Chapitre III : Végétation des
régions arides.
La végétation actuelle des zones arides est le
résultat des interactions de trois facteurs essentiels, climat, sol
(Flohn et Kettata, 1971 ; Le houerou1971), et action anthropique (Le houerou,
1971 ; Le houerou, 1993 ; Le houerou, 1995), et provient de la
dégradation de formations forestières primitives (Figure 8 ).
Figure 8 : Schéma de l'évolution de la
végétation dans l'étage aride ( d'après Claudin
et al, 1975) , cité in Halitim (1988)
Il est classique de distinguer :
1- Les formations forestières et
dégradation forestières :
1-1- Les forêts :
Toujours plus ou moins dégradées, a cause de
climat et l'homme (Pons, 1981 ; Barbero, 1990).
Le houerou (1971) appelle « forêt » toute
formation d'au moins 100 arbres d'hectare, il s'agit de pin d'Alep (Pinus
halepensis) et de chêne vert (Quercus ilex) qui se
développent sur les massifs des atlas saharien et tellien.
1-2- Matorrals :
Le terme d'origine espagnol à été
adopté par l'Unesco et sauvage (1962), il subsiste alors des arbustes et
des arbres ne dépassant pas 7 m de haut.
Il représente la forme considérée la plus
typique de la végétation méditerranéenne (Dicastri,
1981).
Différentes dénominations existent selon par
exemple la taille, la nature de la roche mère : garrigues et
maquis....
Le matorral est considéré comme issu de la
régression de formations forestières suite à
différentes perturbations. Selon Trachaud (1994), ce sont les feux
répétés et la pauvreté du sol en
éléments biogènes qui ont favorisé la formation
forestière.
Parmi les principales espèces dominantes, citons selon
Ozenda (1994) : Les genévriers (Juniperus oxycedrus et
Phoenicea), le chêne vert, le lentisque, etc....
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