PARAGRAPHE 2 : SUGGESTIONS
Avant d'en arriver aux suggestions,
énumérons les forces et faiblesses de Bénin
Télécoms SA.
1 - FORCES ET FAIBLESSES DE BT-SA
a - FORCES
Les forces de l'entreprise sont entre
autres :
le respect des principes comptables préconisés
par le Système Comptable OHADA ;
le classement rigoureux des documents financiers et
comptables facilite les recherches et fait gagner du temps ;
le poids de l'endettement de l'entreprise s'allège
d'années en années, ce qui constitue une lueur d'espoir pour sa
survie ;
la société, de part la bonne politique de
négociation de ses dirigeants, arrive facilement à obtenir des
crédits auprès des bailleurs ;
soucieuse d'être à la pointe des technologies de
communication, BT-SA a entrepris une révolution à travers un
projet de câbles à fibres optiques ;
l'adoption du plan de redressement de BT-SA qui tourne autour
de deux axes à savoir : la rentabilisation des investissements afin
d'augmenter la capacité de production de l'entreprise et le renforcement
de la fonction commerciale et informatique ainsi que de l'outil informatique de
l'entreprise ;
le rééchelonnement des dettes sur 10 ans avec 2
ans de différé, mais également un refinancement des
investissements inachevés avec un coût de 14 milliards.
b - FAIBLESSES
Chaque société évoluant avec ses
insuffisances, l'essentiel reste les efforts permanents dans le sens d'une
perfection. Nous avons pu relever certaines insuffisances dans la gestion
financière de BT-SA qui sont entre autres :
- l'entreprise ne jouit pas d'une autonomie
financière ;
- les produits dégagés par l'entreprise ne
suffisent pas à couvrir ses charges, ce qui explique les
résultats déficitaires dégagés par celle-ci,
compromettant ainsi sa croissance ;
- aucune distribution de dividendes n'est intervenue sur la
période de l'étude ;
- les ressources stables de l'entreprise n'ont pu couvrir la
totalité de son actif immobilisé sur toute la période de
l'étude, ce qui rend compte de son déséquilibre sur le
plan financier ;
- l'inaptitude de BT-SA à faire face à ses
dettes à court terme au moyen de ses actifs à court terme, preuve
de l'illiquidité de l'entreprise ;
- l'insuffisance de surveillance et de mobilisation des
créances ;
- la trésorerie nette de l'entreprise s'est
révélée négative sur les deux premières
années de l'étude, ce qui constitue une situation non moins
inquiétante ;
- les investissements de l'entreprise ne suffisent pas
à couvrir les attentes de sa clientèle ;
- la faible autonomie de gestion dont dispose l'entreprise et
qui ne lui est pas favorable dans un secteur concurrentiel comme celui des
télécommunications.
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