Paragraphe 2 : La présentation des
conséquences de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement des marchandises de GETMA BENIN.
Il faut dire que les conséquences de la lenteur dans
les procédures d'enlèvement des marchandises de GETMA BENIN se
situent à deux niveaux.
Nous avons premièrement, les conséquences sur
les clients et deuxièmement les conséquences sur la
société.
A- Les conséquences sur les clients.
Nous nous sommes basé ici sur le temps mis par GETMA
pour la livraison des marchandises aussi bien destinées à la
consommation interne qu'à celles en transit.
Pour ce faire, nous avions relevé les dates
d'arrivée des navires au port de Cotonou et les dates où les
marchandises sont livrées aux ayants droits sur les dossiers
déjà bouclés.
Après traitement des données, nous les avons
regroupées suivant quatre modalités et consignées dans le
tableau ci-après :
Tableau n°7 : Le tableau
représentatif du temps mis par GETMA pour la livraison des marchandises
destinées à la consommation intérieure.
Modalités (xi) en jours
|
Effectifs (ni)
|
Fréquences (fi) en %
|
[2-3]
|
4
|
2,67
|
[4-7]
|
15
|
10
|
[8-14]
|
59
|
39,33
|
Plus de 14 jours
|
72
|
48
|
Total
|
150
|
100
|
Source : Etudes statistiques
La représentation graphique des fréquences donne
ce qui suit :
Figure n°3 :
Représentation graphique du temps mis par GETMA pour la
livraison des marchandises destinées à la consommation
intérieure.
Nous remarquons que seuls 2,67% des dossiers sont
traités dans le délai d'autant puisque le délai normal
pour livrer le client est de 48 heures sinon 72 heures au plus si tous les
documents sont à jour selon le chef transit et les enleveurs.
Au total 97,33% des dossiers sont traités
au-delà du délai normal, ce qui est une contre performance pour
l'entreprise.
La figure ci-dessus montre que 39,33% des clients sont
livrés au-delà d'une semaine et 48% au-delà de deux
semaines.
Nous précisons que nous ne nous sommes
intéressés qu'aux dossiers TMI c'est-à-dire
Transit Maritime à l'Import pour les marchandises mises à
consommation par opposition aux marchandises en transit sur les pays de
l'hinterland.
Nous avons déterminé deux causes après
avoir mené nos enquêtes par entretien auprès des enleveurs
et du chef transit : Une cause interne à l'entreprise et l'autre
externe.
La longue durée dans les formalités
douanières serait la principale cause externe selon les informations
reçues.
Alors, nous nous sommes penchés cette fois-ci sur les
TMI en transit sur les pays de l'hinterland car, selon nos observations et les
réponses à nos entretiens, les formalités
douanières pour ces marchandises ne posent aucun problème de
durée.
Les résultats sont consignés dans le tableau
ci-après après le traitement des données :
Tableau n° 8:
Le tableau représentatif du temps mis par GETMA pour la
livraison des marchandises en transit vers les pays de
l'hinterland
Modalités xi en jours
|
Effectifs ni
|
Fréquences fi en %
|
3
|
1
|
2
|
5
|
10
|
20
|
6
|
7
|
14
|
7
|
8
|
16
|
8
|
8
|
16
|
9
|
7
|
14
|
10
|
8
|
16
|
30
|
1
|
2
|
Total
|
50
|
100
|
Source : Résultats d'enquêtes
La représentation graphique donne ce qui suit :
Figure n°4 :
Représentation graphique du temps mis par GETMA pour la
livraison des marchandises en transit vers les pays de
l'hinterland
D'après les résultats de nos recherches, la
plupart des marchandises sont enlevées dans un délai de 5 jours
et la durée d'enlevement de 50% des marchandises en transit sur les pays
de l'hinterland est de 7 jours.
Pour les marchandises en transit sur les pays de l'hinterland,
la date de livraison est celle de la sortie du dernier camion chargé du
port de Cotonou.
Nous concluons que mises à part les tracasseries
douanières, il existe d'autres causes aux retards dans la livraison de
marchandises.
Le dépassement des délais de livraison est donc
une conséquence de la lenteur dans les procédures
d'enlèvement des marchandises. Il handicape les clients, ne leur
permettant pas de rentrer en possesion de leur marchandises au moment voulu et
convenu.
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