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Ouverture, capital humain et croissance économique dans la zone MENA (Middle East and North Africa)

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par Abderraouf MTIRAOUI
Université de Sousse de Tunis - Master  2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

'~étude historique et conceptuelle, qui met l'accent sur la de capital humain,

représente un majeur souci pour les économistes pour une certaine d'années. L'articulation entre le capital humain et croissance économique proposent des nombreux des travaux théoriques et des tentatives de réponses plus ou moins convaincantes - plus ou moins innovantes - à l'explication des disparités de croissance entre les nations.

Dans l'un des textes fondateurs et initiateur de tels travaux a été sans nul doute R.Solow (1956) qui montre que la croissance d'une économie tend à s'annuler au fur et à mesure que celle-ci se rapprochent de son état stationnaire . Cette propriété découle directement de l'hypothèse de base du modèle , selon laquelle les rendements marginaux des facteurs de production sont décroissants.

Une fois l'état stationnaire persiste, la croissance s'arrête, le rendement des facteurs s'annule toute en introduisant un progrès technique exogène dans le modèle néoclassique de Solow on remédie tarissement de la croissance. On montre qu'à l'état stationnaire, toutes les variables par tête croissent au taux constant du progrès technique .Par conséquence, la croissance trouve son origine dans des mécanismes extérieurs et demeure inexplicable par la structure même du modèle qui sera par la suite « modèle endogène »développé par certains économistes (Romer 1986, Lucas ;1988 ...)

En plus, des littératures empiriques récentes font ressortir un ensemble de résultats en se basent sur la référence dominante des modèles théoriques de croissance demeure le modèle de Solow (1956), devenu « le modèle de croissance néoclassique »toute en appuyant sur une fonction de production Cobb-Douglass.

La dynamique traditionnelle sera d'autant plus rapide que l'économie est dotée d'un niveau de revenu initiale faible. Ceci implique que les économies les plus faible doté en facteur capital connaitront un taux de un taux de rémunération pour ce dernier très élevé et, par conséquence , une croissance rapide à l'inverse des économies avancées , ce taux croit à rythme plus modéré, d'où une tendance des économies pauvres à converger vers les économies les plus avancées.

D'autres courants théoriques sont venus s'opposer aux conclusions néoclassiques arguant le fait que le processus de convergence n'est en réalité pas légitimé ; plutôt que d'être comblé, l'écart entre nations tend à se creuser. En outre, ces courants contestent l'idée de l'exogénéité de la croissance. Le point de départ de ces nouvelles théories-dont les travaux précurseurs ont été ceux de Paul Romer (1986 et 1990) et de Robert Lucas (1988)- a été le rejet de l'hypothèse des rendements décroissants sur les facteurs accumulables. L'aspect phare en est l'endogénéisation de la croissance et un intérêt particulier est porté au rôle de l'accumulation de capital humain dans ce processus. Aussi bien Lucas (1988) que Romer (1990) montrent que le taux de croissance d'une économie dépend de l'efficacité de l'investissement en capital humain respectivement dans l'éducation et la R&D.

Les études empiriques qui ont cherché à vérifier la pertinence de l'une ou l'autre de ces théories sont nombreuses. Un point important est à retenir : les implications du modèle de Solow sont globalement confirmées par les données statistiques. En particulier, la convergence est empiriquement vérifiée lorsque l'on tient compte des différences de dotation de facteurs entre pays ; on parle dans ce cas de convergence conditionnelle. Par ailleurs, en introduisant le capital humain en tant que facteur de production additionnel dans le modèle néoclassique, certains auteurs ont montré que les implications de ce dernier s'en trouvaient renforcées.

Le rôle du capital humain dans le processus de croissance a en outre été vérifié à travers son aptitude à accélérer le rattrapage vis-à-vis des nations les plus avancées et à développer l'activité d'innovation technologique. Tous ces résultats ont cependant été établis à partir de données de pays en coupe transversale avec Mankiw, Romer et Weil 1992 et Barro 1991...

Quelques auteurs ont étendu l'analyse à des données de panel (c'est -à-dire une combinaison d'observations temporelles et individuelles) et se sont heurtés au résultat surprenant de la contribution négative du capital humain à la croissance. Aucune explication pertinente n'a pu être avancée.

Toujours il est que d'une manière générale, la quasi-totalité ses études empirique sur les déterminants de la croissance s'accordent pour montrer que celle- ci est favorisée, ou au contraire entravé e, par un certain nombre de facteurs qui sont l'investissement en capital (matériel et humain), la croissance démographique, l'orientation de la politique commerciale, le degré d'instabilité politique et sociale, etc. Tous ces facteurs ont un point commun ; ils sont liées plus où moins directement au capital humain.

En plus, le problème qualitatif de mesurer le facteur capital humain était résolu par certains auteurs comme le taux de scolarisation secondaire sur tout avec l'apport empirique de Jean-Claude Berthélemy; Sébastien Dessus; Aristomène Varoudakis 1997-1998

On se propose, dans ce travail, d'étudier uniquement l'un de ces aspects, celui de l'interrelation entre le capital humain et la croissance économique dans un contexte d'ouverture économique dans la région MENA. La justification d'une telle démarche réside dans le fait que l'accumulation de capital humain est fortement influencée par le degré de l'ouverture de l'économique. La particularité de ce travail est toutefois de considéré le concept de l'ouverture joue un rôle très important dans les développements de ces pays où ces derniers peuvent rattraper les pays avancés technologiquement et améliorent leurs compétitivité.

A l'égard de ce qu'on vu, on essaye de répondre à la question centrale suivante :

Quel est l'impact de capital humain sur la croissance dans un contexte d'ouverture économique ?

Cette question, nous permet en réalité deux questions spécifiques qui facilitent de rependre à notre problématique ;

Comment le facteur capital humain a un effet positif sur la croissance dans un contexte d'ouverture ?

Et comment le facteur capital humain a un effet négatif sur la croissance dans un contexte d'ouverture?

Pour se faire, on va diviser notre travail en trois chapitres, le premier est consacré pour présenter les approches théoriques dans lequel on fait un rappel aux les théories néoclassiques et les nouvelles théories de croissance endogène.

Concernant, le second chapitre portera une littérature empirique dans lequel on met en lumière les différents apports économétriques dans ce domaine de travail.

Pour le dernier chapitre, on va essayer de rependre à notre problématique à partir de notre essai empirique qui était consacré pour appliquer la méthode des moments généralisés (GMM) spécifiquement, sur les donnés de panel dynamique.

Au totale, les trois chapitres qu'on va traiter mettent l'accent sur l'impact de capital humain sur la croissance, théoriquement et économétriquement, dans un contexte d'ouverture économique. Ainsi, on va avoir dans quels points les résultats trouvés dans ce travail sont corroboré avec les autres apports ?

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