Conclusion finale
J'ai tenté dans ce mémoire de comprendre en
quoi les troubles corporels du schizophrène pouvaient influencer le
rôle infirmier lors d'une injection de neuroleptique. Ce que je
dégage de ce travail, outre un grand plaisir à l'avoir
élaboré, c'est que la schizophrénie, qui me paraissait
énigmatique au départ du travail, le reste en grande
partie ! Ce travail ne m'a pas permis de comprendre
précisément ce que pouvait ressentir un patient atteint de
schizophrénie, comment il « vit » son corps,
même si je l'ai tout de même « touché du
doigt ». Il aurait été intéressant d'avoir
l'avis des patients eux-mêmes, mais je pense qu'il faut avoir une
certaine expérience de ce type d'entretien afin de ne pas mettre les
personnes en difficulté. Il m'est encore difficile d'identifier les
émotions que ressentent ces patients. Cependant, ce travail de fin
d'étude m'a permit d'avoir une idée plus précise du
travail de l'infirmier lors d'une injection de neuroleptique et je me sens
à même d'y mettre « du sens ». Au travers de
ce travail, c'est le métier d'infirmier que j'ai exploré. J'ai
maintenant l'impression d'avoir pris conscience de ce que me
répétaient les formateurs tout au long de la
scolarité : Le geste en lui-même n'est pas tout. Il faut
donner du sens au soin. Et c'est là tout l'intérêt que je
porte à ce métier. Je n'aime pas spécialement
« piquer ». Mais l'exemple de l'injection de neuroleptique
chez un patient atteint de schizophrénie montre bien que le
« geste » n'est qu'une petite partie du travail infirmier.
Ce qui fait l'essence même du métier, ce sont les connaissances
que mobilise le professionnel, ses qualités d'observation, de
pédagogie, sa patience ainsi que ses capacités d'analyse. Ceci
ajouté à la dextérité et à son
professionnalisme, qui le poussent à surmonter ses propres
appréhensions dans l'intérêt du patient, tout ceci
représente pour moi le métier d'infirmier.
ANNEXES
ANNEXE I
LEXIQUE
Par ordre d'apparition dans le texte
Pudeur p. 1, 13, 15, 16, 17, 20,
21
« [...] 2. Sentiment de gène
à se montrer nu. [...] ». (LE ROBERT MICRO. Paris :
Le robert, 2006, p. 1078).
Akinésies p. 12
« [...] se traduit par la rareté du
geste, la difficulté de la mise en route, la perte du balancement des
bras au cours de la marche et qui, pour une grande part est à l'origine
de l'amimie et de la rareté du clignement
palpébral » (POSTEL J. Dictionnaire de la
psychiatrie, 2003, p. 10.)
Dyskinésies p. 12
« Mouvement anormal involontaire d'amplitude
variable, plus ou moins régulier dans sa fréquence et son rythme,
soit localisé à une région (par exemple
bucco-linguo-faciale) soit diffus, touchant alors l'ensemble
corporel. »(POSTEL J. Dictionnaire de la psychiatrie,
2003, p. 161.)
Akathisies p. 12
« Difficulté à rester assis et
nécessité compulsive de se déplacer. [...] »
(QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire médical. Paris :
Masson, 2007, p. 17.)
Syndrome des jambes sans repos p.
12
« Mouvements anormaux nocturnes
constitués par des « impatiences » obligeant le
sujet à mouvoir les membres inférieurs [...] ».
(QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire médical. Paris :
Masson, 2007, p. 270.)
I
Galactorrhées p. 12
« Sécrétion abondante ou excessive
de lait, survenant éventuellement en dehors de la
lactation ». (QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire
médical. Paris : Masson, 2007, p. 212.)
Gynécomasties p. 12
« Hypertrophie des glandes mammaires chez
l'homme ». (QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire
médical. Paris : Masson, 2007, p. 225.)
Mydriase p. 12
« Dilatation de la pupille, qui peut être
physiologique, pathologique ou médicamenteuse. »
(QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire médical. Paris : Masson,
2007, p. 319.)
Diplopie p. 12
« Trouble de la vision dans lequel le sujet
perçoit deux images d'un seul et même objet.
[...](QUEVAUVILLIERS J. Dictionnaire médical. Paris :
Masson, 2007, p. 158.)
IANNEXE II
II
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