EPIGRAPHE
« Il ne faut jamais dire merci à
la nature, ni forcer la nature, mais il faut combattre la
nature »
Gilbert KAWAYA
« Ngulungu ndayi na moyo ndayakukula
ziya ». L'antilope qui n'a pas peur ne peut pas grandir ses cornes.
C'est-à-dire l'homme qui n'a pas peur du monde ne peut pas vivre
longtemps sur terre.
(Proverbe Bangubangu) ... ainsi m'a dit ma
mère.
DEDICACE
Oh ! Dieu tout puissant, le miséricordieux, qui
m'a donné une si forte mère, si intelligente et soucieuse de
moi.
Oh ! Toi tendre mère FURAHISHA MBUNDAYABO
Marie-Louise, pilier de ma vie ; en qui j'ai toute confiance.
Tu as souffert de moi depuis ma naissance jusqu'à ce
jour. Tu a marché nu à cause de moi. Tu es dormi affamé
à cause des dépenses de mes études. Me voici aujourd'hui
au terme de ce que vous vous entendiez ; fruit de tes propres efforts. A
toi seul et avec toute fierté je te dédie ce travail.
REMERCIEMENT
Il nous serait top ingrat de passer sous silence sans
remercier de loin, ou de près les personnes qui ont contribuer à
ce travail et qui nous ont aidé tout au long de nos
études.
A Dieu tout puissant créateur du ciel et de la
terre de sa protection ;
A vous mon directeur Léandre W. KASELE pour avoir
dirigé ce travail malgré ses multiples occupations.
A vous mon très cher papa KUKUNI LEON et ma
mère MWAMINI Louise pour vos efforts consentis.
A vous mes compagnons de lutte KOSSI DJAKE YADULU, NDARABU
M'SEME, MILANGA BUTELEZI, AMURI IDUMBILWA, MUKAMBA WATUNAKANZA, MUTULA FABRICE,
pour vos conseils et vos encouragements qui ont fait que nous arrivons au terme
de nos études.
A toi ma très chère BALOLA NOELA Agrippine
pour l'amour et le conseil qui tu m'a donné.
A vous mes oncles maternels KAWAYA MUSAFIRI Jean de Dieu,
KAWAYA Benoît, KAWAYA Gilbert, KAWAYA Grégoire, KAWAYA
Pépin de m'avoir supporté depuis mon enfance. A toi ma
chère tente maternelle KAWAYA SALIMA BALUMBI Georgette pour ton amour
maternel.
A vous mes chères tentes et oncles paternels
Angélique, Tecla MANTEKA, MATEGE, KAKALO WIKA pour vos conseils.
A vous mes chers frères et soeurs du sang Iguette
FURAHISHA, Judith BUZILU, QUEREN, Adolphine, KALU, Ange, Vicky, Albert, Bi
Jeanne, Léonie.
A toi ma grand-mère TABU Clémentine de
m'avoir gardé depuis la naissance,
A tous mes cousins et cousines pour votre amour
fraternel,
A tous mes amis chers NGOY KASANGA, Japa, Ibonga Gaston,
Lunda wa Lunda, Patrick LIGOLOGOLO, Judith Safi, Bijou Salima, Dicaprio, Lea
M'Chinda. A tous mes professeurs de l'école secondaire.
Que tous ceux qui ne sont pas cités ne se sentent
pas délaissés, nous sommes de coeur avec eux. A tous nous disons
merci.
SIGLES ET ABRIVIATIONS
BDD : Base des Données
LAN : Local Area Network
PC : Personal computer
PDG : Président délégué
général
SK : Société Kotecha
VBA : Visual Basic for Application
VPC : Vente par correspondance
VSAT : Very Small Aperture Terminal
WAN : World Area Network
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
De l'âge de la pierre à nos jours, l'esprit
perfectionniste de l'homme n'a cessé de lui permettre d'améliorer
sa vie quotidienne. Le passage de la mécanique aux domaines
d'informatique, d'électronique, d'automatique et de domotique a
révolutionné la vie journalière de l'être humain.
Les nouvelles technologies de l'information et de communication illustrent ce
phénomène.
Aujourd'hui, vu l'intérêt croissant de vouloir
gagner en temps, de conserver les données, de limiter le nombre
d'employés et pas mal d'autres raisons, ont poussé petites,
moyennes et grandes entreprises à chercher des solutions informatiques
capables de répondre à leurs besoins.
C'est ainsi que dans le cadre de réalisation de notre
travail de fin cycle, nous avons choisi la société KOTECHA comme
objet d'orientation de notre recherche sur les différentes
difficultés que court cette entreprise sur la gestion de vente de ses
succursales :
- Les difficultés de connaître l'évolution
du stock et les rapports de vente des autres succursales ; la perte du
temps pour connaître : il faut attendre une semaine pour la
succursale de Goma, deux jours pour la succursale d'Uvira, un mois pour la
succursale de Kalemie.
- Les difficultés de la compilation des tous les
rapports de vente venant des toutes les succursales sur un seul bureau celui de
Bukavu, perte du temps et lourdeur de la tâche.
- L'utilisation d'un système non actualisé celui
de Microsoft Access sur un système monoposte pour la compilation des
tous les rapports de vente venant des toutes les succursales ;
Suite à tous ces problèmes ci-haut cités,
nous nous sommes posés quelques questions qui feront l'objet de notre
investigation :
· Quelles sont les méthodes à appliquer
pour parvenir à rendre ce système très rationnel ?
· La conception d'un nouveau système de gestion
par la programmation avec Access-VBA sur réseau permettra-t-elle
d'actualiser le système existant ?
· La création d'un réseau LAN et WAN pour
cette société permettra-t-elle l'optimisation du temps et la
facilité sur la réception des rapports des autres
succursales ?
0.2. HYPOTHESE
Eu égard aux questions posées ci-haut, nous
proposons les solutions suivantes :
- La conception d'un nouveau système de gestion de
vente des succursales par les méthodes UML et MERISE peut rendre
rationnel le travail de cette entreprise.
- La conception d'une base des données orientée
réseau permettra le bureau central de Bukavu de suivre les mouvement des
ventes des autres succursales.
- La création d'un réseau LAN et WAN pour cette
société dans chaque succursale permettra l'allégement de
la tâche pour faire l'évaluation de vente de toutes les
succursales et la réception des rapports de vente de chaque succursale
en un temps record.
03. ETAT DE LA QUESTION
Après avoir fait de nombreuses recherches, jusque
là, la gestion de vente d'une entreprise à succursales multiples
paraît être un sujet non encore très exploré par le
monde scientifique de notre milieu ; il n'existe presque pas des travaux
qui l'abordent dans le même ordre d'idées.
Cependant nous reconnaissons avoir consulté le
mémoire de Monsieur FUNGILOLO MUTAMA OLIVIER, traitant de la Vente en
ligne des établissements MAKI, mémoire de l'ISP/Bukavu,
2008-2009 ; pour ce faire nous pouvons dire qu'il m'a servi seulement
comme source complémentaire.
0.4. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Tout travail scientifique, doit recourir à
l'utilisation d'un certain nombre de méthodes et techniques relatives
à la collecte des données pour vérifier notre
hypothèse. Nous avons opté pour les méthodes
suivantes :
0.4.1. Méthodes
a. La méthode MERISE
Elle permet de partir de la réalité vers un
modèle conceptuel de données. Cette méthode nous permettra
de ressortir différent modèle conceptuel, de traitement et
relation pour arriver à la conception d'une base des données
capables de gérer automatiquement.
b. La méthode Analytique
Utilisant le relevé de la documentation, l'interview,
les enquêtes ... Cette méthode nous permettra de comprendre et
d'interpréter les données ainsi que les résultats de nos
enquêtes.
0.4.2. Techniques
a) la technique d'interview :
C'est une technique qui consiste à un entretien
destiné à la publication ou à la diffusion, au cours
duquel sont recueillis les opinions, les projets ou les positions (d'une
personne).
Cette technique nous permettra de contacter et de recueillir
les informations à partir d'un tête à tête avec le
gérant en particulier et le personnel ouvrier en général
afin de trouver les données utiles à notre travail.
b) La technique documentaire
Cette technique nous permettra de consulter les documents
écrits, les rapports, les revues, les notes de cours et toute autre
source, pour avoir des informations fiables en rapport avec notre sujet.
0.5. OBJECTIF DU
TRAVAIL
La conception et la mise en place d'une base des
données qui aident à prendre des décisions au temps
propice, qui va encore permettre le bureau central de Bukavu de la
Société KOTECHA de faire le suivi sur le mouvement des ventes
des autres succursales à temps voulu.
0.6. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Au fait, ce travail s'inspire des peines qu'éprouvent
les responsables de la Société KOTECHA sur le suivi à
temps réel des activités qu'effectuent les succursales à
tenir manuellement les informations de leur travail. Aussi veut-il apporter
solution, moindre soit-elle, à ce fiasco et concrétiser donc les
matières nous transmises au cours de notre formation du deuxième
cycle. En y parvenant, un petit rien se sera ajouté à la
science.
0.7. DELIMITATION DU
SUJET
Ce travail, sur le plan spatio-temporel, se focalisera sur
l'automatisation de la gestion de ventes la société KOTECHA dans
ses différentes succursales de Goma, Uvira et Kalemie. C'est un travail
de l'année 2009-2010.
0.7. PLAN SOMMAIRE DU
TRAVAIL
A par l'introduction générale et la
conclusion, nous avons prévu que notre travail ait cinq chapitres que
nous avons nommés comme suit :
- Notions Théoriques sur le système
distribué
- Ordonnancement du projet
- Etude de l'existant
- conception de l'Application (MERISE/UML)
- Réalisation ou programmation
0.8. DIFFICULTES
RENCONTREES
« Il n'y a pas des roses sans
épines » ainsi dit le proverbe. Tout au long de nos recherches
pour constituer ce travail, nous nous sommes heurtés à plusieurs
difficultés tant matérielles que financières ainsi que
morale.
La recherche de nos données sur Internet nous a
beaucoup coûté ; les difficultés de trouver la
connexion Internet pour faire l'essai de notre travail ; parfois les
agents de la Société Kotecha nous intimidaient avant de nous
livrer les données.
CHAPITRE PREMIER :
NOTIONS THEORIQUES SUR LE SYSTEME DISTRIBUE
I.1. GENERALITES
Plusieurs solutions peuvent être
envisagées à partir de l'analyse préalable d'un
système mis en place. Parmi elles, celles qui nécessitent
l'utilisation de l'informatique et d'autres qui envisagent des moyens manuels
de traitement de l'information dans le cadre de l'objectif même de la
gestion de la vente et de stock. A la fin de cette analyse, une solution
importante sera choisie et elle devra apporter le maximum de garantie du point
de vue efficacité. 1(*)
Si la fonction de l'entreprise est de produire
des biens et des services pour satisfaire des besoins, il faut aussi qu'elle
les vende, car la vente, qui a pour corollaire l'achat, représente pour
elle la ressource principale.
I.2. NOTIONS SUR LA
VENTE
I.2.1. Définition de la
vente
La vente est un contrat entre deux personnes.
Le vendeur s'engage à livrer une marchandise, l'acheteur à en
payer le prix et à en prendre livraison.
La vente est conclue dès qu'il y a accord sur un objet
déterminé et sur le prix de cet objet2(*).
Une vente est la cession d'un bien ou d'un droit que l'on
possède en échange d'une somme d'argent qui est parfois convenue
entre le
vendeur et l'
acheteur, mais le plus
souvent fixée préalablement par un tarif public. Par extension,
une vente est l'ensemble du processus qui conduit à la conclusion de cet
accord de cession, ou commande. Enfin, par extension, au sein d'une
entreprise, la vente est
le service ou la fonction
commerciale qui a en charge
la réalisation des ventes3(*).
Toutes les conventions onéreuses ne sont pas des
ventes. Il faut que la chose soit dans le commerce, et que la cession soit
entière et définitive. Ainsi, on ne qualifie pas de vente les
heures de travail rémunérées à une personne, car
c'est considéré comme un louage d'ouvrage ayant un
caractère civil. Ni les services publics faisant l'objet d'une redevance
ou d'une taxe, tel que le péage à un pont ou la taxe
d'habitation.
Vente, convention par laquelle la
propriété d'un bien est transférée d'un vendeur
à un acheteur à titre onéreux. Si le transfert a lieu
à titre gratuit, on parle alors de donation et si le paiement se fait en
nature, de troc.
La vente d'un bien immobilier, par
opposition à celle d'un bien mobilier doit nécessairement
être constatée par écrit car le changement de
propriétaire doit être enregistré au bureau des
hypothèques.4(*)
I.2.2. Typologie de vente
Il est possible de distinguer plusieurs typologies se rapportant
à la vente[] :
A. Les lieux de transaction
de la vente5(*)
· La vente sédentaire : est
une vente se déroulant chez le vendeur (vente en magasin), il s'agit le
plus souvent de la vente aux particuliers. Mais il y a des magasins
réservés uniquement aux professionnels notamment dans l'industrie
et dans l'alimentation. (En Amérique du nord, on distingue les ventes
internes qui sont faites au téléphone sans jamais rencontrer le
client sauf peut-être lors de salons ou de conférences.)
· La vente non sédentaire :
est une vente se déroulant chez le client, il s'agit de la vente
« en porte à porte » ou sur rendez-vous, aux
particuliers ou aux professionnels (B to C, Business to consumer - B to B,
Business to Business).
B. Les méthodes de
vente
· vente par prospection directe (à domicile et par
démarchage)
· vente par prospection sur rendez-vous,
· vente par téléphone
(télévente, phoning, télémarketing),
· vente par réunion, (à son domicile, ou au
domicile de quelqu'un d'autre)
· vente assistée par ordinateur et
télématique,
· vente par correspondance
· vente en magasin,
· vente en libre service,
· vente en libre service assisté (LSA)
· vente par les médias. (attention à faire
la distinction entre les différents niveaux)
· vente en laisser sur place
· vente foraine (il ne possède pas de domicile ou
de résidence fixe depuis plus de 6 mois)
· vente sur marchés, foires
· vente à l'accro. (vente au particulier dans la
rue, en l'accrochant).
· Colportage : vente itinérante de
marchandises que l'on transporte avec soi.
· activité ambulante (il possède un
domicile ou une résidence fixe depuis plus de 6 mois)
· vente on line. Internet est aujourd'hui un média
sur lequel il faut compter. 6(*)
C. La vente complexe ou
vente de solutions
La vente business to business en particulier, ne cesse
d'évoluer. C'est un art toujours en devenir. Devenue plus
stratégique, c'est une vente qui ne peut plus être abordée
avec de simples bataillons de commerciaux sur les routes ou dans les agences
comme s'imaginent encore de trop nombreux responsables. La vente est devenue la
préoccupation majeure des directions générales du fait de
l'évolution de l'environnement économique, notamment
l'intensification de la concurrence. Dans les années 1980-1990 le
message essentiel en matière de vente consistait à
démontrer sa capacité à réduire les coûts de
son client. Aujourd'hui nous sommes entrés dans une ère où
la clé du succès dépend de la capacité des
entreprises à aider leurs clients à se développer. Dans ce
nouveau contexte où les attentes des clients et des fournisseurs ont
changé, la vente se traite désormais au plus haut niveau et
implique directement les directions générales des grandes
entreprises, comme des moins grandes. Ces derniers ne se contentent plus
d'être les simples vitrines de leur entreprise. Ils ne
représentent plus seulement une image, ils sont devenus les premiers
vendeurs de leur entreprise. Ils n'hésitent plus à
« relever leurs manches et à mouiller leur chemise »
pour s'impliquer concrètement dans la vente de leurs produits, devenant
ainsi des acteurs concrets et les premiers artisans du succès
commercial.7(*)
On peut distinguer trois modes de vente :
1. La vente transactionnelle.
Elle se caractérise par la volonté de
réaliser une transaction la plus rapide possible et par la recherche du
plus faible coût d'acquisition. La transaction est donc
caractérisée par un impératif de vitesse et
d'économie. La relation entre l'acheteur et le vendeur est
désincarnée, massifiée. Cette vente concerne des produits
que le client perçoit comme « banalisés »,
interchangeables, c'est-à-dire des produits pour lesquels il y a peu de
critères de choix en définitive ; le prix - et dans une
moindre mesure, un ou deux critères techniques simples - restant
l'élément déterminant de la décision, dans ce type
de vente.8(*)
Cette vente transactionnelle peut être
réalisée soit par :
· Un canal direct : téléphone,
e-commerce, catalogue VPC, ... Un très bel exemple de réussite
est DELL qui a révolutionné la vente de PC en poussant cette
approche au maximum.
· Un canal indirect ou
délégué : l'entreprise « créatrice
de la solution » confie la vente à un ou plusieurs
distributeurs qui bénéficient structurellement de coûts
plus bas.
2. La vente consultative.
Elle se caractérise par la nécessité d'un
dialogue, d'un échange d'information entre deux personnes. Elle s'exerce
à travers les forces de vente traditionnelles. Organisées en
régions ou en agences, celles-ci occupent le terrain, cherchent à
démarcher le client au plus près de l'endroit où il se
trouve. Exemple type : concessionnaire automobile
3. La vente complexe.
Longtemps cantonnée à certains secteurs
spécifiques de montage d'affaires d'ingénierie peu
théorisée et peu conceptualisée, ce type de vente
connaît aujourd'hui un essor considérable. Dans ce cas de figure,
le vendeur devient un « conseil business » de son client.
Sa mission ne consiste pas seulement à vendre un produit au client, mais
à résoudre les problèmes du client en utilisant les
produits et les services que son entreprise peut fournir à ce dernier.
On quitte alors le mode de la transaction pour entrer dans celui de la
coopération.9(*)
Les caractéristiques générales de la
vente complexe :
1. C'est une vente de solutions nécessitant une
étude préalable.
2. La vente complexe : une vente d'équipe
(impliquant non seulement des services internes mais également des
sous-traitants) qui nécessite de :
v Repenser la relation avec le client au sein du processus de
vente pour créer la plus-value qui la caractérise.
v Intégrer la multiplicité de la chaîne
décisionnelle (centres de décision) dans l'entreprise cliente
pour répondre à l'ensemble des besoins.
v Décoder le processus de décision de
l'entreprise cliente et les enjeux des acteurs pour gagner des marchés.
I.2.3. Les
caractéristiques de la vente.
La vente peut être analysée selon deux
critères : le mode de paiement et le délai de paiement10(*).
A. Le mode de paiement :
Ø Au Comptant : la vente, la livraison
et le règlement sont simultanés ou le paiement a lieu dans un
délai très court fixé par l'usage.
Deux types de garanties peuvent être exigées par
le vendeur :
· Les arrhes : il s'agit d'une somme
d'argent versée à la conclusion du contrat et qui a pour but d'en
garantir l'exécution.
L'engagement s'applique à l'acheteur, qui peut se
rétracter en abandonnant les arrhes au fournisseur, et au vendeur, qui
peut choisir de ne pas donner suite à son engagement moyennant le
versement à l'acheteur d'une somme égale au double des arrhes.
· L'acompte : il constitue un paiement
partiel de la dette née de la vente : c'est une avance effectuée
par l'acheteur sur le montant total du marché.
La vente étant partiellement exécutée du
fait du versement d'un acompte, l'acheteur n'est pas délié de ses
obligations par simple abandon de la somme au vendeur.
En cas d'annulation de la vente à ses torts, le vendeur
est contraint de restituer l'acompte à l'acheteur.
Ø A Crédit : le paiement est
fixé à une date plus ou moins éloignée de la
livraison : 30, 60, 90 jours.
Deux formes de vente à crédit sont
pratiquées :
· La vente à terme, consistant,
sur les marchés boursiers, à ne prendre possession des
marchandises ou des valeurs mobilières, qu'à la date de paiement,
qui intervient postérieurement à la conclusion de la transaction.
· La Vente à tempérament,
dans laquelle l'acheteur règle sa dette par versements successifs, les
mensualités, dont le montant et les dates sont fixées d'avance.
- Location-vente : l'acheteur devient
propriétaire après avoir versé pendant un certain temps un
loyer convenu.
- Le crédit bail ou
"leasing" : c'est un contrat de location par lequel le
propriétaire de biens d'équipement loue à un locataire le
matériel demandé, pendant un certain temps.
A la fin du bail, trois possibilités s'offrent au
locataire :
- Renouveler la location (ou bail).
- Acquérir la chose louée en versant un prix
fixé au moment du contrat.
- Restituer la chose louée.
B. Le Délai De Livraison :
- Ventes livrables de suite : l'acheteur peut
prendre immédiatement possession de la marchandise.
- Ventes en disponible : le vendeur doit
tenir les marchandises à la disposition de l'acheteur, qui en prendra
livraison en une seule fois ou bien fera fractionner cette livraison à
son gré.
- Ventes à terme : comme
indiqué ci-dessus, la livraison et le paiement ont lieu à une
date postérieure à la conclusion de la vente.
I.2.4. Techniques de vente
Les techniques de vente se décomposent
grossièrement en quatre étapes d'une égale
importance11(*) :
· Introduction et mise en confiance
· Découverte des besoins et de la
personnalité de l'interlocuteur
· Présentation d'une offre et réponse aux
objections
· Conclusion de la vente par un accord mutuel (le contrat
oral ou écrit)
I.2.5. Gestion de la force de
vente
La force de vente est constituée par l'ensemble du
personnel commercial chargé de la vente et de la stimulation de la
demande. Elle constitue le principal outil de la
performance commerciale.
Elle regroupe différents postes :
directeur
commercial, directeur des ventes, représentant, animateur des
ventes, prospecteur, conseiller commercial, chargé d'affaires,
ingénieur
commercial, ingénieur technico-commercial, etc12(*).
Les principales formes d'organisation d'une force de vente
sont les suivantes :
· Structure par secteurs géographiques :
chaque représentant travaille sur un secteur géographique
défini à l'intérieur duquel il vend la gamme
complète des produits de l'entreprise.
· Structure par produits : chaque
représentant est spécialisé sur un segment de l'offre de
l'entreprise mais sur l'ensemble du territoire géographique ; la
spécialisation de la force de vente par produits est
particulièrement judicieuse lorsque les produits sont techniquement
complexes, hétérogènes ou nombreux.
· Structure par marchés : chaque
représentant travaille avec toutes les entreprises d'un même type,
selon le secteur d'activité, la taille, le volume d'achat ou
l'ancienneté des contacts commerciaux.
La stimulation de la
motivation peut
revêtir de nombreux aspects :
· la place du commercial dans l'équipe, dans la
société
· les formations, l'apprentissage du métier de
commercial (certaines entreprises sont réputées pour inculquer de
très bonnes connaissances du métier de la vente)
· le relationnel que le commercial a déjà
acquis avec ses clients (jusqu'au copinage)
· et enfin la rémunération : fixe,
commissions, primes, intéressements au chiffre d'affaires, avantages en
nature, récompenses diverses associées à des concours,
challenges ou événements...
L'attrait pour un poste de commercial ressemble à celui
que les commerciaux font valoir pour leurs produits : on ne parle pas
d'abord du prix ou du salaire, mais du produit, c'est-à-dire ce qui
entoure ce poste. Une fois l'attrait défini, on discute du prix.
C'est souvent la mobilisation de la force de vente (FDV) par
une animation efficace, la définition d'objectifs et de systèmes
de contrôle judicieux qui permettent d'obtenir les meilleures
performances. Il importe de spécifier la façon dont les vendeurs
répartiront leur temps et leur spécifier des objectifs
réalistes, compréhensibles et motivants. Plus un vendeur est
motivé, plus il s'investit dans son travail et meilleures sont ses
performances. Il est alors mieux récompensé donc satisfait et
motivé à poursuivre ses efforts. La rémunération
qui semble en apparence primordiale n'est pas toujours le point principal.
Les objectifs assignés à la force de vente
doivent prendre en considération la nature des marchés
visés par l'entreprise et le positionnement recherché sur chaque
marché. Après avoir défini ses objectifs et sa structure,
l'entreprise est en mesure de fixer la taille de sa force de vente. Celle-ci
constitue un atout parmi les plus productifs, mais aussi les plus
coûteux. La plupart des entreprises fixent le nombre de vendeurs dont
elles ont besoin à partir d'une analyse de la charge de travail.
Deux traits de personnalité caractérisent le
vendeur:
· L'empathie : faculté de se mettre dans la
peau de son client, capacité de contact.
· Le ressort personnel : motivation, ambition,
dynamisme...
Les aptitudes demandées diffèrent selon la
nature des tâches et selon les rôles attribués aux
vendeurs : aptitudes intellectuelles, aptitudes affectives et endurance
physique.
I.2.6. Droits et obligations du
vendeur et de l'acheteur13(*)
Le contrat de vente crée des
obligations et des droits pour le vendeur et pour l'acquéreur. En
particulier, le vendeur est obligé de tenir le bien vendu à la
disposition de l'acheteur. S'il ne le fait pas, l'acheteur peut poursuivre le
vendeur et demander soit l'exécution forcée du contrat, soit sa
résolution, c'est-à-dire sa résiliation, soit acheter la
marchandise ailleurs et en faire supporter le prix au vendeur. Si, à
l'inverse, l'acheteur ne paye pas la marchandise ou ne la retire pas, le
vendeur peut lui aussi demander l'exécution ou la résolution du
contrat et des dommages-intérêts dont le montant correspond
à la différence entre la valeur marchande du bien et le prix
contractuel.
Une vente est réalisée dans le cadre d'un
contrat de vente,
oral ou écrit en
droit
commercial.
Le contrat de vente précise les conditions dans
lesquelles se fait l'échange du bien ou du service. Il décrit le
bien ou le service vendu, le délai de livraison, le prix et les
conditions de paiement. Il existe différente forme de contrat, du plus
simple ou plus compliqué. Cependant, le simple fait d'être
d'accord par oral sur la chose et sur le prix transfère la
propriété du vendeur à l'acheteur. L'un des contrats les
plus simples est celui que passe tacitement entre eux un client et un
commerçant quand le client se présente à la caisse pour
payer l'article qu'il a choisi d'emporter.
I.2.7. Transport et contrats de
transport
La marchandise peut être livrée
à l'acheteur selon deux techniques : franco à bord (FAB) ou
coût, assurance et fret inclus (CAF). Cette distinction est importante
dans la mesure où le transfert de propriété n'intervient
pas au même moment. Si la marchandise venait d'être
détériorée ou détruite pendant le transport, le
type de contrat permettra de déterminer qui supportera les
pertes. 14(*)
Un contrat FAB implique que la
propriété est transférée à l'acheteur
dès la remise de bien au transporteur. L'acheteur règle alors
lui-même le prix du transport.
Un contrat CAF, dans lequel le prix
d'achat inclut le prix de la marchandise, les frais d'assurance et la livraison
à destination implique le transfert du droit de propriété
à l'acheteur au moment de la livraison.
CHAPITRE DEUXIEME :
ANALYSE DE L'EXISTANT
II.1. PRESENTATION DU CHAMP
D'ETUDE :
Société
KOTECHA/BUKAVU
Le siège social de la Société KOTECHA
est situé sur l'avenue P.E. LUMUMBA au numéro 104 dans la Commune
d'Ibanda, ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en République
Démocratique du Congo précisément à une dizaine de
mètre de la place de la paix15(*).
Cette société dispose des centres d'exploitation
sur la même avenue provinces et chefs-lieux du pays :
- Uvira : un magasin sur avenue MULONGWE au numéro
102 et un dépôt sur la même avenue.
- GOMA : un magasin situé sur l'avenue du 20 mai
au numéro 46 et un dépôt sur l'avenue de Commerce au
numéro 05.
- BUTEMBO : un magasin sur l'avenue centrale et un
dépôt
- BENI : un dépôt et un magasin
- KALEMIE : un magasin et un dépôt sur
l'avenue Patrice Emery Lumumba.
- Enfin, une représentation à Kinshasa.
II.1.1. Aspect social
La société KOTECHA regroupe un effectif de
plus de 160 employés parmi lesquels nous comptons quelques
expatriés et les nationaux, qui sont repartis dans les différents
services (départements) organisés au sein de la
société, tous sous la direction du Président-directeur
général.
Cet aspect s'occupe de leur rémunération, des
indemnités de transport, de logement et intervient socialement en cas
d'un deuil, un mariage des travailleurs ou dans une autre circonstance heureuse
ou malheureuse qui frappe ces derniers. Elle se charge aussi du paiement des
frais scolaires des enfants de certains travailleurs.
Elle est dotée d'un fond d'assistance sociale aux tiers
et, par ce fond elle assiste ainsi les étudiants, les
élèves et malades dans différents hôpitaux ou
centres à caractère social.
II.1.2. Historique
La Société KOTECHA débute dans les
années 1962 avec les établissements KOTECHA alors qu'elle
travaillait comme une entreprise industrielle et se situait dans l'avenue
industrielle en zone de KADUTU.
Lors de la Zaïrianisation des années 1973,
où tous les expatriés devaient céder leur bien aux
acquéreurs nationaux afin d'en assurer la gestion, les
établissements KOTECHA deviennent « les établissements
KAHUBANGWA (MAKA) » avec comme siège social au numéro
25 de l'avenue du Président MOBUTU à Labotte.
Pendant ce temps Monsieur KOTECHA se retira alors en
Ouganda.
Après ce climat de la Zaïrianisation, Monsieur
ROMNIKHAL ODHANJI KOTECHA entre de nouveau en possession de ses biens et change
la forme de son entreprise en optant pour une forme sociétaire qui
existe jusqu'à ces jours. La société est devenue une
Société de Personnes à Responsabilité Limité
(SPRL) et régie par le statut publié par l'acte notarié du
28 septembre 1997. Son capital Social souscrit et entièrement
libéré s'élevait à 9 250 000,00
Zaïres.
La société comprend actuellement,
après un retrait volontaire de Monsieur RAJENDRA KUMAR KOTECHA, deux
associés frères, de nationalités
différentes :
- Monsieur ROMNIKHAL ODHANJI KOTECHA, PDG de la
société, de nationalité américaine et,
- Monsieur CHANDRKANT KOTECHA, représentant de la
société à Kinshasa, de nationalité Hindoue.
Notons que la société a implanté aussi
une usine de plastique et transforme la matière première
importée de l'Inde en bidon, assiette, gobelet ainsi que des bouteilles
et capsules de différentes dimensions.
II.1.3. Objectif
socio-économique de la société KOTECHA
La société KOTECHA se fixe des objectifs
comme toute organisation qui se respecte, et elle classe ses objectifs comme
suit :
- Satisfaire la clientèle par la politique de vente des
produits de meilleure qualité ;
- Effectuer les transactions commerciales, c'est-à-dire
achat et vente des produits importés sans transformation
aucune ;
- Entretenir des relations commerciales avec plusieurs
entreprises étrangères, mais principalement les grands
fournisseurs comme la maison AFRIMEX de Londres ;
- Contribuer économiquement à
l'épanouissement de l'entreprise en faisant plus de profit possible ou
bénéfice ;
- Assurer les approvisionnements en produit de première
nécessité à la population ;
- Accroître la rentabilité par la maximisation
des profits en raison de son propre développement et celui du
progrès social du pays ;
- Contribuer à l'épanouissement
économique du pays (importation - Exportation) ;
II.1.4. Organisation
structuro-fonctionnelle de la Société KOTECHA
II.1.4.1. Structure organisation
L'organisation est l'ensemble de règles ou
disciplines coordonnant les moyens propres pour obtenir un résultat avec
un minimum de dépenses et d'efforts.
A la société KOTECHA, il y a plusieurs services
au sein desquels sont exercés différentes activités. Voici
comment se présente la structure organisationnelle de la
Société KOTECHA.
Ø L'Assemblée Générale
(A.G.) : c'est l'organe suprême de prise de décision
et ressort de la compétence d'une seule personne, le PDG de la
société.
Ø Le conseil
d'Administration (C.A.) : le conseil est
constitué de deux actifs déjà cités et se tient
chaque fin de l'année au siège social de la
Société. Il est présidé par le Président
Délégué Général.
Ø Le président Directeur
Général (PDG) : il est à la tête de la
société et a le plein pouvoir dans l'organisation. Il engage par
sa signature tous les associés, il est membre du Conseil
d'administration et président de l'Assemblée
Générale qui retrace la politique générale de la
société.
Ø Les Directeurs des
départements :
- Le directeur de projet et de développement
(DPD) : c'est le numéro 2 de la société et joue le
rôle du Directeur Général Adjoint. Il supervise et
contrôle le département commercial, financier et tous les autres
services existant au sein de la société.
- Le directeur financier (DF) : il assume, avec l'appui
de son adjoint, les tâches suivantes :
· La supervision des travaux de comptabilité,
donne des conseils, vérifie l'exactitude es documents tenus en son
service, s'occupe aussi de l'audit.
· La préparation de la situation bancaire et
financière, fait le calcul des prix hebdomadaires pour les marchandises
importées suite à la dépréciation de la devise
locale, prépare aussi les états financiers comme le bilan, le TFR
(Tableau de formation des résultats) ; bref il s'occupe de tout ce
qui a trait à la recherche des capitaux (fonds) et de l'étude de
l'utilisation rentable et rationnelle de ces capitaux.
Ø Le Directeur Administratif (D.A.) :
secondé par un adjoint, il est considéré comme le
gérant du personnel de la société et a pour
tâches :
- D'appliquer les textes légaux relatifs au code de
travail et des différentes conventions ;
- D'assurer la gestion des biens meubles du
département ;
- De fournir tous les renseignements nécessaires pour
la paie du personnel ;
Ø Le Directeur Commercial (D.C.) :
il s'occupe des importations des marchandises, des crédits
locaux, de la rotation des marchandises aux succursales et, fait la passation
des commandes.
Ø Les services
· Le service de comptabilité :
enregistre les opérations comptables, vérifie les
pièces justificatives à enregistrer dans les différents
documents comptables et contrôle les succursales. Ce service s'occupe
aussi de la gestion de stock que nous appelons parfois CARDEX (fiche de
stock)
· Le service des finances : il
réunit les fonds nécessaires au bon fonctionnement de
l'entreprise et assure à tout moment les disponibilités couvrant
les exigibilités.
· Le service social : il est en
liaison avec le comité de l'entreprise, s'occupe de la santé des
travailleurs et de leurs familles.
· Le service informatique : il a
pour tâche de saisir tous les documents relatifs aux marchandise,
à savoir de documents d'entrée ou dépôt (Rapport et
de consignation), les documents de sortie aux dépôts (Bon de
transfert vers le magasin, vers un autre dépôt, note des
bordereaux). C'est ici où se passe la gestion quotidienne de la
société. Nous y trouvons toutes les informations possibles
concernant les mises à jour et les états de stock. Presque tous
les documents ayant trait au stock y passent pour enregistrement.
· Le service commercial : il
gère les informations, les exportations et les rotations de
véhicules. Il s'occupe aussi du paiement des taxes (vignette et taxe
voirie) et (taxe annuelle relative aux imports exports) et assurance pour les
véhicules.
· Le service Magasin : il
coordonne, vérifie les travaux des différentes cellules
comme : la facturation, la livraison, la manutention. Il vérifie si
chaque facture émise à tous les éléments
authentiques comme article, quantité, multiplication, addition, ...
Contrôle et signe les factures crédits de succursales et collabore
avec le service marketing.
· Le service caisse : ce service
assure la discipline du travail en récoltant les spécimens de
paraphes des caissières et, donnent la situation journalière au
chef de succursale.
· Le service de
dépôt : c'est le secteur le plus sensible de la
société ; il conserve, expédie, livre les
marchandises. Il reconditionne parfois celles pesant moins, au
dépôt annexe dépendant de ce dépôt central. Il
est dirigé par un chef de dépôt aidé par deux
adjoints. Les manutentionnaires (engagés et journaliers)
déchargent les marchandises entrant et chargent celles qui vont
sortir.
· Le service de relation publique :
il sert de courroie de transmission entre la société et le monde
extérieur, entre autre le service étatique et
paraétatique, les entreprises privées tant nationales
qu'internationales, les différents fournisseurs et commissionnaires de
la société.
· Le service de garage : il
renferme les potentialités de la société dans le domaine
mécanique et électrique et de ce fait, joue un rôle dans
l'entreprise.
· Le service marketing : il a pour
tâches :
- De faire une étude sur le marché ;
- Rechercher de nouveaux rayons de distributions.
- Mener une prospection régulière aux
marchés de la ville de Bukavu, et des environs afin de connaître
les besoins réels des consommateurs.
- De rechercher et communiquer régulièrement le
taux de change ;
- De prendre contact avec les milieux ruraux pour des achats
locaux pendant la campagne.
· Le service station afriko : il
s'occupe de la vente du carburant et lutte contre le manque de ce dernier pour
les véhicules de la société. Il est composé d'un
superviseur qui coordonne toutes les activités de la station, signe
toutes les factures crédits des abonnés et fait rapport à
la direction ; de deux caissiers (pour les francs congolais et pour les
dollars) et deux pompistes qu livrent le carburent aux clients.
· Le service usine : c'est un
service qui fait la transformation de la matière première
importée en produit fini et/ou semi fini vendu localement.
II.2. ANALYSE DE
L'EXISTANT
Dans le déroulement de notre travail, nous allons
étudier illustrer, étudier systématiquement la gestion de
vente de la Société KOTECHA, dans son ensemble.
II.2.1. LES VOIES
D'APPROVISIONNEMENT
La société KOTECHA fait partie des meilleurs
importateurs des diverses marchandises dans la ville de Bukavu en particulier
et au Nord-Est de la République en Général. Pour
s'approvisionner elle fait commande aux producteurs des marchandises qu'elle
vend directement ou parfois elle s'approvisionne auprès des Grandes
succursales des entreprises productrices de ces marchandises.
Elle importe les marchandises telles que : le Riz, la
farine de froment, l'huile végétal, les allumettes, le carburant,
...
II.2.2. ORGANISATION ET
STRUCTURE DE GESTION
Assemblée Générale
Conseil d'Administration
P.D.G.
D.P.D.
D.D.D.A
D.F
D.F.A.
C.S.
C.S.R.M
C.P.
C.S.RP.
Succursales
c. Com. S.i ;
Informatique e
Comptable
Facturier
Comptable
Secrétaire
Insp. Vente
C.D.
Service vente
Cardexman
Opérateur
Cardexaman
manutentionnaires
Caissière
Manutenntionnaire & sensti
Organigramme16(*)
Pour parvenir à exécuter une bonne gestion au
sein de la S.K., cette dernière s'est créée en son sein
différent qui sont :
1. Dépôt central : c'est le
lieu où est déposée toute la marchandise importée,
il y a un chef de dépôt qui détient la fiche de stock, sur
laquelle il enregistre les mouvements d'entrée et de sortie des
marchandises.
2. Réception : c'est le poste
où tous les clients s'adressent avant de procéder aux
opérations d'achat, c'est auprès d'elle qu'ils reçoivent
les informations sur le prix et sur toutes les modalités d'achat.
3. caisse : c'est l'endroit où on
paye l'argent lors de l'achat de la marchandise.
4. chef de succursale : c'est le
coordonnateur de toutes les activités se passant dans la succursale.
5. client : est la personne physique ou
morale qui vient faire l'achat auprès de la S.K.
6. manutention : est l'ensemble de
personnel chargé de l'embarquement de la marchandise d'un client ou du
débarquement de la marchandise lors de son arrivée pour les
placer au dépôt central.
II.2.3. MODELE CONCEPTUEL DE
FLUX
Chef de succursale
Caisse
Réception
Dépôt central
Manutention
Client
3
4
12
11
7
8
14
13
15
9
10
1
2
Schéma de circulation de l'information au
service de vente de la S.K.17(*)
LEGENDE
1. Accord pour livraison
2. demande des produits divers
3. transmission des factures payées
4. information sur les prix des produits
5. demande de paiement
6. paiement des factures
7. approvisionnement
8. demande réapprovisionnement
9. information sur la disponibilité des produits ainsi
que leurs prix et la disponibilité des produits
10. demande des prix et la disponibilité des
produits
11. transmission des factures
12. transmission des factures payées ou pour
modification
13. collaboration (accord ou désaccord sur une
demande)
14. collaboration (demande d'une faveur ou avantage)
15. réception des marchandises
16. livraison des marchandises
II.2.4. DOCUMENTS UTILISES
FACTURE N° .....................
N° REF
|
QUANTITE
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ARTICLES
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P. UNIT
|
P. TOTAL
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Fact
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Emballé par
|
Contrôlé par
|
Caisse par
|
|
SOCIETE KOTECHA SPRL
NIF : A0801755 NRC 0158, Bukavu
Bukavu BP 1995, GOMA, UVIRA
Source : S.K. : Facture
Cahier de non livres
Date
|
Nom client
|
N° facture
|
Quantité
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Article
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|
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|
SOCIETE KOTECHA SPRL
NIF : A0801755 NRC 0158, Bukavu
Bukavu BP 1995, GOMA, UVIRA
Source : Document Société KOTECHA :
Cahier de non livrés
CARNET DE STOCK
N°f
|
Article
|
Stock matin
|
Transfer
|
Total
|
Non livré
|
Non livré restant
|
Non livré sortie
|
Total généra
|
Cash
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Crédit
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Stock soir
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Stock info
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|
|
SOCIETE KOTECHA SPRL
NIF : A0801755 NRC 0158, Bukavu
Bukavu BP 1995, GOMA, UVIRA
Source : Document Société
KOTECHA : Carnet de Stock
La société KOTECHA, utilise plusieurs
documents, les autres documents ne nous ont pas été livrés
suite au temps impartis et tout le monde était pris dans la
société jusqu'à tel point qu'ils n'ont pas eu le temps de
s'occuper de nous.
La société KOTECHA utilise des documents dans le
service de vente de deux manières :
v Dans le service dépôt, nous avons
distingué les documents d'entrée et les documents de sortie
ci-après :
a. Les documents d'entrée
Dans cette catégorie, nous distinguons le rapport de
réception sur achat et le rapport de réception sur
envoi :
· Le rapport de réception sur achat est
établi quand la marchandise arrive pour la première fois dans la
société en provenance d'un fournisseur.
· Le deuxième rapport est établi quand les
marchandises proviennent d'une succursale à destination d'une autre
succursale
b. Les Documents de sortie :
Ils sont constitués par :
- Le bon de transfert : c'est ce qui facilite l'envoi des
marchandises du dépôt vers le magasin. Il détermine les
mouvements de stock du dépôt et celui de magasin. Lors de son
établissement, le stock du dépôt diminue et le stock du
magasin augmente.
- La note d'envoi : c'est un document par lequel une
succursale expédie la marchandise vers une autre succursale. On constate
la diminution dans le stock du dépôt et augmentation dans le stock
de transit ;
- Le bon de charge : c'est un document qui constate une
sortie irrégulière telle que la perte, le vol, l'incendie, la
péremption, ...
v Au magasin, nous avons aussi trouvé certains
documents d'entrée et de sortie :
a. Les documents d'entrée :
- Facture retour : ce document est établi et
classé lorsque la marchandise est retournée au magasin ou quand
la facture est annulée ou bien lorsqu'il y a excédent (sur
différence) d'inventaires.
b. Les documents de sortie
- Facture cash : lors de la vente et du
versement total de la somme due. Le circuit du paiement des factures cash
comporte trois étapes essentielles :
1ère étape : Le contrôle
arithmétique de la facture par le caissier principal. La facture cash
est établie en deux exemplaires : blanc et jaune. La souche bleue
reste dans le carnet.
2e étape : Le transfert de la dite
facture au caissier adjoint pour approbation. A cette étape, la facture
est scellée. L'original est remise au client et une copie est
envoyée au rayon pour préparer la livraison des marchandises.
3e étape : Envoi d'un autre exemplaire
à la comptabilité pour saisie à l'ordinateur puis pour le
classement.
- Facture crédit : Elle est
établie pour une catégorie des clients reconnus par le PDG de la
Société KOTECHA. Avant son établissement, le client passe
sa commande et la dépose auprès du chef de succursale pour
approbation. Cette facture est établie en trois exemplaires : un
exemplaire au client, un autre à la comptabilité et un autre
à la caisse.
- Bon de charge : le bon de charge est
établi en cas de reconditionnement, de péremption, de vol, de
perte ou manquant.
II.2.4. Présentation du
circuit d'informations dans la S.K.
a. Notion du circuit de l'information
Le circuit de l'information est un itinéraire que
suivent les informations dans le système informatique. Il devait
être bien étudié à partir du poste de travail afin
d'éviter toutes distorsions des informations ou encore d'éviter
leur déformation.18(*)
Objectif
Comme toute autre analyse, celle-ci a pour objectif :
· D'identifier les éléments du
problème ;
· D'examiner la circulation des informations
· De concevoir le diagramme de flux de l'information
à l'intérieur de l'entreprise
· D'étudier le circuit de circulation de
l'information
Pour avoir des informations précises et fiables, il
faut à tout prix consulter les documents qui doivent être
appréciés ; on parle soit des documents d'entrée (bon
de commande, ...) ou document de sortie (facture, bon de retrait, ...) du fait
que chacun d'eux possède une information particulière.19(*)
Le circuit de l'information est caractérisé
par :
- Les flux d'entrée d'information
- Les individus ou services
- Les informations échangées des flux de
l'information
- Des flux de sorties des informations.
b. Symboles utilisés
: Client
: Document en un seul exemplaire
: Document en plusieurs exemplaires
: Envoi d'une information
: Archivage d'un document
: Marchandises
c. Schéma du circuit de
l'information
CLIENT
|
RECEPTION
|
DEPOT
|
MAGASIN
|
CAISSE
|
CHEF SUCCURSALE
|
|
Le réceptionniste enregistre la marchandise
arrivée.
|
Arrivée de la marchandise venant du fournisseur dans le
dépôt
|
Le magasinier retire la marchandise du dépôt pour la
Disponibiliser à la vente
|
|
Le chef de la succursale enregistre le mouvement de
l'entrée et archive le document.
|
Le client va à la S.K. pour l'achat
|
Le client se présente à la réception et fait
bon de commande
|
|
Le magasinier livre la marchandise au client conformément
à la commande
|
Le client se présente à la caisse pour payer sa
facture
|
|
|
Le réceptionniste enregistre le bon de commande et
l'archive pour évaluation ultérieure.
|
Le chef du dépôt enregistre le décaissement
de la marchandise dans son livre et envoie une copie au magasinier
|
Le magasinier enregistre aussi le mouvement et archive le
document
|
La caisse classe le document venant du magasin pour
vérification ultérieure
|
Le Chef de la succursale classe et archive les documents pour
rapport et évaluation ultérieure
|
II.2.5. Appréciation et
critique de l'Existant
A. Critique des moyens matériels et
organisationnels
La Société Kotecha, connaît certes
d'énormes difficultés en son service vente, dans le traitement
des informations, ces difficultés se caractérisent, comme nous
l'avions constaté dans l'analyse de son système d'information
existant, par un traitement totalement manuel des informations causé par
l'absence des matériels informatiques.
Nous en citerons quelques unes :
- Techniquement : le manque de
matériel informatique dans le service vente de la S.K. cause un retard
dans la circulation des informations et de ce fait, ce service n'est pas
automatisé.
- Quantité et qualité
d'information : une lourdeur des tâches dans la recherche
et la manipulation manuelle des données. Etablir un relevé de
vente, dégager son solde est une opération lourde qui
nécessite des travaux manuels ; encore que le résultat
contient souvent des erreurs de calcul. Une élasticité de travail
due notamment à cette lourdeur quand il faut mettre à jour un
état de stock de la marchandise non livrée, des ventes
journalières et/ou hebdomadaires, une redondance des données non
justifiées en ce sens que les clients sont identifié par leur
nom, le transfert par leur date d'achat, ...
- Prise de décision :
imprécision et impartialité dans la prise de décision car
il y a trop de données à traiter manuellement, insatisfaction des
clients par les réclamations quotidiennes auprès du service vente
sur tout pour les calculs des produits divers.
- Organisation : l'entreprise ne met pas
un accent approfondi sur la gestion des clients. Elle se contente de les
enregistrer sans faire un suivi systématique d'après les ventes
et, prendre tous les éléments nécessaires à
l'identification d'un client en vue d'une bonne relation et parfois d'octroyer
même une remise ou une ristourne.
De toutes les façons sans compter le domaine
informatique la S.K. possède de bons matériels pour son
fonctionnement, la S.K. détient des équipements complets :
les immeubles, les matériels roulants, les mobiliers, ...
B. Critique des documents
Dans le cadre d'utilisations des documents, la S.K utilise des
documents complets pour sa gestion manuelle, dans ce point de vue nous n'aurons
pas à donner les points négatifs sur l'utilisation des documents.
De notre part nous avons pu constater que la S.K. a bien structuré ses
documents, des toutes les façons nous pouvons leur augmenter une
idée selon laquelle, la SK doit concevoir un document qui va
gérer toute sa clientèle avant d'appliquer la méthode
informatique que nous allons leur proposer.
C. Critique de moyen humain
En ce qui concerne les ressources humaines, la S.K.
possède un personnel très qualifié dans le domaine de
gestion, nous avons constaté qu'il y a même des experts
expatriés qui viennent consolider le système de gestion de la
S.K.
D'une façon ou d'une autre, la S.K. n'a pas de
personnel qualifié dans le domaine informatique, le département
informatique de la S.K. n'a que des apprentis dans le domaine, presque tout le
monde est ignorant de la cette science, nous avons rencontré des
bricoleurs et des agents de saisie des facturiers dans la base des
données.
Eu égard à toutes les difficultés et
insuffisances rencontrées dans le système existant du service de
vente de la S.K., nous trouvons utile de concevoir un nouveau système
informatique futur qui pourra répondre efficacement et de façons
rentable, à toutes les demandes et les tâches dans le
système informatique. Ainsi nous mettrons en place un système
fiable qui conviendra pour renforcer la gestion de vente en envoyant des
rapports automatiquement au Bureau central.
CHAPITRE TROISIEME :
ORDONNANCEMENT DU PROJET
Notre travail étant ou nouvel élément
pour la société KOTECHA, il nous est obligé de concevoir
une sorte de projet pour que la S.K. réellement ce que nous voulons
faire. Sans cette partie de notre travail, les gérants de cette
société ne peuvent rien comprendre.
Vu ce qui précède nous commencerons par
définir le projet, pour la bonne compréhension.
III.1. DEFINITION DU
CONCEPT PROJET
Un projet est un ensemble d'activités qui constituent
une réponse aux besoins de l'utilisateur, d'un client et qui impliquent
l'atteinte d'un objectif avec des ressources données.20(*)
Un projet qui consiste à la description des actions, des
opérations ou des travaux à accomplir pour la réalisation
(de quelque chose)21(*).
III.2. IDENTIFICATION DU
PROJET
III.2.1. Titre du projet
Notre projet en soit est nommé
« Implantation d'une base des données de gestion de
vente sur tous les postes de vente de la Société
Kotecha »
III.2.2. Résumé
du projet
Ce projet de d'implantation d'une base des données
gestion de vente sur tous les postes de vente de la société
Kotecha est un choix judicieux du fait que sa concrétisation permettra
à la S.K., bénéficiaire, d'améliorer le
système de gestion de ventes.
Les difficultés qui causent l'inquiétude,
auxquelles est soumise la clientèle de la S.K. restent jusqu'à ce
jour la non amélioration de la gestion de vente pour atterrer les
clients fidèles de la S.K.
Cependant suite aux difficultés que connaît la
S.K. sur son système de vente dans le traitement des informations, les
difficultés liées au retard de circulation des informations et
à l'envoi de rapports de chaque succursale au Bureau Central,
l'imprécision dans la prise des décisions suite à
l'abondance d'informations, et à l'insatisfaction de la
clientèle, nous avons décider de créer une base des
données orientée réseau qui permettra aux décideurs
de la S.K. de vite prendre une décision et de connaître en temps
réel le mouvement de vente de chaque poste.
III.2.3. Objectif du projet
a) Objectif global
Le présent projet a pour objectif d'améliorer la
gestion de vente de la S.K. pour permettre aux gérants de cette
société de faire le suivi et de connaître les mouvements de
vente de chaque poste.
Notons en plus que ce projet va enrichir la S.K. dans ce sens
qu'ils auront la précision sur chaque mouvement et la prise de
décision rapide sur les différentes difficultés qui
pourront se produire sur la gestion de ventes.
b) Objectif spécifique
La solution au grand problème de la gestion de ventes
passer par :
- Apprendre à tous les agents de la
société KOTECHA l'outil informatique, et ceux de la division
informatique la gestion des informations sur réseau.
- Implanter le réseau Internet sur toutes les
succursales de la S.K. ;
- Concevoir et réaliser une base des données de
gestion de vente en réseau et son implantation sur tous les postes de
vente de la S.K.
III.2.4. Localisation et durée du projet
A partir de la disponibilité des moyens que peut
détenir la S.K., nous estimons que l'opérationnalisation de cet
ouvrage couvrira deux mois, soit 60 jours ouvrables.
Le calendrier d'exécution va sortir
l'échéance de chaque activité sur l'étude du
milieu de chaque poste ou succursale de la S.K. d'Uvira, Goma, Bukavu et
Kalemie.
III.2.5. Bénéficiaires du Projet
Le bénéficiaire direct de ce projet est la
Société KOTECHA ayant la bonne volonté d'accroître
son bénéfice et améliorer son système de gestion
de vente et de sa clientèle.
Les clients de la Société Kotecha qui auront
des rabais chaque fois qu'ils viennent faire l'achat auprès d'elle,
parce qu'elle saura déjà gérer sa clientèle.
III.2.6. Acteurs principaux
Les principaux acteurs de notre projet sont :
· Les partenaires externes qui pourront nous aider avec
la main d'oeuvre sur l'implantation des Antennes VSAT et l'installation du
réseau local dans tous les postes de vente de la S.K.
· Les formateurs qui nous aideront à former les
agents de la S.K. l'utilisation de l'outil informatique et surtout à
l'utilisation de cette base des données.
· Maître d'ouvrage, il a pour rôle d'assurer la
coordination de l'ensemble des acteurs du projet. On désigne
généralement le maître d'oeuvre comme le directeur de
projet : c'est nous qui sommes concepteur de ce projet.
III.2.7. Cadre juridique et stratégie globale
Notons que ce projet étant un projet de
développement, il a un caractère économique, car il
propose d'accroître le revenu de la Société KOTECHA.
C'est un projet qui cherche à améliorer les
conditions de Gestion de vente et d'attirer la clientèle d'assurer la
rapidité de l'écoulement de la marchandise suite au temps
réduit de la circulation des informations.
Pour atteindre l'objectif, notre projet s'est assigné
les activités principales suivantes :
1. Sensibiliser les gérants de la S.K. sur
l'utilisation d'une base des données sur réseau de la gestion de
ventes.
2. Concevoir la base des données ;
3. Achat des matériels d'installation du
réseau ;
4. La recherche d'une main d'oeuvre extérieure pour nous
aider à l'installation des VSAT (Very Small Aperture Terminal).
5. Installation du réseau local ;
6. Formation des utilisateurs de la base des
données ;
7. Suivi et évaluation ;
III.2.8. Acceptabilité du projet
L'acceptabilité se justifie par le fait qu'il ne vient
pas s'imposer à la gestion, ni perturber les activités de
celle-ci, mais par contre il s'intègre dans les activités de
gestion et vise l'amélioration de suivi des activités de
vente.
Nous espérons que les gérants après la
sensibilisation, prendront conscience des difficultés économiques
liées à la gestion qu'éprouve leur
société.
III.3. ETUDE DE FAISABILITE
DU PROJET
La faisabilité d'un projet est la
possibilité d'approcher les avantages des coûts en vue d'atteindre
le choix judicieux ou le caractère réalisable d'un projet ou de
quelque chose.22(*)
La faisabilité de ce projet est possible vu la
volonté de la Société Kotecha à avoir
déjà un service informatique en son sein, mais, le service
informatique qu'il détient n'est pas du tout efficace parce qu'il
travail encore localement sur un système monoposte.
Lorsque nous proposons un système multiposte avec les
détails des intrants et les matériels que nous allons mettre en
oeuvre, le projet va produire ses effets positifs et atteindra son objectif.
III.4. OPERATIONNALISATION
DU PROJET
L'opérationnalisation consiste à placer les
différentes phases ainsi que les voies et moyens à mettre en
oeuvre pour la réalisation des objectifs. Il s'agit donc de
définir les activités utiles pour l'exécution du projet de
façon chronologique.
Ce projet va se réaliser en trois grandes phases
principales ci-après :
a) La préparation du projet
b) La mise en oeuvre du projet ou déroulement du
projet
c) Le suivi et l'évaluation
III.4.1 Préparation du projet
Elle consiste en une période où le projet se
prépare organisationnelle ment et administrativement. Cette phase est
consacrée aux sensibilisations en faveur des gestionnaires de la S.K. Il
s'agit d'expliquer clairement aux gestionnaires de la S.K. les causes de
l'implantation du réseau WAN et LAN ainsi que la mise en place de la
BDD sur réseau.
III.4.2. Mise en oeuvre du projet ou déroulement du
projet
Lorsque le projet arrive à cette phase, il faut passer
minutieusement à l'action. Il s'agit de passer à l'achat des
matériels d'installation du réseau LAN et WAN, à la
conception du progiciel ou de la base des données, à
l'installation des matériels et du progiciel dans toutes les machines,
à la formation des agents utilisateurs de cette base des
données.
III.4.3. Le suivi et l'évaluation
Le suivi est la surveillance attentive et
prolongée ; les deux sont inclus dans cette phase car du
début à la fin du projet, un suivi continuel et une
évaluation interviendront qui en interne et en externe.
III.4.4. Programme d'activités
Activités
|
Premier mois
|
Deuxième mois
|
Semaine1
|
Semaine 2
|
Semaine 3
|
Semaine 4
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Semaine 1
|
Semaine 2
|
Semaine 3
|
Semaine 4
|
Préparation du projet
|
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Sensibilisation
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Mise en oeuvre du projet
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Conception de la BDD
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Descente sur terrain pour évaluer les matériels
à payer et leur quantité.
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Achat des matériels d'installation
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Engagement d'une main d'oeuvre extérieure pour
l'installation des VSAT
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Installation des matériels et logiciels en
réseau.
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Engagement des formateurs
|
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Formation des agents sur l'utilisation du progiciel
|
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Suivi et évaluation
|
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|
Suivi et évaluation
|
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Activités non continues ou périodiques
Activités continues
III.4.5. Résultats attendus
Ce projet qui est certes un préalable pour le
développement dans la S.K. c'est une tentative des réponses du
problème lié à la gestion d'informations sur la vente.
A l'issue de la concrétisation de ce projet, toutes les
potentialités économiques que regorge la clientèle de la
S.K. seront valorisées et mises en pratique quotidienne rayonnante.
III.5. CADRE LOGIQUE
Titre du projet « Implantation d'une base
des données de gestion de vente sur tous les postes de vente de la
Société Kotecha »
Localisation : Bukavu et Uvira dans le
Sud-Kivu, Goma dans le Nord-Kivu, et Kalemie au Katanga.
Durée : l'implantation durera
deux mois mais son utilisation est pour toujours.
Résumé narratif
|
Indicatif objectivement durable et
vérifiable
|
Moyen de vérification
|
Conditions critiques
|
1. Objectif
Installation du réseau sur tous les postes de vente et une
base des données de la S.K.
|
Les gestionnaires de la S.K. sont sensibilisés et l'achat
des matériels est fait.
|
Les factures d'achat des matériels et la descente sur
terrain.
|
Le coût des matériels est
énormément cher.
|
2. But
De faciliter le partage des informations sur la gestion de
vente des différents poste à temps réel.
|
La conception de la base des données est finie et
l'installation des tous les matériels est bien fini.
|
Le recrutement de la main d'oeuvre extérieure pour
l'installation des antennes.
|
Que toute la main d'oeuvre puisse nous servir à ce
projet puisse Disponibiliser un coût abordable.
|
3. Extrant
- Base des données déjà est
conçue
- Matériel d'installation du réseau
déjà payé.
|
Installation de la base des données dans les
ordinateurs et l'installation du réseau local.
|
Utilisation déjà de la base des données
dans les ordinateurs sur réseau local
|
Pas encore un expert de gestion du réseau et de la base
des données en permanence.
|
4. Intrant
- Engagement de la main d'oeuvre extérieure pour aider
à l'installation du réseau
- Engagement des formateurs des agents de la S.K.
|
Les antennes VSAT déjà installés, le
passage des informations et le transfert des données déjà
fait et la formation des agents sur l'utilisation de la BDD est faite.
|
Rapport de fin de projet et utilisation déjà de
la base des données par les agents.
|
Les agents n'ont pas encore bien maîtrisé,
lenteur encore dans la saisie des données avec le clavier. Mais avec le
temps tout ira bien.
|
III.6. BUDGETISATION DU PROJET
Dans cette rubrique, nous tenons de qualifier les
coûts des ressources qui interviennent dans la réalisation de ce
projet.
Ainsi, compte tenu de l'instabilité de notre
monnaie, cette budgétisation est chiffrée en dollars
américains ($ US).
Coût des matériels (en dollar
américain $US)
N°
|
DESIGNATION
|
Quantité
|
Prix Unit
|
Prix total
|
1
|
VSAT + Accessoires
|
4
|
1500
|
6000
|
2
|
Desk Top Pentium R
|
50
|
600
|
30000
|
3
|
Imprimante - Photocopieuse Laser
|
5
|
600
|
3000
|
4
|
ONDULEUR 700 VA
|
5
|
150
|
750
|
5
|
Abonnement Internet
|
12 mois
|
150/VSAT
|
7200
|
6
|
Groupe électrogène 3 à 5 KVA
|
4
|
2000
|
8000
|
7
|
Logiciel de Gestion
|
01
|
500
|
500
|
8
|
Serveur DELL ou HP
|
01
|
10000
|
10000
|
14
|
ROUTEUR VPN
|
05
|
1000
|
5000
|
15
|
Table pour PC desk top
|
50
|
10
|
500
|
16
|
Armoires
|
10
|
25
|
250
|
|
Connecteur de RJ 45
|
100
|
0.25
|
25
|
17
|
Câble de connexion RJ45
|
500 m
|
0.5
|
250
|
18
|
Hub ou Switch
|
5
|
25
|
125
|
|
TOTAL GENERAL
|
|
|
71600
|
Planification de la main d'oeuvre (en dollar
américain $US)
DESIGNATION
|
Nbre
|
Nbre des jours
|
NIVEAU
|
SALAIRE Journalier
|
TOTAL
|
Directeur du projet
|
1
|
60
|
Licencié Informaticien
|
25
|
1500
|
Technicien Informaticien
|
1
|
4
|
Licencié
|
25
|
100
|
Agent d'aide à l'installation
|
5
|
6
|
Gradué
|
10
|
300
|
Formateur
|
5
|
4
|
Gradué
|
10
|
200
|
Transport de tous
|
12
|
10
|
|
5
|
600
|
Transport directeur du projet et technicien (Kalemie, Uvira,
Goma)
|
2
|
4
|
|
(50+10+40) = 100
|
200
|
TOTAL
|
|
|
|
|
2900
|
III.7. BUDGETISATION SYNTHETIQUE DU COUT GLOBAL PROGET
Budgétisation synthèse (en dollar
américain $US)
N0
|
Désignation
|
Montant
|
01
|
Coût de la main d'oeuvre (Personnel)
|
2900
|
02
|
Matériels
|
71600
|
03
|
Sous total
|
74500
|
05
|
Imprévu 10% du montant Sous total
|
7450
|
|
TOTAL GENERAL
|
81950
|
Source : nos investigations.
Le coût global du projet s'élève à
Quatre-vingt-et-un mille neuf cent cinquante dollars
américains (81950$)
III.8. RENTABILITE
ECONOMIQUE
L'installation du réseau dans tous les postes
de vente de la Société Kotecha et l'informatisation du
système de vente va améliorer les conditions de gestion de cette
société face aux multiples problèmes.
Dans un autre cadre d'idée, la S.K. peut distribuer sa
connexion Internet dans toutes ces villes où elle sera implantée,
et elle devient directement un fournisseur réseau.
La S.K. peut concevoir un site Internet où ses clients
commenceront à établir les bons de commande à distance et
faire des ventes en ligne.
III.9. SUIVI ET
EVALUATION
III.9.1. Le Suivi
Le suivi sera assuré par nous même qui aurons
sillonné tous les postes de vente de la S.K. pour voir les
différents problèmes qui peuvent surgir pendant les
opérations d'utilisation de la base des données. A la fin de
chaque trimestre une réunion d'ensemble se tiendra dans chaque poste de
vente pour voir l'évolution sur la façon de fonctionner de ce
progiciel, nous aurons à vérifier et à nous faire
permanent parce qu'il n'existe jamais de logiciel parfait.
III.9.2. Evaluation
L'évaluation aura lieu chaque
trimestre, regroupant toute l'équipe de gestion de la S.K., les membres
du comité de gestion et des représentations de chaque poste de
vente, il sera question de voir s'il faut améliorer la base des
données.
CHAPITRE QUATRIEME :
CONCEPTION DE LA BASE DES DONNEES
La conception d'un système d'information n'est pas
évidente car il faut réfléchir à l'ensemble de
l'organisation que l'on doit mettre en place. La phase de conception
nécessite des méthodes permettant de mettre en place un
modèle de façon à faire ressortir les points auxquels on
s'intéresse. Ce type de méthode est appelé
analyse. Il existe plusieurs méthodes d'analyse, la
méthode la plus utilisée actuellement étant la
méthode MERISE.23(*)
Le but de cette méthode est d'arriver à
concevoir un système d'information. La méthode MERISE est
basée sur la séparation des données et des traitements
à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. La
séparation des données et des traitements assure une
longévité au modèle. En effet, l'agencement des
données n'a pas à être souvent remanié, tandis que
les traitements le sont plus fréquemment.24(*)
4.1. CYCLE D'ABSTRACTION DE
CONCEPTION DES SYSTEMES D'INFORMATION
La conception du système d'information se fait par
étapes, afin d'aboutir à un système d'information
fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc
de valider chacune des étapes l'une en prenant en compte les
résultats de la phase précédente. D'autre part, les
données étant séparées des traitements, il faut
vérifier la concordance entre données et traitements afin de
vérifier que toutes les données nécessaires aux
traitements sont présentes et qu'il n'y a pas de données
superflues.25(*)
L'expression des besoins est une étape consistant
à définir ce que l'on attend du système d'information
automatisé, il faut pour cela :
· Faire l'inventaire des éléments
nécessaires au système d'information
· Délimiter le système en s'informant
auprès des futurs utilisateurs
Cela va permettre de créer
le MCC (Modèle conceptuel de la
communication) qui définit les flux d'informations à prendre en
compte.
L'étape suivante consiste à mettre au point
le MCD (Modèle conceptuel des données)
et le MCT (Modèle conceptuel des traitements)
décrivant les règles et les contraintes à prendre en
compte.
Le modèle organisationnel consiste à
définir le MOT (Modèle organisationnel
des traitements) décrivant les contraintes dues à l'environnement
(organisationnel, spatial et temporel).
Le modèle logique représente un choix logiciel
pour le système d'information.
Le modèle physique reflète un choix
matériel pour le système d'information.
IV.1.1. Modèle
conceptuel de communication
Le diagramme de contexte a pour but de représenter les
flux d'informations entre l'organisation et les acteurs externes selon une
représentation standard dans laquelle chaque objet porte un
nom :
· L'organisation est représentée par un
rectangle
· Les acteurs externes sont représentés par
des ellipses en pointillés
· Les flux d'information sont représentés
par des flèches dont l'orientation désigne le sens du flux
d'information.
Fournisseurs
Fournir m'se
Magasin
Dépôt
Envoyer
Envoyer
Envoyer
Remettre
Payer
Clients
Caisse
Facturier
Donner rapport
Donner rapport
Envoyer
Chef du succursale
4.2.2. Modèle
conceptuel des données
Le modèle conceptuel des données
(MCD) a pour but d'écrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d'information.
Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement
compréhensible, permettant de décrire le système
d'information à l'aide d'entités.
MARCHANDISES
Numéro
Désignation
Marque
SORTIES STOCK
Nom Succursale
Numéro Opération
Numéro marchandise
Date Sortie
Désignation
Quantité
Prix Unitaire
Prix Total
Nom du client
ENTREES STOCK
Nom Succursale
Numéro Opération
Numéro marchandise
Date entrée
Désignation
Quantité
Prix Unitaire
Prix Total
CLIENTS
Numéro client
Nom
Adresse
Sexe
Numéro téléphone
4.2.3. Entité
association ou relation-type
Une relation (appelée aussi
parfois association) représente les liens
sémantiques qui peuvent exister entre plusieurs entités. Une
classe de relation contient donc toutes les relations de même type (qui
relient donc des entités appartenant à des mêmes classes
d'entité).
SORTIE STOCK
Numéro Opération
Numéro marchandise
Date Sortie
Nom Succursale
Désignation
Quantité
Prix Unitaire
Prix Total
Nom du client
(1, n)
MARCHANDISE
Numéro
Désignation
Marque
(0, n)
(1, n)
Concerner
approvisionner
Acheter
ENTREE STOCK
Numéro Opération
Numéro marchandise
Date entrée
Quantité
Prix Unitaire
Prix Total
Nom Succursale
(1, 1)
CLIENT
Numéro client
Nom
Adresse
Sexe
Numéro téléphone
(1, n)
(1, n)
4.2.4. Modele logique des
données
Marchandises (Numéro, Désignation,
Marque)
entréeStock (NuméroEntréeStock,
NomSuccursale, #NuméroMarch, Date,
Quantité, PrixUnitaire)
ApproMag (NuméroAppr, NomSuccursale, DateAppro)
DetailApprov (#NuméroEs, #NumAppro, Quantité,
Pu)
Client (NuméroClient, #Nom, Adresse, Sexe, Tel)
DetailAchat (#NumClient, #NumApprov, #NumEs, dateAchat,
QuantitéVend)
4.2.5. Modele physique des
données
ENTREE STOCK
NuméroOpération, numérique
nomSuccursale, texte, 20
#NuméroMarchandise, Numérique
DateEntrée, Date/Heure
Quantité, numérique
prixUnitaire, numérique
MARCHANDISE
Numéro, numérique
Désignation, texte, 20
Marque, texte, 20
1
1
1
ApproMagasin
NuméroOpération, numérique
nomSuccursale, texte, 20
DateEntrée, Date/heure
DétailApproMagasin
#NuméroOpérationES, numéric
#NuméroAppro, numérique
Quantité, numérique
prixUnitaire, numérique
1
CLIENT
NuméroClient, numéric
Nom, texte, 20
Adresse, texte, 20
Sexe, texte, 20
Téléphone , texte
DeatailAchat
#NuméroClient, numé
#NuméroAppro, numérique
#NumES, numérique
Quantité, numérique
prixUnitaire, numérique
1
CHAPITRE CINQUIEME :
LA PROGRAMMATION
V.1. INTRODUCTION
La réalisation d'un programme est l'objectif capital de
notre travail qui s'oriente vers l'informatique de
gestion, cela a été prouvé par
les besoins ressentis au cours de l'Analyse de la
gestion de vente de la S.K.
La matérialisation du nouveau système par
l'analyse organique prépare l'analyse d'un programme en facilitant la
compréhension du langage par l'ordinateur afin d'obtenir les
résultats voulus.
V.2. GENERALITES SUR LA
PROGRAMMATION
La programmation est la codification des instructions indiquant
les opérations que doit effectuer un ordinateur ou une machine
électronique pour traiter des données.26(*)
En programmation orientée objet, un programme
est considéré comme un ensemble d'objets distincts,
constitués eux-mêmes d'ensembles de structures de données
et de routines (sous-programmes) intégrées. Chaque objet
appartient à une classe qui définit les structures de
données et les routines qu'il contient. Si, par exemple, on crée
une classe nommée « cartable », l'objet
« mon cartable » faisant partie de la classe
« cartable » est appelée instance de
« cartable ». Toute classe peut donc être
utilisée comme variable dans ce type de programme, dont les objets ainsi
définis interagissent.
La définition d'un objet passe par la
création de sa classe. Une classe permet de construire des instances,
c'est-à-dire des objets ayant chacun leur état propre (une copie
des variables déclarées dans la classe), mais partageant le
même comportement. Les objets peuvent communiquer par envoi de message
à d'autres objets, et ne peuvent accéder directement qu'à
leur propre état, c'est ce qu'on appelle l'encapsulation : pour
connaître l'état d'un autre objet, ils doivent faire une
requête à ce dernier. En outre, il existe un mécanisme
d'héritage entre les classes. Ainsi, une classe peut posséder, en
plus de ses propres variables et méthodes, celles définies dans
d'autres classes. Ce principe très puissant permet d'éviter
d'avoir à réécrire des portions de codes
déjà existantes.27(*)
V.3. CHOIX DU LANGAGE DE
PROGRAMMATION
La programmation adoptée dépend
souvent du type d'application que l'on souhaite développer, ce choix
prenant en compte, suivant les cas, des critères de rapidité, de
facilité de traitement du graphisme ou de calcul, etc. Il existe de
nombreux types de programmation couramment employés, parmi lesquels on
peut mentionner les programmations ascendante, descendante, linéaire,
logique, modulaire, structurée et orientée objet.
Notre choix du langage de programmation est tombé sur
le Visual Basic ; notre choix est tourné sur
celui-ci suite au temps qui nous presse. Notre premier choix était le
langage PHP-MySQL, qui devait nous permettre d'héberger notre base des
données sur réseau Internet afin que les agents de la S.K puisse
accéder aux informations de toute la société partout
mêmes pas sans être au bureau.
C'est ainsi que nous avons conçu une base de
données avec le Langage VBA (Visual Basic for Application) que nous
avons utilisé avec le système de gestion des bases des
données Microsoft Access dont le guide d'utilisateur
est expliqué ci-dessous.
V.4. GUIDE
D'UTILISATEUR
Comme prévu ci-haut, nous nous sommes
décidé de créer une base des données qui pouvait
fonctionner comme suit :
En cliquant sur l'icône d'exécution la
première chose qui va apparaître est la partie qui demande
l'autorisation d'accès. Dans notre base des données nous avons
prévu qu'il y ait deux types d'utilisateurs : les invités
qui entrent les noms d'utilisateurs Agent et les
Administrateurs qui entrent le nom d'utilisateur
Administrateur et chaque agent à son propre mot de
passe mais les administrateurs ont un seul mot de passe.
Les utilisateurs agents ont accès à la saisie
des entrées seulement ; les agents Administrateurs ont accès
à tout dans la base des données, donc : la modification, la
suppression, l'ajout et toute la mise à jour.
La seconde page qui apparaît c'est la page d'accueil qui
affiche le message de bienvenu et le nom de la base des données ou du
progiciel.
Dix secondes après, cette page d'accueille va se fermer
puis notre logiciel va se lancer ; et il a les menus qui sont :
Saisie des entrées, Mis à jour, Impression des Etats, Envoi du
rapport, Paramètre de sécurité a différents menus
dont nous pouvons citer :
- Le menu saisi des: contient les formulaires qui
permettent la saisie des entrées dans la base des données, tel
que : les entrées en stock, la saisie des ventes, la saisie d'un
client. Le premier formulaire est la saisie des entrées en Stock qui se
présent comme suit :
Ce formulaire, permet d'enregistrer les entrées en
stock, ce formulaire est protégé par un mot de passe qui le
protège contre les autres utilisateurs non concernés par ce
formulaire.
Dans ce menu il y a un autre formulaire qui permet de faire le
transfert de stock, ce formulaire permet de transférer la marchandise du
dépôt vers le magasin, c'est à partir du stock que le
dépôt va envoyer au magasin que le chef de service vente peut
procéder aux ventes. Et le transfert est effectué tout uniquement
par le chef de service dépôt. Après le transfert de la
marchandise vers le service de vente, le chef de service dépôt
imprime directement le rapport pour évaluation ultérieure. Avant
que le formulaire de transfert s'affiche il y a un formulaire de
sécurité demandant à entrer le mot de passe avant
d'accéder au formulaire de transfert. Et ce formulaire se
présente comme suit :
Après avoir saisi le mot de passe correct le formulaire
de transfert marchandise va directement s'afficher. Une fois que vous parvenez
à entrer un mot de passe incorrecte 3 fois, la base des données
va directement se fermer. Si le mot de passe est correct le formulaire
ci-dessous va apparaître :
Dans ce même menu après le formulaire de
transfert marchandise il y a aussi le formulaire de la saisie des
identités des clients, c'est un formulaire qui permet au chef de
département vente de saisir les clients afin de connaître chaque
fois quel est le client qui parvient à fréquenter chaque fois
notre magasin pour l'achat, pour que la société puisse lui faire
accord quelque réduction commerciale sur achat. Tous les formulaires
sont protégés par mot de passe. Après avoir saisir le mot
de passe correct le formulaire ci-dessous va apparaître.
Après le formulaire de saisie des clients, vient le
formulaire de saisie de vente, ce formulaire va permettre aux agents vendeurs
de déstocker la marchandise transférée par le chef de
service dépôt ; c'est le formulaire principal du sujet qui
gère les ventes. Ces ventes sont enregistrées à partir des
facturiers déposés au service vente pour la compilation. Et ce
formulaire se présente comme suit :
Le second menu c'est le menu qui gère les états
de sortie, nous avons les menus de sortie il y a deux types d'états de
sortie, les états de sortie pour la vente et les états de sortie
pour le service de dépôt. Les états de sortie que nous
avons prévu, impriment les rapports par date. Ces états de sortie
ne sont pas sécurisés parce qu'ils ne portent pas atteinte
à la sécurité des données, mais ils jouent le
rôle que tous les agents de la société puissent
connaître l'état d'avancement des opérations. Et ces
formulaires se présentent comme suit :
L'avant dernier menu nous présente le formulaire qui va
gérer les envois de rapport au bureau central de Bukavu, ce formulaire
comporte des boutons qui permettent d'envoyer d'une manière automatique
les ventes et tous les autres rapports se rapportant à la
réception de la marchandise et la vente. Pour que le bureau central de
Bukavu puisse prendre une décision.
Le rapport sera envoyé uniquement par le Chef de la
succursale, le formulaire d'envoi de rapport est protégé par le
mot de passe du chef de la succursale, ce rapport est envoyé en deux
formats : le premier format est html, et le
deuxième format est en Excel. Le format en html est envoyé pour
permettre aux gestionnaires de la S.K. de constater seulement les
différents rapports ; tandis que le rapport par fichier Excel,
permet aux gestionnaires de rassembler tous les rapports envoyés par
différentes succursales afin de produire différentes
statistiques.
Le rapport de vente ou de réception marchandise est
automatiquement joint dans le fichier Outlook Express, c'est un système
de messagerie très puissant conçu par la Société
Microsoft qui est en mesure de conserver les mails reçus sur Internet
sur votre disque dur.
Le dernier formulaire c'est le formulaire de la gestion du
paramètre de sécurité, c'est le formulaire dont chaque
utilisateur de la base des données a droit pour changer son mot de
passe et son Login s'il le veut, pour empêcher que tout celui qui tente
de voler son mot de passe afin de compliquer les affaires.
CONCLUSION
Nous voici au terne de notre travail qui s'est
étalé sur la Modélisation de la gestion de vente d'une
Entreprise ayant plusieurs succursales. Il a été question dans ce
travail de traiter les problèmes de la Société Kotecha sur
les difficultés d'envoi de rapport de ses différentes succursales
au Bureau central pour la prise de décision sur l'évolution de
vente et la gestion de sa clientèle dans chaque succursale.
Nous sommes partis de l'hypothèse selon laquelle, la
conception d'une base des données orientées réseau et la
conception d'un projet d'installation du réseau Internet dans toutes ses
succursales va parier à ces problèmes. Le bureau central de
Bukavu sera au courant de la situation de toutes ses succursales sur
l'évolution de vente du jour au jour. Et chaque succursale sera en
mesure de gérer sa clientèle.
C'est dans ce cadre que nous avons subdivisé notre
travail en 5 chapitres dont le premier a été consacré aux
généralités sur la vente ; il a défini et
démontré les différentes ventes qui existent dans le
monde.
Le second chapitre a concerné la gestion de vente
à la société Kotecha, il critiqué son
système de vente et la gestion de sa clientèle.
Dans le troisième chapitre nous avons conçu un
projet d'installation du réseau informatique dans toutes les
succursales et le bureau central de Bukavu de la Société
Kotecha.
Dans le quatrième chapitre nous avons conçu une
application MERISE qui nous a permis d'avoir une idée sur la circulation
des informations du système informatique que nous sommes entrain de
concevoir. Les entités, les associations et les champs.
Le cinquième chapitre a été la
réalisation ou la programmation de la base des données dans le
langage Visual Basic for Application.
« Aucun logiciel n'est parfait » ainsi
dit le principe dans le génie logiciel. Pour dire aucune oeuvre humaine
n'est parfaite. Nous demanderions aux futurs chercheurs d'orienter ce sujet
dans un autre Langage orienté réseau tel que le PHP-MySQL afin
d'héberger la base des données sur réseau Internet pour
que tout le monde puisse y accéder mêmes si on est pas au Bureau.
Nous n'étions pas en mesure de le faire suite aux multiples raisons.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
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2005
2. Alphonse, V., Comptabilité Approfondie, T2,
Kinshasa, 1995
3. AKOKA, J., et COMYN-WATTIAU, I., Conception des bases
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4. GUATIER, R., Réseau et Télécom,
Diper, Paris, 2001
5. ALAIN, J.P., Chambre de commerce et d'industrie de Paris,
direction des relations internationales de l'enseignement, Paris, 2008.
6. Encyclopédie Microsoft Encarta 2009.
II. TFC ET MEMOIRE
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pétroliers à la Station Afriko, TFC, inédit, 2008-2009,
IG, ISP/BUKAVU,
2. CUBAKA KIRIZA, Procédure de vente au sein de la
Société Kotecha, TFC, inédit, 2008-2009, IG, ISP/BUKAVU
3. BIENVENU MITINDO, Esquisse d'automatisation de la
facturation d'un hôtel, mémoire, inédit, 2005-2006,
Université de Lukanga/Butembo.
4. FUNGILOLO MUTAMA, Gestion de vente en ligne des
Etablissements MAKI, mémoire, inédit, 2008-2009, ISP/BUKAVU
III. COURS
1. M. KAMULETE, Elaboration et Evaluation des projets, Cours
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2. KASELE L., Conception d'un système d'information,
cours, inédit, L1 IG, ISP/BUKAVU, 2008-2009.
3. KUTANGILA MAYOYA, Informatique de Gestion, cours,
inédit, L2 IG, ISP/BUKAVU, 2009-2010.
4. MATA M, Laboratoire informatique, cours, inédit, L2,
IG, ISP/BUKAVU, 2009-2010.
IV. WEBOGRAPHIE
1.
www.commentçamarchet.net
2. www.wikipedia.fr/vente
3.
www.asp-php.net/ressource
4. www.ybet.be/access
5.
www.wikipedia.org/wiki/microsoft_access
6.
www.ressource.mediabox.fr/feed.php
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENT
III
SIGLES ET ABRIVIATIONS
IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESE
2
03. ETAT DE LA QUESTION
2
0.4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
2
0.4.1. Méthodes
3
0.4.2. Techniques
3
0.5. OBJECTIF DU TRAVAIL
3
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.7. DELIMITATION DU SUJET
4
0.7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
4
0.8. DIFFICULTES RENCONTREES
4
CHAPITRE PREMIER : NOTIONS THEORIQUES SUR LE
SYSTEME DISTRIBUE
5
I.1. GENERALITES
5
I.2. NOTIONS SUR LA VENTE
5
I.2.1. Définition de la vente
5
I.2.2. Typologie de vente
6
A. Les lieux de transaction de la vente
6
B. Les méthodes de vente
7
C. La vente complexe ou vente de solutions
7
I.2.3. Les caractéristiques de la vente.
10
I.2.4. Techniques de vente
11
I.2.5. Gestion de la force de vente
12
I.2.6. Droits et obligations du vendeur et de
l'acheteur
14
I.2.7. Transport et contrats de transport
14
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE DE L'EXISTANT
16
II.1. PRESENTATION DU CHAMP D'ETUDE :
16
Société KOTECHA/BUKAVU
16
II.1.1. Aspect social
16
II.1.2. Historique
17
II.1.3. Objectif socio-économique de la
société KOTECHA
18
II.1.4. Organisation structuro-fonctionnelle de la
Société KOTECHA
18
II.2. ANALYSE DE L'EXISTANT
22
II.2.1. LES VOIES D'APPROVISIONNEMENT
22
II.2.2. ORGANISATION ET STRUCTURE DE GESTION
23
II.2.3. MODELE CONCEPTUEL DE FLUX
25
II.2.4. DOCUMENTS UTILISES
26
II.2.4. Présentation du circuit
d'informations dans la S.K.
29
II.2.5. Appréciation et critique de
l'Existant
32
CHAPITRE TROISIEME : ORDONNANCEMENT DU
PROJET
34
III.1. DEFINITION DU CONCEPT PROJET
34
III.2. IDENTIFICATION DU PROJET
34
III.2.1. Titre du projet
34
III.2.2. Résumé du projet
34
III.2.3. Objectif du projet
35
III.2.4. Localisation et durée du projet
35
III.2.5. Bénéficiaires du Projet
36
III.2.6. Acteurs principaux
36
III.2.7. Cadre juridique et stratégie
globale
36
III.2.8. ACCEPTABILITE DU PROJET
37
III.3. ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
37
III.4. OPERATIONNALISATION DU PROJET
37
III.4.1 PREPARATION DU PROJET
38
III.4.2. MISE EN OEUVRE DU PROJET OU DEROULEMENT DU
PROJET
38
III.4.3. LE SUIVI ET L'EVALUATION
38
III.4.5. RESULTATS ATTTENDUS
40
III.5. CADRE LOGIQUE
40
III.6. BUDGETISATION DU PROJET
41
III.7. BUDGETISATION SYNTHETIQUE DU COUT GLOBAL
PROGET
42
III.8. RENTABILITE ECONOMIQUE
43
III.9. SUIVI ET EVALUATION
43
III.9.1. Le Suivi
43
III.9.2. Evaluation
43
Chapitre Quatrième : CONCEPTION DE LA
BASE DES DONNEES
44
4.1. Cycle d'abstraction de conception des
systèmes d'information
44
IV.1.1. MODELE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION
45
4.2.2. MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES
46
4.2.3. ENTITE ASSOCIATION OU RELATION-TYPE
46
4.2.4. MODEL LOGIQUE DES DONNEES
47
4.2.5. MODEL PHYSIQUE DES DONNEES
47
Chapitre Cinquième : LA
PROGRAMMATION
48
V.1. INTRODUCTION
48
V.2. GENERALITES SUR LA PROGRAMMATION
48
V.3. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION
49
V.4. GUIDE D'UTILISATEUR
49
CONCLUSION
55
BIBLIOGRAPHIE
56
* 1 Encyclopédie
Microsoft Encarta 2009, tout droit réservé.
* 2 Chambre de commerce et
d'industrie de Paris, direction des relations internationales de
l'enseignement, Paris, 2008.
* 3
www.wikipedia.fr/vente.htm
* 4 Microsoft Encarta 2009,
Microsoft Corporation. Tous droit réservés.
* 5
www.wikipedia.fr/vente.htm
* 6 Op. cit.
* 7 ww.wikipedia.fr/vente.htm
* 8 ww.wikipedia.fr/vente.htm
* 9 ww.wikipedia.fr/vente.htm
* 10 Chambre de commerce et
d'industrie de Paris, direction des relations internationales de
l'enseignement, Paris, 2008.
* 11
www.wikipedia.fr/vente.htm
* 12
www.wikipedia.fr/wiki/gestion_force_de_vente
* 13 Encyclopédie
Microsoft Encarta 2009. tous droits réservés
* 14 Encyclopédie
Microsoft Encarta 2009. tous droits réservés
* 15 Archive de la
société KOTECHA.
* 16 Archive de la
société KOTECHA
* 17 Source : Archive de
la Société Kotecha.
* 18 CUBAKA KIRIZA,
Procédure de vente au sein de la Société Kotecha, TFC,
inédit, 2008-2009, IG, ISP/BUKAVU
* 19 CUBAKA KIRIZA, Op. cit.,
p. 29
* 20 M. KAMULETE, Elaboration
et Evaluation des projets, Cours inédit, L1 IG, ISP/BUKAVU,
2008-2009.
* 21 Encyclopédie
Microsoft Encarta 2009, Microsoft Corporation. Tous droits
réservés.
* 22 Encyclopédie
Microsoft Encarta 2009. Microsoft Corporation. Tous droits
réservés.
* 23 KASELE L., Conception d'un
système d'information, cours, inédit, L1 IG, ISP/BUKAVU,
2008-2009.
* 24
www.commentçamarche.net/merise/conintro.htm
* 25
www.commentçamarche.net/merice/conintro.htm
* 26 Microsoft®
Encarta® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits
réservés.
* 27 Ibidem.
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