4. Toxicité des huiles essentielles
Les huiles essentielles ont une toxicité aiguë par
voie orale, la majorité de celles qui sont couramment utilisées
ont une DL 50 comprise entre 2 et 5 g/Kg (anis, eucalyptus, girofle, etc...),
ou ce qui est le plus fréquent, supérieure à 5 g/Kg
(camomille, citronnelle, lavande, marjolaine, vétiver, etc...)
(Bruneton, 1999).
Les mêmes observations peuvent être faites pour
les constituants des huiles essentielles, rares en effet sont ceux qui ont une
DL 50 < 2 g/Kg comme exemple la thuyone 0.2 g/Kg (armoise), pulégone
0.47 g/Kg (menthe pulgiume) et carvone 1.64 g/Kg (Menthe verte).
5. Conservation des huiles essentielles
L'instabilité relative des molécules
constitutives des huiles essentielles rend leur conservation délicate
(Bruneton, 1993). Trois facteurs interviennent dans l'altération des
huiles essentielles :
La température : obligation de stockage à basse
température (entre 08°C et 25°C).
La lumière : stocker dans l'obscurité et dans un
récipient opaque, brun de préférence.
L'oxygène : les flacons doivent être
entièrement remplis et fermés de façon étanche, il
est possible de recourir à l'adjonction d'antioxydants.
La durée de conservation admise est de 02 à 05
ans.
|