à‰volution de la structure financière des entreprises marocaines( Télécharger le fichier original )par Khalida et Sara AZZI et HOUWLI Université Mohamed 1er Oujda - Licence en économie et gestion 2011 |
4- Autofinancement et parties prenantes à l'entreprise :-L'autofinancement de la croissance de l'entreprise peut être perçu comme étant dans l'intérêt des principales parties : Des actionnaires qui en attendent des gains en capital et une rémunération nette d'impôt meilleure. .Des dirigeants qui acquièrent un degré de liberté et de décision plus élevé. .Des créanciers qui trouvent crédibilité dans l'amélioration de la capacité de remboursement de l'entreprise. .Des salariés ; qui au de la des revendications salariales, trouvent réconfort dans le renfoncement de la capacité de création de voleur de leur entreprise. L'autofinancement contribue ainsi à sauvegarder le contrôle de l'affaire et à préserver l'indépendance ; la flexibilité ; la rapidité des décisions de ses dirigeants. Par ailleurs un autofinancement lourd ; au point d'éliminer le recours aux dettes : peut priver l'entreprise et les actionnaires d'une rentabilité des fonds propres pouvant être amélioré par « l'effet de levier de l'endettement16(*) ». 5- Avantage de l'autofinancement :-Le financement interne présent de nombreux avantage pour le dirigeant de l'entreprise : disponibilité ; flexibilité ; absence de contrôle explicite par les pourvoyeurs des capitaux. Mais il contribue à la diminution de la mobilité du capital en maintenant dans son secteur d'origine l'épargne qui y est dégagé. -L'autofinancement assure l'indépendance financière de l'entreprise dans la mesure où à n'a pas à solliciter des ressources externes. Et comme aussi accroît la capacité d'endettement de l'entreprise. En effet l'autofinancement sa traduit par l'augmentation des capitaux propres17(*). 6- Limite de l'autofinancement :-Malgré que l'autofinancement occupe une place prépondérante dans le financement global des firmes ; il demeure insuffisant. Ce caractère constitue une limite partielle mais considérable de l'autofinancement. En outre le recours exclusif à moyen de financement comporte autres qui affectent à la fois chaque entreprise considérée isolément ; et l'économie nationale18(*). En effet : les besoins et la capacité de financement différent d'une entreprise à l'autre. Certains ont les besoins dépassent largement leur capacité immédiate. Il s'agit notamment des entités de productions appartenant aux domaines d'activité qui requièrent un important effort d'investissement. Ces entités se limitaient à l'autofinancement pur. Elles devraient renoncer à des occasions d'investissement ce qui limite leur développement, pour les entités ayant des ressources qui excèdent leur besoin de financement immédiat ; elles détiennent des excédents des capitaux inutilisables. +Les entreprise ayant ce comportement font parties des domaines d'activité dans le quel la technologie est stabilisé ou les possibilités d'accroissement de production sont limitées. Un tel Régine d'autofinancement correspond à un gâchis de ressources et à une limitation non justifié des possibilités de développement des entreprises de l'économie nationale. Cette situation nécessite la mobilisation financière permettant de déplacer les surplus de certaines unités vers celles qui ont des besoins de financement soit directement ; soit par intermédiation d'où la nécessité d'un financement externe. B : financement externe..Dès lors que le financement interne ne suffit plus à l'entreprise pour faire face à ces besoins ; le financement externe devient un passage obligé. Par ailleurs cette section sera consacrée à l'étude de moyen de financement externe dans l'optique de leurs avantages et leurs limites. Ø Financement par fonds-propres : -Les fonds propres constituent l'assise financière de l'entreprise ; un indicateur de son autonomie financière ; c'est également un indicateur du degré de confiance et d'implication des actionnaires dans leur entreprise ou leur projet. L'incitation au renforcement des fonds-propres des entreprises Marocains ; dans une économie libérable plus ouverte est un facteur de consolidation ; d'adaptation et de mise à niveau face à la concurrence internationale. .L'augmentation du capitale est une vente d'action nouvellement émises et offertes aux investisseurs ; en contrepartie de leurs apports ; en numéraire ou en nature ; à la société émettrice. .Toute augmentation du capital se traduit pour les actionnaires anciens en cas d'ouverture du capital, par un partage de pouvoir et de bénéfice par action avec les souscripteurs nouveaux19(*). 1-1 Composition du financement par fonds-propres :-Il est possible de distinguer entre le cas des entreprises non cotées et celle cotée de la bourse. Dans la première : Fonds propres provient des actionnaires actuels de l'entreprise : .L'apport en capital : il est réalisé par les propriétaires (appelés actionnaires dans les sociétés de capitaux) de l'entreprise ; l'apport en capitale peut être effectué : + Lors de la création de l'entreprise : Il constitue le capitale initial de l'entreprise. Cet apport est régi par la là ; et peut prendre la forme soit d'un versement d'une sonne d'argent (apport en numéraire) ; soit d'un apport en bien matériels (apport en nature) soit plus rarement un apport de connaissances ou de savoir faire (apport en industrie). + Au cours de l'existence de l'entreprise : -Il y a alors augmentation de capital ; augmentation qui se traduit par une émission de nouveau titres de propriété. C'est un financement stable et peut coûteux. Il n'entraîne aucune perte de souveraineté de l'entreprise. -Les propriétaires demeurent les seuls maîtres du jeu. Cependant ; il reste limité par les ressources des propriétaires et leur désire d'investir d'avantage dans sa firme. Quand aux augmentations du capital ; elle risque de modifier la répartition de la propriété du capital et d'ouvrir ainsi des conflits de pouvoir. .Ces deux obstacles font de l'apport en capital une source de financement rarement suffisante pour financer le développement d'une firme. L'appel aux ressources dégagées par l'entreprise (autofinancement) ou aux ressources externes (l'emprunt) se révèle souvent nécessaire20(*). Dans le second : * 16 - Najin ibn Abdeljalil / »évaluation et financement des investissements de l'entreprise ». * 17 - PHILIPPE Simon / le financement des E/Ses / 2ème édition : p114. * 18 - Pierre Vernimen «financement d'entreprise » ; 5ème édition. * 19 - Najib ibn Abdeljalil / évaluation et financement des investissements de l'entreprise / p:221. * 20 - J.M.Auriac et bougault / économie de l'entreprise / 3ème édition p:108. |
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