INTRODUCTION GENERALE
'~étude historique et conceptuelle, qui
met l'accent sur la de capital humain,
représente un majeur souci pour les économistes
pour une certaine d'années. L'articulation entre le capital humain et
croissance économique proposent des nombreux des travaux
théoriques et des tentatives de réponses plus ou moins
convaincantes - plus ou moins innovantes - à l'explication des
disparités de croissance entre les nations.
Dans l'un des textes fondateurs et initiateur de tels travaux
a été sans nul doute R.Solow (1956) qui montre que la croissance
d'une économie tend à s'annuler au fur et à mesure que
celle-ci se rapprochent de son état stationnaire . Cette
propriété découle directement de l'hypothèse de
base du modèle , selon laquelle les rendements marginaux des facteurs de
production sont décroissants.
Une fois l'état stationnaire persiste, la croissance
s'arrête, le rendement des facteurs s'annule toute en introduisant un
progrès technique exogène dans le modèle
néoclassique de Solow on remédie tarissement de la croissance. On
montre qu'à l'état stationnaire, toutes les variables par
tête croissent au taux constant du progrès technique .Par
conséquence, la croissance trouve son origine dans des mécanismes
extérieurs et demeure inexplicable par la structure même du
modèle qui sera par la suite « modèle endogène
»développé par certains économistes (Romer 1986,
Lucas ;1988 ...)
En plus, des littératures empiriques récentes
font ressortir un ensemble de résultats en se basent sur la
référence dominante des modèles théoriques de
croissance demeure le modèle de Solow (1956), devenu « le
modèle de croissance néoclassique »toute en appuyant sur une
fonction de production Cobb-Douglass.
La dynamique traditionnelle sera d'autant plus rapide que
l'économie est dotée d'un niveau de revenu initiale faible. Ceci
implique que les économies les plus faible doté en facteur
capital connaitront un taux de un taux de rémunération pour ce
dernier très élevé et, par conséquence , une
croissance rapide à l'inverse des économies avancées , ce
taux croit à rythme plus modéré, d'où une tendance
des économies pauvres à converger vers les économies les
plus avancées.
D'autres courants théoriques sont venus s'opposer aux
conclusions néoclassiques arguant le fait que le processus de
convergence n'est en réalité pas légitimé ;
plutôt que d'être comblé, l'écart entre nations tend
à se creuser. En outre, ces courants contestent l'idée de
l'exogénéité de la croissance. Le point de départ
de ces nouvelles théories-dont les travaux précurseurs ont
été ceux de Paul Romer (1986 et 1990) et de Robert Lucas (1988)-
a été le rejet de l'hypothèse des rendements
décroissants sur les facteurs accumulables. L'aspect phare en est
l'endogénéisation de la croissance et un intérêt
particulier est porté au rôle de l'accumulation de capital humain
dans ce processus. Aussi bien Lucas (1988) que Romer (1990) montrent que le
taux de croissance d'une économie dépend de l'efficacité
de l'investissement en capital humain respectivement dans l'éducation et
la R&D.
Les études empiriques qui ont cherché à
vérifier la pertinence de l'une ou l'autre de ces théories sont
nombreuses. Un point important est à retenir : les implications du
modèle de Solow sont globalement confirmées par les
données statistiques. En particulier, la convergence est empiriquement
vérifiée lorsque l'on tient compte des différences de
dotation de facteurs entre pays ; on parle dans ce cas de convergence
conditionnelle. Par ailleurs, en introduisant le capital humain en tant que
facteur de production additionnel dans le modèle néoclassique,
certains auteurs ont montré que les implications de ce dernier s'en
trouvaient renforcées.
Le rôle du capital humain dans le processus de
croissance a en outre été vérifié à travers
son aptitude à accélérer le rattrapage vis-à-vis
des nations les plus avancées et à développer
l'activité d'innovation technologique. Tous ces résultats ont
cependant été établis à partir de données de
pays en coupe transversale avec Mankiw, Romer et Weil 1992 et Barro 1991...
Quelques auteurs ont étendu l'analyse à des
données de panel (c'est -à-dire une combinaison d'observations
temporelles et individuelles) et se sont heurtés au résultat
surprenant de la contribution négative du capital humain à la
croissance. Aucune explication pertinente n'a pu être avancée.
Toujours il est que d'une manière
générale, la quasi-totalité ses études empirique
sur les déterminants de la croissance s'accordent pour montrer que
celle- ci est favorisée, ou au contraire entravé e, par un
certain nombre de facteurs qui sont l'investissement en capital
(matériel et humain), la croissance démographique, l'orientation
de la politique commerciale, le degré d'instabilité politique et
sociale, etc. Tous ces facteurs ont un point commun ; ils sont liées
plus où moins directement au capital humain.
En plus, le problème qualitatif de mesurer le facteur
capital humain était résolu par certains auteurs comme le taux de
scolarisation secondaire sur tout avec l'apport empirique de Jean-Claude
Berthélemy; Sébastien Dessus; Aristomène Varoudakis
1997-1998
On se propose, dans ce travail, d'étudier uniquement
l'un de ces aspects, celui de l'interrelation entre le capital humain et la
croissance économique dans un contexte d'ouverture économique
dans la région MENA. La justification d'une telle démarche
réside dans le fait que l'accumulation de capital humain est fortement
influencée par le degré de l'ouverture de l'économique. La
particularité de ce travail est toutefois de considéré le
concept de l'ouverture joue un rôle très important dans les
développements de ces pays où ces derniers peuvent rattraper les
pays avancés technologiquement et améliorent leurs
compétitivité.
A l'égard de ce qu'on vu, on essaye de répondre
à la question centrale suivante :
Quel est l'impact de capital humain sur la croissance
dans un contexte d'ouverture économique ?
Cette question, nous permet en réalité deux
questions spécifiques qui facilitent de rependre à notre
problématique ;
Comment le facteur capital humain a un effet positif sur la
croissance dans un contexte d'ouverture ?
Et comment le facteur capital humain a un effet
négatif sur la croissance dans un contexte d'ouverture?
Pour se faire, on va diviser notre travail en trois chapitres,
le premier est consacré pour présenter les approches
théoriques dans lequel on fait un rappel aux les théories
néoclassiques et les nouvelles théories de croissance
endogène.
Concernant, le second chapitre portera une littérature
empirique dans lequel on met en lumière les différents apports
économétriques dans ce domaine de travail.
Pour le dernier chapitre, on va essayer de rependre à
notre problématique à partir de notre essai empirique qui
était consacré pour appliquer la méthode des moments
généralisés (GMM) spécifiquement, sur les
donnés de panel dynamique.
Au totale, les trois chapitres qu'on va traiter mettent
l'accent sur l'impact de capital humain sur la croissance, théoriquement
et économétriquement, dans un contexte d'ouverture
économique. Ainsi, on va avoir dans quels points les résultats
trouvés dans ce travail sont corroboré avec les autres apports
?
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