Le corps du schizophrène face à l'injection de neuroleptique( Télécharger le fichier original )par Sylvie D'HULST IFSI Pamiers - I.D.E. 2008 |
I.F.S.I. de Pamiers 10, rue Saint-Vincent 09100 PAMIERS LE CORPS DU SCHIZOPHRENE FACE A L'INJECTION DE NEUROLEPTIQUE D'HULST Sylvie 2008-2011 I.F.S.I. de Pamiers 10, rue Saint-Vincent 09100 PAMIERS LE CORPS DU SCHIZOPHRENE FACE A L'INJECTION DE NEUROLEPTIQUE D'HULST Sylvie 2008-2011 1. SOMMAIREIntroduction p. 1 1. Formulation de la question de départ p. 2
1.2 De la situation de départ à la question de départ p. 3 2. Pôle théorique p. 5 2.1 Les schizophrénies p. 5 2.1.1 Rappels sur l'anosognosie p. 6 2.1.2 Le syndrome délirant p. 6 2.1.3 Le syndrome autistique p. 7 2.1.4 Le syndrome dissociatif p. 7
2.2 Le corps du schizophrène p. 8 2.2.1 Que sont le schéma corporel et l'image du corps ? p. 8 2.2.2 Le Moi-peau de Didier Anzieu p. 9 2.2.3 La position schizo-paranoïde selon Mélanie Klein. p. 9 2.3 L'injection de neuroleptiques p. 10 2.3.1 L'infirmier et le cadre législatif p. 10 2.3.2 Qu'est-ce qu'un neuroleptique ? p. 11 2.3.3 Les effets secondaires des neuroleptiques p. 12 2.4 Hypothèses sur ce que peut représenter une injection p. 12 intramusculaire pour un schizophrène 3. Pôle empirique p. 14 3.1 Choix de l'outil d'enquête p. 14 3.2 Résultats de l'enquête p. 15 3.2.1 L'importance du contexte p. 15 3.2.2 La pudeur p. 16 3.2.3 Le rôle des vêtements p. 16 3.2.4 L'incurie p. 17 3.2.5 Le délire p. 18 3.2.6 La douleur et l'anxiété p. 18 3.2.7 Le Pharmakon p. 19 3.2.8 La ponction p. 19 3.2.9 La difficulté des soignants p. 20 3.3 Synthèse de l'analyse et formulation de la question de recherche p. 21 Conclusion finale p. 22 2. INDEX DES ABREVIATIONSPar ordre d'apparition dans le texte
CMP Centre médico-psychologique p. 1, 2, 3, 14, 15, 16, 18, 20 SSR Service de soins de suite et de réadaptation p. 1 MAS Maison d'accueil spécialisée p. 1 DSM-IV Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, quatrième p. 5 révision, 1994. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, classification de l'APA, Association Américaine de Psychiatrie OMS Organisation Mondiale de la Santé p. 5 3. IntroductionDès le milieu de la deuxième année de mes études en soins infirmiers, mon intérêt pour la psychiatrie, déjà présent dès mon entrée en institut de formation, s'est accentué. Les stages en CMP* (Centre Médico Psychologique) et pédopsychiatrie ont été pour moi une révélation. Entre curiosité pour des pathologies comme les psychoses, empathie envers des patients souvent stigmatisés, et l'intérêt porté à un travail alliant entre autres observation et relationnel, j'ai le sentiment de pouvoir donner le meilleur de moi-même dans cette spécialité. Les schizophrénies sont pour moi particulièrement énigmatiques. En étudiant un peu plus précisément le rapport particulier du schizophrène avec son corps, c'est un voyage de quelques mois dans la pathologie que j'ai entrepris. Cependant, il s'agit d'une maladie très complexe, et je me suis heurtée à différents types de classification des schizophrénies, mais aussi des symptômes. Des bases en psychanalyse m'ont parfois manqué et tenter de comprendre en quoi une personne peut sentir son corps « morcelé » n'a pas été facile et a même nécessité l'aide d'une psychologue. Ce qui m'a convaincu de l'utilité de mon travail, c'est certes la grande proportion de patients schizophrènes dans les services de psychiatrie, mais également dans les services de soins généraux. Ce rapport si particulier au corps, je l'ai constaté également en SSR*, en MAS*, en unité de diabétologie. En abordant l'injection de neuroleptique, je touchais à un soin représentant typiquement l'« infirmière » avec son cortège de douleur, d'anxiété, de pudeur**(*), et également au rapport « bénéfices-risques » de thérapeutiques ayant souvent des effets secondaires très néfastes. Dans ce travail de fin d'études, je vous présenterai tout d'abord une situation de stage de deuxième année en CMP. J'explorerai ensuite ma question de départ. Dans un premier temps au travers du pôle théorique, où je synthétiserai mes recherches au sujet des schizophrénies et du « corps », je définirai le cadre législatif dans lequel travaille l'infirmier, puis présenterai les neuroleptiques. Dans un deuxième temps, le pôle empirique me permettra de mettre l'accent sur le rôle infirmier lors d'une injection de neuroleptique chez un patient atteint de schizophrénie, mais également de compléter, et d'y confronter la théorie. Enfin, je synthétiserai et analyserai ces données et en dégagerai ma question de recherche. Je vous souhaite une bonne lecture... * * * . ** . . |
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