iii SIGLES ET ABREVIATIONS
A : Analytique
AB : Automatisé Batch
AC : Conseil d'Administration
AC : Automatisé Conversationnel
AG : Assemblée Générale
AN : Alphanumérique
ASBL : Association Sans But Lucratif.
BD : Base des Données
Ca : Calculé
CAAF : Coordinateur Adjoint Administratif Financier
CAN : Comité d'Assistance Nyiragongo
CAT : Coordinateur Adjoint Chargé de Technique
CCIAL : Commercial
CCMV2 : Centre de Conseil pour Mieux Vivre
Co : Concaténée
CPTE : Comptabilité
E : Elémentaire
FIN : Finance
ICG/GTZ : Initiative Congolaise pour le sauvetage des Populations
de Goma
ILD : Initiative Locale de Développement
IMF : Institution de Micro Finance
LOG : Logistique
M : Mouvement
MAJ : Mise à jour
MCD : Modèle Conceptuel de Données
MCT : Méthode Conceptuel de Traitement
MERISE : Méthode d'Analyse de Système
d'Information
MFR : Micro Finance pour la Réhabilitation
MLD : Méthode Logique des Données
MLT : Méthode Logique de Traitement
MONUC : Mission des Nations Unies au Congo
MOT : Modèle Organisationnel de Traitement
iv
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PF : Procédure fonctionnelle
PL : Procédure Logique
PLK : Pêcherie du Lac Kivu
PME : Petite et Moyenne Entreprise
ROI : Règlement d'Ordre Intérieur
SGBD : Système de Gestion de Base des Données
SI : Système d'Information
SIG : Signalétique
SII : Système d'Information Informatisé
SIO : Système d'Information Organisationnel
Sit : Situation
SO : Système Opérant
SP : Système de Pilotage
ULT : Unité Logique de Traitement
VB : Visual Basic
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Le monde s'est engagé sur une voie ambitieuse dans
l'espoir d'atteindre l'un des objectifs majeurs du Millénaire pour un
développement qui vise à réduire de moitié, d'ici
2015, la proportion des personnes qui vivent avec moins d'un dollar par jour.
Cependant, les efforts en Afrique et en Amérique latine restent encore
trop lents, affirme un rapport conjoint de la Banque mondiale et du Fonds
monétaire international publié jeudi 20 avril
20061.
En République Démocratique du Congo, près
de 80% des ménages dépensent moins d'un dollar par jour et par
personne et 86% consomment moins de trois repas par jour. L'apport calorifique
est estimé à 1.800 calories/jour/personne alors que la norme
minimale, selon l'organisation mondiale de la santé (OMS) est de 2.300
calories2.
Les causes à la base de cette situation sont
nombreuses. Nous pouvons citer entre autres : une longue période de
dictature accompagnée des guerres successives et l'afflue massive des
réfugiés rwandais à l'Est du pays. Ces guerres ont non
seulement entraîné la perte en vies humaines (plus de 3 millions
des personnes) mais aussi l'effondrement du tissu économique.
L'éruption volcanique du 17 janvier 2002 a aggravé la situation
dans la ville de Goma : la coulée de lave volcanique a détruit la
plus grande partie des activités économiques dites modernes et
plusieurs infrastructures sociales de bases, telles que les écoles, les
centres de santé, les centres de desserte en eau et
électricité, les routes3...
Vu l'urgence qui naisse dans cette ville, nous assistons
à des multiples organisations à volet crédit dont 23,
rapports des réunions d'échange des acteurs de microfinance de la
ville de Goma, avril 2006 entre autre : coopératives d'épargnes,
des associations et ONG à volet crédit, des tontines, des
cambistes, dans la ville de Goma. Ils visent l'objectif de satisfaction des
besoins de la population via le crédit rotatif et se prennent eux -
même en charge par la subvention des besoins de première
nécessité. Malheureusement les services organisés ne sont
pas accessibles à toute la population.
Ainsi, KIKUMBU, conclue dans son étude, que les
crédits octroyés par ces institutions n'ont pas apporté un
changement significatif dans les ménages de leurs
1
http://www.microfinancement.cirad.fr/fr/bao/plandev.html
2 Ministère du Plan/RDC, document
stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP),
Kinshasa, Février 2005
3 Idem
membres4. Il explique que cette situation serait
due au manque d'encadrement et de suivi des crédits octroyés aux
membres.
KANYENYI relève, pour sa part, que toutes les COOPECs
étudiées connaissent un pourcentage d'insolvabilité
relativement élevé (variant entre 7 et 16%)5.
Le Journal `'Pas à Pas» dans son bulletin
d'information trimestriel pour lier les agents de développement du monde
entier décrit : « Pour que les travaux de développement
communautaire soient durables, il est important d'avoir une vision et des plans
dès le départ. Les partenariats et la participation locale sont
essentiels car la durabilité ne peut être atteinte que lorsque la
communauté locale gère elle - même le processus de
développement, s'en sent propriétaire et ne dépend pas
d'une aide extérieure6.
Anne-Lucie Lafourcade, Jennifer Isern, Patricia Mwangi et
Matthew Brown affirment dans leur « Etude sur la portée et les
performances financières des institutions de micro finance en Afrique
» que les IMF africaines sont globalement dynamiques et en pleine
croissance. De plus, les IMF africaines semblent répondre aux vastes
besoins financiers de leurs clients. À la différence de la
tendance observée dans les autres régions, plus de 70 % des IMF
africaines offrent de l'épargne comme service financier de base et
l'utilise comme source importante de fonds pour les prêts7.
L'épargne est un élément fondamental dans
l'économie : elle est la contrepartie de l'investissement, lequel permet
à la croissance de se maintenir et de progresser. En principe, plus le
niveau d'épargne est élevé, plus les entreprises peuvent
avoir accès à des financements bon marché qui leurs
servent à augmenter leurs capacités de production et à
produire davantage en distribuant ainsi plus de revenus à leurs
salariés et à la collectivité. Il est donc indispensable
d'avoir une bonne mesure de cette variable. Pour les économistes,
l'épargne n'est pas analysée seulement comme un stock, elle est
considérée aussi comme un flux8
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