à‰volution de la structure financière des entreprises marocaines( Télécharger le fichier original )par Khalida et Sara AZZI et HOUWLI Université Mohamed 1er Oujda - Licence en économie et gestion 2011 |
A-position du Maroc par rapport aux pays concurrentsSelon les résultats d'un benchmarking international48(*), publié dans le magazine économique de BMCE Bank. Le Maroc est relativement bien positionné par rapport à d'autres pays concurrents (la Tunisie, l'Egypte et la Turquie), En effet, en ce qui concerne la proportion des crédits distribués au secteur privé et au secteur public non financier par rapport au PIB, le Maroc devance l'Egypte et se situe derrière la Tunisie avec 56,7% en 2004 comme retrace le tableau suivant :
Source : Access to finance for SMES of the MENA region Les résultats de cette étude vont plus loin en soulignant qu'il n'existe pas vraiment de problématique de financement de la PME marocaine. Les PME financent, en effet, en moyenne 30% de leur investissement et 20 % de leur fonds de roulement par crédits bancaires. Dans le même ordre d'idées, 68 % des entreprises marocaines bénéficient d'une autorisation de facilité de caisse. Cette nette amélioration peut être expliquée par la réforme de la loi bancaire, la promulgation de la nouvelle loi bancaire 2006 et la poursuite de la baisse des taux d'intérêt. D'après l'analyse, la problématique du
financement de la PME en Turquie est bien réelle, puisque seulement 5 %
des crédits bancaires sont octroyés à des PME
industrielles. Les institutions bancaires dans ce pays préfèrent
plutôt investir dans des obligations d'Etat ou dans les grandes
entreprises. Pour leur part, les PME égyptiennes pâtissent
également de difficultés d'accès au financement
malgré la réforme du secteur financier et de la
libéralisation des taux d'intérêt. La proportion des
crédits octroyés au secteur privé est de 3,5% du total des
crédits à l'économie. De plus, le secteur bancaire
égyptien fait preuve de discrimination vis-à-vis des petites et
moyennes entreprises : seules 13 % des PME ont eu accès au crédit
bancaire contre 36 % pour les grandes entreprises. Par contre en Tunisie, le
financement bancaire reste le principal instrument de financement des
entreprises. La part des concours bancaires aux PME représente en
moyenne annuelle près de 49 % de l'ensemble des concours. En outre,
l'Etat tunisien ambitionne de créer 70 000 entreprises à
l'horizon 2009. * 48 Khadija Skalli Journal aujourd hui le Maroc, numéro d'apparition 1355 du 22 /02/2007 |
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