3. Cofinancement et baileurs de fonds
Pour mener leurs actions, les collectivités
territoriales peuvent bénéficier du soutien financier de
co-financeurs et de bailleurs de fonds à des échelles
variées. Sous réserve d'être en cohérence avec les
axes prioritaires définis par chacun des bailleurs, et de respecter les
modalités techniques et administratives définies pour leur
attribution, ces financements peuvent être attribués soit
directement à la collectivité territoriale française, soit
à la collectivité partenaire, permettant ainsi un effet de
levier.
Parmi les principaux bailleurs, on peut citer :
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- au niveau international : l'ONU et ses organismes «
satellites » : UNESCO, PNUD, UNICEF..., la Banque Mondiale, l'Union
Européenne, les ONG, les fondations privées.
- au niveau français : l'état et le
Ministère des Affaires Etrangères, via des mécanismes
comme les contrats de plan état-région ou des crédits
déconcentrés au niveau des ambassades, par exemple, l'Agence
Française de Développement, les autres Ministères.
4. Formes de partenariats
Les formes d'intervention des collectivités territoriales
en matière de coopération décentralisée sont
multiples et touchent des domaines très variés.
4.1. Les jumelages
Il s'agit de la forme la plus ancienne de coopération
entre villes fondée sur des valeurs de paix et d'amitié. Les
expériences recueillies, les apprentissages et les résultats
obtenus ont servi pour modeler le concept de coopération
décentralisée d'aujourd'hui. Ils se sont développés
à la fin de la deuxième guerre mondiale, et ont forgé des
relations durables et fécondes entre villes du monde entier.
Les domaines de coopération dans le cadre de jumelages
sont le plus souvent des échanges éducatifs dans le cadre
scolaire. Ils comportent presque systématiquement un volet culturel ou
artistique, et en fonction des régions du monde, un volet
linguistique.
Le principe de réciprocité est pratiqué
sur des champs analogues. Cette forme de coopération est
également plus centrée sur la notion de fraternité, le
rôle des acteurs qui participent aux projets est moins « technique
» par rapport à d'autres types de partenariat, comme c'est le cas
de la coopération décentralisée pour le
développement, ce qui facilite une participation plus active de la
société civile.
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