en qualité et en quantité définies.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre, nous avons défini les
concepts de base et connexes. Nous avons également donné les
généralités sur les fonctions managériales et sur
la systématisation du processus de production.
Chapitre
Deuxième : FONCTIONS MANAGERIALES ET SYSTEMATISATION DU PROCESSUS
DE PRODUCTON AU SEIN DE LA REGIDESO
Ce chapitre tourne autour de deux points essentiels. Il
analyse d'une part les fonctions managériales telles qu'elles sont
appliquées à la REGIDESO et d'une autre part la
systématisation du processus de production de la même
entreprise.
2.1. FONCTIONS
MANAGERIALES
Comme nous l'avons dit à propos des fonctions
managériales dans la définition des concepts, nous voyons que
pour mieux diriger la REGIDESO, les responsables doivent remplir un certain
nombre des fonctions distinctes universellement acceptées dans
l'environnement précité. En effet, les fonctions
managériales sont indispensables aux actions des gestionnaires de la
REGIDESO, car l'on ne peut pas parler d'une fonction distinctement pour une
opération managériale.
2.1.1. Importance des
fonctions managériales à la REGIDESO
La gestion est une démarche qui consiste à
établir et à atteindre des objectifs en jouant sur le
comportement humain dans un environnement approprié. Les dirigeants de
la REGIDESO doivent utiliser les fonctions managériales qui sont
considérées comme un passage obligé dans la gestion
rationnelle. Elles ont une importance capitale du fait qu'elles permettent aux
dirigeants de la REGIDESO de bien gérer pour qu'il y ait
rentabilité. Elles évoquent à la REGIDESO les points
suivants ;
A. La planification
La planification est un processus par lequel la REGIDESO
analyse son environnement, ses propres possibilité et choisie une
stratégie en redéfinissant les objectif organisationnelle. Elle
est la première des fonctions managériales. Pour survivre et
accroitre la REGIDESO se livre à un exercice plus ou moins intense de la
planification. Ce processus lui permet non seulement de fixer ses objectifs,
mais aussi d'intégrer efficacement toutes ses ressources de façon
à atteindre ses objectifs d'une manière efficace et
efficiente.
Elle détermine d'abords la dimension et les
caractéristique de la REGIDESO, afin d'assurer son fonctionnement. Elle
permet ensuite élabore le objectifs en les validant avec un plan
d'action. Sur ce, la planification facilite le choix de la Direction
Générale, stimulant le futur et en servant de base de
référence aux responsables de la REGIDESO
A la REGIDESO, la planification est stratégique car
elle passe par :
1° Les quatre objectifs du processus de
planification :
- La REGIDESO maitrise la complexité croissante des
modes de productions.
a) Elle réunit des multiples compétences et
planifie le développement ;
b) Elle domine l'imprévisibilité de
l'environnement en se fixant un objectif avec assez de marge pour pouvoir
changer si nécessaire.
c) Elle agit en mesurant les risques présents et
à venir, c'est-à-dire la REGIDESO garde son identité et sa
culture, cherche à faire participer tous les acteurs à son
élaboration. Les décisions se prennent selon soit la structure
centralisée (comité de gestion) soit la structure
décentralisée (tous les niveaux hiérarchiques sont
concernés).
d) Elle mobilise les équipes ; la planification
à l'élaboration conditionne une réelle implication, tout
en informant et en motivant son personnel.
2° La mise en oeuvre de la planification
La REGIDESO, pour bien mener ses activités, met en
place quatre étapes :
a) Le diagnostic
· Analyse interne : elle analyse les forces et les
faiblesses de l'entreprise concernant ses hommes, sa technologie et sa
capacité financières
· Analyse externe : les menaces et les
opportunités de l'environnement. En d'autres termes à merveille
l'analyse SWAT.
b) Le plan stratégique
La REGIDESO défini et chiffre ses objectifs
généraux en fonction de plusieurs hypothèses qui engagent
son avenir pendant plusieurs années
c) Budget et programme
Les objectifs à atteindre et les moyens utilisés
de plans opérationnels à court et moyen terme nécessitent
un budget et un programme
d) Mesures correctives
Les mesures correctives permettent à la REGIDESO
d'analyser les écarts entre les objectifs qu'elle s'est assignés
et ses réalisations (la production).
3° avantage de la planification
A la REGIDESO, la planification oblige à proposer des
solutions pratiques sous contraintes de temps et de moyens, avec une
démarche rationnelle et réaliste
- La planification lui donne une vision globale et l'oblige
à s'interroger sur les interactions avec son environnement ;
- La planification conduit et clarifie les grands objectifs de
la REGIDESO en les formulant clairement.
B. L'organisation
A la REGIDESO, l'organisation comprend mes étapes
suivantes
1° Conception de l'organisation à la
REGIDESO
L'organisation à la REGIDESO est un processus qui
définit les tâches et désigne les responsabilités
à assurer par les différentes structures et les différents
membres de son organe. Dans cette organisation, il y a une structure qui est
définie comme un instrument de l'information et d'analyse qui met en
évidence les différents organes de décision.
Organiser la REGIDESO, c'est constituer les services de cette
entreprise publique en les donnant à chacun l'importance qu'il doit
avoir, de façon qu'elle dispose en temps voulu et au moindre cout, tout
ce qui est utile à son fonctionnement.
2°Application de l'organisation
L'organisation, étant la répartition des
tâches aux différents organes de l'ensemble en vue de
réaliser les objectifs, a été prévue dans la
convention collective de la REGIDESO.
Chaque service connaît sa manière d'agir et cela
en fonction des compétences pré assignées par la
convention de l'entreprise.
La structure organisationnelle de la REGIDESO peut facilement
amener à bien comprendre cette rubrique.
De manière pratique la REGIDESO répond aux
questions suivantes : Qui fait quoi ? Quand ? Où ?
Comment ?
- Qui ? La REGIDESO désigne les
personnes ;
· Compétentes et aptes à assumer
différentes tâches,
· Respectent les relations hiérarchiques.
- QUOI ? Détermine le travail à
réaliser ainsi que :
· Les résultats à atteindre ; et
· Les services à produire.
- QUAND ? inscrire les activités dans le temps. Il
s'agit ;
· Du planning des activités : et
· De la fréquence de la production
- OÙ ? déterminer le lieu d'affectation
· Localisation ;
· Disposition
- COMMENT ? déterminer les procédures
à suivre. Il s'agit de :
· Déterminer les méthodes et techniques
à utiliser ;
· Déterminer le matériel à
utiliser
3° Etapes Proprement dites de l'organisation
La deuxième fonction de la gestion, l'organisation
consiste à définir la composition du groupe de travail et
coordonner leurs activités. Elle est essentielle, car elle entraine la
création de liens organisationnels qui aident les individus et les
groupes à travailler de manière à bien atteindre les
objectifs communs.
Cela implique les étapes suivantes ;
· Choisir les moyen et les méthodes
appropriés ;
· Déterminer les besoins en ressources humaines et
matériels,
· Définir leurs interprétations,
· Répartir les tâches de manière
à atteindre les objectifs visés.
C. La Direction à la REGIDESO
Par cette fonction, nous voyons comment les ordres sont
donnés su tout haut jusqu'en bas c'est-à-dire du top manager de
la REGIDESO aux subalternes. Le style de direction les plus motivant est celui
par lequel l'individu a le sentiment d'être respecté et
responsable. Le style de direction dépend à la REGIDESO d'un chef
à un autre ; la prise de décision est de consultation de ses
subordonné ou collaborateurs.
Dans le même ordre d'idée, il sied de noter que
le principe de la hiérarchie et respecté en ce sens que chaque
agent, au regarde sa position, donne et exécute les ordres sous peine de
faire preuve d'usurpation de pouvoir.
Les équipes mobiles donnent un rapport à leurs
chefs directs. Également pour le chef de centre et ainsi de suite
C'est en cumulant les rapports éparpillés que
sortir le rapport donnant la situation générale de la
REGIDESO.
A la REGIDESO, la direction s'avère la plus
ordonné étant donné que l'instabilité de
l'élément humain, car elle passe par le leadership. Le leadership
à la REGIDESO consiste à diriger les employés
chargés d'exécuter le travail et à faire progresser les
choses c'est-à-dire à exécuter sur eux une influence
positive.
D'où les leaders de la REGIDESO observent les six
qualités essentielles ci-dessous pour mieux diriger :
- La perspicacité créative c'est-à-dire
poser les bonnes questions ;
- La sensibilité (ménager la
susceptibilité des autres) ;
- La capacité d'avoir une vision de l'avenir et
d'imaginer une organisation parfaitement adaptés aux besoins
futurs ;
- La souplesse (faculté d'adaptation) ;
- L'aptitude à amener les gens à ses concentrer
sur les objectifs ce qui veut dire canaliser les efforts individuels et les
ressources de l'entreprise ;
- La patience.
D. Le contrôle
Le contrôle est saisi comme étant la surveillance
des activités de la REGIDESO qui tend vers les objectifs fixés et
apporte les aménagements nécessaires. Le processus de
contrôle est une technique qui permet aux gestionnaires de la
REGIDESO :
- D'évaluer leur performer en comparant les
résultats obtenus aux objectifs préalables ;
- De prendre les mesures appropriées pour
remédier aux situations défavorables.
Ce contrôle consiste à dégager ce qui est
réaliser à comparer avec les résultats attendus,
c'est-à-dire ce qui a été planifié au départ
et prendre des mesures correctives pour solutionner les disfonctionnement
éventuel.
De manière générale, le contrôle se
fait en trois étapes à la REGIDESO :
- Avant de mettre en pratique la planification ;
- En cours d'exécution ;
- Et la fin, pour l'évaluation totale de
l'entreprise.
Il est un élément fondamental de bon
fonctionnement et d'efficacité, c'est de faire preuve
d'irréalisme ou de naïveté.
Le contrôle à la REGIDESO est l'examen par lequel
on assure que les résultats obtenus sont conformes aux buts et permet au
besoin d'apporter les corrections nécessaires par réorienter
l'entreprise vers les objectifs. Il critique et incite les employés
à questionner la pertinence des objectifs et des normes de
l'entreprise.
Le contrôle à la REGIDESO comme
système :
- Mesure les progrès accomplis selon les plans, normes
et politiques établis pour atteindre l'objectif ;
- Décèle les écarts entre la situation
actuelle et la situation désirée ;
- Identifier les causes et correctifs nécessaires.
Le contrôle étant l'un des fonctions
managériales importantes, il s'avère indispensable du fait qu'il
permet la comparaison des résultats à la prévision.
A la REGIDESO, il se fait par les chefs directs suivant la
filière qui relève de sa compétence. Pour accroitre sa
production, la REGIDESO prévoit un contrôle de qualité qui
s'effectue pars les agents de l'administration centrale en mission ou par les
responsables des entités provinciales.
Il est à préciser que le temps du contrôle
dépend de la nécessité et du volume des matières
sur lesquelles il doit porter. Il peut s'agir d'un contrôle à
priori, c'est-à-dire avant d'exécuter la tâche ou bien
à postériori, donc après l'exécution de la
tâche.
Pour remplir ses objectifs, la REGIDESO recourt soit au
système de contrôle rétroactif qui met l'accent sur ce qui
met l'accent sur ce qui a déjà été
réalisé et permet à l'individu de réagir dans une
situation donnée soit au système de contrôle proactif qui
est un processus permettant aux gestionnaires de prendre les mesures
nécessaires avant même de connaître les résultats.
L'efficacité d'un système de contrôle
consiste à :
- Effectuer périodiquement les évaluations du
rendement des employés ;
- Informer les employés sur les résultats
obtenus sinon, ils continueront leurs faiblesses pour améliorer la
qualité de leur travail.
2.2. SYSTEMATISATION DU
PROCESSUS DE PRODUCTON A LA REGIDESO
Du point de vue plus général le concept de
« production » renvoie à la création des
biens ou services ou encore d'utilités. Dans la systématisation
du processus de production de la REGIDESO interviennent les facteurs de
production qui se caractérisent par deux propriétés
fondamentales : la divisibilité (quand on peut les utiliser en
quantité aussi petit qu'on le souhaite) et la substituabilité. La
nation de substituabilité montre qu'il existe à la REGIDESO
plusieurs combinaisons de facteurs permettant d'obtenir une même
production. L'entreprise détermine pour sa la systématisation du
processus de production celle qui est moins onéreuse.
2.2.1. Plan de production
La REGIDESO dispose d'un plan de production sui définie
dans le temps les quantités à produire. Il est déduit des
provisions des ventes, la prise en compte des possibilités du
marché, des forces et faiblesses de l'entreprise et lui permet de fixer
le taux de croissance.
Le plan de production à moyen et à long terme
à la REGIDESO est qualifié de global en ce sens qu'il n'entre pas
en détails de son application. Son rôle et de permettre :
- L'établissement du programme des investissements qui
doivent être utilisés pour que la capacité de production
soit cohérant avec les objectifs de l'entreprise.
- Le plan de production à moyen terme est
détaillé dans une séquence de plan court, le plan de
production à court terme prend en considération :
· Les contraintes de structure,
· Les fluctuations de la demande ;
· Les stocks existants.
Dans ce qui précède, il découle que le
plan de production de la REGIDESO est soute nu par une politique rigide qui
suppose une certaine stabilité de son système.
2.2.2. Les moyens de la
systématisation du processus de production
Les moyens de la systématisation du processus de
production de la REGIDESO se référent aux capacités que
regorgent cette entreprise pour produire des richesses. Ils sont
composés de deux grandes catégories d'objets : les
instruments du travail et le sujet du travail (les ressources naturelles et les
matériaux bruts) qu'utilise l'entreprise.
Les moyens de la systématisation du processus de
production permettent à la REGIDESO d'augmenter sa
compétitivité dans son secteur en expansion continue. Elle
attaque cela en deux fronts : d'un côté, la REGIDESO a
augmenté sa capacité en réalisant des forts
investissements ; de l'autre ; elle a réduit les temps de
répondre aux demandes du marché grâce à une grande
flexibilité dans la systématisation du processus de production
2.2.3. Gestion de la
systématisation du processus de production
La gestion de la systématisation du processus de
production est l'ensemble des activités qui participent à la
conception, la planification des ressources (humaines, financières et
matérielles), leur ordonnancement, enregistrement et la
traçabilité des activités de production, le contrôle
des activités de la production de l'entreprise.
L'objectif est d'améliorer de façon continue le
flux et le stock inclus dans la chaine de travail qui débute en amont
avec la REGIDESO par la production d'eau et se termine en aval chez les clients
par la consommation.
A la REGIDESO, l'ensemble des activités
réalisées respectent les procédures établies et
tiennent compte à la fois de la qualité de son produit ou
service, mais aussi de la sécurité des ses salarié et/ou
son environnement.
2.2.4. Les décision de
production
L'organisation de la systématisation du processus de
production de la REGIDESO est différente avec d'autres entreprise et
leur environnement et plus particulièrement en fonction de la
clientèle, des fournisseurs, de la nature du produit et de la
quantité d'eau à réaliser.
Pour la systématiser le processus de production, la
REGIDESO recourt à des décisions qui se situent à deux
niveaux : d'une part un niveau stratégique avec le choix d'un mode
de production et d'une politique de production. D'une autre part le niveau
opérationnel soit l'ensemble des décisions à court terme
prise dans le cadre résultant du niveau précédent
1. Les décisions à caractère
stratégique
a) Choix du mode de production
Les besoin du marché et les exigences de la
clientèle en matière de la qualité pèse fortement
sur la configuration des modes de production
A la REGIDESO, l'ensemble des paramètres dessinent un
profil plutôt stable du produit à tendance à s'allonger et
à dure, conduisant le système du processus de production vers un
profit analogue ; .c'est à dire produisant des produits
plutôt standardisés, en s'efforçant de produire les volumes
requis en optimisant les coûts.
b) Choix de la politique de production
La REGIDESO choisie la façon dont la politique de
production s'articule avec la demande de service qui est adressée par
les clients ou son environnement et repose sur l'existence d'une logique entre
l'ordonnateur et l'exécution.
c) Les décisions à caractère
opérationnel
Au stade de l'exécution la REGIDESO pose quelques
priorités pour systématiser le processus de sa production,
notamment le volume de son produit, le coût et la qualité.
d) les décisions de mise en oeuvre
A la REGIDESO, les tâches de planification et
l'ordonnancement de la systématisation de production conduisent
quotidiennement où tout cas périodiquement à
déterminer l'ajustement souhaitable dans cette entreprise.
- Comment produire ? Elle détermine les conditions
plus appropriées dans le cadre du système existant et notamment
le choix des équipements, outillages et ressources en fonction des
nomenclatures et gamme de production.
- Combien et quand produire ? Le planning et
l'ordonnancement établissent les programmes de la systématisation
qui optimisent la disponibilité, la capacité et le délai
de mise à disposition constatés par la REGIDESO.
Bref, la REGIDESO étant une entreprise publique
produisant les produits sur un environnement bien déterminé, la
systématisation du processus de production lui permet d'analyser sa
rentabilité économique.
CONCLUSION PARTIELLE
L'objet de ce chapitre était de faire une analyse des
fonctions managériales et de la systématisation du processus de
production de la REGIDESO. Pour ce faire, nous estimons que la combinaison des
factions managériales et la systématisation du processus de
production rendrait cette entreprise productive et performante. Cela dans le
seul objectif la maximisation des recettes et la satisfaction de servir son
environnement avec u ne eau potable.
Chapitre
Troisième : ENQUETE MANAGERIALE
Contrairement aux chapitres précédents qui sont
théoriques. Ce chapitre est pratique. Il contient les données
recueillies sur terrain de nos investigations. Ce sont les données qui
nous permettront de tester nos hypothèses du départ.
3.1. Présentation de l'enquête
Dans les lignes précédentes, nous avons en
majeure partie abordé le problème du point de vue purement
théorique, ainsi ce chapitre porte sur les investigations de terrain. Il
comporte trois points à savoir la présentation de l'enquête
proprement dite et le dépouillement et interprétation des
résultats suivi des difficultés rencontrées.
3.1.1. Définition de l'enquête
Étymologiquement le mot enquête signifie chacun
à découvrir. En science social, l'enquête s'inscrit dans la
phase de la validation empirique des hypothèses et des théories
préalablement élaborés61(*).
L'enquête est également un procédé
scientifique, un outil ou un moyen d'investigation pour découvrir la
réalité des hommes sur terrain. Il faut entendre par terrain
toute information non élaborée. Il peut appartenir au
passé (symbole, texte, outils, ...), il peut être actuel. Il est
toujours réel, concret, fait de comportement global mais aussi partie
d'un tout plus vaste62(*).
3.1.2. But de l'enquête
Le but de l'enquête sur terrain est de recueillir les
informations susceptibles de nous permettre de bien vérifier nos
hypothèses de travail.
Elle vise particulièrement la saisie de la
réalité sur le terrain afin de vérifier si les
hypothèses concordent ou pas avec la réalité sous
étude afin de les infirmer ou les confirmer.
3.2. Présentation
de la REGIDESO
3.2.1. Historique
L'approvisionnement en eau potable à l'arrivée
des premiers explorateurs venus d'outre-mer et par la suite des colonisateurs
revêt un caractère rudimentaire et même auto substantiel,
l'eau étant pensée, conservée et utilisé en
fonction des besoins domestique et psychologiques.
Un mode de vie nouveau s'établi peu à peu, les
villages s'agrandissent, d'autres se transforment en ville et les industries
voient le jour. Cette lente et profonde mutation fait naitre des besoins
nouveaux nécessitant l'organisation de l'approvisionnement en eau
à grande échelle.
C'est dans cette optique que fut créée le 18
Novembre 1929, par l'autorité coloniale, la société de
distribution d'eau de Léopoldville, celle-ci est une
société congolaise à responsabilité limitée,
établie dans cette ville, mais dont le siège se situait à
Bruxelles.
De Mars 1930, le ministre belge des colonies institue le
premier débouché de ce qui allait devenir la REGIDESO en
constituant une régie de distribution d'eau de la colonie, à qui
elle confie l'exploitation, le développement et la modernisation de
distribution d'eau potable de BOMA, MATADI, MBANDAKA et KISANGANI.
La croissance démographique et industrielle rendant
impérieuse la mise sur pied d'un organisme chargé d'assurer un
développement plus rationnel et plus prévisionnel des
équipements de production et de distribution d'eau potable. C'est ainsi
qu'intervient le 30 Décembre 1939, un décret royal portant
création sous la dénomination de « Régie de
distribution d'eau et électricité du Congo belge et Rwanda,
Burundi » d'une institution publique revêtue de la
personnalité civil pour s'en occuper.
Le 25 Août1966, une ordonnance présidentielle,
n° 66 - 400 porte création de la régie de distribution d'eau
et d'électricité de la République Démocratique du
Congo. Au terme du cahier des charges, l'Etat met à la disposition de
la REGIDESO, des matériels des installations et des approvisionnements
hérités de la REGIDESO du temps de la colonie et des
1ères années l'indépendance.
L'ordonnance loi n° 68/ 116 du 29 Mars 1968 portant
disposition relative à la régie de distribution d'eau
d'électricité, autorise le ministre des travaux publics à
conclure, au nom de l'Etat, une convention ayant pour objet de confier à
la société anonyme de droit belge
« COMINIERE » la gestion de la direction de la REGIDESO
pour une durée de 5 ans.
Le 30 Juin 1971, intervient la dénomination de la
convention de gestion conclue entre l'ex Zaïre, aujourd'hui Congo et la
COMINIERE, pour raison de la sauvegarde des intérêts
supérieurs du pays.
Le 24 Novembre 1972, il y a inauguration de la première
phase du complexe d'eau de N'djili à Kinshasa. Par ordonnance - loi
n° 78/ 147 du 05 Mai 1978, la REGIDESO prend la forme d'une entreprise
publique appelée : Régie de distribution d'eau et
d'électricité de la République du Zaïre en sigle
REGIDESO.
Une année plus tard, soit le 05 Janvier 1979,
l'autorité sépare le secteur d'eau et le secteur
d'électricité.
3.2.2. Mission et objectif
A. Mission
La mission principale de REGIDESO dès sa
création est l'exploitation d'eau et de l'électricité en
vue du bien-être de la population, mais cette mission s'est vue
restreinte au niveau seulement de l'exploitation de l'eau suite à la
cession des cadres d'exploitation électrique à la SNEL pour des
raisons de spécialisation et nationalisation à partir de 1979.
Ainsi, la REGIDESO ne s'occupe que d'une part de
l'exploitation, de la gestion des services de distribution d'eau et des
installations annexes d'adduction, de pompage et stérilisation. D'autre
part elle s'occupe de l'étude de réalisation de l'exploitation ou
l'extension des installations existantes de production de distribution
d'eau.
B. Objectifs
Ainsi l'objectif majeur de la REGIDESO est de servir la
population en eau potable, il a été demandé à la
REGIDESO d'assurer l'exploitation et la distribution de l'eau potable dans les
meilleurs conditions comptables avec les moyen à sa disposition.
Les autres objectifs qui sont à la
responsabilité de la REGIDESO sont :
- Objectif techniques d'exploitation
Pour ce qui est du domaine technique d'exploitation, la
REGIDESO se doit d'améliorer en assurant la maintenance des
installations et du captage. En outre, elle doit veiller à
l'efficacité dans la pose des branchements, il lui a été
recommandé d'améliorer la qualité d'eau.
- Objectif d'amélioration des relations avec la
clientèle
Les prévisions par l'Etat dans ce domaine ont
été stipulées en ce terme :
- L'amélioration de la fiabilité du
système de fabrication ;
- La réduction à moins de dix pourcent du nombre
des branchements inactifs ;
- L'amélioration du service
« client » ;
- La mise en place des compagnes de sensibilisation pour
lutter contre le gaspillage et le vandalisme
- Objectif dans le domaine de la gestion administrative
Dans ce domaine, le contrat programme a prévu la
décentralisation de la comptabilité dans chacune centre.
3.3. Structure et
fonctionnement
3.3.1. Structure
L'article 05 de la loi ° 78 - 002 fixe pour la REGIDESO
la structure suivante :
- La direction générale ;
- Les directions régionales dans les chefs - lieux des
régions (provinces) ;
- Les stations de production dans les localités de
chaque province
3.1.2. Fonctionnement
La direction générale comprend un conseil
d'administration composé de neuf membres dont un président
délégué qui préside le conseil, un comité
de gestion et un collège des commissaires aux comptes.
3.1.3. Au niveau de la Province du Katanga
Elle a sa direction provinciale au Katanga à Lubumbashi
situé dans la commune de Lubumbashi, sise au n° 214 de l'avenue
Moero.
C'est un centre dépendant directement de la direction
provinciale du Katanga et indirectement de la direction centrale de
Kinshasa.
a. Les grands centres
Likasi, Kolwezi, Kamina, Kalemie
b. Petits centres
Bukama, Moba, Dilolo, Sandoa, Kasenga, Malemba Nkulu, Kongolo,
Kabongo.
Outre les stations ou centres de la REGIDESO possède
également des usines de pompage d'eau située à la distance
portant la pression d'eau diminue. C'est alors les stations relais
répondant pour augmenter l'eau au point d'alimentation.
Ici nous avons des raisons que nous citerons :
- Usine de Kasapa, Usine de Kimilolo I et II, Usine de la
Ruashi, Usine de l'UNILU, Station d'Alliclac ;
- La maintenance, elle dépend en charge d'entretien et
la maintenance des machines de productions ;
- La section réseau, elle assure la distribution et la
maintenance de tout le réseau ;
- Le siège de Lubumbashi à des centres
ci-après : Kenya, Kamalondo, Golf, Ruashi, Katuba I et II, Upemba,
Bongonga, Mathsipisha, Kasumbalesa, Kipushi
- L'organisation fonctionnelle est repartie de manière
suivante :
· Direction financière ;
· Direction de développement,
réhabilitation et diversification ;
· Direction de ressources humaines ;
· Direction d'exploitation ;
· Secrétariat générale ;
· Organe d'Etat magistrature et outres services
rattachés au PDG
Vu l'organigramme nous pouvons analyser les différents
fonctions de charge section, chaque cellule.
ORGANIGRAMME
Directeur provinciale du Katanga
251681280
251636224
Secrétariat
251642368
251659776251649536251650560
Direction financière
251639296
Direction d'exploitation
251638272
Direction de développement, réhabilitation et
diversification
251655680
Direction de ressources humaines
251637248
251664896251666944251651584251634176
Service de gestion sociale
251660800
Relations publiques
251661824
Service de sécurité
251662848
Service médical
251663872
Comptabilité
251640320
Secrétariat radio
251643392
Exploitation
251641344
251635200
251653632251654656
Laboratoire
Logistique
Garage
Maintenance
Transport
251670016
Caisse central
251644416
251652608
Section techn.
251646464
Production
251645440
Recouvrement
Facturation
Service de gestion sociale de la REGIDESO
a. Direction Provinciale
La Direction provinciale coordonne, dirige, organise et exerce
un contrôle de la gestion sur les services placés sous son
autorité.
Les attributions de la Direction provinciale s'articulent de
la manière suivante :
- Assurer la gestion quotidienne de l'ensemble du personnel
(actif et passif) dans le respect de la législation du travail, de la
convention collective, des Instructions de Service ;
- Déterminer les besoins actuels et futurs de
l'entreprise en personnel de diverses catégories ;
- Mettre au point la politique de gestion du personnel qui
permettra d'augmenter la productivité en développant la
motivation au travail ;
- Développer les possibilités de promotion au
sein de l'entreprise et soutenir le personnel dans leurs plans de
carrière par des différents moyens, comme des notes de service,
des orientations de service précises et l'application des sanctions
positives ;
- Veiller à la discipline du personnel ;
- Exécuter certaines tâches de gestion (embauche
du personnel, évaluation, mutation et promotion,
rémunération, licenciement).
b. Le Secrétariat
Le service secrétariat est placé sous
l'autorité du Directeur et de trois Sous-directeurs.
Il est chargé de :
- gérer la situation des intérims pour
l'ensemble du Personnel de l'institut ;
- gérer la situation des congés statutaires des
agents tant de la Délégation Générale que des
Directions Provinciales ;
- superviser le pool dactylo, les Secrétariats de
Direction ainsi que des Sous-directions Administratives, de la gestion sociale
et des Services Généraux.
c. La Direction des
Ressources Humaines
Assure le contrôle, le suivi et le développement
des plans de carrière du personnel et supervise toutes les
activités de quatre services à savoir :
- Le service médical ;
- Le service administratif ;
- Le service relations publiques ;
- Le service formation et recrutement.
Il est chargé de :
· organiser, diriger et coordonner toutes les
activités de la direction de la carrière ; suivre
l'exécution des instructions du Directeur des Ressources
Humaines ;
· superviser la recherche sur le comportement
psychologique de l'homme au travail, la politique de motivation, la politique
de carrière et l'importance des relations humaines ;
· remplacer le Directeur Administratif en cas d'absence
ou d'empêchement de ce dernier ;
· veiller sur la discipline et le rendement du personnel
de la Sous-direction.
c) La Gestion Sociale
Est chargée de :
- calculer, contrôler et assurer la paie et divers
droits suivants les procédures en vigueur (rémunérations,
décomptes, la paie pour le personnel retraité, licenciés,
révoqués et décédés), pécules
congés, frais de missions, avantages sociaux, allocations diverses pour
le personnel ;
- établir le rapport de paie ;
- organiser des funérailles en cas de
décès d'un agent ou d'un membre de sa famille ;
- gérer la caisse des oeuvres sociales et l'octroi des
facilités de caisse conjointement avec la Délégation
Syndicale.
d. Secrétariat et radio
Le secrétariat s'occupe de la rédaction et de la
dactylographie de tout document/ radio émis par la direction
provinciale.
e. Agence
Chaque agence est gérée par un chef d'agence qui
coordonne les activités techniques et administratives tout en assurant
la gestion saine de tous les comptes données ; il s'occupe aussi du
contrôle journalier des recettes réaliser et y envisager, leurs
mesures de redressement pour bien réaliser sa tâche, il appuie sur
la section technique et sur celle de recouvrement pour la facturation des
créances des abonnées, par l'entreprise de la casse auxiliaire et
au bureau de visa.
f. Comptabilité
Le service de comptabilité s'occupe du contrôle
de recette, il surveille la quantité des documents comptables du centre,
il tient la comptabilité du centre, il justifie les comptes,
prépare les éléments du bilan, fait la rédaction
des pièces de caisse (bordereau de dépenses et recettes),
établir la situation de trésorerie et la prévision de
trésorerie (tenue des fiches fournisseurs), il élabore et fait le
suivi du budget d'exploitation mensuel des fichiers de contrôle
budgétaire, il établie les inventaires permanent et annuel au
magasin.
Pour tout cela, il est appuyé par un magasinier qui
planifie et programme les actions d'achats locaux sur base de besoin
expliqué à les centres tout en suivant les stocks magasin pour
assurer l'approvisionnement pour sa liaison avec les deux agences, il a un
caissier centrale qui collecte les recettes journalières de toutes les
agences.
g. Technique d'exploitation
Sous la supervision d'un ingénieur d'exploitation, ce
bureau assure la surveillance et la coordination de production et distribution
d'eau potable pour l'ensemble du centre, il veille au bon fonctionnement des
unités de productions et distribution de leurs bonnes exploitations pour
satisfaire aux besoins de la clientèle.
Il assure une action soutenue de maintenance par les travaux
réguliers d'entretien préventif et permanent des
équipements et de tous le autres organes susceptible d'entrainer
l'arrêt ou de perturber la production produites ou maintenues en bon
état de marché de tous les équipement
électromécanique installés et au matériel de radio
communication, à équilibrage de débit de pression au
réseau pour éviter le cas de manque d'eau tout en respirant
toutes les fuites d'eau.
3.2. Elaboration et Administration du questionnaire
Notre questionnaire est composé des questions
d'identification, et celles d'opinion. En autre ce questionnaire est
formé de:
- Questions fermées, l'enquête se limite à
une alternative des réponses constituées par oui ou non d'accord
ou pas d'accord sans toutefois émettre son opinion sur la
réponse. ;
- Questions à épouvantail des
réponses ; sont celles qui donnent à l'enquêté
de choisir la réponse préférable et bonne parmi tant
d'autres qui lui sont proposées.
3.3. Détermination de l'échantillon
Par définition, un échantillon est une partie de
la population déterminée appelée population mère
sur base de laquelle on mène une enquête63(*).
KATABA-KYA-GHOANYS, défini l'échantillon
commis « un petit groupe d'individu, de documents de
sociétés, de catégories sociales appartement à
l'univers de l'enquête et choisi de telle manière que l'on puisse
valablement affirmer que les caractères observés sur cet
échantillon soient également présents et dans les
mêmes, proportion sur la totalité de la population64(*).
La population étant vaste, il nous a été
difficile de l'interroger dans son ensemble. Nous avons fait notre
enquête à la REGIDESO et nous avons procédé par
tirage d'un échantillon raisonné.
Cette technique s'utilise dans les enquêtes où on
a plusieurs et différentes catégories sociales à
interroger. L'échantillon à choix raisonné est celui qu'on
limite volontairement à quelques parties de l'univers scientifique pour
des raisons diversifiées et des difficultés qu'on pourrait
rencontrer voire la réalité sur terrain. Nous avons limité
nos investigations à 50 agents.
3.4. Dépouillement
et interprétation des résultats
A. Questions d'identité
Tableau n° 1 Age
Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
20 - 24
|
2
|
4
|
25 - 29
|
4
|
8
|
30 - 34
|
8
|
16
|
35 - 39
|
6
|
12
|
40 - 44
|
10
|
20
|
45 - 49
|
16
|
32
|
50 et plus
|
4
|
8
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau nous montre que 2 enquêtés, soit 4%
ont un âge compris entre 20 et 24 ans ; 8% soit, 4
enquêtés ont un âge qui varie entre 25 et 29 ans
respectivement avec ceux de 50 ans et plus ; 8 enquêtés, soit
16% sont dans l'intervalle de 30 et 34 ans ; 6 enquêtés, soit
12% sont représentés par la classe de 34 à 39 ; 10
enquêtés, soit 20% sont entre 40 et 44 ans ;enfin 32% soit,
16 enquêtés sont dans la fourchette de 45 à 49 ans.
Tableau n° 2 Sexe
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
46
|
92
|
Féminin
|
4
|
8
|
Total
|
50
|
100
|
En ce qui concerne le sexe, 92% soit, 46
enquêtés, sont du sexe masculin tandis que 4
enquêtés, soit 8 % sont du sexe féminin. Notre
échantillon contient plus d'hommes que de femmes.
Tableau n° 3 Etat civil des
enquêtés
Etat civil
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
1
|
2
|
Marié (e) s
|
44
|
88
|
Divorcé (e) s
|
2
|
4
|
Veuf (vé) s
|
3
|
6
|
Total
|
50
|
100
|
En rapport avec l'état civil 1 enquêté,
soit 2% est célibataire ; soit 80 % ,44 enquêtés sont
mariés ; 2 enquêtés, soit 4% sont divorcés et 3
enquêtés, soit 6 % sont veufs. La grande majorité est
constituée par les mariés.
Tableau n° 4 Niveau d'étude
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Primaires
|
3
|
6
|
Secondaires
|
12
|
24
|
Supérieures et universitaires
|
35
|
70
|
Total
|
50
|
100
|
Dans ce tableau nous remarquons que 3 enquêtés,
soit 6% ont un niveau d'études primaires ; 12
enquêtés, soit 24% sont de niveau secondaires et 70% de niveau
supérieures et/ou universitaires. En conclusion, la majorité de
nos enquêtés est constituée par ceux ayant un niveau
d'études supérieures et universitaires.
Tableau n° 5 Catégorie socio -
professionnelle
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Cadres
|
8
|
16
|
Maitrises
|
15
|
30
|
Agents d'exécution
|
27
|
54
|
Total
|
50
|
100
|
Au regard de ce tableau nous constatons que 8
enquêtés, soit 16% sont des cadres ; 15
enquêtés, soit 30% sont des maitrises et le reste,
constitué de 27 enquêtés, soit 54% sont des agents
d'exécution. C'est cette catégorie qui est majoritaire.
Tableau n° 6 Ancienneté
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
1 - 5 ans
|
2
|
4
|
6- 11 ans
|
5
|
10
|
12 - 17 ans
|
7
|
14
|
18 - 23 ans
|
9
|
18
|
24 ans et plus
|
27
|
54
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau renseigne que la majorité de nos
enquêtés, soit 54% bénéficient d'une
ancienneté allant de 24 ans et plus de service ; 2
enquêtés, soit 4 % sont dans les propositions de 6 à
11 ; 5 enquêtés, soit 10 % ont une ancienneté variant
entre 6 et 11 ans ; 7 enquêtés, soit 14% sont entre 12
à 17 et enfin 9 enquêtés, soit 18 %
bénéficient d'une ancienneté allant de 18 à 23
ans.
B. Questions d'opinion
Tableau n° 7
- Comment sont organisées les fonctions
managériales au sein de votre entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Bonne
|
18
|
36
|
Mauvaise
|
32
|
64
|
Total
|
50
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 18 enquêtés, soit
36% affirment que les fonctions managériales sont mal organisées
et 32 enquêtés, soit 64% ont un avis contraire.
Tableau n° 8
- les fonctions managériales sont-elles
appliquées à la REGIDESO ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
47
|
94
|
Non
|
3
|
6
|
Total
|
50
|
100
|
Nous constatons que 47 enquêtés, soit 94%
affirment que les fonctions managériales sont appliquées à
la REGIDESO tandis que 6% soit, 3 enquêtés donnent un avis
contraire
Tableau n° 9.
- Quel est le facteur mis en application par la REGIDESO
pour qu'il y ait une bonne production ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
La motivation
|
20
|
40
|
Les relations professionnelles
|
11
|
22
|
Le renouvellement de l'outil de production
|
19
|
38
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau nous montre que 20 enquêtés, soit 40%
ont cité la motivation ; 11 enquêtés, soit 22 % ont
fait allusion aux relations professionnelles et 19 enquêtés, soit
38 % pensent au renouvellement de l'outil de production.
Tableau n° 10
- Quelles sont les stratégies que votre entreprise
à mises en place pour systématiser le processus de
production ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Le renouvellement de l'outil de production
|
20
|
40
|
La motivation
|
30
|
60
|
Total
|
50
|
100
|
En se référant à ce tableau, il sied
d'indiquer que 20 enquêtés, soit 40% disent le renouvellement de
l'outil de production tandis que 60% soit, 30 enquêtés ont fait
allusion à la motivation.
Tableau n° 11
- A votre avis les fonctions managériales ont-elle
un impact sur la systématisation du processus de production de votre
entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
50
|
100
|
Non
|
-
|
|
Abstention
|
-
|
-
|
Total
|
50
|
100
|
Ce tableau fait voir que la majorité constituée
de 50 enquêtés, soit 100% affirment que les fonctions
managériales ont un impact sur la systématisation du processus de
production de a REGIDESO.
Tableau n°12
- Existe-t-il un programme de systématisation du
processus de production au sein de votre entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
50
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
Total
|
50
|
100
|
Il ressort de ce tableau que tous nos enquêtés,
soit 100 % affirment qu'il existe un programme de systématisation du
processus de production élaboré par la direction
générale. .
Tableau n° 13
- votre entreprise arrive-t-elle à respecter le
processus de systématisation de production?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
42
|
84
|
Non
|
6
|
12
|
Abstention
|
2
|
4
|
Total
|
50
|
100
|
D'après ce tableau, 42 enquêtés, soit 84%
ont répondu par affirmatif ; 6 enquêtés, soit 12% ont
un avis contraire et 4% soit, 2 enquêtés se sont abstenus
Tableau n° 14
- les conditions dans lesquelles se trouve l'outil de
travail permettent-elle à votre entreprise de systématiser le
processus de production?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
50
|
100
|
Non
|
-
|
|
Abstention
|
-
|
-
|
Total
|
50
|
100
|
Comme l'indique ce tableau, 100% soit, 50
enquêtés pensent que les conditions actuelles dans lesquelles se
trouvent l'outil de travail ne permettent pas de systématiser le
processus de production.
Tableau n° 15
- Que pensez-vous de la productivité actuelle de
votre entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Croissante
|
10
|
20
|
Décroissante
|
40
|
80
|
Total
|
50
|
100
|
Comme révèle ce tableau, pour la majorité
de nos enquêtés, soit 80% ont dit que la productivité
actuelle est décroissante tandis que 10 enquêtés, soit 84%
ont constaté qu'il y a la croissance
Tableau n° 16
- Etes-vous content de la politique de la
systématisation du processus de production de votre
entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
50
|
100
|
Non
|
-
|
|
Abstention
|
-
|
-
|
Total
|
50
|
100
|
Au regard de ce tableau nous constatons que tous nos
enquêtés, soit 100 % ne sont pas contents de la manière
dont de la politique de la systématisation du processus de production
est appliquée à la REGIDESO.
Tableau n° 17
- Comment est le résultat des fonctions
managériales dans la systématisation de processus de production
de votre entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Positif
|
8
|
100
|
Négatif
|
42
|
|
Total
|
50
|
100
|
Pour ce tableau, nous constatons que 8 enquêtés,
soit 16 % pensent le résultat est positif tandis que la majorité
constituée de 42 enquêtés, soit 84 % estime que le
résultat est négatif.
Conclusion partielle
D'aucun n'ignore la quintessence des fonctions
managériales dans une entreprise qui se propose une gestion rationnelle.
« Les fonctions managériales et la systématisation du
processus de production », tel a été le sujet de cette
études. Après les investigations faites sur terrain, nous avons
constaté que la REGIDESO a tout intérêt de s'atteler aux
principes de gestion. Comme nous venons de le remarquer, sa production est en
danger d'autant plus qu'il n'y a pas d'effort vers l'utilisation de ces
fonctions managériales que nous considérons ici comme sources
d'une gestion efficace et efficiente d'une entreprise.
Il se dégage un paradoxe entre notre façon de
saisir les managériales et la systématisation du processus de
production et celles de la REGIDESO. Par conséquent, la
considération vis-à-vis des fonctions managériales et la
systématisation du processus de production sont négligées.
L'entreprise est gérée par expérience plutôt
qu'à l'attachement minutieux aux principes de gestion.
En somme, pour que les fonctions managériales
permettent la solution à la systématisation du processus de
production, il faudra bien combiner toutes les ressources dont dispose la
REGIDESO et bien les coordonnées.
3.5. Difficultés
rencontrées
Aucun travail scientifique ne peut se réaliser sans
difficultés. Notons que, l'administration du questionnaire ne nous a
pas été facile compte tenu des difficultés
ci-après :
- La réticence de nos enquêtés à
répondre à nos questions. Il fallait d'abord fournir une
explication pour que l'enquêté s'ouvre ;
- Il fallait dépendre de leur emploi du temps, aux
tâches qui leur étaient confiées ; à la pause
ils s'empressaient pour sortir. Nous étions obligés d'entrer en
contact avec eux qu'après les heures de service.
3.6. Suggestions
Après avoir remis à la verticale les principales
causes explicatives de la négligence des fonctions managériales
et de la systématisation du processus de production de la REGIDESO et
est de notre devoir de lui proposer un thérapeutique pour
améliorer sa gestion de production à moyen et long terme et
relancer ses activités.
Pour contourner la REGIDESO de ces énormes
difficultés ci-haut décrites, nous proposons ce qui suit :
Observation des fonctions managériales d'une dans la
stratégie de l'entreprise est une nécessité, qui lui
permettrait de maitriser les options et les aptitudes de sa production.
L'entreprise pourrait développer et réaliser
ses objectifs en faire appel au facteur humain compétent. L'homme est au
centre de toute unité de production. C'est lui qui élabore le
plan, fixe ces objectifs, et détermine les moyens les plus
adéquats pour que sa réalisation soit rationnelle.
De renouveler ses immobilisations une fois
réhabilitées peuvent permettre à la REGIDESO de
fonctionner en systématisant la production
L'Etat congolais, propriétaire des entreprises
publiques, doit mener des actions, c'est-à-dire subventionner au moment
opportun la SNCC et/ou permettre de renouveler ses investissements.
Un organe chargé de suivi et de la gestion du fonds de
reconstitution pour renouveler son outil de production au temps que possible.
En fait, cet organe va gérer :
- Les amortissements et provisions
- Les réserves
- Les dividendes et intérêts respectivement par
les participations et les prêts à long et moyen terme.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé à la fin de la
rédaction de notre mémoire ayant porté sur
« FONCTIONS MANAGERIALE ET SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE PRODUCTION
D' UNE ENTREPRISE PUBLIQUE », étude menée à la
REGIDESO de Lubumbashi pendant la période allant de 2009 à
2012.
En effet, notre mémoire, hormis l'introduction et ma
conclusion générale, comprend trois chapitres ;
Le chapitre premier a porté sur les
considérations générales qui était subdivisé
en deux points dont le premier a traité la définition des
concepts de base et connexes et les second était axé sur les
généralités sur les fonctions managériales et la
systématisation du processus de production.
Le chapitre deuxième a tourné sur les fonctions
managériales et la systématisation du processus de production de
la REGIDESO de Lubumbashi.
Le troisième chapitre et le dernier était
centré sur l'enquête managériale
Avant de l'énoncé, Nous avons constaté
que beaucoup d'entreprises n'appliquent pas convenablement les fonctions
managériales. Cela a des implications négatives sur leur
rendement et avons constaté que les responsables de la REGIDESO a des
niveaux différents n'ont que des notions élémentaires sur
la gestion. Ils apprennent à gérer lorsqu'ils sont
déjà nommés à des postes de responsabilité.
Ce qui crée des problèmes le plus souvent.
1. Comment peut-on pallier à cette situation ?
2. L'application de ces fonctions managériales
peut-elle réellement avoir un impact sur la gestion d'une entreprise
?
- Ceci étant noté, nous avons tenté de
répondre qu'on peut pallier aux canevas de l'entreprise en envisageant
l'organisation des séminaires ayant pour but de relancer les
capacités managériales des dirigeants. Cette formation ne doit
pas seulement être théorique mais aussi pratique car elle est
suivie par une amélioration sur le lieu du travail
L'application des fonctions managériales ont
réellement un impact sur la gestion de toute entreprise. En effet, pour
atteindre ses objectifs toute entreprise passe par la planification,
l'organisation, la direction (impulsion) et le contrôle
Pour récolter les données nécessaires
à élaborer le présent mémoire, nous avons fait
recours à la méthode systémique complétée
des techniques ci-après : observation directe, observation
documentaire, questionnaire et Interview.
Eu égard à ce qui précède nous
pouvons dire qu'Il se dégage un paradoxe entre notre façon de
saisir les managériales et la systématisation du processus de
production et celles de la REGIDESO. .
De ce fait, nos hypothèses de début sont
confirmées, car la considération vis-à-vis des fonctions
managériales et la systématisation du processus de production
sont négligées. L'entreprise est gérée par
expérience plutôt qu'à l'attachement minutieux aux
principes de gestion.
BIBLIOGRAPHIE
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- ALBOU, P, Problème humain de l'entreprise,
Paris, éd Rumor, 1998.
- AUBERT D, Vocabulaire de gestion, Paris, éd
Université, 1988.
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éd. Universitaire, 1970.
- BARBIER P, Organisation du travail, Paris, éd
Dunod, 1966.
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entreprises, Paris, éd. SIREZ, 1982,
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édition Dalloz, 2003
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entreprises, 7ème éd, Paris 1988.
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Paris, éd PVT, 1992,
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éd. économica, 1984
- DELGRAND, Dictionnaire encyclopédique, Paris,
Larousse, Tome IV, 1983,
- FAYOL, H, Administration industrielle, Paris,
éd ouvrière, 1949
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- GEORGES C, La Gestion, les grands courants des origines
à nos jours, Paris, éd Tendances actuelles, 2002.
- GERVAIS, P, Gestion des ressources humaines, Paris,
éd JP Taillandier, 2000,
- KAPENDA TSHITEKA, Esquisse des méthodes de recherche
en sciences sociales, Lubumbashi, éd. Olympia, 1996,
- KAYFOR, J.P., et JAWORSKI, Economie commerciale, New
York, éd MC, GRAW, Hill, 2001,
- LANGLET M, Gestion des dossiers financiers, Paris,
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- LAWLER, R, «Strategic choices for changing
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- MAIER O., Psychologie dans l'industrie, Paris,
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- MAXIME G. et Ali, Les principes du management,
Québec, éd. Université, 1975
- Michel J H ; Dictionnaire de sociologie,
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- MOUILLESSEAUX, Gestion économique, Paris,
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- MPALA MBABULA L, Pour vous chercheurs : directives
pour diriger un travail scientifique, Lubumbashi, éd Mpala, 2001,
- PERROUX F, Principe économie politique,
Bruxelles, éd La procure, 2001
- ROCHER, G, Introduction à la science, action
sociale, Paris, édition H 10 H, 1969.
- Stephen Robbons& David Secenzo, Management
l'essentiel des concepts pratiques, Paris, 4ème éd. Pearson
Edition Inc, 2004
- STREICHER, G, Organisation rationnelle du travail,
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l'entreprise, éd0. CRP, Kinshasa 1984
- WAQUET, L, Science économique et sociale,
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- WILLIAM L, Analyse de système, Paris,
édition l'Harmattan, 2003.
B. Cours
- BWENDELELE, Cours de Méthode de recherche
scientifique, Premier Graduat Sociologie, Université de Lubumbashi,
1981-1982. Inédit
- ILUNGA WA ILUNGA Rémy, Cours d'initiation à la
recherche scientifique, Première Graduat Gestion des Ressources
Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociale, Lubumbashi 2008- 2009
- IPANGA TSHIBWILA, Cours d'initiation à la recherche
scientifique, premier Graduat Ecole Supérieur des Ingénieurs de
Lubumbashi, 2005-2006 Inédit. BUYKUSENGE Eugénie, Cours de
méthode de recherche, L1 Economie, UNR Butare, 2006
- KITABA KYA-GHOANYS, Cours des méthodes de la
recherche scientifique, Deuxième graduat Gestion des Ressources
Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociales, Lubumbashi 2006 - 2007,
inédit
- MUEPU KUAMBA, G.G., Cours de Management et Esprit
d'entreprise, Deuxième Graduat Gestion des Ressources Humaines, Institut
Supérieur d'Etudes Sociales, lubumbashi2009-2010,
- MUEPU KUAMBA, G.G, « Thématique
managériale, support scientifique », Lubumbashi,
Février 2004,
- MUSIMBA SINAWAZO, « séminaire de recherche
guidée », Deuxième Graduat Sciences Politiques et
Administratives, Université de Lubumbashi 1998. Inédit.
- WINGENGA WIKEPENDO, Cours de Méthodes de recherche en
sciences sociales, Deuxième Graduat Sociologie Industrielle, Institut
Supérieur d'Etudes Sociales, Lubumbashi 1990-1991, inédit.
C. Mémoires et Travaux de Fin de
Cycle
- KAPUMBA YAV Jacques, « Les fonctions
managériales, fondement d'une bonne santé des
entreprises » ; cas de C C T, Mémoire de Licence Gestion
des Ressources Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociale, Lubumbashi
2007-2008, inédit.
- MUKAJI Charlotte, « Les fonctions
managériales et la problématique de l'entrepreneuriat
congolais » ; cas de la SNEL travail de fin de cycle,
Troisième Graduat Gestion des Ressources Humaines, Institut
Supérieur d'Etudes Sociale, Lubumbashi 2011-2012,inédit.
- NYUNGE KAMWANDU Christine, « Les fonctions
managériales et la rentabilité d'une entreprise », cas
de la SNCC travail de fin de cycle, Troisième Graduat Gestion des
Ressources Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociale, Lubumbashi
2005-2006,inédit.
E. Autres documents et revues
- Code de travail, n° 15, 2002 du 16 Octobre 2002.
- Manuel de REGIDESO : 1985 : 50 ans de mois de Mars
1930
Table des matières
DEDICACE
Erreur ! Signet non
défini.
AVANT PROPOS
II
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. Présentation du sujet
1
0.2. Choix et intérêt du
sujet
1
0.3. Etat de la question
3
0.4. Problématique
4
0.5. Hypothèses
6
.6. Méthodologie de recherche
7
0.6.1. Méthode
7
0.6.2. Techniques
9
0.7. Délimitation du sujet
11
0.8. Subdivision du travail
11
Chapitre Premier : CONSIDERATIONS
GENERALES : DEFINITION DES CONCEPTS ET GENERALITES SUR FONCTIONS
MANAGERIALES ET SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE PRODUCTION
12
I. 1. Définition des concepts
12
1.1.1. Définition des concepts de
base
12
A. Fonctions managériales
12
a. Planification
13
b. Organisation
13
c. Direction
14
d. Contrôle
14
B. SYSTEMATISATION
15
C. PROCESSUS
15
D. PRODUCTION
15
E. ENTREPRISE
16
1.1.2. Concept connexes
18
a. Productivité
18
1. 2. GÉNÉRALITÉS SUR
LES FONCTIONS MANAGÉRIALES ET SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE
PRODUCTION
20
1.2.1. DES FONCTIONS MANAGERIALES
20
a. Planification
20
b. Organisation
23
c. Direction
24
d. Contrôle
25
1.2.2. DE LA SYSTÉMATISATION DU
PROCESSUS DE PRODUCTION
27
3.1. Définition Système de
production
27
A. Les méthodes de production
27
B. La qualité de la production
29
C. Organisation de la systématisation
du processus de production
29
D. Rôle et importance de la gestion de
la systématisation du processus de production
30
CONCLUSION PARTIELLE
30
Chapitre Deuxième : FONCTIONS
MANAGERIALES ET SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE PRODUCTON AU SEIN DE LA
REGIDESO
31
2.1. FONCTIONS MANAGERIALES
31
2.1.1. Importance des fonctions
managériales à la REGIDESO
31
2.2. SYSTEMATISATION DU PROCESSUS DE PRODUCTON A LA
REGIDESO
37
2.2.1. Plan de production
38
2.2.2. Les moyens de la systématisation du
processus de production
38
2.2.3. Gestion de la systématisation du
processus de production
39
2.2.4. Les décision de production
39
CONCLUSION PARTIELLE
40
Chapitre Troisième : ENQUETE
MANAGERIALE
41
3.1. Présentation de
l'enquête
41
3.1.1. Définition de
l'enquête
41
3.1.2. But de
l'enquête
41
3.2. Présentation de la
REGIDESO
42
3.2.1. Historique
42
3.2.2. Mission et
objectif
43
A. Mission
43
B. Objectifs
43
3.3. Structure et
fonctionnement
44
ORGANIGRAMMEs
47
c. La Direction des Ressources Humaines
49
c) La Gestion Sociale
49
3.4. Elaboration et
Administration du questionnaire
51
3.5. Détermination de
l'échantillon
51
3.6. Dépouillement et
interprétation des résultats
52
Conclusion partielle
58
3.7. Difficultés
rencontrées
59
3.8. Suggestions
59
CONCLUSION GENERALE
61
BIBLIOGRAPHIE
63
* 1 MULUMBATI NGASHA, Manuel
de Sociologie Générale, Lubumbashi, éd, Africa, 1981,
p.21.
* 2 BALLEY, G, La
recherche en sciences humaines, Paris, éd. Universitaire, 1970, p.
33.
* 3 KITABA KYA-GHOANYS, Cours
des méthodes de la recherche scientifique, Deuxième graduat
Gestion des Ressources Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociales,
Lubumbashi 2006 - 2007, inédit.
* 4 MUKAJI Charlotte,
« Les fonctions managériales et la problématique de
l'entrepreneuriat congolais » ; cas de la SNEL travail de fin de
cycle, Troisième Graduat Gestion des Ressources Humaines, Institut
Supérieur d'Etudes Sociale, Lubumbashi 2011-2012,inédit.
* 5NYUNGE KAMWANDU Christine,
« Les fonctions managériales et la rentabilité d'une
entreprise », cas de la SNCC travail de fin de cycle,
Troisième Graduat Gestion des Ressources Humaines, Institut
Supérieur d'Etudes Sociale, Lubumbashi 2005-2006,inédit.
* 6KAPUMBA YAV Jacques,
« Les fonctions managériales, fondement d'une bonne
santé des entreprises » ; cas de C C T, Mémoire de
Licence Gestion des Ressources Humaines, Institut Supérieur d'Etudes
Sociale, Lubumbashi 2007-2008, inédit.
* 7 ALTHRUSSER, L, Pour
Marx, Paris, éd Maspero, 1975, p. 39
* 8 QUIVY, R. et COMPENHOUT,
L, Manuel de recherché en sciences sociales, Paris, éd
Bordas, 1998, p.83
* 9 WENU BEKER,
Méthodes en sciences sociales, Lubumbashi, éd
connaissance, 2007, p.37.
* 10 PEIL, J, cité
par BWENDELELE, Cours de Méthode de recherche scientifique, Premier
Graduat Sociologie, Université de Lubumbashi, 1981-1982.
Inédit
* 11 GOULD D, J,
Introduction à l'organisation, Kinshasa, éd Mont Noir,
1978, p 38.
* 12 IPANGA TSHIBWILA, Cours
D'Initiation à la recherche scientifique, premier Graduat Ecole
Supérieur des Ingénieurs de Lubumbashi, 2005-2006 Inédit.
* 13MPALA MBABULA L, Pour
vous chercheurs : directives pour diriger un travail scientifique,
Lubumbashi, éd Mpala, 2001, p 13.
* 14 KALELE KA-BILA
cité par MUSIMBA SINAWAZO, « Séminaire de recherche
guidée », Deuxième Graduat Sciences Politiques et
Administratives, Université de Lubumbashi 1998. Inédit.
* 15CLAUDE, J, Comprendre
la société, Paris, éd Participation, 1976, p 68.
* 16 ROCHER, G,
Introduction à la science, action sociale, Paris, édition
H 10 H, 1969, p 32
* 17 WINGENGA WIKEPENDO,
Cours de Méthodes de recherche en sciences sociales, Deuxième
Graduat Sociologie Industrielle, Institut Supérieur d'Etudes Sociales,
Lubumbashi 1990-1991, inédit.
* 18 KAPENDA TSHITEKA, Esquisse
des méthodes de recherche en sciences sociales, Lubumbashi, éd.
Olympia, 1996, p.37
* 19 MULUMBATI NGASHA,
Op.cit., p.296
* 20 BRIMO, A,
Méthodes en sciences sociales, Paris éd. Mont
Chréstien, 1972, P. 300.
* 21 ILUNGA Rémy, Cours
d'initiation à la recherche scientifique, Première Graduat
Gestion des Ressources Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociale,
Lubumbashi 2008- 2009
* 22 MUEPU KUAMBA, G.G.,
Cours de Management et Esprit d'entreprise, Deuxième Graduat Gestion des
Ressources Humaines, Institut Supérieur d'Etudes Sociales,
lubumbashi2009-2010, P. 25.
* 23 STREICHER, G,
Organisation rationnelle du travail, Paris, éd Goudeau-Mousson,
1996, p 63.
* 24 BREMON et
GELEDAN ; Dictionnaire économique et social, Paris,
éd. Hartier, 2002, P. 13
* 25 BARREAU, J et Cie,
Économie et Gestion des entreprises, Paris, éd. SIREZ,
1982, P 267.
* 26WAQUET, L, Science
économique et sociale, Paris, éd organisation, 1993. P 25.
* 27FAYOL, H,
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25
* 28AUBERT D, Vocabulaire
de gestion, Paris, éd Université, 1988. P 29.
* 29BARBIER P,
Organisation du travail, Paris, éd Dunod, 1966. P 30
* 30CLAUDE GEORGES, La
Gestion, les grands courants des origines à nos jours, Paris,
éd Tendances actuelles, 2002. P 52
* 31CHARLES MARTINET, A,
Lexique de gestion, Paris, édition Dalloz, 2003, P.39.
* 32BLARDONE G,
Initiation économique et sociale, savoir ou agir, Québec,
édition de la chronique sociale, 1999, P.14.
* 33GABILLIET P,
Management, Paris, édition Nouveaux Horizons, 2006, P.32.
* 34FICHIER GANT, Travail
et son espace, Paris, édition Dunod, 1998, P.25.
* 35BARBIER P, Op
cit, P.42.
* 36WILLIAM L, Analyse de
système, Paris, édition l'Harmattan, 2003, P.12.
* 37CHARLES MARTINET, A,
Op cit, P.405.
* 38KAYFOR, J.P., et
JAWORSKI, Economie commerciale, New York, éd MC, GRAW, Hill,
2001, P.36.
* 39CLAUDE G, Op cit,
p 89
* 40DELAVERGNE ; Les
principes de management, Paris, éd. économica, 1984, P 4
* 41 Idem
* 42 MUEPU KUAMBA,
G.G, « Thématique managériale, support
scientifique », Lubumbashi, Février 2004, p.7
* 43Code de travail, n°
15, 2002 du 16 Octobre 2002. P.8.
* 44PERROUX F, Principe
économie politique, Bruxelles, éd La procure, 2001, P.33
* 45ALBOU, P,
Problème humain de l'entreprise, Paris, éd, RUMORT, 1998,
P.29
* 46 GERVAIS, P, Gestion des
ressources humaines, Paris, éd JP Taillandier, 2000, P.72.
* 47BAUMEL, J. PANZER et B,
WILLES, Contestable markers and the theory structure, New York, Harcourt
Braque, 1982, P.96.
* 48 VERHULOT, A ;
Cours d'économie de l'entreprise, éd0. CRP, Kinshasa 1984,
P. 9.
* 49 MOUILLESSEAUX,
Gestion économique, Paris, Fourcher, 1997, p. 103
* 50 DELGRAND,
Dictionnaire encyclopédique, Paris, Larousse, Tome IV, 1983, p.
488
* 51 FOURASTIE J,
la production, Paris, PUF, 1971, P.55
* 52 MAXIME G. et Ali, Les
principes du management, Québec, éd. Université, 1975,
p. 18
* 53 MUEPU KUAMBA, G.G.,
Op.cit. Thématique, p. 5
* 54 MAIER O.,
Psychologie dans l'industrie, Paris, éd Marabout, 1970. P.67
* 55 CHARLES MARTINET, A.
op.cit. P.409
* 56 PIERRE CONSOLAT,
Gestion financières des entreprises, 7ème
éd, Paris 1988, p. 46
* 57 CROZET. Y et ALIE,
Economie générale, Paris, éd PVT, 1992, p. 38
* 58Monique LANGLET, Gestion
des dossiers financiers, Paris, éd. Nathan, 2009, p 112.
* 59 Stephen Robbons& David
Secenzo, Management l'essentiel des concepts pratiques, Paris,
4ème éd. Pearson Edition Inc, 2004.p. 45.
* 60LAWLER, R,
«Strategic choices for changing organization» New York, in
large Scale Organization changement, 1998, P 22.
* 61 Alain, Charles, Martinet,
Op cit, p. 25.
* 62 José PL Michel
H ; Dictionnaire de sociologie, librairie Larousse, Paris 1979, p.
209.
* 63 José PL. MICHEL,
Dictionnaire de sociologie, Librairie Larousse, Paris, 1978, p. 209
* 64KITABA, KYA GHOANYS,
Op cit, P.68.