Epigraphe
« Confie toi à l'Eternel de tout ton
coeur et ne t'appui pas sur ta sagesse ; reconnais LE dans toute ta vie et
IL aplanira tes sentiers. Ne soit pas sage a tes propres yeux, craint l'Eternel
et détourne toi du mal »
Proverbe 3 :5-7
DEDICACE
A toi mon DIEU qui béni le début et la fin de
notre épisode (Deutéronome 28 :6),
A vous mes parent : KISANDO, KAMATE ET MASIKA,
- A mon mari : KATSUVA KIVAWIRA Abdon,
- Mes enfants : TRESOR MALAMBO, CONSOLE MALAMBO, JACQUIS
MALAMBO, GYSLENE MALAMBO,
- A mes frères et beau frères : MUSUMBA,
CESAR, RUFAKE, KALONGOLERO, GILBERT, MANU,
A mes soeurs et belles soeurs : KAVUGHO KATEKERE, JUDITH,
ZELEPHA, ELDA, ESTHA, ELIZA, ELA,
- A mes amis et connaissances,
- A la communauté adventiste du septième
jour : NECAT et CSAL,
Je dédie ce travail
REMERCIEMENT
Au terme de ce travail qui couronne notre cycle de graduat,
de formation universitaire en science économique, nous tenons vivement
à transmettre nos remerciements et sentiments de reconnaissance à
tous ceux qui ont contribué à cette fin ultime.
Tout d'abord nous tenons à remercier notre DIEU qui
nous a donné la force d'exécuter et de finir nos études.
Nous allons remercier de tout notre coeur notre Directrice Assistante MASIKA
WASUKUNDI pour avoir accepté la direction du présent travail. Sa
compétence, sa patience et sa rigueur scientifique ont largement
contribué à la réalisation de ce travail
Nous remercions sincèrement le Doyen de la
faculté Monsieur le CT KASEREKA MBAHWEKA pour ce conseil et tout le
corps professoral qui s'est donné corps et âme pour notre
encadrement, entre autre CT MUHINDO MASIVI, MUMBERE KISUMANO, PALUKU DENIS, et
tous les professeurs visiteurs.
Nous ne pouvons pas manquer à remercier
l'Administrateur PALUKU VAGHENI Norbert et son équipe de finance qui
nous ont facilité les réalisations en caractère financier.
Nous remercions aussi le corps médical pour les soins administrés
à notre faveur.
Nos remerciements sincères sont aussi adressés
à l'Eglise Adventiste (NECAT, CSAL, UNILUK) qui nous ont soutenus
matériellement, spirituellement et intellectuellement pendant ces trois
ans
A nos amis et compagnons de lutte, votre collaboration a
constitué aussi une source de connaissance en vue d'enrichir ce travail.
C'est ainsi que nous pensons à : SIVUNDAVEKO, JOYEUX KAMAVU, OSEE
MBAKWIRAVYO, SIFA, AQUILAS , KALUMBA, MABULI, MBASA, MASIMENGO ,
DEBORA ,KAVAYIRWE , MASUMBUKO et les autres qui ne sont pas cités,
ne se sentent pas oubliés mais qu' ils trouvent aussi notre
profonde reconnaissance.
Il serait ingrat de ne pas citer ceux qui ont contribué
d une manière ou d une autre à la réalisation de notre
promotion : mon mari, le comptable MOLO, frère KALENGYA, le
Directeur du CSAL, le comptable LYASWEKA et les autres membres de l'Eglise et
de la famille.
En fin que tous ceux qui de près ou de loin nous
ont aidés à réaliser ce travail trouvent ici l'expression
de notre gratitude. LISTE DES ABREVEATIONS
FBH : frais bureaux
hiérarchiques.
AMAPE : Association des Membres
Adventistes pour la Promotion de l'Education
FBH KIN : frais bureau
hiérarchique Kinshasa.
CBG : Construction Bureau Goma
FBH PROVED : Frais Bureau
Hiérarchique Division Provinciale (de l'EPSP)
ECASJ/R : Ecoles conventionnées
Adventiste du 7ème Jour/Rwese
IPP : Inspection Principale
Provinciale
MINEPSP : Ministère de
l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel
CBD NK II : Construction du Bureau de la
Division Nord Kivu II
ANAPECO : Association Nationale des
Parents Congolaise
ANK : Association du Nord Kivu
RDC : République
Démocratique du Congo
MIN : minerval
PA : prime agent
CE : chef d'établissement
C.B.PROV : construction bureau
province
TFR : tableau de formation des
résultats
D : débit
C : crédit
SD : solde débiteur
SC : solde créditeur
BC : bureau coordination
VNC : valeur nette comptable
VI : valeur initiale
KIN : Kinshasa
SECOPE : Service des Contrôle et
de Paie des Enseignants
UNILUK : Université Adventiste de Lukanga
CSAL : Centre Scolaire Adventiste de Lukanga
NECAT: North East Congo Attached Territory
LISTE
DES TABLEAUX ET FIGURES
a) LES TABLEAUX
Tableau 1 : L'imputation de
l'amortissement
9
Tableau 2 : fonctionnement des
comptes
17
Tableau 3 : le schéma d'un
bilan
21
Tableau 4 : modèle du
TFR
22
Tableau 5 : journal
caisse
33
Tableau 6 : bilan d'ouverture
2008
35
Tableau 7 : journal du
bilan
36
Tableau 8: BALANCE DE
VERIFICATION
38
Tableau 9 : le T.F.R au 31 janvier
2008
40
Tableau 10 : bilan au 31 janvier
2008
41
Tableau 11 : Tableau de taux
d'amortissement
42
Tableau 12 : Modèle de registre
des immobilisations de notre entité
42
Tableau 13: Modèle de la fiche
d'amortissement linéaire
43
Tableau 14: le modèle d'une fiche de
stock :
44
b) FIGURES
Fig. 1 :
Trilogie de la comptabilité
6
Fig.2 : systeme classique
10
Fig. 3 : Modèle d'un journal
11
Fig.4 : organigramme
27
TABLES
DES MATIERES
Epigraphe
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENT
iii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
v
TABLES DES MATIERES
vi
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESES
3
0.3. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
3
0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL
3
0.5 METHODES ET TECHNIQUES
3
0.6 DELIMITATION DU SUJET
4
0.7 PLAN DU TRAVAIL
4
CHAPITRE PREMIER : CADRE
THEORIQUE
5
1 .1 APPRECIATION
5
1.2 EVALUATION
5
1.3 L'ADMINISTRATION
5
1.4 LA COMPTABILITE
5
1.4.1
historique et branche de la comptabilite
5
1.4.2 la
comptabilite generale
6
1.4.3 la
comptabilite analytique
7
1.4.4 la
comptabilite budgetaire
7
1.4.5.
definition de la comptabilite
7
i.4.6
organisation du service comptable
8
1.4.7. systeme
comptable
9
1.4.8 :
les principes comptables
14
1.4.9.
compte
16
1.4.9.1 fonctionnements des
comptes
17
1.5 LE
DEBIT
17
1.6 LE
CREDIT
18
1.7 LE PLAN
COMPTABLE
18
1.7.1 Notion et definition du plan
comptable
18
1.7.2 Objet du plan comptable
18
1.7.3 Elaboration du plan
comptable
19
1.7.4 Plan comptable general
congolais
19
1.7.5 Plan des
comptes
19
1.8 LES CHARGES ET PERTES PAR
NATURE
20
1.9 LES PRODUITS ET PROFITS PAR
NATURE
20
1.10. QUELQUES DOCUMENTS
COMPTABLES
20
1.10.1 Le
journal
20
1.10.2 Le
grand livre
20
1.10.3 La
balance
20
1.11 LES
ETATS FINANCIERS / TABLEAU SYNTHESE
20
1.11.1 Le bilan
21
1 .11.2 Le tableau de formation de
resultat
22
1.12 SYSTEME DES COMPTABILITE DANS UNE
ENTITE SCOLAIRE
23
CHAPITRE DEUXIEME: PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
24
2.1. IDENTIFICATION
24
2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
24
2.3. OBJECTIFS
24
2.5. HISTORIQUE DU SYSTEME SCOLAIRE
ADVENTISTE AU NKF
25
2.5.1.1.
Definition des concepts
25
2.5.1.2 Phases
sensibles dans le systeme educatif en nkf
26
2.6. LE BUREAU
26
2.6.1.
Organisation et fonctionnement du b.c. des ecasj rwese/butembo
27
2.6.2.
Description des taches
28
2.6.2.1 Introduction
28
2.6.2.2 Fonctionnement
28
2.7. LES RESSOURCES
31
2.8. LES REALISATIONS
32
2.9. RAYON D'ACTION
32
2.10. PROJET DAVENIR
32
CHAPITRE TROISIEME :
33
APPRECITION DE LA PRATIQUE DE LA
COMPTABILITE DANS UNE ENTITE D'ADMINISTRATION SCOLAIRE
33
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
48
BIBLIOGRAPHIE
50
ANNEXES
51
0. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Dans les temps anciens, la
comptabilité était considérée comme une fonction
statique se contentant d'enregistrer les opérations de recettes et de
dépenses d'une société ou d'une entreprise.
Pour le moment, la comptabilité ne
s'affirme plus simplement comme un moyen de communication et de preuve
vis-à-vis des tiers, mais comme l'instrument de synthèse le
plus efficace pour présenter les résultats avec
possibilités d'application des techniques modernes de traitement des
données ou de l'information.
Pour enregistrer les phénomènes
économiques au sein d'une administration et leurs résultats,
dégager les principes de gestion, établir de prévisions et
contrôlés, il faut un instrument.
Parmi les instruments liés à son
organisation, la comptabilité au delà de sa mission
réelle, apparaît actuellement comme l'instrument régulateur
de l'entreprise. Par le fait qu'elle constitue une banque des données
caractéristiques de sa situation et son évolution, son
organisation devient comme le reflet de l'entreprise.
La comptabilité, considéré comme
cellule de base et institution clé de l'économie d'un pays, L.
FHEY et R.RANDALL (1997) notent que c'est en même temps qu'il convient de
souligner que par sa consolidation intérieure, l'entreprise est
concernée par la comptabilité qui lui sert à la fois de
système nerveux pour assurer sa permanence interne et des moyens
d'expression pour communiquer avec l'extérieur et réaliser les
échanges nécessaires à continuité.
C. HORNGREN et al (2006) soutiennent que« le
système comptable est de plus important parmi les systèmes
d'information quantitative dans presque toutes les
organisations ».
La comptabilité transforme les organisations et exerce
une influence sur notre milieu social économique et physique. Les
décisions des entreprises ou organisations relatives au
développement de nouveaux engagements, à la politique de gestion
et de prix, au recrutement du personnel et niveau des salaires, ... sont
tributaires de l'information comptable.
La comptabilité remplie trois fonctions distinctes et
complémentaires : elle est un instrument de preuve, une technique
de bonne administration et un support de la communication sociale permettant
certains acteurs économique de rendre compte à d'autres acteurs
économiques. (Kalengya, 2008, p 2)
Ces trois fonctions délimitent les
caractéristiques essentielles de la comptabilité en tant que
instrument de preuve et de bonne administration, elle doit être
réalisée avec une rigueur sans faille mettant en oeuvre des
principes simples mais non simplistes. La fonction sociale de reddition des
comptes est comme toutes les disciplines de la communication beaucoup plus
fine. Elle nécessite une évaluation des réalisations ou de
l'environnement.
Ainsi, les managers doivent décider constamment ce
qu'il faut faire et la nécessite de rendre compte aux agents
économiques des fonds lui confiés, doivent communiquer les
résultats à l'administration, au fisc mais aussi à tous
les autres ayant à prendre des décisions à son
égard : banques, clients, employés...
Pour autant, la comptabilité ne cesse d'atteindre son
entreprise , la saisie directe des opérations à la source, fait
de chacun un agent de la comptabilité , la rapidité de l'
évolution économique fait que l'on demande davantage des
informations comptables produites plus rapidement. Nous devenons tous
utilisateurs, ou consommateur, de la comptabilité et augmentons notre
exigence en son encontre.
En considérant la comptabilité comme un
instrument d'information pour la prise de décision pour les agents
économiques, publique ou privé, à but lucratif ou non
lucratif, la mauvaise ou la non tenue de cette dernière, la mauvaise
conservation des traces des opérations réalisées pour
justifier le bien fondé, l'irrégularité dans l'application
des normes et principes comptables, l'inexistence de la comptabilité au
sein des agents économiques indiqueraient un signe de disfonctionnement
de l'entreprise ou de l'entité
C'est pourquoi il convient de répondre à la
question qui concerne le rôle et la tenue de la comptabilité dans
une entreprise ou dans une entité scolaire, celle de la sous
coordination Rwese conformément aux particularités propres du
plan comptable général congolais
Ainsi nous nous sommes posé les questions
suivantes :
- la sous coordination provinciale des EAJ/ Rwese
maîtrise-t-elle le système de la comptabilité
générale mis en place, la saisie et le traitement des
informations comptables à sa disposition telles que recommandé
par les entités d'administration scolaire ?
- la tenue des documents comptables au sein de cette
entité scolaire, est-elle en conformité aux normes du plan
comptable général congolais ?
.
0.2 HYPOTHESES
Par rapport aux questions de notre
problématique, vu les objectifs poursuivis dans cette étude, nous
émettons l'hypothèse générale stipulée comme
suit :
- il semblerait que le service comptable de la sous
coordination provinciale des EASJ/RWESE ne maîtrise pas le système
de la comptabilité générale, et certains documents ne sont
pas tenus conformément aux principes ou normes du plan comptable
général congolais.
0.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Etant donné que la pratique de la comptabilité
est d'une grande obligation, nous estimons que tout mouvement qui se passe au
sein d'une entreprise doit avoir un compte approprié.
La sous coordination renferme beaucoup
d'écoles et à différents départements qui doivent
avoir des comptes. Ainsi, apprécier la pratique de la
comptabilité revient à identifier les points forts et les points
faibles du système utilisé. Ce travail permettra de montrer la
façon de tenir ou d'apprécier une comptabilité.
Vu que certaines entreprises surtout celles dites
d'administration scolaire négligent la pratique de la
comptabilité au sein de leurs institutions, nous avons
préféré analyser le sujet traitant de
l'appréciation de la pratique de la comptabilité dans une
entité d'administration scolaire de la sous- coordination Rwese
0.4 OBJECTIFS DU
TRAVAIL
L'objectif général de ce travail est que la
sous coordination provinciale comme une entité d'administration scolaire
arrive à appliquer la comptabilité générale telle
que prônée par les institutions scolaires et les principes
comptables généraux congolais.
0.5 METHODES ET
TECHNIQUES
Tout travail scientifique exige au chercheur l'utilisation
d'un certain nombre d'élément qui permettent à ce dernier
d'atteindre les résultats. Parmi ces éléments nous avons
les méthodes qui sont les procédures et normes puis les
techniques.
Pour réaliser ce travail, nous avons
utilisé la méthode documentaire et l'observation pour voir ce que
l'entreprise fait et ce quelle doit encore ajouter ou soustraire Elle a
été très utile dans l'enrichissement de notre
problématique par des données tirées des journaux, revues,
livres, travaux antérieurs et archives. Elle nous a facilité
l'établissement de la partie théorique ; une
caractéristique importante est que le document ou les données
que le chercheur doit analyser n'est pas ou ne sont pas établis par le
chercheur. Il doit sélectionner ce qui l'intéresse,
interpréter, critiquer, comparer les matériaux pour les rendre
utilisable.
0.6 DELIMITATION DU
SUJET
Une chose évidente, c'est que toute recherche doit se
situer dans le temps et dans l'espace. Ainsi nous apprécions la pratique
de la comptabilité de la sous -coordination Rwese à partir de
l'année 2006 jusqu'à 2008. Nous avons analysé comment la
comptabilité générale de la sous coordination contribue
à l'épanouissement de ce dernier.
0.7 PLAN DU TRAVAIL
A part l'introduction et la conclusion, notre travail
comprend trois chapitres dont le premier s'articule sur le cadre conceptuel, le
deuxième porte sur la présentation et l'organisation du champ
d'investigation la sous coordination Rwese. Le troisième est
centré sur l'appréciation de la comptabilité au sein de
sou coordination, sa comptabilité et les critiques de cette
dernière
CHAPITRE PREMIER : CADRE
THEORIQUE
1 .1 APPRECIATION
ROBERT (1988 p87) définit l'appréciation comme
l'action de déterminer le prix. La valeur de quelque chose c'est le fait
de juger, c'est cette dernière partie de la définition qui nous
intéresse.
On arrive à apprécier pour vérifier si
les objectifs du projet sont atteints ou pour améliorer ce que l'on a
fait et respecter un calendrier qu'on se fixe. Dans toute l'entreprise, il doit
y avoir les bénéficiaires du programme. Pour apprécier la
pratique de la comptabilité nous visons : le degré
d'atteinte des objectifs d'un projet
1.2
EVALUATION
Selon B.NGOY évaluer signifie porter jugement sur un
phénomène, un projet dans le but de prendre des
décisions.
Selon le lexique de gestion, l'évaluation veut dire
mesure de la valeur d'un bien ou d'un revenu
BUT DE L'APPRECIATION ET EVALUATION
Le but de l'appréciation et de l'évaluation est
celui de juger la qualité d'une entreprise, d'un projet, d'un programme
ou d'une politique de développement. L'appréciation comme
l'évolution aide à se faire une idée plus ou moins exacte
de l'utilité d'un projet, ainsi que de l'efficacité dans son
exécution. Elle permet de prendre la décision sur
l'exécution des actions en cours et les actions futures.
L'appréciation comme l'évolution aide à mesurer le chemin
parcouru, à rectifier, et à renforcer les acquis.
1.3 L'ADMINISTRATION
Administration c'est l'action d'administrer, de diriger les
affaires publiques ou privées, de régir des biens.
- Une opération juridique commandée par la
gestion courante d'un patrimoine
1.4 LA COMPTABILITE
1.4.1 HISTORIQUE ET BRANCHE DE LA
COMPTABILITE
A l'origine, la comptabilité était en partie
simple celle-ci enregistrait les faits dans un seul compte et cela
jusqu'à la fin du 12éme siècle, période
à la quelle fut découverte la technique en partie double.
A partir du 14émé siècle, le
mathématicien LUCAS découvrit la technique de la
comptabilité en partie double, qui est le système de deux
écritures égales et de son contraire.
Au 19éme siècle, la
comptabilité s'est développée suite à la production
en masse avec FAYOL et TAYLOR et avec les développements des
entreprises.
Nous référant au schéma d'organisation de
MG LEROY qui divise le domaine de la comptabilité d'agents
économiques en trois parties, nous dégageons la trilogie de la
comptabilité, ci-après ;
Fig. 1 : Trilogie de la
comptabilité
COMPTABILITE ANALYTIQUE
COMPTABILITE BUDGETAIRE
COMPTABILITE GENERALE
Comptabilité de gestion
Source : A Musayi, 2009, p4
D'une manière générale les tâches
qui entrent dans le cadre de la comptabilité peuvent être
synthétisées en cinq points
1. La collecte des renseignements.
2. La tenue des comptes.
3. Le contrôle interne des services comptables sous
l'angle de l'exactitude.
4. La participation interne du service comptable au
contrôle de l'efficacité de gestion.
5. Les concours apportés par la comptabilité
à la préparation de la prise de décision.
Les trois premières taches relèvent de la
comptabilité générale tandis que la 4eme et la
5éme tache relèvent de la comptabilité de
gestion (P .VAGHENI, 2005)
1.4.2
LA COMPTABILITE GENERALE
La comptabilité générale qui est
entièrement orientée vers la saisie des données
d'après leur nature et vers la détermination des résultats
globaux de l'entreprise pour un exercice et des situations actives ou passives
en un moment donné. Ces informations sont saisies d'après les
documents qui, pour la plupart, expriment des flux externes mettant en jeu
l'entreprise et les agents extérieurs. La comptabilité
générale est appelée encore comptabilité
financière, aussi une technique d'enregistrement, de stockage et de
traitement de l'information et du système de l'information
normalisé et réglementé ayant pour objet d'offrir une
image fidèle du patrimoine de la situation financière et des
résultats de l'entreprise à une date déterminée.
1.4.3
LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
Est une technique de reclassement des charges et pertes et
des produits et profits non plus par nature comme en comptabilité
générale, mais par destination, dans le but de déterminer
les résultats.
1.4.4
LA COMPTABILITE BUDGETAIRE
C'est une technique de contrôle de gestion qui vise
l'établissement systématique des prévisions
coordonnées et chiffrées en terme monétaire pour assurer
aux dirigeants, aux gestionnaires une certaine maîtrise de l'avenir en
court terme. Elle utilise les données de la comptabilité
analytique.
1.4.5.
DEFINITION DE LA COMPTABILITE
La définition de la comptabilité a
été l'objet de plusieurs auteurs, parmi les quels nous
citons :
Selon le professeur PERROCHON et KINZONZI, la
comptabilité est la science des comptes (KINZONZI, 1989, p231) elle a
pour organisation des écritures par les choix judicieux des livres et
des comptes nécessaires enfin d'ensuivre facilement les
opérations et d'en présenter les résultats
Selon ANTOINE cité par Muvunga K, (1995,) la
comptabilité est une méthode de notation, une technique juridique
et économique au sein du patrimoine d'une entreprise
Selon le lexique de gestion, la comptabilité est une
technique de mesure qui constate, enregistre et mémorise
l'activité de l'économique, privée ou publique, ou de la
nation. Elle est destinée à servir d'instrument d'information
à l'agent lui-même, ou au public, en vue de répondre
à l'obligation légale et fiscale soit de l'analyse de gestion et
de la prévision. La comptabilité désigne aussi l'ensemble
des livres et documents comptables d'une entreprise ou d'un particulier. On
distingue trois grandes catégories des comptabilités
- privée
- publique
- nationale
Selon le petit ROBERT la comptabilité est une tenue
des comptes ; ensemble des comptes tenus selon les règles soit un
service chargé d'établir les comptes.
I.4.6
ORGANISATION DU SERVICE COMPTABLE
Organiser un service c'est le pouvoir de tous les rouages
à son bon fonctionnement .c'est disposé ces rouages de
manière à obtenir le rendement maximum.
Définir par le plan comptable général
comme un système d'organisation financière, la
comptabilité est une technique permettant d'une part, de saisir, de
classer et d'enregistre les informations chiffrées d'une entité
et présenter les états financiers reflétant une image
fidèle de la situation et du patrimoine de l'entité
concerné à une date donnée.
La tenue de la comptabilité pour tout agent
économique est organisée en système ou en procédure
comptable chaque agent, dans l'organisation de sa comptabilité fera le
choix du système et de la procédure comptable le mieux
adaptée aux conditions particulières de son activité ou de
son fonctionnement.
Quelque soit le système ou la procédure
comptable que l'agent utilise, tous les systèmes ou procédure
comptables doivent se conformer au système fondamental appelé
« système classique » celui ci consiste en un
processus de recueillir, de traitement, de contrôle et d'exploitation
financière.
Comme notre pays a déjà élaborer un plan
comptable général congolais qui vise l'uniformisation de la
comptabilité des toutes les entreprises ou organisations ou d'une
catégorie d'entre elles par l'imposition.
- d'un langage commun contenu dans les listes des comptes
- des principes des comptabilités et des règles
d'évaluation à respecter
- des principes des documents des synthèses à
savoir le bilan, le tableau de formation des résultats, le tableau de
financement, etc.
A ce qui concerne l'inventaire comptable, il fait à
partir des éléments de la comptabilité de la
manière suivante
- vérifier si toutes les pièces ont
été correctement analysées et enregistrées au
journal ;
Vérifier si les reports du journal au grand livre ont
été effectués normalement ;
- tirer le solde de chaque compte du grand livre.
Pour l'inventaire extra comptable, la pratique des affaires
recommande l'établissement d'une balance mensuelle permettant le
contrôle de gestion de l'entreprise pendant cette période.
A ce qui concerne le redressement des comptes, l'inventaire
extra comptable aura décelé les différences entre les
situations réelles et celles qui ressortent des comptes. Il faudra donc
ajuster la situation comptable à la situation réelle. Cet
ajustement ne sera réalisé que pour les pertes en vertus du
« principe de la prudence comptable » qui impose la
comptabilisation de toutes les pertes même probables et interdit
l'enregistrement de tout produit s'il n'est pas certain. Les pertes que peut
subir une entreprise sont les suivantes :
- La dépréciation d'un actif non amortissable
- La dépréciation d'un actif amortissable
- Un client qui n'arrive pas à s'acquitter de sa
dette
Les amortissements qui sont des constatations comptables de la
perte de valeur d'un élément d'actif, cette valeur est due
à l'usage et au temps. La constatation doit se faire pour les actifs
d'une entreprise. L'imputation de l'amortissement se fait par l'article
suivant :
Tableau 1 :
L'imputation de l'amortissement
Début
|
Crédit
|
Libelle
|
Début
|
Crédit
|
68
|
28
|
Dotation aux amortissements
Provisions aux amortissements
|
X
|
X
|
Par le crédit du compte 28 on constante la perte de la
valeur d'une immobilisation amortissable.
Quant à la comptabilisation des provisions pour la
dépréciation, la constitution d'une provision entraîne la
création d'une charge qui se comptabilise par le débit du compte
68 « dotation aux amortissements et provisions » elle
entraîne en outre la constatation :
- soit d'une diminution de l'actif (provision pour
dépréciation)
- Soit une augmentation du passif (provision pour charges et
risques)
1.4.7. SYSTEME COMPTABLE
Selon A .Dayan ; (2004, p584), le système
comptable est une organisation du travail de la
comptabilité caractérisé par les livres et documents
utilisés, l'ordre de succession des différentes tâches et
la façon dont on obtient les synthèses. Le terme système
comptable est étroitement lié à celui de la
procédure comptable. Par ce dernier terme on entend
généralement les techniques utilisées pour tenir les
livres et les documents propres aux différents systèmes (tenu
à la main, usage de plus en plus généralisé de
l'informatique) quelque soit la technique d'enregistrement employée, la
procédure comporte plusieurs étapes :
a) La première est celle d'enregistrement des faits, de
leur classement chronologique. ceux-ci donnent généralement lieu
à l'établissement de pièces comptables, des documents de
base : factures, effet de commerce, chèques, reçus ... Les
information qui en sont extraite peuvent d'abord, facultativement être
enregistrés sous une forme totalement libre, sur un cahier ou sur un
registre quelconque appelé brouillard. ce document sert en quelque sorte
de brouillon ou livre journal (journal)
b) Les Classement chronologique prépare l'étape
suivante, qui est celle du classement méthodique : les sommes
consignées au journal en débit et en crédit sont
reportées dans le grand livre qui est constitué par la
réunion de tout les comptes. Des ce classement méthodique
dépend de l'outil comptable : l'information disponible est d'autant
plus riche que le nombre des comptes utilisés est grand
c'est-à-dire que le degré d'analyse des faits est
élevé
c) La troisième étape est celle de
vérification. et c'est tout au long de la procédure comptable
qu'il convient de s'assurer de l'exactitude des écritures. Il est
également nécessaire de procéder aux contrôles, et
en particulier, du moins en cas du tenu manuel de la comptabilité en
celui des opérations du report du journal au grand livre ; ces
contrôles sont réalisés grâce à la balance
d) la quatrième étape consiste dans
l'établissement périodique des synthèses.
La synthèse est l'aboutissement du travail
comptable : c'est elle qui fournit les informations nécessaires
à la prise de décision. Les opérations correspondantes
sont généralement effectuées, en fin d'exercice :
elles sont précédées d'un certain nombre de travaux
préalables (dits de fin d'exercice ou d'inventaire) qui ne peuvent
être réalisés qu'a ce moment, étant entendu toute
fois que la comptabilité est en mesure de livrer, en cour d'exercice
pour les besoin de la gestion des synthèses partielles. Les
informations ayant été classées dans les comptes du grand
livre, on calcule le total des débits et crédits de chacun d'eux
et on tire son solde : on peut alors dresser le bilan, le compte des
résultats et les autres documents de synthèse.
La procédure comptable peut être
schématisée comme suit
Fig.2 : SYSTEME
CLASSIQUE
Brouillard
Journal
Grand livre
Balance
T.F.E
Bilan
TFR
Annexes
Reçus
TF
Facture
SOURCE : A .Dayan ; (2004, p 585)
On présentera le système classique et les
principes sur les quels repose le système centralisateur.
1. Le système classique
On décrira principalement le manuel traditionnel,
sachant que l'utilisation d'informatique conduit à des adaptations et
transposition qui n'en remettent pas fondamentalement en cause
l'économie : les différentes phases de la procédure
comptable sont nettement distinguées et l'ordre séquentiel est
strictement respecté.
1.1 Le classement chronologique et l'authentification
par le journal
A partir du brouillard, les opérations sont
portées quotidiennement au journal (ou livre journal). Il enregistre les
informations comptables dans le respect des formes précitées par
la loi :
- Il est tenu par ordre chronologique, sans
blanc, ni alternation d'aucune sorte (surcharge) : il ne peut donc
être complété ou modifié postérieurement
à la date de l'opération ;
- Ses pages sont cotées et paraphées, ce qui
empêche de faire disparaître ;
- Les opérations qui y sont portées en
« langage comptable »
Le journal fait apparaître les informations
suivantes :
- La date : c'est celle de l'inscription de
l'opération qui peut être postérieur à celle figurer
sur les documents de base, du fait de détails d'acheminement ;
- Les comptes du grand livre où sont enregistré
le (ou les) débit(s), le (ou les) crédit (s) (ces comptes
étant désignés par leur numéros et ou leur
intitulé, le cas échéant par les numéros des pages
correspondantes du grand livre) ;
- Les sommes à porter dans chacun de compte
utilisé, lesquels afin de faciliter la totalisation ultérieure,
sont ventilées en deux colonnes (débit et crédit)
- Liberté explicative, c'est-à-dire la
justification de l'enregistrement par référence aux pièces
comptable qui doivent pouvoir être présentées en cas de
besoin.
Le tracé et le schéma d'emploi du journal sont
les suivants
Fig. 4 : Modèle d'un journal
Numéro de l'opération
|
Numéros des comptes
|
Libellés
|
sommes
|
|
Débit
|
crédit
|
|
débit
|
crédit
|
1
|
N° de compte
Débité
|
N° de compte
crédité
|
-Date de l'opération-
Intitulé du compte débité
Intitule du compte crédité
Libellé explicatif
Date de l'opération suivante
|
Montant de débit
|
Montant du crédit
|
Source : A .Dayan ; 2004, p587
1.2 Classement méthodique par le grand
livre
Le grand livre rassemble tous les comptes ouverts par
l'entreprise et peut se présenter sous diverses formes. Les faits
comptables y sont classés méthodiquement : lors de toute
opération chacune des écritures en débit et en
crédit est portée dans les comptes appropriés où
elles sont ensuite cumulées avec les autres écritures des
mêmes natures. Dans chaque compte l'opération est décrite
par la date, les libellés explicatifs ; il est aussi possible
d'indiquer les comptes ou est passé les contre écritures ce qui
permet de s'assurer que l'enregistrement n'est réalisé
« en moitié »
Du classement effectué au grand livre dépend de
la portée de la comptabilité ; c'est en fonction de la
nature de l'entreprise et de se besoin d'information que le compte doivent
être ouvert et les faits comptables repartis entre eux. Il est
souhaitable que chaque entreprise se fixe une liste des comptes, un
« plan comptable » (lequel est bien sûr à
distinguer du plan comptable établi à l'initiative des organismes
normalisateurs
1.3 La vérification par la
balance
Dans le système manuel, les compte du grand livres sont
mis en jours à partir du journal ce qui fait craindre les erreurs de
report : une des fonctions de la balance (établie en partir des
comptes) et de permettre de contrôler périodiquement les reports
du journal au grand livre
Tout mouvement étant enregistré à la fin
sur ces deux documents, à une date donnée on doit vérifier
que le total des sommes au journal est égale à celui des sommes
à la balance et s'assurer plus précisément :
- que le total de débit au journal est égal
à celui des masses débitrices de tous les comptes,
- que le total de débit au journal est égal
à celui des masses créditrices de tous les comptes
Deux obstacles d'ordre pratique lorsque la
comptabilité a été tenue normalement à l'emploi du
système classique :
- la multitude des reports et l'alourdissement
considérable du travail,
- la division du travail
2. Les principes du système
centralisateur
Pour éviter la multitude des reports et permettre une
division du travail, il repose sur une comptabilité en deux
« niveaux » :
v une comptabilité auxiliaire (ou divisionnaire), qui
enregistre chaque jour les faits comptables dans des journaux auxiliaires
spécialisés par catégorie d'opération ;
v une comptabilité périodique (ou
synthétique), qui à intervalles réguliers
récapitule les informations contenues dans des journaux auxiliaires pour
les centraliser dans les documents généraux (journal
général et grand livre général)
2.1 La Comptabilité
Auxiliaire
Elle a pour fonction d'enregistrer quotidiennement les
informations dans les journaux auxiliaires puis dans le grand livre
auxiliaire.
* Les Journaux Auxiliaires :
Les journaux auxiliaires sont des subdivisions du livre
journal. Chaque journal auxiliaire correspond à un compte ou à
une partie d'un compte du grand livre (débit ou crédit), qui
donne son nom au journal auxiliaire, et il est mouvementé pour toutes
les opérations intéressant ce compte .le nombre des journaux
auxiliaires varie selon la taille et l'activité des entreprises. Exemple
des journaux auxiliaires ; journal des achats (débit seulement),
journal des ventes (crédit seulement), les effets à recevoir
(débit seulement),...
*Les Grands Livrent Auxiliaires
Certaines des opérations enregistrées dans les
journaux auxiliaires doivent être reportées chaque jours dans les
documents appelés grand livre auxiliaire. En effet, il est indispensable
que l'entreprise connaisse à tout moment sa situation, ses
créances et ses dettes vis-à-vis des chacun des tiers avec les
quels elles sont en relation d'affaire, et elle ne peut, pour mettre à
jours leurs comptes, attendre que soit effectué la centralisation
périodique sur les documents généraux. En
conséquence, elle tient quotidiennement des grands livres auxiliaires
regroupant les comptes individuels ouverts au nom des chacun des tiers
débiteurs ou créditeurs : grand livre auxiliaire des
fournisseurs, des clients,...
2.2 La Centralisation
Périodique
Elle est réalisée avec une
périodicité valable : une fois par semaine, par quinzaine ou
par mois.
Les opérations enregistrées en détail
dans les journaux auxiliaires sont centralisées dans le journal
général de l entreprise (dit aussi journal
centralisateur) ; dont la forme et la tenue sont similaires à celle
du journal classique il est passé un article redotationisé par
les journal auxiliaire
Les écritures sont ensuite reportées (avec
périodicité) au grand livre général, qui regroupe
l'ensemble des comptes ouverts par l'entreprise. Les opérations avec
les tiers y sont retracées au moyen des comptes collectifs, qui font
paraître la situation de l'entreprise vis-à-vis de telle ou telle
catégorie d'entre eux (fournisseur, clients) et non, comme le feraient
de comptes individuels, vis-à-vis de chacun d'eux pris
individuellement.
La division des taches d'enregistrement, le décalage dans
le temps entre les inscriptions quotidiennes et les opérations des
centralisations rendent nécessaire le renforcement des contrôles.
Lors de chaque centralisation, il y a lieu en particulier de
s'assurer :
- que pour chaque journal auxiliaire, le total des débits
et de la période est égal à celui des crédits
- qu'au journal, l'égalité entre les totaux des
débits et des crédits et bien respects
Périodiquement sont établis une balance et des
relevés nominatifs comme dans le système classique, la
balance permet notamment de contrôler les reports du journal
général au grand livre général Les relevés
nominatifs sont des tableaux dressés pour s'assurer de la concordance
entre comptes individuels et comptes collectifs concernant une même
catégorie des tiers.
La mise en place d'une comptabilité
« à deux niveau » permet ainsi à la fois de
pratiquer une division des taches et de réduire au minimum, grâce
au caractère périodique de centralisation, les nombres d'
écritures ; elles sont donc de nature à faciliter les
travaux comptables.
Entre les systèmes et procédures comptables, les
entreprises ont à faire un choix, en fonction de leur besoin
d'information, mais aussi de leur moyens financiers et humain .quel qu'il soit,
il n'a guère d'incidence sur ce qui constitue le propre du travail du
comptable : le mouvement des comptes et la passation des
écritures
1.4.8 : LES PRINCIPES
COMPTABLES
La tenue de la comptabilité est basée sur le
respect des principes et des règles universellement admis et qui sont
repris dans les plans comptables généraux de nombreux pays
1. Principes Universels
Les principes sont nombreux et nous retiendront les suivants
a) L'entreprise est considérée comme une personne
morale distincte de la personnalité du ou des propriétaires
b) Les biens ou les avoir de l'entreprise sont enregistrés
à l'actif du bilan et les dettes au passif y compris les dettes envers
le ou les propriétaires
c) La dotation de l'entreprise est en principe fixe
d) La comptabilité est tenu suivant les principes de la
partie double qui signifie une opération est enregistre dans deux
comptes au moins dont l'un est débité et l'outre
crédité de même montant
e) Les états financiers doivent être
élaborés suivant les mêmes méthodes
d'évaluation d'une année à l'autre
f) Eviter la sur évaluation c'est le principe de la
prudence
g) La durée d'un exercice comptable est d'une
année civile qui comporte 365 jours
2 Les principes
généraux et les règles du PCGC
1 Les principes
généraux
Ils sont définis dans la loi comptable n° 76-020
du 16/07/ 1976 qui reprend les principes universellement admis de la partie
double d'enregistrement des fait comptable d'indépendance des
exercices, de nos compensations ,de continuité d'exploitation et de
produit et sont formulé comme suit
a) Le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au
bilan de clôture de l'exercice précédent
b) Les éléments des postes de l'actif et du
passif doivent être évalués séparément,
aucune compensation ne peut être effectuée
c) Les amortissements doivent être constitués
quelque soit la nature des ou du résultat de l'exercice,
bénéfice ou perte
d) Pour établir la situation à un moment
donné il convient de tenir compte de toutes les charges et pertes
préalables même si elle n'est pas réalisé et de ne
pas tenir compte des produits et profits même préalable tant
qu'ils n'ont été réalisés la même loi ajoute
deux autre principes
e) Le résultat d'un exercice doit être
calculé à partir de tous les éléments les
concernant et d'après ceux- là seulement
f) Les documents comptables faisant l'objet d'une obligation
légale ou réglementaire doivent être conformes aux
prescriptions du PCGC
2 les règles de
comptabilisation du PCGC
La loi numéro 76-070 détermine
également les règles de comptabilisation qui sont les
suivantes :
1) Les stocks sont suivis selon l'inventaire permanant
étant donné que l'inventaire intermittent n'est qu'une exception
pour l'agent économique incapable d'appliquer la permanence de
l'inventaire
2) Les marchandises, matières ou produits donnés
en consignation, remis en dépôt de garantie ou à titre de
prêt doivent figurer à l'actif de l'entreprise qui en demeure
propriétaire et non et celui de l'agent qui en est seulement
détenteur.
3) Les engagements relatifs à ces
éléments d'exploitation doivent figurer au bas du bilan
4) L'inventaire extracomptable des stocks est effectué
au moins une fois par exercice à la clôture de celui-ci
5) Les charges et pertes d'une part et les produits et profit
d'autre part, sont classés par nature
3. les règles d'évaluation
Ces règles se trouvent dans le PCGC et sont les
suivantes :
a) Les immobilisations sont enregistrées en
comptabilité
- à leur coût direct d'achat
- à leur valeur d'apport
- à leur coût réel de production
b) Les titres achetés sont enregistrés en
comptabilité :
- à leur prix d'achat à l'exclusion des
frais accessoires d'achat
- à leur valeur d'apport.
c) les entrées en stock sont évaluées
- à leur coût direct d'achat pour les
marchandises, les matières, fournitures et les emballages commerciaux
- à leur coût de production pour les produits
finis, les produits semi-finis et les produits ou travaux en cours
- Au coût du marché le jour de l'entrée en
stock pour les déchets et rebuts
4 Les règles relatives à la constatation
de la dépréciation
1) la dépréciation des immobilisations qui
s'usent avec le temps est constitue par l'amortissement qui est calculé
selon les usages de la profession sur la durée normale d'utilisation et
suivant les méthodes et les taux imposés par l'administration
fiscale
2) La dépréciation des immobilisations non
amortissables ou la dépréciation exceptionnelle des
immobilisations amortissables est constituée par une provision pour la
dépréciation.
3) La dépréciation de valeur d'exploitation est
également constatée par une provision pour
dépréciation qui est constituée les jours de l'inventaire.
La valeur économique est inférieure au coût moyen
pondéré d'achat et de production
4) Une provision pour dépréciation de
créance peut être constituée à condition des
précisions exactement la nature et l'objet des créances
concernées et de justifier les motifs ou les raisons qui les rendent
douteuses et litigieuses.
1.4.9. COMPTE
Le compte est un tableau permettant de noter les
modifications à un poste du bilan par les différents
flux constituant ainsi un rapport matériel permettant de conserver
toutes les modifications concourant à un poste du bilan.
Par sa modification nous sous -entendons qu'il comporte deux
partie d'une part les augmentations nommées crédit et
débit selon la classification de ces dernier.
Ils peuts se présenter soit en colonnes
séparées et soit en colonnes mariées avec solde.
1.4.9.1 FONCTIONNEMENT DES
COMPTES
Les règles de fonctionnement des comptes peuvent
être groupées en deux catégories principales ; celles
relatives aux comptées du patrimoine et celles relatives aux comptes de
gestion d'exploitation.
a) FONCTIONNEMENT DES COMPTES DU PATRIMOINE
Les comptes du patrimoine comprennent les comptes d'actif et
du passif.
1) Les comptes d'actif
Les comptes d'actifs sont débutés de la valeur
initiale des avoirs de l'entreprise et des augmentations ultérieures
2) Les comptes du passif sont crédités des
dettes et ils sont débités de diminution lors des remboursements.
Ils fonctionnent sur le modèle du compte 40 fournisseurs.
b) FONCTIONNEMENT DES COMPTES DE GESTION
Les comptes de gestion comprennent les comptes des charges et
pertes et les comptes des produits et profits
Les comptes des charges et pertes fonctionnent comme les
comptes d'actifs tandis que les comptes des produits et profits fonctionnent
comme les comptes du passif.
Tableau 2 :
fonctionnement des comptes
Comptes d'actif
|
Comptes de passif
|
Débit
|
crédit
|
Débit
|
crédit
|
Augmentation
|
Diminution
|
Diminution
|
Augmentation
|
Comptes de charges
|
Comptes des produits
|
Débit
|
Crédit
|
Débit
|
crédit
|
Augmentation
|
Diminution
|
Augmentation
|
Diminution
|
1.5 LE DEBIT
En comptabilité en partie double chaque
opération est enregistrée dans un compte divisé en deux
parties. La colonne de gauche des comptes en T s'appelle toujours le
débit, il représente l'acquisition d'un bien ou d'un service. La
constatation d'une entrée en numéraire ou de valeurs, ou en celle
d'une charge supportée par l'entreprise.
En théorie microéconomique, dans
l'expression « loi débit » d'A Cournot (1838),
le débit est synonyme de la demande.
1.6 LE
CREDIT
En comptabilité, crédit est une partie droite
d'un compte où l'on écrit ce qui est dû ou ce qu'a
donné le titulaire du compte. Il s'oppose au débit. Il existe
plusieurs classifications selon plusieurs critères. On a les
critères selon leur durée, leur objet, des garanties dont ils
sont en sortis.
1.7 LE
PLAN COMPTABLE
1.7.1
NOTION ET DEFINITION DU PLAN COMPTABLE
Le plan comptable général ou PCG constitue le
cadre de référence de la normalisation comptable
française. Entièrement repandu par l'arrêté
ministériel du 22 juin1999 .elle se substitue à la
dernière édition du PCG, 1982
Le PCG ne comporte qu'un seul volet consacré à
la comptabilité générale. Les dispositions relatives
à la comptabilité analytique n'ayant pas été
reprises en raison de leur caractère facultatif. En revanche, les
nouveaux textes intègrent les avis du conseil national de la
comptabilité (CNC) publique depuis la dernière mise en jour du
PCG en 1986. L'innovation majeure de ce nouveau texte réside dans la
volonté d'aboutir à un texte unifié regroupant les
règles de la doctrine comptable en vigueur, régulièrement
mis à jour par les nouvelles normes comptables adoptées par le
comité de réglementation comptable (CRC) (Lexique de gestion)
Le PCG s'impose à toutes les entreprises
industrielles et commerciales, ainsi qu'aux entités légalement
tenues d'établir des comptes annuels.
Le nouveau PCG s'applique à toute entité soumise
à l'obligation légale d'établir les comptes annuels.
Selon GUIZARD et PEROCHON, (1989) l'organisation comptable
est vue à travers un plan bien décrit .Ce plan comptable permet
de fournir très rapidement au chef de l'entreprise les renseignements
patrimoniaux ainsi que les statiques dont il a besoin dans le processus de la
prise de décision.
D'après ALPHONSE VERHULT, (1994, p10) le plan
comptable est un ensemble des règles, proposées et
imposées aux entreprises pour la tenue de leur comptabilité.
1.7.2
OBJET DU PLAN COMPTABLE
Le plan comptable comprend :
1) une classification selon les critères
définis
2) une terminologie selon les définitions
3) une méthode d'enseignement des mouvements
4) des modèles de situation comptables
5) des règles pour la détermination des valeurs
à enregistrer.
1.7.3
ELABORATION DU PLAN COMPTABLE
Dans le but de faciliter la tenue de la comptabilité
bon nombre des pays ont eu l'idée d'élaborer un plan comptable,
chaque cadre répond aux besoins à la taille et à la
nature de l'entreprise. Ce plan peut être général ou
particulier. Il peut être général lorsqu'il est
élaboré et pratiqué dans un secteur donné, tandis
qu'il est particulier lorsque toute entreprise tenant une comptabilité
établi son propre plan des comptes dites « plan comptable
d'entreprise », définissons l'ensemble des comptes
utilisés pour la dite entreprise. Ce plan doit être
élaboré en conformité avec le plan comptable
général.
1.7.4
PLAN COMPTABLE GENERAL CONGOLAIS
Il existe plusieurs types des plans comptables congolais nous
citons :
- plan français
- plan belge
- plan OHADA
- plan congolais, etc.
Celui qui nous intéresse dans ce travail est le plan
comptable général congolais.
Au Congo la loi numero76/020 du 16 juillet 1976 portant sur la
normalisation comptable rendue obligatoire la tenue d'un seul plan comptable
général (PCGC) dans toutes les entreprises autres que les banque
outre que les institutions financières . Partant de cette loi il fallait
une présentation uniforme des écritures dans les entreprises
nationales et éviter ainsi une anarchie dans la présentation des
situations comptables des agents économique.
La normalisation de la comptabilité au Congo par la
classification de DEWEY, prévoit au maximum dix classe des comptes
numérotés de un à zéro ces classes sont
regroupées en quatre catégories :
- Les valeurs du patrimoine ou comptes du bilan ils regroupent
les comptes de la classe un à cinq.
- Les comptes de gestion qui sont regroupés en valeurs
des charges et pertes par nature, en produit et par nature et en valeur des
résultats. Sont inclus dans ce groupe, les comptes de la classe six
à la classe huit.
- Les comptes analytiques : qui sont rangés dans
la classe neuf.
- Les comptes d'engagements : la classe zéro
1.7.5
PLAN DES COMPTES
Nous référant aux différentes
définitions présentées ci haut, un plan des comptes serait
alors une liste ordonnée des comptes établie pour faciliter le
travail dans le plan du système comptable ; d'enregistrement de
toutes les opérations comptables.
1.8
LES CHARGES ET PERTES PAR NATURE
En comptabilité, les charges sont toute dépense
dont l'effet est inférieur a la durée de l'exercice. Elles font
l'objet des plusieurs classifications.
Exemple les charges corporelles et non incorporables, charges
fixe et charges variables...
1.9
LES PRODUITS ET PROFITS PAR NATURE
Biens ou services résultant de la production est
destinés à la satisfaction directe ou indirecte d'un besoin. Il
est synonyme d'un bien économique au sens large.
1.10.
QUELQUES DOCUMENTS COMPTABLES
1.10.1 LE JOURNAL
Le journal est un livre comptable (ou listing informatique)
enregistrant les opérations d'une entreprise ou d'une administration.
Ces enregistrements indiquent les comptes débités et
crédités dans l'ordre chronologique. Il s'agit de
l'enregistrement des faits par leur classement chronologique ils donnent lieu
à l'établissement des pièces comptables, des documents de
base : facture, effets de commerce, reçus ...voir fig.2
1.10.2
LE GRAND LIVRE
IL est un ensemble des comptes qui sont inscrits dans un
registre, renseignant sur les montants réels à un moment
donné.
Les articles du journal dont l'ordre chronologique mettent
à jour les comptes qui sont inscrits et ceci pour limiter les risques
d'erreurs :
- Les erreurs dans le choix des comptes.
- Erreurs de l'article du journal reportées plusieurs
fois
- erreurs dans les sommes rapportées
1.10.3
LA BALANCE
La balance est un document comptable établi
régulièrement par l'entreprise présentant sous forme de
tableau l'ensemble de comptes ouverts par l'indicateur pour chacun d'eux du
total de leur débit du montant de leur crédit et la valeur de
leur solde débiteur ou créditeurs suivant le cas.
1.11
LES ETATS FINANCIERS / TABLEAU DE SYNTHESE
C'est un document susceptible d'être à la base
d'une étude financière comme le bilan, le tableau de formation
des résultats, tableau des financements ainsi que les annexes
1.11.1
LE BILAN
Le bilan est un état à une date donnée
(une photographie) des actifs et des dettes du patrimoine de l'entreprise dont
la différence correspond aux capitaux propres
C'est un document qui fait apparaître :
- Les ressources dont en dispose l'entreprise en une certaine
date et les emplois qu'elle en fait ;
- Le résultat de son activité à cette
même date, considèrent comme la fin d'une période,
période appelée exercice comptable.
LE CONTENU DU BILAN
Pour acquérir les moyens des productions qui
constituent autant d'emplois des fonds, l'entreprise doit se procurer des
ressources ; certaines sont fournies par l'exploitant (entrepreneur
individuel) ou les associés et sont normalement durables à sa
disposition ; d'autres ne le sont pour un temps plus ou moins long
(crédit encordé par les banquiers, les fournisseurs...) ;
elles constituent des dettes à long, moyens et court terme. L' ensemble
des ces ressources est appelé passif ,il est composé des capitaux
propres et capitaux empruntés ou passif exigible( dettes de l'entreprise
envers les tiers).Les emploi des ressources ,dont l'ensemble est appelé
actif, sont également de plusieurs sortes : les emploi permanents
,c'est-à-dire portant sur les biens ou créances que l'entreprise
est appelé en définir durablement constituent l'actif
immobilisée ou actif fixe, les emploi temporels liés au cycle
d'exploitation, qui correspondent à des biens ou des créances
ayant vocation à se renouveler rapidement, forment l'actif circulant.
Tableau 3 : le
schéma d'un bilan
Actif (emploi)
|
Montant
|
Passif (ressources)
|
montant
|
ACTIF IMMOBILISE (classe 2)
- actif incorporel
-actif corporel
ACTIF CIRCULANT
- valeur d'exploitation (classe 3)
- valeur réalisable (classe 4)
- valeur disponible (classe 5)
|
|
FONDS PROPRES ET DETTES EN L et M terme
(classe1)
- fonds propres (compte10)
- réserves (11)
-résultat (13)
- emprunt à moyen et long terme (16et17)
DETTES EN COURT TERME
- fournisseurs(40)
- créditeur divers (46)
|
|
TOTAL
|
|
TOTAL
|
|
Du point de vue juridique, il présente à gauche
la liste des biens que possède l'entreprise (droits réels et
droits personnels) et en droite l'ensemble des ses obligations composées
des dettes à l'égard des tiers (banque, fournisseur, Etat,
organisme sociaux...) et des engagements envers les associés.
Du point de vue financier il présente à droite
les ressources (passifs) et à gauche l'utilisation faite de celles -ci
(actifs)
1 .11.2 LE TABLEAU DE
FORMATION DE RESULTAT
Ce tableau reprend les charges et pertes, produits et profits,
sans qu'ils tiennent compte de leur date d'encaissement ou de paiement en
faisant aussi ressortir les bénéfices de l'exercice ou les
processus de sa répartition.
Dans la comptabilité congolaise les résultats
d'exploitation sont calculés à 8 étapes qui
suivent :
1) Marge brute (80) = 70 vente - 60 stock vendu
2) Valeur ajoutée (81) = (sc80+71+72+73) -
(80sd+61+62+63)
3) Résultat brut d'exploitation (82)= (sc.
81+74+76+77+78.2)-(81sd+64+65+66+67+68.2)
4) Résultat brut hors exploitation (82*)= (70*à
77*)-(60*à 67*)
5) Résultat net d'exploitation (83) =
(sc82+78.1)-(82sd+68.1)
6) Résultat net hors exploitation (83*) =
(sc82*+78.1*)
7) Résultat sur cession (84) = (prix de cession +
amortissement ou provision)-(valeur d'acquisition + frais de cession)
8) Résultat net avant impôt (85)= #177;83,
#177;83*, #177;84
Impôt (86) = 40% du solde créditeur du compte
85
Résultat net de la période (87) = 60% du solde
créditeur du compte 85
Tableau 4 :
modèle du TFR
No cpt
|
Désignation ou intitulé des comptes
|
Sommes
|
Soldes
|
|
|
D
|
C
|
D
|
C
|
70
60
|
Vente marchandise
Stock vendu
|
X
|
X
|
|
|
80
|
Marge brut
|
|
|
|
X
|
80
71
72
73
61
62
63
|
Marge brute
Produit vendu
Produit stocké
Travaux fait par l'agent économique
Matières et fournitures consommées
Transport consommé
Autre service consommé
|
X
X
X
|
X
X
X
X
|
|
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
|
|
X
|
81
|
Valeur ajoutée
|
|
X
|
|
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
|
|
x
|
82
|
Résultat brut d'exploitation
|
|
X
|
|
|
78
|
Reprise sur l'amortissement
|
|
X
|
|
|
68
|
Dotation aux amortissements
|
X
|
|
|
|
83
|
Résultat net d'exploitation
|
|
x
|
|
|
|
|
|
|
|
|
84
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
|
x
|
|
|
85
|
Résultat avant impôt
|
|
|
|
x
|
85
|
Résultat avant impôt
|
|
x
|
|
|
86
|
Contribution sur les résultats
|
x
|
|
|
|
87
|
Résultat net de la période à affecter
|
|
|
|
x
|
1.11.3 TABLEAU DE FINANCEMENT
Il permet de saisir les variations ayant affecté les
éléments actifs et passifs du patrimoine de l'agent
économique. Il décrit la façon dont au cour d'un exercice,
les ressources dont a disposé l'agent économique ont permis de
faire face à ses besoins. Il permet de raccorder de manière
détaillée le bilan successif et constituent une source
d'information synthétique à la disposition des analystes
financiers
1.11.4 TABLEAU ECONOMIQUE DES FINANCEMENT
Il est constitué d'un ensemble des sous tableaux
comptables qui reprennent d'une manière détaillée les
données dans les fiches des comptes du grand livre de l'entreprise. Il a
comme objectif de compléter les informations données par
l'entreprise et contenues dans les autres tableaux de synthèses (TFR,
BILAN, TF)
1.11.5 LES ANNEXES
Ces sont les tableaux contenant les informations d'analyse
financière comme les ratios
1.12 SYSTEME DES COMPTABILITE DANS UNE ENTITE
SCOLAIRE
Pour ce qui concerne les principes préconisés
par les ministres de l'enseignement primaire et secondaire, il est
demandé de pratiquer la comptabilité scolaire qui est
basée sur les principes de comptabilité générale
dans les entités d'administration scolaire suivant les normes du
PCGC.
CHAPITRE DEUXIEME: PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
2.1.
IDENTIFICATION
Nous avons effectué notre recherche à la
coordination sous provinciale des écoles Conventionnées
Adventistes du Septième Jour Rwese / Butembo, ECASJ en sigle. Son bureau
est situé en république démocratique du Congo (RCD en
sigle), province du Nord Kivu, territoire de Lubero, collectivité de
Baswagha, localité Ngulo, village de Rwese.
2.2.
SITUATION GEOGRAPHIQUE
La coordination sous provinciale des ECASJ Rwese / Butembo
s'étend sur les territoires de Beni, Lubero et dans le district de
l'Ituri, Watcha en R.D.C. Elle a son siège social à Rwese (2200m
d'altitude) et se situe à 27 Km de la cité de Lubero et à
35 Km de la ville de Butembo.
Située à cheval sur l'équateur dans la
partie Nord-est de la R.D.C, la coordination sous provinciale Rwese / Butembo
regroupe les écoles maternelles, primaires, secondaires et
professionnelles de l'Eglise Adventiste du Septième jour qui
s'étendent en partie sur la province orientale et en partie sur la
province du Nord Kivu.
2.3.
OBJECTIFS
- Superviser toutes les écoles Adventistes du champ
missionnaire Nord Kivu,
- Former les cadres responsables dans plusieurs domaines de la
vie,
- Instruire la jeunesse afin d'être utile pour eux
même mais aussi pour la société en
général,
- Evangéliser à travers ces écoles,
- Promouvoir par ces écoles une éducation
holistique selon Ellen White : « préparez l'enfant à la joie
du service ici bas et à celle bien supérieure d'un service
plus étendu dans le monde à venir »
2.4. STATUT JURIDIQUE
Arrêté ministériel N° MINEPSP
(CABMIN/ 0524) 2006 du 07/12/2006, portant agrément et autorisation de
fonctionnement de quelques Bureaux de coordination provinciale, sous
provinciale ou de la conseillerie des écoles publiques d'enseignement
maternel, primaire, secondaire et professionnel gérées par la
mission évangélique des adventistes du septième jour.
2.5.
HISTORIQUE DU SYSTEME SCOLAIRE ADVENTISTE AU NKF
2.5.1. DE 1938 A JUIN 2009
Selon le coordinateur sous provincial, et sur base des
recherches menées pour une brève information de
l'évolution éducative, nous fournirons une liste chronologique
des personnes et des faits qui ont marqué le système adventiste
à peu près 70 ans avec l'arrivée des premiers
missionnaires qui ont contribué au développement de
l'enseignement adventiste à travers le NKF. Nous espérons que ces
données susciteront la décision et permettront une meilleure
compréhension des événements et problèmes qui ont
marqué le système éducatif dans l'association du NKF.
2.5.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
a. Education adventiste :
Selon E.G. White, l'éducation est plus qu'une
préparation à la vie présente, elle est plus qu'une
poursuite d'un programme d'études, elle s'adresse à l'être
tout entier et couvre toute son existence. Elle est le développement
harmonieux des énergies physiques, mentales, spirituelles et
prépare l'apprenant à la joie du service ici-bas qu'à
celle bien supérieure d'un service plus étendu dans le monde
avenir.
b. Philosophie Adventiste :
Est une réflexion sur l'éducation qui
influence le genre de vie de nos écoles, leur localisation, le choix des
enseignants, le programme d'études, les activités spirituelles,
les manuels... en vue de conduire les enfants vers un but bien
déterminé. L'accent est mis sur la formation, du caractère
et sur l'établissement des fondations spirituelles solides.
3. Le système éducatif adventiste dans l'ANK
(Association du Nord Kivu)
Vers 1939, dès leur arrivée en territoire de
Lubero, les missionnaires adventistes se sont assignés pour but :
l'évangélisation et l'éducation des indigènes de la
région en leur assurant un développement tant spirituel, social,
moral qu'intellectuel. Les premiers missionnaires ont créé des
centres d'alphabétisation et des écoles chapelles visant la
compréhension et la lecture de la Bible.
2.5.1.2 PHASES SENSIBLES DANS LE SYSTEME EDUCATIF EN NKF
1. De 1942-1967 :
Deux types d'écoles virent le jour.
- Ecoles chapelles : (avec Delhove) ont pour base
l'enseignement élémentaire pour la population de la chefferie des
Baswagha vivant aux périphéries des premiers postes adventistes.
Elles étaient implantées à Rwese, Kaseghe et Kakohwa.
Objectif : lire, écrire et assurer une formation utile
à la vie indigène. Le programme prévoyant les cours tels
que : l'étude biblique, la lecture, l'arithmétique,
l'hygiène, le dessin, ...tout ceci en Kiswahili, les moniteurs se
présentant sans formation pratique.
- Ecole paroissiale de Rwese : en 1944, cette école
voit le jour. Elle avait pour finalité de former les
évangélistes indigènes qui viendront au secours des
missionnaires blancs dans l'évangélisation et l'éducation
(Y ont participé, citons feu Pr. Mbasuvyaki, Pr.syayighosola...) Les
cours programmés étaient : musique, histoire de la religion,
kiswahili, français, géographie, écriture ...
2. De 1967- 1970
L'association enregistre déjà des écoles
primaires (12) et une école secondaire (collège adventiste de
Lukanga).
3. De 1970 - 1977 : convention scolaire.
Les écoles continuent à naître et en
1977, la convention scolaire est signée par l'Etat congolais avec les
églises. L'Etat se sent incapable de restaurer la morale aux citoyens du
pays, d'où il cède la gestion des écoles aux
églises.
2.6.
LE BUREAU
Ce bureau a fonctionné dans un anonymat administratif
sauf au niveau ecclésiastique, l'on parlait du bureau de
l'éducation chrétienne. Le directeur de ce bureau jouait deux
rôles :
- directeur de l'enseignement chrétien
- conseiller d'enseignement
De 1977à 1999 (les archives n'ont pas été
trouvées)
De 1999 jusqu'à 2005 le directeur était Mr
MBAMBA WA VIGHESE
Vers l'année 2004 une organisation s'opère
où nous retrouvons :
- un directeur de l'éducation chrétienne
(délègue du coordinateur communautaire)
- un chef du personnel
- un chargé des services pédagogiques,
primaires et secondaires
- un comptable
- un dactylographe
Pendant 15 ans de service comme Directeur de
l'éducation chrétienne, il sera successivement conseiller
d'enseignement et Délégué du coordinateur communautaire
c'est avec lui que beaucoup de nos écoles vont naître. Il va
s'occuper de l'aumônerie chrétienne à partir de
l'année 2004.
2.6.1.
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU B.C. DES ECASJ RWESE/BUTEMBO
Voici en ce jour la structure organisationnelle du bureau de
la sous coordination des ECASJ/ Rwese / Butembo
Fig.4 : ORGANIGRAMME
Chef du personnel
Finances
Service pédagogique
Comptabilité
Approvisionnement
Secrétaire
Conseiller
Primaire
Huissier
Conseiller
Sentinelle
Secondaire
Dactylographe
Coordinateur
Caisse
Source : Archives de la sous coordination Rwese, 2008
2.6.2.
DESCRIPTION DES TACHES
2.6.2.1 INTRODUCTION
Un bureau de la coordination sous provinciale selon les
normes officielles doit avoir 14 agents, moins que ceux de la coordination
provinciale car elle est en contact direct avec les écoles. Nous citons
- un coordinateur sous provinciale avec quatre cellules
dont :
1) Cellule du personnel qui comprend :
un chef du personnel
deux autres agents
2) Cellule pédagogique dont :
a. un chef des services pédagogique
b. un adjoint
3) Finance :
a. un chef des services des finances
b. un adjoint, un caissier
4) Service d'approvisionnement :
a. un chef de service
b. un adjoint
En fin : le secrétaire, le dactylographe, le
huissier et la sentinelle
2.6.2.2 FONCTIONNEMENT
Notre B.C des ECASJ/ Rwese /Butembo fonctionne avec un
personnel réduit dont :
1 Coordinateur sous provinciale
Voici ses attributions :
- Coordonner et planifier les activités du bureau
- Coordonner et contrôler toutes les cellules
existantes
- Coordonner et contrôler toute les activités
scolaires sur l'étendue des sa juridiction
- Communiquer les instructions officielles et leurs
applications au représentant légal ou à qui de droit
- Entretenir des relations extra- hiérarchiques
- Approuver, signer des documents et fait exécuter les
ordres venant des hautes hiérarchies
2 Le Secrétaire
Voici les attributions du secrétaire :
- Recevoir et orientation des visiteurs
- Recevoir tous les renseignements
- Recevoir tous les courriers
- Expédier les courriers
- Garder le livre d'or et le présenter aux visiteurs
- Classer les dossiers, toutes les lettres et faire leurs
enregistrements. Enregistrer les lettres reçues
- Tenir différents registres à
l'occurrence :
§ des rapports des différentes écoles
§ des rapports des entrées trimestrielles et
annuelles
§ des palmarès
§ des lettres expédiées
§ des services rendus
§ des transferts
§ des mises en disponibilité
§ des cartes de service
- Prendre des comptes rendu des réunions tenues par la
coordination sous provinciale et des E C A SJ ou ses chefs des services
- Veiller à la propreté des locaux (voir
huissier) à les approvisionner en des matériels divers
- Encadrer les agents chargés des réceptions et
expédition des lettres (huissier) voir le dactylographe.
- Réceptionner et a cheminer des courriers
approuvés dans les cellules après avis et considération du
chef
- Dactylographier des correspondances confidentielles
- Attribuer le travail aux ouvriers et les surveiller
- S'assurer du traitement des lettres en temps
3 Le chef du personnel et ses attributions
Les responsabilités du chef du personnel
sont :
1. Traiter les courriers du bureau ayant trait aux
problèmes du personnel ;
2. Proposer les affectations, les mutations, les suspensions,
la mise en retraite
3. Tenir les dossiers du personnel administratif et enseignant
4. Recevoir et traiter les doléances du personnel
administratif et enseignant
5. Veillez à la ponctualité, la
régularité et au respect du règlement
6. S'occuper des problèmes des remises et reprises dans
chaque école.
7. Enregistrer les directives du service, des dimensions, des
mises en disponibilité, des dossiers de la rente de survie ...
8. Tenir le classement des dossiers du personnel
4 La cellule d'exploitation
pédagogique
Elle s'occupe de :
- Traiter les courriers du bureau ayant trait a la
pédagogie
- Effectuer des recherches et documents pédagogiques
- Analyser les statistiques et de la planification de
l'enseignement
- Etudier et centraliser les demandes des nouvelles
écoles ou des classes en dedoubler et en développement
- S'occuper de l'évaluation du niveau d'enseignement
- Elaborer l'état de besoin des écoles en
manuels, M.D et fourniture
- S'occuper du recensement et des inventaires aux bureaux des
écoles
- Faire des inspections dans les écoles sous
l'autorisation du coordinateur
- L'exploitation des différents rapports des chefs
d'établissement, maternel, primaire, secondaire et professionnel
- Descente sur terrain pour l'animation pédagogique et
administrative des C.E et leurs enseignants
- Exploiter, vulgariser le programme national
- Veiller à l'application du programme national.
- Veiller à l'application et au respect strict du
calendrier scolaire
- Etablir de concert avec le service de planification, la
commande des manuels scolaires et autres fournitures scolaires
- Organiser des séminaires a l'intension des chefs
d'établissement
- Signaler à la cellule du personnel, le cas de la
désertion, démission ou incompétence de la part des
enseignants
5) Service des planifications et
statistique
Il sert à
- prélever les différentes données
statistiques à savoir :
a) Nombres d'écoles, la structure des écoles
b) Les effectifs des élèves
c) Les effectifs du personnel oeuvrant au sein de la
Coordination sous provinciale des ECAJ Rwese /Butembo
d) Les infrastructures des écoles (bâtiment,
mobilier...)
- Renseigner l'hiérarchie concernant la qualification du
personnel administratif enseignant et ouvrier.
- Actualiser au gestionnaire l'état des besoins des
écoles en fournitures et des institutions appropriées pour ce
fait (exemple ONG)
- Fournir à l'autorité politico administrative
les données statistiques demandées
- Distribution des formulaires statistiques.
- Classer les formulaires statistiques remplies ou vierges,
les arrêtés d'agrément.
- Répondre a toute les correspondances relatives aux
demandes d'agrément des nouvelles options, déroulement,
changement des structures .....
6) Le service d'approvisionnement
C'est une cellule commerciale qui doit fournir les livres,
craie et fournitures de bureau aux écoles selon leur demande
7) Le service des finances
A) le comptable
Il doit :
- Tenir les comptes des écoles
- Tenir les documents comptables
- Etablir les rapports financiers
- Gérer les engins
- Ventiler les dépenses
- Contrôler les finances des écoles
B) Le Caissier
Il doit :
-Sortir les sommes
-vérifier l'emploi des sommes
-Tenir les documents financiers :
a) livres de caisse
b) carnet des reçus
c) fiche comptable
- procéder au payement des salaires mensuels des agents
de bureau
8) L'huissier et la sentinelle
Ils doivent distribuer les courriers, assurer la surveillance
des locaux et les maintenir propres
2.7.
LES RESSOURCES
Comme toutes les autres institutions, la coordination a
besoin des finances pour sa survie. Les écoles sont les principales
sources des finances du bureau. Mais souvent ces frais ne sont pas
envoyés d'une façon honnête par certains C.E
2.8.
LES REALISATIONS
Voici quelques réalisations de la sous coordination
- Mécanisation des quelques écoles. en 2000, 14
écoles seulement était mécanisées, en 2008 plus de
90 écoles était mécanisées, en 2009 ,111
écoles sur 215 écoles
- Augmentation des écoles
- Construction des écoles
- Construction d'un joli bureau
- Augmentation des matériaux :
· deux ordinateurs
· une photocopieuse
· trois motos
· achats des dix tables, quelques
étagères
2.9.
RAYON D'ACTION
- Au Sud : Kanyabayonga
- A l'est : Lubiriha, Kasindi
- A l'ouest : Buyinga, Mangoli
- Au nord : Ituri, Watcha
2.10.
PROJET DAVENIR
- Achat d'un véhicule approprié
- Déménagement en ville
- Mécanisation des toutes les écoles
- Mécanisation du bureau
CHAPITRE TROISIEME :
APPRECITION DE LA PRATIQUE DE LA COMPTABILITE DANS UNE ENTITE
D'ADMINISTRATION SCOLAIRE
« CAS DE LA SOUS
COORDINATION DES ECASJ/RWESE »
Pour évaluer la pratique de la comptabilité au
sein de la sous coordination sous provinciale de Rwese il y a des principes
comptables universellement admis aux quelles il faut se conformer. Ceci nous
permettra d'apprécier la pratique de la comptabilité au sein de
cette entité.
C'est ainsi que pour la sous coordination, il a
été constaté que les documents comptables ne sont pas tous
tenus comme le bilan, le journal, le grand livre, le tableau de formation des
résultats, les tableaux des amortissements. Elle pratique la
comptabilité en partie simple.
Les données partant de 2006 à 2007 ne nous ont
pas été disponibles. Ainsi, nous avons travaillé avec les
données fournies pour les opérations d'un mois de janvier 2008.
En voici le modèle de leur journal caisse de janvier 2008 :
Tableau 5 : journal
caisse
|
JANVIER 2008
|
|
|
N° COMPTE
|
INTITULE DU COMPTE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDE
|
|
|
|
|
$1 851,77
|
|
FBH
|
$2 559,83
|
|
$4 411,60
|
|
AMAPE
|
$37,75
|
|
$4 449,35
|
|
MIN
|
$212,65
|
|
$4 662,00
|
|
PA
|
$106,41
|
|
$4 768,41
|
|
DE
|
$125,72
|
|
$4 894,13
|
|
CBG
|
$0,00
|
|
$4 894,13
|
|
CBPROV
|
$260,81
|
$475,50
|
$4 679,44
|
|
ANAPECO
|
$3,00
|
$5,98
|
$4 676,46
|
|
COORDINATION NATIONALE
|
$433,89
|
|
$5 110,35
|
|
CANTINE SCOLAIRE
|
$714,44
|
|
$5 824,79
|
|
PHOTOCOPIEUSE
|
$77,72
|
|
$5 902,51
|
|
AUTRES RECETTES
|
$2 208,14
|
|
$8 110,65
|
|
|
|
|
|
|
FOURNISHING & EQUIPment
|
|
$887,00
|
$7 223,65
|
|
SALARIES
|
|
$1 097,22
|
$6 126,43
|
|
OFFICE SUPPLIES
|
|
$181,95
|
$5 944,48
|
|
HOST RECEIPTION
|
|
$8,48
|
$5 936,00
|
|
COMMUNICATION
|
|
$53,50
|
$5 882,50
|
|
GAZ-OIL
|
|
$349,78
|
$5 532,72
|
|
REPAIR
|
|
$111,56
|
$5 421,16
|
|
TRAV EXP COORDINATEUR
|
|
$10,50
|
$5 410,66
|
|
TRAV EXP CONSEILLER
|
|
$3,00
|
$5 407,66
|
|
TRAV EXP OHTER WORKERS
|
|
$16,79
|
$5 390,87
|
|
COODEFI
|
|
$640,00
|
$4 750,87
|
|
REPROGRAPHY OFFICE
|
|
$0,13
|
$4 750,74
|
|
MOTO DOCUMENTS
|
|
$25,00
|
$4 725,74
|
|
INTERVENTIONS PONCTUELLES.
|
|
$260,72
|
$4 465,02
|
|
REPROGRAPHY SCHOOLS
|
|
$277,00
|
$4 188,02
|
|
FBH GOMA
|
|
$382,49
|
$3 805,53
|
|
PA GOMA
|
|
$124,53
|
$3 681,00
|
|
COORDINAT. NAT.
|
|
$967,08
|
$2 713,92
|
|
FBH KIN
|
|
$1 585,90
|
$1 128,02
|
|
FBH PROVED
|
|
$108,65
|
$1 019,37
|
|
FBH IPP
|
|
$107,69
|
$911,68
|
|
FBH SECOPER
|
|
$52,21
|
$859,47
|
|
SPECIAL TRAVEL
|
|
$1,45
|
$858,02
|
|
MAISON DE PASSAGE
|
|
$6,00
|
$852,02
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
$6 740,36
|
$7 740,11
|
|
Voici le modèle d'un bilan proposé à la
sous coordination
Tableau 6 : bilan
d'ouverture 2008
ACTIF
|
PASSIF
|
A VALEURS IMMOBILISEES
|
FOND PROPRE ET DETTES À L&M
TERME
|
22.1
|
Immeubles
|
15000
|
10
|
dotation
|
34720
|
22.50
|
Matériel roulant senke
|
1230
|
DETTES A COURT TERME
|
22.51
|
Matériel roulant AG
|
5700
|
40
|
Fournisseur
|
1000
|
|
|
|
22.60.1
|
Machine ordinateur
|
800
|
|
22.60.2
|
Machine ordinateur lab. Top
|
850
|
22.60.3
|
Machine photocopieuse
|
1700
|
22.60.4
|
Machines imprimante
|
250
|
22.60.5
|
Mobilier du bureau
|
1320
|
S/TOTAL
|
|
|
|
B VALEURS CIRCULANTES
|
|
VALEUR D'EXPLOITATION
|
|
|
|
30.00
|
marchandises
|
3000
|
|
VALEUR REALISABLE
|
|
40.3
|
Acomptes versé sur commende
|
2800
|
41.1
|
client ordinateur
|
1000
|
VALEUR DISPONIBLE
|
|
57
|
Caisse
|
1851.77
|
TOTAL
|
35720
|
TOTAL
|
35720
|
Voici le journal du bilan d'ouverture
Tableau 7 : journal
du bilan
Num op
|
Débit
|
Crédit
|
Libelle
|
débit
|
Crédit
|
1
|
22.1
|
|
Immeubles
|
15000
|
|
|
22.50
|
|
Matériel roulant senke
|
1230
|
|
|
22.51
|
|
Matériel roulant AG
|
5700
|
|
|
22.60.1
|
|
Machine ordinateur
|
800
|
|
|
22.60.2
|
|
Machine ordinateur lab. top
|
850
|
|
|
22.60.3
|
|
Machines photocopieuse
|
1700
|
|
|
22.60.4
|
|
Machines imprimantes
|
250
|
|
|
22.60.5
|
|
Machines imprimante photo
|
120
|
|
|
22.63
|
|
Mobilier du bureau
|
1320
|
|
|
30.00
|
|
Marchandises
|
3000
|
|
|
40.3
|
|
Fournisseur et avance
|
2800
|
|
|
41.1
|
|
Clients ordinateurs
|
1000
|
|
|
57
|
|
Caisse
|
185.77
|
|
|
|
10
|
Dotation
|
|
34720
|
|
|
40.0
|
Fournisseur
|
|
1000
|
|
|
|
Ouverture des comptes
|
|
|
Total
|
35720
|
35720
|
Quant à ce qui concerne le recueil de l'information, la
sous coordination utilise le journal caisse. Pour l'enregistrement des faits,
elle a comme pièces justificatives les reçus et les bulletins de
paie. Alors nous proposons au comptable le système en partie double
c'est pourquoi nous montrons ici le journal pour les opérations de
janvier 2008 :(confer annexe 2)
1. le grand livre
Le grand livre qui est constitué par tous les comptes
de l'entreprise, il est très nécessaire car il permet
de :
- enregistrer les modifications de chaque poste du bilan,
- analyser les éléments de gestion qui
déterminent le résultat, c'est à dire les charges et
pertes et les produits et profits par nature,
- dégager la situation d'un compte à n'importe
quel moment ; c'est-à-dire le solde
- calculer les mouvements et les situations finales des
comptes,
- établir la balance de vérification.
Le grand livre peut être tenu de trois manières
ci-après :
1. classer tous les comptes dans l'ordre du plan comptable de
l'entreprise .c'est à dire de la
classe 1 à classe 8 ;
2. classer tous les comptes dans l'ordre alphabétique
3. classer les comptes par catégorie et suivant l'ordre
ci après
a) comptes de l'actif
b) compte de passif
c) comptes des charges et pertes
d) comptes des produits et profits
e) comptes des soldes de gestion
Ce troisième procédé permet de
présenter la balance de vérification suivant ce même
ordre ; d'établir rapidement le bilan final et fournir des
nombreuses informations pour des statistiques éventuelles de
l'entreprises. Pour notre cas d'étude nous proposons la tenue du grand
livre suivant la troisième catégorie, (confer annexe 3)
Etant donné que le contrôle est aussi
nécessaire, notre entité d'étude doit établir les
documents qui vont permettre de présenter les états financiers
tel que le bilan, le tableau de formation de résultat
Voici le modèle de la balance de
vérification :
Tableau 8: BALANCE DE
VERIFICATION
N° cpte
|
Intitulé
|
Sommes
|
Soldes
|
|
|
D
|
c
|
Sd
|
Sc
|
|
1 actifs
|
|
|
|
|
22.1
|
Immeubles
|
15000
|
|
15000
|
|
22.50
|
Matériels roulant senke
|
1230
|
|
1230
|
|
22.51
|
Matériels roulant AG
|
5700
|
|
5700
|
|
22.60.1
|
Machine ordinateur
|
800
|
|
800
|
|
22.60.2
|
Machines lab. Top
|
850
|
|
850
|
|
22.60.3
|
Machines photocopieuse
|
1700
|
|
1700
|
|
22.60.4
|
Machines imprimante
|
250
|
|
250
|
|
22.60.5
|
Machines impri photo
|
120
|
|
120
|
|
22.63
|
Mobiliers du bureau
|
2207
|
|
2207
|
|
30
|
Marchandise
|
3000
|
|
3000
|
|
31.3
|
Stock carburant
|
349.78
|
|
349.78
|
|
40.3
|
Fournisseur avance
|
2800
|
|
2800
|
|
46.66
|
C N
|
967.08
|
|
967.08
|
|
41.1
|
Client ordinateur
|
1000
|
|
1000
|
|
42.
|
FBH personnel
|
1097.22
|
|
1097.22
|
|
46.65
|
ANAPECO
|
5.98
|
|
5.98
|
|
56
|
Banque
|
640
|
|
640
|
|
57
|
Caisse
|
8125.88
|
|
8125.88
|
|
|
Total actif
|
43042 ,94
|
|
43042 ,94
|
|
|
2 passif
|
|
|
|
|
10
|
Dotation
|
|
34720
|
|
34720
|
40
|
Fournisseurs
|
|
1000
|
|
1000
|
46.60
|
Amape
|
|
35.75
|
|
35.75
|
46.61
|
Min
|
|
212.65
|
|
212.65
|
46.62
|
DE
|
|
106.41
|
|
106.41
|
46.63
|
CBprov
|
|
260.81
|
|
260.81
|
46.64
|
Cantine
|
|
714.44
|
|
714.44
|
46.75
|
FBH
|
|
52.21
|
|
52.21
|
|
Total passif
|
|
37102 ,27
|
|
37102,27
|
|
3 comptes des charges
|
|
|
|
|
61.13
|
Fourniture du bureau
|
181.95
|
|
181.95
|
|
62.1
|
Transport personnel
|
14.95
|
|
14.95
|
|
63.1
|
Entretien
|
11.78
|
|
11.78
|
|
63.33
|
Hôtel
|
6
|
|
6
|
|
63.36
|
Journalier
|
16.79
|
|
16.79
|
|
64
|
Charges d'assurances
|
25
|
|
25
|
|
64.1
|
Redevances
|
666.92
|
|
666.92
|
|
|
Total charges
|
923,39
|
|
923 ,39
|
|
|
4 comptes des produits
|
|
|
|
|
74
|
Produit et profit divers
|
|
2559.83
|
|
2559.83
|
74.9
|
Autres produits et profit
|
|
2208.14
|
|
2208.14
|
|
Total produit
|
|
4767,97
|
|
4767,97
|
|
Total général
|
43966,33
|
41870,24
|
43966,33
|
41870,24
|
Source : nos calculs
5. Tableau de formation des Résultats
(T.F.R)
Les charges et les pertes d'une part, les produits et profits
d'autre part les deux éléments concourent à la formation
des résultats par la formule de gestion, dans la comptabilité
congolaise, le résultat d'exploitation est calculé en 8
étapes pour les petites et moyenne entreprises.
En prenant en considération les différents
produits et charges contenus dans la balance, voici la tracée du
T.F.R :
Tableau 9 : le T.F.R
au 31 janvier 2008
N0
|
Intitule
|
Sommes
|
soldes
|
|
|
D
|
C
|
D
|
C
|
70
|
Vente marchandise
|
|
|
|
|
60
|
Stock vendu
|
|
|
|
|
80
|
MB
|
|
|
|
|
80
|
MB
|
|
|
|
|
71
|
Produit vendu
|
|
|
|
|
72
|
Produit stocké
|
|
|
|
|
73
|
Travaux fait par l'entreprise
|
|
|
|
|
61.13
|
Fourniture consommée
|
181.91
|
|
|
|
62
|
Transport personnel
|
14.95
|
|
|
|
63.1
|
entretien et réparation
|
111.56
|
|
|
|
81
|
VA
|
|
|
308.46
|
|
81
|
VA
|
308.46
|
|
|
|
74
|
produit et profit divers
|
|
4767.14
|
|
|
76
|
subvention D'exploitation
|
|
|
|
|
64
|
Charges et pertes diverses
|
63.26
|
|
|
|
63
|
charges du personnel
|
1097.22
|
|
|
|
66
|
contribution et taxe
|
|
|
|
|
67
|
Intérêt payer
|
|
|
|
|
68
|
Dotation aux amortissements
|
|
|
|
|
82
|
RBE
|
|
|
|
852.02
|
82
|
RBE
|
|
852.02
|
|
|
68.1
|
Dotation aux provisions non exigible
|
|
|
|
|
83
|
RNE
|
|
|
|
852.02
|
83
|
RNE
|
|
852.02
|
|
|
Tableau 10 : bilan
au 31 janvier 2008
ACTIF
|
PASSIF
|
A VALEURS IMMOBILISEES
|
|
FOND PROPRE ET DETTES À L&M
TERME
|
22.1
|
Immeubles
|
15000
|
|
10
|
dotation
|
34720
|
22.50
|
Matériel roulant senke
|
1230
|
|
13
|
résultat
|
886.75
|
22.51
|
Matériel roulant AG
|
5700
|
|
DETTES A COURT TERME
|
22.60.1
|
Machine ordinateur
|
800
|
|
40
|
Fournisseurs
|
1000
|
22.60.2
|
Machine ordi lab.t op
|
850
|
|
46.64
|
Créd divers
|
260
|
|
|
|
|
22.60.3
|
Machine photocopieuse
|
1700
|
|
|
22.60.4
|
Machines imprimante
|
250
|
|
22.60.5
|
Mobilier du bureau
|
1320
|
|
S/TOTAL
|
|
|
B VALEURS CIRCULANTES
|
|
VALEUR D'EXPLOITATION
|
|
30.00 marchandises
3000
|
|
VALEUR REALISABLE
|
|
40.3 Acomptes verser sur commende 2800
|
|
41.1 client ordinateur
1000
|
|
46.67
|
debiteur divers
|
714.44
|
|
|
VALEUR DISPONIBLE
|
|
|
56
|
Banque
|
640
|
|
57
|
Caisse
|
855.31
|
|
TOTAL
|
36866.75
|
|
TOTAL
|
36866.75
|
Source : nos calculs
EXPLOITATION DES DIFFERNTES MASSES BILANTAIRES
a) Les valeurs immobilisées
Les immobilisations sont enregistrées à leur
valeur d'acquisition. Les immobilisations corporelles ou non corporelles
doivent être évaluées à leur date d'entrée
dans le patrimoine de l'entreprise, sous certaines conditions qui sont les
suivantes :
- celles acquises a titre onéreux sont
évaluées au coût d'acquisition.
- Celles reçues ou produite par l'entreprise pour elle
même c'est au coût de production.
- Celles acquise a titre gratuit ou par échange, c'est
à leur valeur vénale
Lorsque l'entreprise aura déjà su à
quelle forme d'acquisition elle a eu son immobilisation, elle passera à
un enregistrement dans un livre journal. C'est ainsi que notre entité
doit suivre tout ceci, elle doit tenir compte de la dépréciation
de ces actifs. L'entité d'administration scolaire doit aussi amortir ses
actifs suivant le plan d'amortissement bien défini selon la
législation en vigueur.
Les taux d'amortissement est déterminé en
fonction de la durée normale de l'immobilisation :
Formule= 100/nombre d'années prévues
Tableau 11 : Tableau
de taux d'amortissement
Immobilisation à amortir
|
Durée prévue pour l'utilisation
|
Taux en %
|
Constructions
|
20 à 50 ans
|
5 à 2%
|
Immeubles
|
25 à 30 ans
|
4%
|
Matériel et outillage
|
6 à 10 ans
|
16 à 10%
|
Matériel roulant
|
3à 5 ans
|
30 à 20%
|
Machine des produits
|
8 ans
|
12 .5%
|
Sources : Kimbesa, (2007, p75)
Pour une bonne tenue de gestion des immobilisations, la tenue
d'un registre des immobilisations est indispensable. Il comprend :
- le numéro d'ordre, la date d'acquisition du bien, la
localisation du bien, son cout initial, sa durée de vie probable, son
taux d'amortissement ,l'annuité et en fin la valeur finale ou la valeur
nette comptable. Ci-dessous est représente un modèle que nous
recommandons :
Tableau 12 :
Modèle de registre des immobilisations de notre
entité
Nod'ordre
|
description
|
Année d'acquisition
|
Localisation
|
Coût initial
|
Durée de vie
|
Taux d'amortis
|
Annuité
|
VNC
|
1
|
Immeuble
|
2008
|
Rwese(bureau)
|
15000
|
25
|
4
|
600
|
14400
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pour la constatation de l'amortissement de l'immobilisation
amortissable, il faut passer l'écriture, ceci dans le but d'avoir une
image fidèle de ce que comporte les actifs immobilisés.
L'écriture de la constatation de l'amortissement
est :
68
|
28
|
dotation aux amortissement et provisions
Amortissement
|
Il existe des méthodes de calcul d'amortissement :
l'amortissement linéaire, l'amortissement progressif, l'amortissement
proportionnel et en fin l'amortissement dégressif
Voici un modèle d'amortissement linéaire pour
un actif de la sous coordination des ECASJ/Rwese
Formules
Annuité = valeur initiale / nombre d'années
Taux = 100/ nombre d'années
Tableau 13: Modèle
de la fiche d'amortissement linéaire
Matériel roulant AG pour 5 ans
années
|
VI
|
Taux
|
annuité
|
Amortissement ante
|
Total amort
|
VNC
|
N
|
5700
|
4%
|
1425
|
-
|
1425
|
4275
|
N+1
|
5700
|
4%
|
1425
|
1425
|
2850
|
2850
|
N+2
|
5700
|
4%
|
1425
|
2850
|
4275
|
1425
|
N+3
|
5700
|
4%
|
1425
|
4275
|
5700
|
0
|
N+4
|
5700
|
4%
|
1425
|
5700
|
|
|
Lors de l'achat d'une immobilisation on passe
l'écriture suivante
22
|
40, 56, 57
|
immeuble
fournisseur, banque ou caisse
|
Lors de la cession d'une immobilisation il faut les
écritures suivantes :
1) cession du matériel au prix de vente
57
|
84
|
Caisses
résultat sur cession d'immobilisation
|
2) annulation des amortissements du matériel
28
|
84
|
Amortissements
résultat sur cession d'immobilisation
|
3) sortie du matériel au prix de cession
84
|
|
résultat sur cession d'immobilisation
|
|
22.1
|
Immeubles
|
B) Les valeurs circulantes
Dans les valeurs circulants pour notre entité
d'étude nous nous situerons au niveau des services rendues par cette
entité pour les différentes écoles qui sont des clients,
la caisse, la cantine ou nous avons des marchandises. C'est pour quoi il faut
faire l'inventaire permanent pour bien suivre de façon continue
l'évolution du patrimoine de l'entreprise.
A ce qui concerne la cantine le comptable aura besoin de
tenir les fiches de stocks
Tableau 14: le
modèle d'une fiche de stock :
Entrées
|
Sorties
|
stocks
|
Date
|
Quantité
|
Valeur
|
Date
|
Quantité
|
Valeur
|
Date
|
Quantité
|
Valeur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
a) les valeurs d'exploitation
Comme ce sont des valeurs qui sont destinées à
être vendues (marchandises, produit fini), à être
transformer ou à être échangées. On y trouve aussi
les fournitures en stocks (stock de papier, stock carburant). Alors pour notre
entité les bulletins, les stocks des papiers et des carburants
constituent les valeurs d'exploitation sur ce la dépréciation
d'un stock ou de la marchandise doit être constaté puis constituer
une provision. L'écriture est faite comme suit :
68
|
|
Dotation aux provisions
|
x
|
|
|
38
|
Provision pour la dépréciation de compte de la
classe 3
|
|
x
|
b) Les Créances (Valeurs
réalisables)
Étant donné qu'on peut assister à des
clients douteux, l'entreprise devra constituer une provision minime soit-elle
pour clients douteux, ainsi pour respecter le principe de la prudence
comptable.
Tableau 15 modèle de l'écriture de
créance
41.7
|
|
client douteux
|
x
|
|
|
41
|
Clients
|
|
x
|
68
|
|
dotation aux provisions
|
x
|
|
|
48
|
provision pour dépréciation des créances
clients
|
|
X
|
|
|
Constatation des provisions
|
|
|
48
|
|
provision pour une créance douteuse
|
X
|
|
|
41.7
|
client douteux
|
|
x
|
|
|
Pour solde des comptes
|
|
|
C) les valeurs disponibles
Etant donné que ce sont de liquidités en banque
et en caisse, en cas de perte ou vol il faut prévoir une provision. Pour
la provision on passera l'écriture suivante
68
|
|
Dotation aux provisions
|
x
|
|
|
58
|
Provision pour la dépréciation de compte de la
classe 5
|
|
x
|
Pour éviter le risque il serait mieux de garder plus de
liquidité en banque et une petite partie en caisse pour les
dépenses urgentes (caisse minimum)
C) Le Passif
Le passif représente les dettes ou les ressources. Il
indique les tierces créances qui ont des droits sur l'actif du bilan.
C'est pourquoi pour notre entité, il existe des passifs et les dettes
des fournisseurs dans cette masse nous avons :
1. Les capitaux propres et dettes à long et moyen
terme : ce sont des sommes mises à la disposition de l'entreprise
de manière durable par :
- les propriétaires et les associés : ce
sont des fonds propres
- les tiers (prêteurs ou fournisseurs) : ce sont
les autres capitaux à long terme s'ils sont accordés pour une
période plus de cinq ans. S'ils sont accordés pour une
période allant de 1à 5 ans, il est à moyen terme.
Il est recommandé par le PGCC que le capital soit
toujours fixe.
2. Les dettes à court terme : ce sont tous les
engagements de l'entreprise et toutes les dettes réelles dont les
créanciers exigent le payement à une échéance de
moins d'un an
Sources : Kimbesa, 2007
Les Régularisations
Les comptes de régularisation sont ouverts à
la fin de l'exercice comptable pour permettre l'imputation à
l'exercice de calcul du résultat, des charges et pertes et de produits
et profits se rapportant à cet exercice uniquement.
Le compte 47 est subdivisé en :
- 470 Régularisation de passif qui enregistre les
produits reçus d'avance, par le débit des comptes des produits
concernés, ou des charges à payer, par le débit des
comptes des charges concernés
- 471 Régularisation d'actif qui enregistre au
débit les charges comptabilisées d'avance, par le crédit
des comptes des charges concernées, ou des produits à
recevoir, par le crédit des comptes produits concernés.
- 473 Charges à étaler enregistre les charges
à étaler, c'est-à-dire à récupérer
sur deux ou plusieurs exercices, par la crédit du compte 733
« charges à étaler ». c'est un compte de
passif soustractif du montant des fonds propres.
Exemple d'une charge à régulariser
47.1 Régularisation active
À 64 charges et pertes diverses
I. Le redressement des comptes
L'inventaire extra - comptable aura décelé les
différences entre la situation réelle et celle qui ressort des
comptes. Il faudra donc ajuster la situation comptable à la situation
réelle. Cet ajustement ne sera réalisé que pour les pertes
en vertu du « principe de la prudence comptable » qui
impose la comptabilisation de toute perte même probable et interdit
l'enregistrement de tout produit s'il n'est pas certain. Les pertes que peut
subir une entreprise sont les suivantes :
A. La Dépréciation d'un actif non
amortissable
Ces pertes concernent surtout les immobilisations non
amortissables telles que les terrains, les fonds de commerce, etc....
Cette perte est constatée par le débit du compte
64 « charges et pertes diverses » en créditant le
compte d'actif concerné.
D Compte d'actif concerné C
|
|
D 64 charges et pertes diverses C
|
|
x
|
|
x
|
|
|
|
|
|
|
Exemple :
Une érosion a détruit une bonne partie du
terrain d'une école situé dans l'entité de supervision de
la sous coordination dont la valeur d'acquisition est de 3000, estimation de la
dépréciation à 40%.
D 21Terrain C
|
|
D 64 charges et pertes diverses C
|
3000
|
1200
|
|
1200
|
|
|
|
|
|
|
B. Dépréciation d'un actif
amortissable
Nous savons que la dépréciation normale de
l'actif amortissable est constatée par les amortissements. Dans la
pratique, les écritures d'amortissement sont comptabilisées en
fin d'exercice en débitant le compte 68 « Dotation aux
amortissements et Provisions ».
D 68 Dot. Aux amort. & prov. C
|
|
D 28 Amortissement s/Immob C
|
x
|
|
|
|
x
|
|
|
|
|
|
A partir de l'analyse des données fournies la
comptabilisation des charges et des produits doit suivre les principes qui
stipulent comme suit : Pour établir la situation à un moment
donné il convient de tenir compte des toute charge et perte probables
même si elle n'est pas réalisée et n'est pas tenir compte
des produits et profit, même probable tant qu'ils n'ont pas
été réalisé (principe de prudence). A ce qui
concerne les valeurs immobilisées de notre entité d'étude
elles doivent être évalué et amortis
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous arrivons au terme de notre étude qui traite sur
« l'appréciation de la pratique de la comptabilité
dans une entité d'administration scolaire » cas de la sous
coordination provinciale Rwese
Sur ce, la préoccupation majeure dans ce travail
était d'apprécier la pratique de la comptabilité en
voulant résoudre les problèmes de la gestion de manière
à orienter les partenaires et les décideurs des entités
d'administration scolaire qui semble négliger la pratique de la
comptabilité. Nous sommes aussi intéresses à porter des
réponses anticipatives sur les questions de l'introduction qui sont les
suivantes ;
- la sous coordination provinciale des ECASJ/Rwese
maîtrise-t-elle le système de la comptabilité
générale mis en place, la saisie et le traitement des
informations comptables à sa disposition telle que demandée par
les entités d'administration scolaire ?
- la tenue des documents est-elle conforme au plan
comptable général congolais ?
C'est ainsi que nous avons proposés des réponses
anticipatives ci après
- il semblerait que le service comptable de la sous
coordination provinciale des ECASJ/RWESE ne maîtrise pas le
système de la comptabilité générale. et certains
documents ne sont pas tenus conformément aux principes comptables
Alors pour faciliter la navigation tout au long de notre
travail, ce dernier est subdivisé en trois chapitres hors mis
l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre est porté sur le
cadre conceptuel, il comprend le fondement théorique et l'application de
la comptabilité surtout la comptabilité générale.
Le deuxième porte sur la considération générale du
milieu de la sous coordination provinciale des ECASJ/Rwese. Le troisième
qui est le pivot de ce travail, porte sur l'appréciation de la pratique
de la comptabilité dans une entreprise ou entité scolaire et la
proposition de quelques solutions.
Pendant l'étude, nous avons constaté que la
pratique de la comptabilité au sein de la sous coordination des EAJ/
Rwese montre une défaillance au niveau de leur système comptable
et de la tenue des documents comptables tels que recommandé par le plan
comptable générale congolais. Nous avons trouvé que les
documents tel que le journal, le grand livre, le bilan, le TFR ... n'existent
pas dans cette entité. Ceci nous a permis de confirmer notre
hypothèse selon laquelle l'entité scolaire (la sous coordination
) ne maîtrise pas le système comptable et la tenue des certains
documents comptables n'est pas conforme aux normes comptables.
Sur ce, nous suggérons à l'entreprise ce qui
suit :
- que cette entité puisse prendre en
considération et mettre en pratique la comptabilité selon les
principes comptables,
- renommer les comptes dans leur plan comptable qui
correspondront aux comptes dans le plan comptable général
congolais
- que cette entreprise puisse prendre au clair sa
comptabilité pour permettre aux agents et aux chercheurs de porter un
jugement sur la fiabilité de sa tenue et qu'eux même soient
capables d'attaquer les points faibles et même faire un contrôle
digne dans le but de relever leurs activités sans critique.
- que le comptable continue avec le logiciel de
comptabilité recommandé par l'organisation de l'Eglise Adventiste
du septième jour communément appeler « Sun
account »
Nous ne pouvons pas prétendre avoir exploité
tous les aspects se rapportant à la pratique de la comptabilité
dans une entité d'administration scolaire. Ainsi nous laissons la porte
ouverte à tout autre chercheur qui pourra poursuivre la même
étude pour nous compléter.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
Allain -Charles martinet : lexique
de gestion ,6eme édition, campus Dalloz 2003
Alphonse verhult :
comptabilité générale et approfondie,
édition, CRP Kinshasa 1982
Armend Dayan : manuel de
gestion 2eme édition ellipses, 2004, volume I
Chey mukandu : comptabilité
générale à l'intension de l'enseignement de la pratique,
faculté des sciences économiques, Lubumbashi, inédit
2004
Conseil permanent de la comptabilité au
zaïre, Plan Comptable Général
Zaïrois, 1ere édition ,1978
Dictionnaire petit robert
II COURS
Ladislas Kimbesa : comptabilité
générale cours inédit, Uniluk, 2007.
Masika wasukundi : comptabilité
générale cours inédit, Uniluk, 2009.
Mathe Musayi : comptabilité
analytique cours inédit, Uniluk, 2009.
Paluku Vagheni Norbert :
comptabilité scolaire, 2009.
III TFC et MEMOIRE
Allio Lemi - Lemery :
Problématique de tenu de comptabilité au sein des associations
sans but lucratifs, 2005.
Kavugho Ngitsi : Appréciation de
la pratique de la comptabilité au sein d'une institution sanitaire,
2008.
Muhindo Ngighe Joseph :
Appréciation de la comptabilité, 2007.
Kambale Kalengya : Analyse des
coûts, 2008.
Kenza Molo : Statut ou règlement
d'ordre intérieur 2008.ANNEXES
1.7.5.1 Le cadre synthèse des
comptes
fig.5: cadres des
comptes
Classe 1
|
Classe 2
|
Classe3
|
Classe4
|
Classe5
|
10 dotations
11 réserves
12 reports à nouveau
13 résultats
14 plus values
15 subventions d'exploitation
16 emprunt et dettes à long terme
17 emprunt et dettes à court terme
18 provision et charges
19 comptes de liaison des établissements
|
20 immobilisations incorporelles
21 terrains
22 autres immobilisations corporelles
23 autres immobilisés corporelles en cours
24 avance et acomptes sur commande d'immobilisation
25 titres et valeurs à plus d'un an
26 prêts et autres créances à L T
27 prêts et autres créances à MT
28 amortissements
29 comptes d'attente et à régulariser
|
30 marchandises
31 matières et fourniture
32 emballages commerciaux
33 produits semi ouvrés
34 produits finis
35 produit et travaux en cour
36 stocks à l'extérieur
37frais accessoires d'achat
38 provisions pour dépréciation
39 achats
|
40 fournisseurs
41 clients
42 personnels
43Etat
44 propriétaires associés
45 sociétés apparentées
46 créditeurs et débiteur divers
47 régularisations
48 provisions
49 comptes d'attentes
|
50 emprunts à moins d'une année
51 prêts à moins d'un an
52 titres à court terme
53 effets à payer
54 effets à recevoir
55 chèques
56 banques
57 caisses
58 provisions pour dépréciation
59 virements internes
|
Classe 6
|
Classe 7
|
Classe 8
|
Classe 9
|
60 stocks vendus
61 matières et fourniture consommées
62transport consommés
63 autres services consommés
64 charges et pertes divers
65 charges du personnel
66 contribution et taxes
67 intérêts payés
68 dotations aux amortissements
|
70 ventes marchandise
71 produits vendus
72 produits stockés
73 travaux faits par l'agent
74 produits et profit divers
76 subventions d'exploitation
77 intérêts et dividendes reçus
78 reprises sur amortissement
79 produits et service céder à d'autres
établissements
|
80 marges brutes
81 valeurs ajoutées
82 résultats nets d'exploitation
83 résultats nets d'exploitation et hors
exploitation
84 résultats sur cession
85 résultats avant contribution
86 contributions sur le résultat professionnel
87 résultats de la période affecté
88 mouvement des amortissements et provisions
89 produits et service échangé entre
établissements
|
90 comptes réfléchis
91 reclassements des charges
92 comptes des sections
93 inventaires permanents
94 coûts et prix de revient
96 écarts sur coût préétablis
97 différences d'incorporation
98 résultats de la comptabilité analytique
99 liaisons internes
|
Source : plan comptable
générale zaïrois, 1978
Annexe 2 : journal
NUM
|
DEBIT
|
CREDIT
|
LIBELLE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
2
|
41.2
|
|
centre x fbh
|
2559.83
|
|
|
|
74
|
produit et profit
|
|
2559.83
|
|
|
|
constatation créance sur client
|
|
|
3
|
57
|
|
Caisse
|
2559.83
|
|
|
|
41.2
|
centre x fbh
|
|
2559.83
|
|
|
|
Versement du fbh
|
|
|
4
|
57
|
|
Caisse
|
35.75
|
|
|
|
46.60
|
Amape
|
|
35.75
|
|
|
|
paiement amape
|
|
|
5
|
57
|
|
Caisse
|
212.65
|
|
|
|
46.61
|
Min
|
|
212.65
|
|
|
|
Versement min
|
|
|
6
|
57
|
|
Caisse
|
106.41
|
|
|
|
46.62
|
d.e
|
|
106.41
|
|
|
|
Versement d.e
|
|
|
7
|
57
|
|
Caisse
|
260.81
|
|
|
|
46.64
|
cb prov
|
|
260.81
|
|
|
|
Versement cb prov
|
|
|
8
|
57
|
|
Caisse
|
3
|
|
|
|
46.65
|
Anapeco
|
|
3
|
|
|
|
paiement anapeco
|
|
|
9
|
57
|
|
Caisse
|
433.89
|
|
|
|
46.66
|
coordination nationale
|
|
433.89
|
|
|
|
versement de frais coordination
|
|
|
10
|
57
|
|
Caisse
|
714.44
|
|
|
|
46.67
|
Cantine
|
|
714.44
|
|
|
|
Versement cantine
|
|
|
11
|
57
|
|
Caisse
|
2208.14
|
|
|
|
74.9
|
autres profits et produit divers
|
|
2208.14
|
|
|
|
autres recettes
|
|
|
|
|
|
A reporter
|
9094.75
|
9094.75
|
|
|
|
Report à nouveau
|
9094.75
|
9094.75
|
12
|
46.64
|
|
cb prov
|
475.50
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
475.50
|
|
|
|
paiement de frais c b prov
|
|
|
13
|
46.65
|
|
Anapeco
|
5.98
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
5.98
|
|
|
|
paiement tranche anapeco
|
|
|
14
|
22.63
|
|
Mobilier
|
887
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
887
|
|
|
|
achat mobilier
|
|
|
15
|
65
|
|
charges du personnel
|
1097.22
|
|
|
|
42
|
Personnel
|
|
1097.22
|
|
|
|
constatation de la charge
|
|
|
16
|
42
|
|
Personnel
|
1097.22
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
1097.22
|
|
|
|
paiement du personnel
|
|
|
17
|
61.13
|
|
fourniture du bureau
|
181.95
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
181.95
|
|
|
|
achat fourniture
|
|
|
18
|
64
|
|
charges et pertes diverses
|
8.48
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
8.48
|
|
|
|
paiement charges
|
|
|
19
|
64
|
|
charges et pertes diverses
|
53.50
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
53.50
|
|
|
|
paiement charges
|
|
|
20
|
30.13
|
|
stock carburant
|
349.78
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
349.78
|
|
|
|
achat carburant
|
|
|
21
|
63.1
|
|
entretien et réparation
|
111.56
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
111.56
|
|
|
|
Entretien
|
|
|
|
|
|
Report
|
12265.72
|
12265.72
|
|
|
|
Report à nouveau
|
12265.72
|
12265.72
|
22
|
62.1
|
|
transport personnel
|
14.85
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
14.95
|
|
|
|
déplacement du personnel
|
|
|
23
|
63.36
|
|
Journalier
|
16.79
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
16.79
|
|
|
|
paiement des journaliers
|
|
|
24
|
56.00
|
|
banques et institutions financières
|
640
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
640
|
|
|
|
Versement en banque
|
|
|
25
|
64.0
|
|
charges d'assurance
|
25
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
25
|
|
|
|
paiement assurance moto
|
|
|
26
|
64.1
|
|
Redevance
|
382.49
|
|
|
|
46.70
|
fbh.goma
|
|
382.49
|
|
|
|
paiement redevance
|
|
|
27
|
46.70
|
|
fbh. Goma
|
382.49
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
382.49
|
|
|
|
constatation fbh
|
|
|
28
|
64.1
|
|
Redevance
|
124.53
|
|
|
|
46.71
|
pa Goma
|
|
124.53
|
|
|
|
constatation de la pa Goma
|
|
|
29
|
46.71
|
|
pa Goma
|
124.53
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
124.53
|
|
|
|
paiement prime agent
|
|
|
30
|
46.66
|
|
coordination nationale
|
967.08
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
967.08
|
|
|
|
paiement frais
|
|
|
31
|
46.72
|
|
fbh kin
|
1585.90
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
1585.90
|
|
|
|
paiement frais bureau
|
|
|
|
|
|
Report
|
16529.38
|
16529.38
|
|
|
|
Report à nouveau
|
16529.38
|
16529.38
|
32
|
64.1
|
|
Redevance
|
108.65
|
|
|
|
46.73
|
fbh proved
|
|
108.65
|
|
|
|
constatation de la charge
|
|
|
33
|
46.73
|
|
fbh proved
|
108.65
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
108.65
|
|
|
|
paiement frais bureau fbh
|
|
|
34
|
64.1
|
|
Redevance
|
107.69
|
|
|
|
46.74
|
fbh ipp
|
|
107.69
|
|
|
|
constatation de la charge ipp
|
|
|
35
|
46.74
|
|
fbh ipp
|
107.69
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
107.69
|
|
|
|
paiement du f b h ipp
|
|
|
36
|
64.1
|
|
Redevance
|
52.21
|
|
|
|
46.75
|
fbh secoper
|
|
52.21
|
|
|
|
constatation du fbh secoper
|
|
|
37
|
46.75
|
|
Fbh
|
52.21
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
52.21
|
|
|
|
paiement fbh secoper
|
|
|
38
|
63.33
|
|
frais hôtel
|
6
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
|
6
|
|
|
|
paiement restauration
|
|
|
Total
|
17072.48
|
17072.48
|
Annexe 3 le grand livre
A. Comptes d'actif
|
D
|
22.1immeubles
|
C
|
|
D
|
22.50 M R senke
|
C
|
|
D
|
22.51 M R AG
|
C
|
1500
|
|
|
sd 1500
|
1230
|
sd 1230
|
5700
|
|
|
|
sd 5700
|
D
|
22.60 machine
|
C
|
D
|
22.60.2lab top
|
C
|
D
|
22.60.3M photocopi
|
C
|
800
|
|
|
800
|
850
|
|
|
Sd 850
|
1700
|
|
|
Sd 1700
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
22.60.4 machine ordi
|
C
|
D
|
22.60.5 M impr pho
|
C
|
|
D
|
22.63 mob BX
|
C
|
250
|
|
|
250
|
120
|
|
|
Sd 120
|
|
1320
|
|
|
Sd 2207
|
|
|
|
|
|
|
887
|
|
|
|
D
|
30 mses
|
C
|
D
|
31.3stock carburant
|
C
|
|
D
|
40.3 Fseur et avance
|
C
|
3000
|
|
|
Sd 3000
|
349.78
|
|
|
Sd349.78
|
|
2800
|
|
|
Sd 2800
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
41.1client ord
|
C
|
D
|
41.2client fbh
|
C
|
D
|
46.60amape
|
C
|
106.45
|
|
|
Sd106.45
|
|
2559.83
|
|
2559.83
|
|
35.75
|
|
|
Sd37.75
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
46.61min
|
C
|
D
|
46.62DE
|
C
|
D
|
46.64cb prov
|
C
|
212.65
|
|
|
212.65
|
|
106.41
|
|
|
106.41
|
|
260.81
|
|
|
260.81
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
D
|
46.65anapeco
|
C
|
|
D
|
46.66CN
|
C
|
|
D
|
46.67cantine
|
C
|
5.98
|
|
|
3
|
|
967.08
|
|
|
433.89
|
|
SC 714.44
|
|
|
714.44
|
|
|
|
Sd 2.98
|
|
|
|
Sd 533.19
|
|
|
|
|
D
|
56
|
C
|
D
|
57caisse
|
C
|
|
|
|
640
|
|
|
Sd640
|
|
1851.77
|
|
|
475.50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2559.83
|
|
|
5.98
|
|
|
|
|
|
|
|
35.75
|
|
|
887
|
|
|
|
|
|
|
212.65
|
|
|
1097.22
|
|
|
|
|
|
|
106.41
|
|
|
181.95
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
8.48
|
|
|
|
|
|
|
433.89
|
|
|
349.78
|
|
|
|
|
|
|
714.44
|
|
|
111.56
|
|
|
|
|
|
|
2208.14
|
|
|
14.95
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16.79
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
640
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
382.49
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
124.53
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
967.08
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1585.90
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
108.65
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
107.69
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
52.21
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sd 855.31
|
|
|
|
|
|
|
8125.88
|
|
|
8125.88
|
|
|
|
|
|
|
B. Comptes du passif
|
|
|
|
D
|
10capita
|
C
|
D
|
40 Fsseur
|
C
|
D
|
46.70fbh Goma
|
C
|
Sc 34720
|
|
34720
|
Sc1000
|
|
1000
|
382.49
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382.49
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D
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46.71pa Goma
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C
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D
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46.72fb kin
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C
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D
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46.73fbh proved
|
C
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124.23
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124.23
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1585.90
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1585.90sd
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108.65
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108.65
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D
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46.74Fbh ipp
|
C
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|
D
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46.75FBH
|
C
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107.69
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|
107.69
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|
Sc52.21
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52.21
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|
C. Comptes des charges
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D
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61.13frnitubureau
|
C
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|
D
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62.1transp
|
C
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|
D
|
63.1entretien
|
C
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181.95
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Sd181.95
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14.95
|
|
Sd14.95
|
|
111.78
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|
|
Sd111.78
|
D
|
63.36journalier
|
C
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|
D
|
64charges assurance
|
C
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|
D
|
64.1redevence
|
C
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16.79
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|
|
sd16.79
|
|
25
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Sd25
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382.49
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Sd666.92
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124.53
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107.69
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52.21
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666.92
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D. Comptes de produits
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D
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74produit
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C
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D
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74.9 autres ppp
|
C
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Sc 2559.83
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2559.83
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Sc 2208.14
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2208.14
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