2- Les formations steppiques :
La steppe est l'écosystème ou s'exacerbent
l'ensemble des contraintes méditerranéennes par le déficit
hydrique qui devient permanent (aridité) et par la pression anthropique
qui est dans la plupart des cas, de plus en plus intense (Aidoud, 1994).
Selon Le houerou (1995), la steppe comme les formations
végétales basses et ouvertes, dominée par des
espèces pérennes, dépourvue d'arbres, où le sol nu
apparaît dans des proportions variables.
![](Relation-entre-le-couvert-vegetal-et-les-conditions-edaphiques-en-zone--deficit-hydrique58.png)
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En fonction du végétal dominant, qui peut
être herbacé (graminée) ou ligneux (sous- arbisseaux),
parfois par une référence aux conditions climatiques et
édaphiques locales (Steppe aride ou saharienne, steppe Halophile
à Salsolacées, la Steppe repose souvent une combinaison
de critères à la fois Physionomiques structuraux et
écologiques (Kaabache, 1990).
Selon Rodin et al (1968) cité in Pouget (1980b), les
Steppes Nord- Africaines ne sont pas des Steppes vrais mais des «
Pré- désert ».
2-1- Les Steppes à chamaephytes :
Ces Steppes occupaient naguère environ 200 000
Km2 en Afrique du nord, constituent souvent des stades de
dégradation de Steppes graminnéennes (Le houerou, 1995).
Les Steppes chamaephytes sont dominées par des arbisseaux
dont la taille
ne dépasse guère 50 cm, présentant ainsi une
grande diversité avec :
- Les Steppes a « CHIH », l'armoise Blanche
(Artémesia herba-alba). - Les Steppes a « Zef- Zef »,
(Helianthemem umhirtum spp).
- Les Steppes dégradée a Sarr « Atractylis
serratolodes)
Le suivi de la végétation réalisé
entre 1975 et 1999 dans le Sud Ouest oranais cité in U.R.B.T (2001),
montre que, le Steppe de dégradation à Atractylis serratulodes
inexistante en 1975 occupe, aujourd'hui, la même place que l'Alfa.
2-2- Les Steppes crassullescentes :
Couvrent 40 000 à 50 000 Km2 dans le Nord de
l'Afrique, elles ont fait également l'objet de défrichements sur
des superficies considérables, soit en vue de la culture
irriguée, soit par culture aléatoire des céréales
en sec (Le Houerou, 1995), sont dominées par des espèces charnues
halophiles, liées a des terrains salés.
La nature des sels, leur concentration et leur variation dans
l'espace vont créer une zonation particulière de la
végétation halophile autour des dépressions salées,
ces formations se développent sur des sols profonds, riches en chlorure
de sodium et en gypse (URBT, 2001).
![](Relation-entre-le-couvert-vegetal-et-les-conditions-edaphiques-en-zone--deficit-hydrique59.png)
En Algérie ces formations étant très
éparses, dont la surface n'a pas été
déterminée de façon très précise,
constituent d'excellents parcours (Nedjraoui, 2003).
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