3.2 Le Plan triennal du feu Laurent
Désiré Kabila(1997- 1999)
Pour la réalisation de ce plan L.D. Kabila a
ambitionné de mener des actions aussi bien sur le plan politique,
économique que diplomatique. Inspiré de l'idéologie
maoïste, mais aussi du marxisme-léninisme, l'ensemble de ces
actions ont mis L.D. Kabila en déphasage tant avec les forces
socio-politiques internes qu'avec les intérêts des puissances
régionales et internationales.
C'est ainsi que tout au long de son court règne, son
régime avait fait face aux mécontentements de la classe
politique et à une résistance politique interne ; à
des difficultés économiques découlant de l'embargo
économique et financière lui imposé par la
communauté internationale dont il a déçu les
intérêts et à l'agression de ses anciens alliés (le
Rwanda, le Burundi et l'Ouganda). La conséquence en sera un règne
écourté et le démantèlement de son régime.
Mais, reconnaissons que L.D.Kabila n'avait pas bénéficié
de répit pour réaliser ses ambitions.
Laurent Désiré Kabila avait aussi
souligné ses reproches l'absence de liberté politique, de
liberté d'expression, de liberté de presse. Les prétendus
commissaires du peuple dans ce régime ne transmettent jamais les voeux
de la population. La classe politique au pouvoir vulgarisait et favorisait le
tribalisme, en privilégiant certaines tribus au détriment des
autres dans l'exercice du pouvoir.
3.2.1. LA PERIODE DE CONCEPTION
Sa conception date du 31 décembre 1997, sous
l'inspiration du feu L.D.Kabila avec la collaboration du ministère de
plan de l'époque sous la direction de Monsieur BABI MBAYI.
3.2.2 COUT TOTAL DU PLAN TRIENNAL
Le montant global des investissements tennait compte des
imprevues et du cout d'encadrement du secteur informel et était reparti
pour les trois ans de la manière suivante :
v Première année : 1000
000 000 $
v Deuxième année : 2000 000 000 $
v Troisième année : 1 500 000
$
Cout total : 4 500 000 000$
3.3.3 SECTEURS D'INTERVENTION
Ce plan avait comme secteurs :
A) Le secteur économique qui avait
des sous secteurs à savoir:
v Le transport et communication
v L'agriculture et l'élevage
v L'énergie
v L'industrie
B) Le secteur Social et administratif qui
avait aussi des sous secteurs parmi lesquels on retrouvait:
v La santé
v L'éducation
v La justice
3.3.3.1 DEROULEMENT DU PLAN TRIENAL
A) Secteur économique
A.1 Transport en communication
Sur le plan de l'aménagement des infrastructures
routières, les politiques et stratégies des entreprises
étaient efficaces. La désarticulation du système de
transport avait pour cause principale l'inadéquation des systèmes
d'organisation des services de transport et de communication ainsi que la
défectuosité et la dégradation des infrastructures
aéroportuaires, lacustre, fluviales et maritimes. Dans l'ensemble du
pays, le résultat n'était pas bon.
A. 2 Agriculture
Dans ce secteur, le plan triennal à mis sur pied un bon
objectif.
Concernant ce dernier, nous avons constaté que le
résultat étai à moitié atteint puisque le service
national avait effectuuer son travail en prennat le site de Kanyama Kasese. En
effet, l'agriculture a pris l'empleur que sur d'autres provinces, mais pas sur
toute l'étendu de la République.
Le résultat ont demontré que l'amelioration de
l'agriculture se faisait sentir mais seulement pour certaines provinces.
A.3 L'énergie
L'objectif global du secteur énergétique
était l'électrification des masses dans tous les coins et recoins
du pays et de mettre en place l'eau à la disposition de tout le
monde.
Dans ce secteur, la plus part des ménages était
électrifié et l'eau était distribué seulement dans
le milieu urbain mais le monde rural était toujours laissé
à son triste sort.
A.4 L'industrie
Le Plan triennal avait prévu de relever dans ce secteur
l'industrie elle-même et les petites et moyennes entreprises
agricoles(PMEA). Pour relancer l'économie, l'urgence était de
s'atteler à la valorisation du secteur agricole. Pour que la
réhabilitation du secteur industriel soit efficace, il fallait
prioriser et valoriser les industries et les PMEA. Mais le constat était
amère du faite que ce secteur n'a pas était valorisé.
B) Secteur social et administratif
B.1 La santé
L'objectif qu'avait prevu le plan trienal étai
dans son entiereté d'assurer et de donner à tout le monde le
premeir soin de santé ; étant donné que les hopitaux,
les centres pharmaceutiques de recherche, les dépots, les batiments, les
pharmacies etaient dans un etat de delabrement.
B.2 L'education
En résumé nous pouvons dire que, le
Président L. D. Kabila avait inscrit son action politique,
économique et diplomatique dans la perspective d'une autonomie politique
et économique. Il est resté attaché à son
idéologie révolutionnaire forgée dans les années 60
à l'époque de la guerre froide où les deux grandes
puissances mondiales (USA et URSS) cherchaient à étendre leurs
influences respectives dans certaines régions en s'appuyant sur des
régimes politiques qu'elles soutenaient. Mais le contexte dans lequel
L.D. Kabila a exercé son pouvoir ne se prêtait pas à une
telle idéologie. Avec le capitalisme triomphant qui a
universalisé ses valeurs depuis la chute du mur de Berlin, il
s'avère utopique de croire édifier une société qui
serait entièrement hors de son emprise.
C'est ainsi que, sur le plan interne, L.D. Kabila n'a pas
obtenu le consensus des forces sociopolitiques autour des modalités
d'aménagement du champ politique congolais. Aussi, pris au
dépourvu par les contradictions internes à son propre
régime, il n'a pas pu restaurer l'Etat démocratique et de droit
souhaité par tout le peuple congolais.
Sur le plan externe, ses relations tumultueuses avec la
France, la Belgique, les USA, les autres pays occidentaux et les institutions
de Breton Wood lui ont privé leur soutien dont il avait pourtant besoin
pour la reconstruction nationale.
Toutefois, son rêve d'un Congo grand, indépendant
et souverain reste un projet à inscrire dans les ambitions de tous les
dirigeants, actuels et futurs, si l'on tient à ce que ce pays soit
respecté dans le concert des nations. Nous devons, nous tous, comme nous
recommande notre hymne national, assurer la grandeur de la mère patrie,
prêter serment de liberté à léguer pour toujours
à notre postérité. M'zee LD Kabila, quelles que soient ses
incohérences, l'avait compris et réaffirmé dans l'hymne
dédié aux opprimés : « Il n'y à
point de doute d'abattre l'exploitation et de créer une juste
société... Tenons bien nos armes dans nos mains...Quoi qu'il en
coûte, jamais de servitude. »
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