DIPLÔME PRÉPARE
MASTERS EN INGÉNIERIE ET MANAGEMENT DES PROJETS ET
PROCESSUS
AMÉLIORATION DE LA SYNERGIE AU SEIN DES PROJETS ET
PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT : CAS PEACE BUILDING FUND (PBF) -
Guinée Conakry
THÈME
REALISE ET SOUTENU PAR
SAHOU Gilchrist Débreux
Maître de mémoire
Tutrice de stage M. Taoufik
Ibnelhaj Mme Diallo
Marlyatou BAH
***
ANNÉE UNIVERSITAIRE
2009-2010
RÉSUME
Le Peace Building Fund (PBF) vise à consolider la paix
et maintenir la stabilité politique en Guinée Conakry. Notre
stage au sein de ce programme nous a permis de nous inscrire dans une approche
d'amélioration continue axée sur la synergie entre les
différentes agences de mise en oeuvre. En vue donc d'améliorer la
synergie existante, ce travail met en évidence les freins
éventuels et fait des recommandations pertinentes pour
l'amélioration des performances du programme à travers
l'optimisation de la synergie en son sein. Pour ce faire, des hypothèses
ont été formulées, vérifiées et
validées par les résultats d'une enquête de terrain qui a
porté sur 101(*)
agences du PBF. Il ressort de ce travail la nécessité et
l'urgence de la mise en place d'un mécanisme de concertation et de
partenariat avec l'ensemble des agences de mise en oeuvre et des acteurs
impliqués dans le programme ceci, à travers des rencontres de
partages, des réunions et ateliers d'échanges pour renforcer les
similitudes et déduire les singularités. Toutefois, ces
recommandations ne seront efficaces que si les conditions favorables notamment
l'engagement d'une volonté décisionnelle clairement
affichée par les autorités et les acteurs du système sont
créées. Il faudra noter que les leçons tirées du
présent travail peuvent être appliquées à d'autres
projets et programmes fondés sur la démarche participative et
faisant usage d'une approche d'intervention similaire à celle du
P.B.F.
ABSTRACT
The Peace building Fund (PBF) aims to consolidate peace in
maintaining political stability in Guinea Conakry. Our internship in this
program helped us to take part in a continuous improvement approach focused on
the synergy in the implementation of activities by different actors. In order
to improve the existing synergy, this work highlights the brakes and makes
recommendations for improving the performance of projects and programs through
the optimization of synergy among its actions. To do this, assumptions have
been made and verified by a field survey which covered 10 agencies of
PBF2(*). The results were
used to validate the assumptions. It shows the urgency of establishment of a
mechanism for consultation and partnership with all agencies implementing the
various projects and their contents through sharing meetings and workshops
exchanges on the points of similarity. However, these recommendations will be
effective only if the conditions including the engagement of a decision clearly
displayed by the authorities and actors in the system are created. It should be
noted that lessons learned from this work can be applied to other projects and
programs based on the participatory approach and making use of an intervention
approach similar to that of the PBF.
Keywords: political stability, continuous improvement
approach, Survey, optimization of synergies.
REMERCIEMENTS
Au moment où nous achevons cette recherche, nous
souhaitons remercier :
Mme DIALLO Marlyatou BAH, Responsable
Suivi-Evaluation au sein du PBF- Guinée Conakry, notre tutrice de stage,
pour sa disponibilité et pour ses multiples conseils et
orientations ;
Monsieur Taoufik Ibnelhaj, notre encadreur,
pour avoir accepté de conduire ce travail malgré ses multiples
occupations ;
M. Djeidi SYLLA et M. Aboubacar
KOULIBALY pour leurs soutiens et leurs riches conseils ;
Toute l'équipe du PBF pour son accueil
ainsi que pour les différentes interviews accordées ;
Toute l'équipe du PNUD - Guinée
qui a veillé à ce que notre stage se déroule dans les
meilleures conditions de sécurité et de travail ;
Ainsi que nos divers enseignants qui ont su
nous dispenser la connaissance utile dans le cadre de la gestion des projets et
des processus ;
Veillez trouver en ce travail, l'expression de notre
reconnaissance.
DÉDICACES
À mon cher père Dr Jean Jacob
SAHOU, pour tous les sacrifices consentis dans le souci de mon
éducation et de ma formation. Puisse ce travail combler toutes
attentes.
À ma chère mère Rachel
SAHOU, pour toute l'affection et le soutien dont j'ai
bénéficié pendant mes moments sensibles, accepte ce
travail, tendre mère, comme un des premiers prix de ma
reconnaissance.
À mes grands frères Dirk et
Georges SAHOU, pour tous vos efforts lors de mon inscription
à l'ISTIA, trouvez en ce travail la lumière pour laquelle vous
vous êtes battus jusque-là.
À mon jeune frère Emmanuel
SAHOU et ma chère soeur Michelle SAHOU, que ce
travail soit pour vous l'exemple à dépasser.
Gilchrist Débreux SAHOU
TABLE DES MATIÈRES
Résumé..................................................................................
i
Abstract.................................................................................
ii
Remerciements.........................................................................
iii
Dédicace
................................................................................
iv
Tables des
matières....................................................................
v
Liste des
figures........................................................................
vi
Liste des tableaux
................................................ .................... vi
Liste des graphiques
.................................................................. vi
INTRODUCTION
GÉNÉRALE...................................................
08
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PBF ET
METHODOLOGIE.... 11
SECTION I : Cadre pratique de
l'étude................................... 11
PARAGRAPHE I : Situation socio politique de la
Guinée... 11
PARAGRAPHE II : Présentation du P.B.F.
..................... 14
SECTION II : Cadre théorique et
méthodologique de l'étude .........19
PARAGRAPHE I : Revue de la littérature
.................. ....19
PARAGRAPHE II : Hypothèses et méthodologie
de l'étude...28
CHAPITRE II : ENQUÊTE ET
RECOMMANDATIONS................. 33
SECTION I : Présentation des résultats
................................. 33
PARAGRAPHE I : Collecte des
données........................ 33
PARAGRAPHE II : Résultats et validation des
hypothèses...34
SECTION II : Recommandations et conditions de mise en
oeuvre... 42
PARAGRAPHE I : Recommandations. .........................
42
PARAGRAPHE II : Conditions de mise en oeuvre... .......
47
CONCLUSION
GÉNÉRALE...................................................
48
BIBLIOGRAPHIE..................................................................
50
ANNEXE...........................................................................
51
LISTE DES FIGURES
Figure n°1 : Situation géographique de
la Guinée Conakry.
Figure n°2 : Arborescence du PBF.
Figure n°3 : Modèle d'excellence
durable.
Figure n°4 : Schéma
représentatif de la complémentarité.
Figure n°5 : Schéma
représentatif d'un partenariat en toile d'araignée.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Grille de classification des
résultats liés à la question Q2.
Tableau n°2 : Résultats
d'enquête relatifs à la question Q2 du questionnaire.
Tableau n°3 : Application des recommandations
/ Synergie entre ONUDI et UNICEF
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : Résultats d'enquête
liée à la question Q1 du questionnaire.
Graphique 2 : Résultats d'enquête
liée à la question Q2 du questionnaire.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les divergences d'opinions sur des termes précis n'ont
cessé d'opposer les extrémistes aux plus modérés,
dans l'idée que l'on se fait du progrès. Pendant que certains
parlent de pays en voie de développement, d'autres parlent de pays
sous-équipés ; d'autres encore préfèrent
« pays du tiers monde ». Paraissant un peu plus optimiste
aux yeux de l'opinion internationale et du pays concerné, le terme
« pays en voie de développement » semblait le mieux
adapté pour exprimer les efforts investis dans le sens du
développement. Afin d'atteindre le bout du chemin, des projets et
programmes de développement sont formulés et mis en oeuvre. Ceci
est encore plus réel dans les pays comme la Guinée Conakry
où plusieurs facteurs laissent croire à l'imminence de troubles
graves pouvant porter atteinte à la stabilité de la paix. C'est
dans ce cadre que le Peace Building Fund (P.B.F.)3(*) trouve sa place en Guinée Conakry pour
prévenir les conflits éventuels avec la mission de maintenir la
paix et de consolider l'unité nationale. Au nombre des acquits qui ont
permis à ce programme de participer activement à
l'amélioration de la situation politique4(*) en Guinée Conakry, nous pouvons citer entre
autres :
· L'élaboration d'un Plan d'action prioritaire
pour la consolidation de la paix en Guinée,
· La création d'un cadre d'intervention
concerté5(*) à
Nzérékoré (Guinée),
· La mise en place des comités de pilotages et
techniques,
· La définition et la mise en place d'un
partenariat avec le gouvernement,
· La mise en place d'un cadre permettant le partage des
expériences avec les pays voisins,
· La redéfinition de la méthodologie
d'intervention en fonction de la situation politique.
Face à la nécessité d'atteindre les
objectifs de développement fixés et à la
multiplicité des acteurs, il est indispensable lorsqu'on s'inscrit dans
une approche d'amélioration continue, de veiller à une
optimisation permanente du niveau de synergie au sein des activités.
Aussi, nous sommes-nous orientés vers l'amélioration de la
synergie existante (Exemple de synergie existante : synergie
entre UNPA et PNUD dans le projet de lutte contre les Violences Basées
sur le Genre (VBG)6(*) par
exemple) au sein du programme en vue de définir un modèle
optimisé adaptable, valable non seulement pour le programme
étudié, mais aussi pour tous les projets et programmes de
développement du même type. Les facteurs agissants sur cette
amélioration ont été les points qui nous ont
intéressés. Afin de les ressortir, les hypothèses
ci-dessous ont donc été formulées :
· L'impulsion de la coordination détermine le
niveau de synergie au sein des actions du PBF.
· La particularité des procédures7(*) de gestion des
différentes agences affecte l'amélioration de la synergie au sein
du PBF.
· La rigidité des processus agit sur
l'amélioration de la synergie entre les multiples acteurs.
· La concurrence entre les agences de mise en oeuvre a un
effet sur le partage de l'information qui pourrait favoriser le
développement de la synergie.
Pour la vérification de ces hypothèses et leur
validation éventuelle, une enquête a été
réalisée ; ce qui nous a permis de présenter les
résultats d'enquêtes sur la base des données
d'hypothèses obtenues, et ce, après présentation du P.B.F.
Une série de recommandations ont alors fait suite en vue de relever la
performance globale de notre entité de stage financée par
l'Organisme des Nations Unies (ONU).
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PBF ET
METHODOLOGIE
Ce chapitre sera celui où nous présenterons le
programme ainsi que la méthodologie adoptée.
SECTION I : Cadre pratique de l'étude
PARAGRAPHE I : Situation socio politique de la
Guinée
Figure n°1 : Situation géographique de
la Guinée Conakry
Source : carte disponible sur
http://maps.google.fr/; Plan
prioritaire «Fonds de consolidation de la paix » Document
interne, PBF.
Pays de troubles.
Troubles imminents.
Les six pays voisins de la Guinée ont, comme la
présente la figure ci-dessus, tous connus des conflits intérieurs
armés graves. La Guinée Conakry fait donc exception à
cette règle et s'avère en même temps un facteur de
stabilité dans cette sous-région de l'Afrique de l'Ouest.
Toutefois à côté de cette image positive, la situation
globale du pays a été marquée au cours de ces
dernières années, par une très forte tension interne entre
le gouvernement, l'opposition et la société civile, suite au
blocage du dialogue et aux difficultés à opérer les
réformes nécessaires à l'avènement d'un
véritable pluralisme politique.
La Guinée vit donc une situation de crise qui laisse
craindre un éclatement dont les conséquences menaceraient la
stabilité sous régionale, et dont l'impact national pourrait
être destructeur.
Jusqu'au 23 décembre 2008, date de la prise du pouvoir
sans violence par le Conseil National pour la Démocratie et de
Développement (CNDD) l'ex-premier ministre était confronté
à une forte demande sociale dans un contexte de rareté de
ressources publiques pour y faire face, néanmoins, il entendait
poursuivre les réformes entamées par son
prédécesseur. Le gouvernement devait par ailleurs faire face aux
tentatives de mutineries des jeunes soldats au sein des forces armées et
de police. Ceux-ci réclamaient une amélioration de leurs
conditions de vie, le payement de leurs arriérés de salaire et le
départ de hauts fonctionnaires de l'État. Jusqu'à
l'avènement du CNDD, des tensions persistaient avec le risque d'une
nouvelle répression qui représenterait une menace grave pour la
stabilité de la paix.
Sous les gouvernements successifs précédents,
l'environnement sécuritaire s'est grandement
détérioré notamment au niveau des agglomérations
urbaines. La population vivait ces derniers temps en permanence dans la crainte
des incidents. L'état de la prolifération des armes
légères et du trafic de drogue contribue à la
détérioration de la sécurité intérieure et
défie la capacité de l'État à maintenir la loi et
à assurer l'ordre public. Suite aux dérives publiques
notées au sein des forces armées et de sécurité,
ces dernières étaient de plus en plus perçues par les
populations comme une menace d'autant plus qu'en juin 2008, les
éléments des forces de défense ont attaqué les
garnisons de police de la capitale et les affrontements ont fait plusieurs
victimes. La question de la réconciliation civil-militaire était
donc d'actualité, posant le débat de la réforme
entière du secteur sécuritaire.
Les élections législatives annoncées
depuis 2006 ont été reportées à trois reprises.
Pour les populations grandement affectées par la crise, ces
élections si menées de façon libre et transparente
devraient constituer un début de réponse aux difficultés
actuelles. En effet, alors qu'en 2002 les élections furent
boycottées par une large partie de l'opposition, tous les partis
politiques manifestent leur volonté de participer au processus en
cours.
Dès le lendemain de l'annonce du décès du
chef de l'État Lansana Conté, la junte militaire a pris les
commandes du pays et a annoncé la dissolution des institutions
républicaine, la suspension de la constitution, accompagnée de
mesures conservatoires nécessaires à la protection de
l'intégrité territoriale du pays.
Ce changement brusque pose à la Guinée, des
grands défis, de nombreux problèmes d'ordre juridique et
politique ainsi que des risques d'échec si des solutions
appropriées et urgentes ne sont pas apportées.
Suite à une évaluation commune du pays, les
défis de développement identifiés, le document de
réduction de la pauvreté, l'initiative Guinée
Vision 2010 et la déclaration du millénaire ont servi de
base à la formulation d'un plan, cadre d'assistance au
développement des Nations Unies. Ce programme s'articule sur quatre (4)
domaines prioritaires à savoir :
· La restauration de l'autorité de l'État
et la promotion d'une justice indépendante.
· La mobilisation des ressources pour le
développement des infrastructures et l'accès aux services sociaux
de base.
· L'amélioration de la gestion financière
et monétaire, la promotion de la bonne gouvernance et
l'amélioration des capacités de l'administration.
· La consolidation de l'unité nationale et la
préservation de la paix- Peace Building Fund (P.B.F.).
PARAGRAPHE II : Présentation du (P.B.F.)
Le programme P.B.F., objet de notre stage, est le
résultat d'une volonté partagée du gouvernement d'une part
et des organismes internationaux notamment les Nations Unies (NU) d'autre part,
de consolider la paix dans le contexte de l'amélioration de
l'environnement socio politique global indispensable à une bonne gestion
du processus de transition, ainsi qu'à l'organisation d'élections
libres dans un climat serein et apaisé. Ce programme s'oriente sur trois
(3) axes principaux à savoir :
La promotion d'un dialogue inclusif et durable :
Ayant pour objectif de soutenir la promotion d'un dialogue inclusif et durable,
ce projet couvre plusieurs résultats à savoir :
· La mise en place d'un cadre permanent de dialogue et de
concertation ;
· La mise en place d'un programme de
réconciliation ;
· Le renforcement des capacités de
négociation et de médiation ;
· Le renforcement de la solidarité nationale et
promotion de l'unité ;
La promotion des droits humains et l'appui à la
justice et à la sécurité : Ayant pour objectif
d'appuyer la promotion des droits de l'homme, l'éducation à la
citoyenneté, et le renforcement du secteur de la sécurité
et de celui de la justice, il vise aussi deux résultats à
savoir :
· La promotion du civisme et de la culture de la paix
pendant la transition ;
· L'appui à la promotion des droits de l'homme et
au renforcement du secteur sécuritaire et celui de la justice ;
Le renforcement de la contribution et du rôle des
femmes et des jeunes dans le processus de prévention des conflits et de
consolidation de la paix : Ayant pour objectif de renforcer la
contribution et le rôle des femmes et des jeunes au processus de
prévention des conflits et de consolidation de la paix il couvre
également plusieurs résultats dont notamment :
· L'appui au mouvement de la jeunesse et à
certains groupes et jeunes les plus déshérités
· L'appui au mouvement des femmes et renforcement des
capacités des femmes dans la prévention des conflits et de
consolidation de la paix
Notons que la complexité du PBF se traduit à
travers la multiplicité de ses axes d'intervention. Les projets sont
gérés par des agences des Nations Unies. Afin d'atteindre les
résultats visés, ces agences identifient des acteurs ou
organismes externes (souvent des ONG internationales et locales) à qui
ils confient la réalisation des résultats ciblés. Ces
agences de mise en oeuvre élaborent donc chacun un projet visant
à atteindre le ou les résultat(s) qui lui est (sont)
confié(s) suivant son expertise. Il reçoit alors le financement
après validation et met en oeuvre des activités. Chaque projet
est donc géré par une ou plusieurs agences de mise en oeuvre qui
fonctionnent de façon autonome et sont financées pour la mise en
oeuvre du projet dont ils ont la responsabilité.
À chaque niveau de management s'effectuent des
décisions managériales centralisées qui permettent au
comité de pilotage de renseigner son tableau de bord global afin de
suivre l'évolution des projets puis du programme, et de prendre des
décisions adéquates à temps réel. De cette
manière, chaque projet est suivi et chaque acteur est
évalué en fonction de son aptitude à mener à bien
son projet et à atteindre les résultats visés. Il nait
donc un besoin de coordonner les différentes activités entre les
acteurs de manière à ce que des activités ne se
répètent pas par des acteurs différents visant des cibles
identiques et que des actions qui pourraient se compléter se
complètent réellement quelque soit la multiplicité des
acteurs.
Le P.B.F. dont les acteurs sont des décideurs et
managers autonomes de leurs projets se présente donc comme
suit :
Figure n°2: Arborescence du P.B.F.(Exemple)
Source : Plan prioritaire «Fonds de
consolidation de la paix » Document interne, P.B.F.
SECTION II : Cadre théorique de
l'étude
PARAGRAPHE I : Revue de la littérature
Face aux multiples obstacles rencontrés dans
l'exécution des projets et programmes de développement, à
la complexité de plus en plus croissante de leurs environnements et
à la multiplicité des acteurs, répondre efficacement aux
exigences de développement social, économique et culturel est,
parmi tant d'autres, une des raisons pour lesquelles les projets et programmes
de développement se doivent de réussir. Cette réussite est
liée à plusieurs facteurs aussi bien extérieurs
qu'intérieurs que le manager se doit de prendre en compte dans la
gestion de son programme ou de son projet. Il doit donc disposer d'un
système lui permettant d'une part de coordonner les différents
acteurs (le plus souvent des partenaires autonomes) afin de créer une
synergie dans l'exécution des différentes activités et
d'autre part, de recueillir à temps réel les informations utiles
relatives à l'environnement et nécessaires à des
prévisions et des prises de décisions efficaces. En nous
inscrivant dans une approche d'amélioration continue, nous avons
constaté que la synergie au sein du Peace Building Fund peut être
améliorée. Face à cette situation, il est indispensable de
proposer des conditions d'amélioration prenant en compte des facteurs
clés de succès adaptables aux changements. C'est la raison qui a
motivé cette recherche qui vise après une étude de la
situation, à définir des conditions d'amélioration de
cette synergie pour une meilleure performance du programme. Les quelques
documents qui ont pu être consultés sur place dans le cadre de la
recherche sont les suivantes :
·
L'ouvrage de
MOLLARD A.8(*) dans lequel il mentionne l'existence des tensions ou
contradictions entre les processus techniques et sociaux qui permettent de
construire des dynamiques de développement.
· Celui de
la Maisonneuve E.9(*) où
l'auteur a proposé une matrice stratégique adaptée aux
projets. Cette matrice est constituée de cinq (5) éléments
à optimiser pour mener à bien un projet. Au nombre de ces
éléments, l'auteur cite : le projet et l'organisation, alpha
et oméga du système autant que clés du dispositif ;
la situation représentative des circonstances et de
l'environnement ; la technique qui mesure la capacité de
transformation et le niveau de maîtrise des ressources ; la
méthode enfin qui permet d'élaborer et d'optimiser les
itinéraires stratégiques en fonction des autres
éléments ». Se basant sur les projets de
développement, l'auteur précise qu'il est important de faire la
part des choses entre le « possible » et le
« souhaitable ». L'auteur
cite : « Entre les rêveries de lendemain qui
chantaient au siècle dernier et l'actuelle surexploitation destructive
de la planète, il devrait y avoir place pour un véritable projet
de développement. Mais la condition à ceci est qu'on donne au
projet de développement, un sens plus large que celui du seul taux de
croissance économique et que le projet s'inscrive dans un long terme
réaliste et accessible et qu'il représente alors pour les
générations futures, une espérance
tangible ».
· Celui de
DOMINIQUE P.10(*) où, s'inscrivant dans cette même
logique, l'auteur précise qu'une excellence durable qui intègre
le développement durable est la clé de réussite des
projets de développement. Il élabore donc un modèle
d'excellence durable qui se présente comme suit :
Figure n°3 : Modèle d'excellence
durable
Source : « Un modèle
"d'excellence durable" intégrant le "développement durable" : une
extension du modèle de Conti »
Phanuel Dominique, 2003, édition GESTION
2000
· L'ouvrage de BOURION C.11(*) dans lequel il montre combien la capacité de
prendre de bonnes décisions est essentielle. Précisant que la
prise de décision ne découle pas simplement de la comparaison des
choix, l'auteur présente une méthodologie logique pour les
décisions programmées. Dans son ouvrage, l'auteur décrit
qu'une bonne prise de décision s'effectue en trois étapes
à savoir :
ü L'étape de la préparation à la
décision où le décideur se met dans les conditions lui
permettant une prise de décision;
ü L'étape de l'analyse de la situation où
le décideur prend en compte les variables liées à la
situation, évalue les risques et conséquences puis prend sa
décision et
ü L'étape de l'évaluation où la
décision prise est évaluée sur son efficacité.
Christian BOURION explique donc dans son ouvrage que la prise
de décision ne s'arrête pas au moment où l'on
décide, mais évolue dans son approche d'amélioration
continue.
· L'ouvrage de
BRANDENBURG H.12(*) définit le processus comme étant un
enchainement d'activités ou ensemble d'activités qui est
alimenté par des entrées, qui dispose des ressources et qui
ajoute de la valeur par rapport au but pour créer des sorties.
D'après l'auteur, les entrées d'un processus proviennent de
l'extérieur ou d'un autre processus et ses sorties, soit vers
l'extérieur soit vers d'autres processus. Précisant qu'il existe
plusieurs sortes de processus à savoir, les processus de
réalisation, de support et de pilotage, l'auteur affirme que le pilotage
d'un processus est une démarche progressive d'évaluation,
d'analyse et d'amélioration guidée par la volonté
d'obtenir la satisfaction des attentes.
· Celui de SAULOU J.13(*) fait intervenir l'approche qualité dans la
prise de décision. Se basant sur la norme ISO 9001 : 2000,
l'auteur fait mention de l'importance de l'utilisation d'un tableau de bord
dans la gestion et le suivi d'un projet. Pour lui, le manager reste un pilote
qui vise à atteindre les objectifs avec les moyens disponibles ou
à négocier. Pour y arriver, il se doit de prendre en compte tous
les processus au sein de son projet ; processus qui, selon l'auteur,
concourent au renseignement et à la mise à jour de son tableau de
bord. Ils doivent donc être formalisés, se voir allouer des
ressources, être pilotés et surtout, s'améliorer. Les
projets s'inscrivent donc dans une vision plus large où il ne suffit
plus de faire selon ce qui a été prévu, mais aussi il
apparait important de prendre en considération les aspects
environnementaux du projet qui peuvent influencer sa bonne exécution.
· La publication du Dr SAHOU J.14(*) par laquelle l'auteur,
s'inscrivant dans le cadre de l'amélioration continue axée sur la
capitalisation de l'expérience du projet de développement rural
de la sous-préfecture de PEHUNCO (BÉNIN) et après avoir
mis en exergue l'importance de la démarche participative pour la
réussite des projets de développement rural intégré
mis en oeuvre dans une approche de développement à la base dans
des conditions socio-économiques similaires à celles de
Labé en Guinée, a montré l'utilité de la
capitalisation des leçons pour ces genres de projets, et son importance
pour un grand nombre de questions stratégiques, comme celle
afférente à la promotion de la synergie en vue de garantir une
forte adhésion des communautés à la vision des projets,
car dit-il : « Et quand les projets se bagarrent dans un village
pour faire passer leurs actions, les populations pensent que ce ne sont pas
elles qui ont intérêt à faire ce qu'on leur demande de
faire, mais ce sont les cadres des projets qui tirent le meilleur profit
des actions. Or nous savons maintenant que dans un projet de type participatif,
le meilleur profit doit revenir aux populations grâce à la
durabilité des actions menées ». L'auteur affirme
qu'une bonne collaboration et un partage des connaissances et informations
améliorent la performance des projets de développement.
Considérant l'approche qualité par processus de
SAULOU Jean-Yves et l'état de l'art ci-dessus présenté
adapté aux normes des organismes internationaux comme le PNUD dans
lequel le stage est déroulé, nous proposons une description du
mode d'application du modèle d'excellence durable de
Phanuel Dominique au sein des projets et programmes
de développement des organismes internationaux qui pourrait s'illustrer
comme suit :
En présence de nouvelles exigences et contraintes de
l'environnement (notamment l'environnement sociopolitique et
économique), le projet s'adapte en agissant sur ses ressources (acteurs
de mise en oeuvre) entrainant ainsi de nouvelles acquisitions et
développement permanent de la compétence. Ceci amène donc
le manager à inscrire son projet dans une approche d'amélioration
continue à travers des innovations sur ses processus qui, de plus en
plus optimisés, permettent une amélioration en terme de
qualité des outputs du projet, soit des résultats. Ceci se
traduit donc par une meilleure performance du projet dans l'atteinte des
objectifs fixés. Dans cette logique, si avant la mise en place d'un
projet, des études de faisabilité menées ont prouvé
que les facteurs environnementaux sont favorables à sa réussite
et si les conditions n'ont pas changé, la performance du projet
dépendrait donc de l'aptitude du manager à pouvoir coordonner les
acteurs de mise en oeuvre du projet de façon à mettre en place
une synergie efficace lui permettant non seulement d'atteindre efficacement les
objectifs fixés, mais aussi de capter, voire prévoir les
variabilités de son environnement en vue de prendre à temps, des
décisions efficaces. Si tous les acteurs sont sensibilisés et
impliqués dans cette dynamique anticipative, même les cas de
forces majeures ou situations exceptionnelles pourraient être
gérés de façon à n'avoir qu'un faible impact sur la
vie du projet vu que celui-ci aurait pu, grâce à des
réunions de concertation régulières avec les acteurs
décisionnels15(*),
mettre en place un large système d'information
régulièrement actualisé lui permettant la gestion des
facteurs de risques qui proviendraient des cas de forces majeures ou des
situations exceptionnelles. Disposant d'une complémentarité
prédéfinie des activités et d'un partenariat efficace dont
les rôles sont prédéfinis entre les acteurs, le manager a
de fortes marges pour atteindre les objectifs fixés. Par contre, la
situation contraire détruit sa visibilité dans sa fonction de
manager. Le niveau de synergie détermine donc la performance des projets
et programmes d'où la nécessité de veiller à son
optimisation (rapport qualité/coûts). Aucune machine ne peut donc
normalement fonctionner si elle ne fait preuve d'une synergie d'actions qui lui
pourrait être conférée par les marges de souplesse
qu'autoriserait le système.
PASCO C.16(*) est allé jusqu'à dire que la
rigidité des processus est la cause de plusieurs maux, dont le manque de
synergie des actions. Définissant donc la synergie d'action comme
étant un effet positif de complémentarité dans une
organisation,
l'auteur précise qu'elle reste un élément indispensable
à toute bonne marche d'une équipe visant un but commun
stratégique17(*).
Par elle, plusieurs facteurs ou influences agissant ensemble créent un
effet plus grand que la somme des effets attendus s'ils avaient
opéré indépendamment, ou créent un effet que chacun
d'entre eux n'aurait pas créé isolément. Partageant donc
cette idée, nous pensons qu'un projet utilisant des ressources et
orienté vers un but commun est le parfait exemple où le
phénomène de synergie devrait être le plus optimisé
possible. Ceci est encore plus vrai en ce qui concerne les projets et
programmes de développement au sein des organismes des Nations Unies.
Comme le présente l'ONU18(*), l'Organisation des Nations Unies est une
équipe active, voire une machine orientée vers un objectif commun
de développement. Il s'agit d'une équipe organisée en sous
équipes répartie chacune en acteurs qui coordonnent leurs
multiples activités dans le but de permettre à l'organisation
d'atteindre les objectifs de développement fixés. Face donc
à cette complexité, il est indispensable, de veiller du plus bas
niveau, à la mise en place d'une synergie efficace qui se fasse
ressentir à tous les niveaux.
Tous ces travaux ont largement abordé les
particularités liées aux projets et programmes de
développement en précisant l'importance de la mise en place et de
l'optimisation d'une synergie efficace grâce à la démarche
participative et celle systémique en développant une synergie
d'actions axée sur la notion de système -pris comme un ensemble
organisé de façon à ce que lorsqu'un élément
est touché, tous les autres le soient à court ou à long
terme-. Ils ont aussi abordé des causes possibles pouvant expliquer la
problématique dont cette étude fait l'objet en proposant des
modèles de résolution adaptables aux types de projets et
programmes qui s'inscrivent dans une approche « amélioration
continue »; la présente étude permettra d'expliquer et
d'analyser le cas particulier du P.B.F. et de proposer des recommandations pour
une amélioration de la synergie au sein du dit programme. Aussi
avions-nous formulé des hypothèses en nous basant sur la
littérature consultée et les constats faits sur le terrain en
Guinée.
PARAGRAPHE II : Hypothèses et
méthodologie de l'étude
En nous centralisant sur l'importance de la synergie et les
multiples avantages qu'elle procure et en faisant une première
observation des procédures de gestion mises en place par les organismes
internationaux, il semble évident que les programmes de
développement feraient preuve d'une performance remarquable.
Considérant les modes de suivis, les opportunités et contraintes
à la bonne gestion du P.B.F. dans son environnement socio politique,
nous désirons apporter par la présente étude, une
meilleure lisibilité, une meilleure vision et compréhension des
éléments expliquant la problématique ci-dessus
identifiée afin de permettre la prise en compte de nos
découvertes dans :
· L'évaluation des risques,
· L'amélioration continue, et
· la mise en oeuvre de nouvelles stratégies.
Ces aspects considérés permettront aux projets
et programmes (futurs) de mieux s'adapter aux particularités et aux
changements de leurs environnements en prévenant les risques potentiels
améliorant ainsi leurs performances et leurs facultés à
atteindre les objectifs fixés grâce à une synergie
optimisée. Notre recherche a donc essayé d'émettre des
hypothèses qui, par une enquête de terrain, ont fait l'objet d'une
vérification. Ces hypothèses ont donc été
discutées sur la base de nos résultats et des recommandations ont
été proposées. Dans cette logique, nous avons
énuméré les hypothèses ci-après :
1. L'impulsion de la coordination détermine le niveau
de synergie au sein des actions du P.B.F.
2. La particularité des procédures de gestion
dans les différentes agences affecte l'amélioration de la
synergie au sein du P.B.F.
3. La rigidité des processus a un effet sur
l'amélioration de la synergie entre les multiples acteurs.
4. La concurrence entre les agences de mise en oeuvre a un
effet sur le partage de l'information qui pourrait favoriser le
développement de la synergie.
Afin de respecter les délais et de pouvoir effectuer un
suivi permanent durant notre recherche, un chronogramme a été
élaboré et respecté. Le logiciel PSN 8 nous a permis de
réaliser le diagramme de Gantt19(*) qui se trouve en annexe III du document. La
méthode d'enquête envisagée est présentée
à travers les étapes suivantes :
· Objectifs de la collecte des données ;
· Nature de la collecte des données ;
· Échantillonnage ;
· Spécification des données à
mobiliser ;
· Conception du questionnaire ;
· Technique de dépouillement des
données ;
· Outils de présentation des données.
Objectifs de la collecte des données :
Notre enquête a visé à mobiliser les données
nécessaires à la vérification des différentes
hypothèses précédemment formulées.
Nature de la collecte des données : Afin de
pouvoir vérifier nos hypothèses, nous avons eu à effectuer
une enquête à caractère mixte (quantitative et qualitative)
adressée aux agences de mise en oeuvre du PBF20(*). Cette enquête faite par
sondage s'est réalisée à partir d'un questionnaire
lié aux hypothèses formulées. Notre technique de collecte
a été l'interview directe.
Échantillonnage : Notre échantillon
est composé de 10 individus21(*). La méthode d'échantillonnage sur place
s'est appuyée sur les agences de mises en oeuvre du programme.
Spécification des données à
mobiliser : Les données qu'a visées notre enquête
concernent l'opinion des enquêtés sur les hypothèses
ci-dessus formulées.
Conception du questionnaire : Notre
questionnaire22(*) a
été conçu par rapport aux hypothèses
formulées lors de notre étude. Les questions sont majoritairement
de type ouvert permettant aux enquêtés de s'exprimer sur la
problématique de façon participative.
Technique de dépouillement des
données : Suite à la collecte des données, nous
avons procédé à un dépouillement manuel sur la base
d'un guide de dépouillement conçu pour le questionnaire. Les
opinions recueillies ont été classées en fonction des
hypothèses formulées. Le logiciel SPHINX nous a aidés
à traiter les données recueillies.
Outils de présentation des données :
Nous avons utilisé les méthodes de tris accompagnées de
graphiques avec les tableaux EXCEL pour la présentation des
résultats de notre enquête. Nous nous sommes servis de la formule
de « t » pour déterminer les différents taux
(fréquences) obtenus dans nos résultats.
Ainsi avons-nous présenté le cadre pratique et
théorique de l'étude. Nous aborderons dans le chapitre suivant
les enquêtes et recommandations.
CHAPITRE II : ENQUÊTE ET RECOMMANDATIONS
Nous abordons dans ce chapitre l'étude empirique ainsi
que les recommandations pour le P.B.F. applicables aux (futurs) projets et
programmes du même type.
SECTION I : Présentation des
résultats
PARAGRAPHE I : Collecte des données
En raison de la nature des informations dont nous avions
besoin, nous avons utilisé les outils les plus fiables possible. Notre
enquête a été réalisée avec pour base un
questionnaire limité aux informations recherchées et
administré à l'endroit des agences du Peace Building Fund
(P.B.F.).
Afin de faciliter la compréhension aux
enquêtés nous avons formulé le questionnaire au mieux. Nous
avons préféré des questions ouvertes aux questions
fermées afin de permettre à nos enquêtés de mieux
s'exprimer et de leur permettre de participer à l'amélioration de
la synergie. Le support de notre enquête a donc été
testé et corrigé en fonction des avis d'enquêtés et
des personnes ressources consultées.
Notre enquête s'est déroulée sur la
période allant du 04/11/2010 au 09/11/2010.
Au nombre des difficultés rencontrées lors du
déroulement de l'enquête, la principale était le
caractère débordant du travail obligeant les
enquêtés à faire chaque fois pression sur eux-mêmes
avant d'avoir le temps nécessaire pour répondre au questionnaire.
PARAGRAPHE II : Résultats et validation des
hypothèses
Présentation des résultats. Les
résultats liés à la première question ont
été présentés sous forme de graphiques. Une grille
de classification des résultats liés à la deuxième
question a été réalisée en vue de la validation des
hypothèses.
Graphique n°1 : Résultats
d'enquête liés à la question Q1 (pensez-vous que la
synergie au sein du PBF peut être améliorée ?)
Source : Résultats d'enquête
Commentaire : Le graphique ci-dessus
présente une part de 100 % pour les enquêtés qui
affirment que la synergie au sein du PBF peut être
améliorée contre une part de 0% pour ceux qui affirment le
contraire.
Tableau n°1 : Grille de classification des
résultats liés à la question Q2 (quelles sont selon vous,
les principales raisons qui peuvent freiner l'amélioration de la
synergie au sein du PBF en Guinée ?)
Hypothèses
|
Réponses à la question Q2
|
Enquêté (A à J)
|
Nombre de réponses
|
L'impulsion de la coordination
(h1).
|
Insuffisance de la coordination/manque d'interconnexion.
Le manque de cadre approprié et fonctionnel de
suivi.
|
E
J
|
02
|
La particularité des procédures de
gestion (h2).
|
Différences entre les procédures des agences.
|
D
|
01
|
La rigidité des processus
(h3).
|
|
|
00
|
La concurrence entre les agences
(h4).
|
Le manque de concertation et l'insuffisance de
communications.
La rivalité dans les interventions.
La concurrence entre les agences de mise en oeuvre.
Le niveau faible de concertations
L'absence d'informations partagées
La méconnaissance du contenu des projets.
Les conflits de préséances entre les projets et
priorités d'affectation des ressources
La concurrence entre les agences et les disparités des
procédures.
La faible concertation entre les acteurs
Manque d'échange des acteurs sur les actions similaires
et complémentaires.
|
A.B
A
B
C
F
F
F
G
H
J
|
07
|
Source : Résultats d'enquête.
Tableau n°2 : Résultats
d'enquête relatifs à la question Q2 du questionnaire.
N°
|
Hypothèses
|
Nombre de réponses
|
Fréquences
|
1
|
L'impulsion de la coordination (h1).
|
2
|
20%
|
2
|
La particularité des procédures de gestion
(h2).
|
1
|
10%
|
3
|
La rigidité des processus (h3).
|
0
|
0%
|
4
|
La concurrence entre les agences (h4).
|
7
|
70%
|
|
Total
|
10
|
100%
|
Source : Grille de classification des
résultats liés à la question Q2.
Graphique n°2 : Résultats
d'enquête liés à la question Q2 (quelles sont selon
vous, les principales raisons qui peuvent freiner l'amélioration de la
synergie au sein du PBF en Guinée ?)
Source : Grille de classification des
résultats liés à la question Q2.
Commentaire23(*) : Le graphique ci-dessus présente une
part de 20% pour l'hypothèse 1 (h1), une part de
10% pour l'hypothèse 2 (h2), une part de 0% pour
l'hypothèse 3 (h3), et une part
de 70% pour l'hypothèse 4 (h4).
Validation des hypothèses. La fréquence
de 100% obtenue dans les résultats liés à la question Q1
pour ceux qui affirment que la synergie au sein du PBF peut être
améliorée confirme le désir de l'équipe
d'améliorer continuellement le niveau de synergie. En vue de trouver les
facteurs qui affectent cette amélioration, nous allons procéder
à la validation des hypothèses préalablement
formulées. Cette validation sera effectuée sur la base des
résultats ci-dessus présentés. L'hypothèse 3
qui est liée à la rigidité des processus a obtenu un taux
nul (0%). Cette hypothèse n'est donc pas validée. Chacune
des trois autres hypothèses fera donc l'objet d'une discussion :
L'hypothèse 1 qui considère le fait que
l'impulsion de la coordination est liée au niveau de synergie a
obtenu une part de 20%. Nous la validons. En effet, il existe au
sein du PBF, une équipe compétente qui vise à coordonner
tous les projets en vue d'un suivi efficace. Des consignes et décisions
sont régulièrement prises. Toutefois, pour les projets et
programmes de développement qui décrivent l'art d'une
organisation établie et sanctionnée par une durée bien
précise, chaque agent de mise en oeuvre fonctionne indépendamment
et dispose de ses propres procédures et modes de mises en oeuvre des
activités. Cette multiplicité des acteurs participe à la
lenteur des prises de décisions ; ce que nous trouvons tout
à fait normal, car la démarche participative exige du temps pour
garantir la pérennité des actions du projet et/ou du programme.
Tout se passe comme si la longue durée constatée au départ
est un investissement qui rapporterait tôt ou tard. Le niveau d'impulsion
de la coordination identifiée se traduit donc par les difficultés
de la coordination à avoir un regard absolu sur l'exécution des
activités.
L'hypothèse 2 qui considère le fait que
la particularité des procédures de gestion affecte
l'amélioration de la synergie au sein du PBF a obtenu une part de
10%. Nous la validons. Chaque agence de mise en oeuvre dispose de ses
propres procédures auxquelles elle se conforme dans la mise en oeuvre
de ses activités. L'autonomie dans la mise en oeuvre des
activités crée une multiplicité qui pourrait être
utile pour la capitalisation d'expériences. Toutefois, nous pensons que
les 10% obtenus pour cette hypothèse s'expliquent par une vulgarisation
insuffisante des procédures au sein du groupe.
L'hypothèse 3 liée à la
rigidité des processus n'a pas été validée en
raison de sa fréquence nulle. En effet la compilation des
multiplicités et particularités de chaque agence complexifie le
système. Toutefois, cette hypothèse n'a pas été
validée au sein du PBF pour la simple raison que chaque projet soit
élaboré par son agence de mise en oeuvre ou tout au moins, il
participe majoritairement à l'élaboration du projet. Ce qui
permet, dès l'élaboration, de définir tous les
paramètres et de clarifier toutes les ambigüités
liées à la mise en oeuvre.
L'hypothèse 4 qui considère le fait que
la concurrence entre les agences de mise en oeuvre a un effet sur le partage
de l'information a obtenu une part de 70%. Nous la validons. En
effet, chaque acteur autonome dans la mise en exécution de son projet
est évalué spécifiquement sur la base de ses performances.
Ce qui génère un besoin de chaque acteur de se faire connaitre
comme le meilleur et ainsi, une concurrence qui pourrait motiver
l'équipe et améliorer ses performances globales. Nous pensons que
cette concurrence est utile à la bonne exécution des projets et
programmes de développement si elle est bien gérée.
Néanmoins, cette même concurrence pourrait être source d'une
réticence à collaborer aisément. Mais cette situation
crée-t-elle des conflits ou contradictions ? On peut distinguer des
conflits (ou contradictions) non antagonistes où les acteurs s'entendent
sur les objectifs essentiels d'un processus et ne font pas consensus sur la
manière dont on veut atteindre ces objectifs (par exemple) et des
conflits (ou contradiction) antagonistes où les acteurs sont
diamétralement opposés sur tous les aspects essentiels y compris
la vision même du projet ou programme détruisant toutes
possibilités de communication. Le but essentiel du manager n'est donc
pas d'éviter la concurrence, ni les conflits, mais de les gérer
en tant que des processus faisant en sorte que les conflits antagonistes
n'apparaissent au sein du projet ou programme et en mettant un accent
particulier sur un bon partenariat favorisant la bonne circulation des
l'information pour une meilleure gestion des conflits non antagonistes.
SECTION II : Recommandations et conditions de mise
en oeuvre
Nous retenons donc définitivement comme freins
éventuels à l'amélioration de la synergie au sein du
P.B.F. :
1. Le niveau d'impulsion de la coordination,
2. La particularité des procédures de gestion,
3. Le niveau de circulation de l'information.
Le diagnostic étant établi suite à la
validation des hypothèses formulées, il est pour nous question,
tout en tenant compte des objectifs préalablement fixés, de
proposer des conditions d'éradication des facteurs pouvant freiner
l'amélioration de la synergie. Nous définirons ensuite les
conditions de mise en oeuvre de nos recommandations.
PARAGRAPHE I : Recommandations pour le PBF
Nous pensons que, pour une bonne synergie au sein des (futurs)
projets et programmes de développement, il est important de prendre les
dispositions le plus tôt possible, donc depuis la phase de
l'élaboration. En ce moment, tous les acteurs se réunissent pour
définir tous les aspects nécessaires à la mise en place
d'une synergie efficace ainsi que les rôles de chacun et les modes de
partenariats possibles. Les projets naissants seront alors greffés au
programme principal par les partenariats possibles sur des activités
similaires à celles des projets existants.
Toutefois, pour une amélioration de la synergie au sein
du PBF, nous proposons :
1- Au niveau managérial (Agences des Nations
Unies) :
· Le renforcement du mécanisme de concertation et
de partenariat avec l'ensemble des agences de mise en oeuvre sur les
différents projets et leurs contenus (cette concertation
passera par des rencontres de partages, des réunions24(*) et ateliers d'échanges
sur les points de similitudes entre les projets ayant des cibles
identiques) et une meilleure vulgarisation des procédures et des
rôles prédéfinis (à travers la création
d'une plateforme, d'un mail groupé, etc.).
· La mise en place d'un système de capitalisation
des expériences acquises par les projets finissants.
2- Au niveau de la mise en oeuvre des activités (ONG
de mise en oeuvre), nous proposons :
· La définition d'une
complémentarité effective entre les activités qui
peuvent se succéder. Il s'agit ici pour les projets visant les cibles
identiques :
o D'identifier les points d'intersection des visions
(objectifs/intérêts communs liés au projet) de chaque
agence des Nations Unies concernées. Pour y arriver, il est important de
se poser la question suivante : « pourquoi
l'UNICEF25(*) dans ce
projet précis ? ».
o D'identifier dans les différentes activités
à mettre en oeuvre par les ONG, celles qui sont liées à ce
point d'intersection.
o De définir l'ordre dans lequel ces activités
se complètent pour arriver à ce point, comme le présente
la figure ci-dessous.
Figure n°4 : Schéma
représentatif de la complémentarité
Activité 2
Activité 1
Activité 3
ONG (Agence1)
ONG (Agence2)
ONG (Agence1)
Vision agence 2
Vision agence 1
Objectifs/Intérêt commun
Source : Résultats d'enquête
· La mise en place d'un partenariat pour les
activités visant des cibles ou objectifs communs. Il s'agit ici,
après cette complémentarité définie, d'identifier
les activités similaires pouvant être combinées et de
définir entre les acteurs chargés de mettre en oeuvre les
différentes activités, un partenariat leur permettant d'atteindre
leurs objectifs respectifs par la réalisation d'une même
activité. On obtiendra donc une combinaison en réseau où
des acteurs différents seront reliés par une même
activité comme le présente la figure ci-dessous.
Figure n°5 : Schéma
représentatif d'un partenariat en toile d'araignée.
ONG (A)
ONG (B)
ONG (C)
ONG (D)
Source : Résultats d'enquête
La combinaison de ces deux éléments à
savoir la complémentarité et le partenariat permet de
définir une synergie efficace au sein des projets et programmes de
développement. Cette combinaison appliquée au projet d'appui au
mouvement de la jeunesse et à certains groupes de jeunes les plus
déshérités à titre d'exemple nous permet de
définir une synergie entre les agences ONUDI et UNICEF qui se traduit
comme suit :
Tableau n° 3 : Application des
recommandations/Synergie entre ONUDI et UNICEF
FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX
|
Titre : projet d'appui au mouvement de la
jeunesse et à certains groupes de jeunes les plus
déshérités
|
Agences UN
|
ONUDI
|
UNICEF
|
Missions
|
L'ONUDI concentre ses ressources sur des projets
destinés à aider les pays les plus pauvres et leurs populations
les plus vulnérables à travers la promotion et
l'accélération de l'industrialisation.
|
L'UNICEF fait profiter aux enfants, d'une protection
spéciale sur toute forme de violence ou d'exploitation.
|
Pourquoi dans ce projet ?
(Intérêts)
|
L'ONUDI trouve dans la jeunesse vulnérable
guinéenne mobilisable pour d'éventuels troubles pouvant
porter atteinte à la stabilité de la paix, un potentiel important
qui peut être dirigé vers l'auto entrepreneuriat s'il est
appuyé.
|
L'UNICEF prévoit les conséquences
désastreuses sur la jeunesse vulnérable guinéenne
des troubles imminents et trouve donc à travers ce projet, un moyen de
la prévenir à travers des sensibilisations et diverses
formations).
|
Point d'intersection
|
Les deux intérêts se rejoignent en un point. Ce
point d'intersection est la jeunesse vulnérable guinéenne.
|
Activités relatives à ce point
d'intersection
|
Identifications
Fourniture équipements, conseils et formations sur
l'entrepreneuriat.
|
Identifications
Formation et sensibilisation sur la gestion et
prévention des conflits.
|
Conditions de base de la mise en place d'une synergie
efficace.
|
Association du critère de la
vulnérabilité au critère de la compétitivité
de base de l'ONUDI.
|
Fourniture du potentiel basic poussant la cible à
s'intéresser aux activités du volet assainissement du projet.
|
Mode de synergie identifiée.
|
Une complémentarité identifiée est que la
protection de l'UNICEF ne pourrait être complète en Guinée
Conakry sans l'appui de l'ONUDI pour occuper les jeunes vulnérables
sensibilisées par l'UNICEF. Il apparait donc important de pouvoir
créer un lien pour orienter les jeunes vulnérables ayant
bénéficié des formations et sensibilisations de l'UNICEF
vers l'ONUDI pour leurs intégrations dans des équipes de projets
compétitifs.
|
Sources : Recommandations
PARAGRAPHE II : Conditions de mise en oeuvre.
Nous pensons que les recommandations ci-dessus
formulées ne seront efficaces que si les conditions de mise en oeuvre
sont étudiées et que des discussions mettant en relief les
conséquences positives et négatives de la manière dont
chaque recommandation proposée sera mise en oeuvre sont
encouragées. Aussi faudra-t-il :
· Une meilleure dynamisation du comité de pilotage
et des comités technique.
· La mise en place d'un système permettant de
motiver les différents acteurs et cultiver en eux l'envie de mener des
actions qui favorisent l'atteinte efficace de ses objectifs.
CONCLUSION GÉNÉRALE
Principalement au sein du Peace Building Fund, un programme
dont la performance dans l'atteinte des objectifs fixés est directement
liée à la survie de toute une communauté humaine, il est
important de veiller à l'existence d'une bonne synergie au sein des
activités. C'est dans cette optique que nous nous sommes donné la
mission de l'améliorer à travers cette étude.
Vu notre formation et nos objectifs, nous avons donc
réalisé une étude visant à identifier les freins
éventuels à cette amélioration et à proposer des
conditions d'éradications en vue d'une meilleure performance des projets
et programmes de développement. Pour y arriver, des hypothèses
ont été formulées puis une enquête de terrain a
été réalisée afin de valider parmi celles
formulées, les plus vérifiées à savoir :
· Le niveau d'impulsion de la coordination,
· La particularité des procédures de
gestion,
· Le niveau de circulation de l'information.
Des recommandations ont été formulées
dans le sens des objectifs fixés. Il ressort des présents travaux
l'urgence de la mise en place des conditions favorables à une meilleure
concertation et partenariat entre les acteurs de mise en oeuvre. Ces
recommandations ne seraient efficaces que si les conditions favorables requises
notamment l'engagement d'une volonté décisionnelle clairement
affichée par les autorités et les acteurs du système sont
créées.
Bien que ce travail n'ait pas la prétention d'avoir
abordé tous les problèmes qui se posent aux projets et programmes
de développement, il a le mérite d'avoir abordé quelques
aspects clés que d'autres chercheurs pourront approfondir lors des
travaux futurs dans leur contribution à l'amélioration de la
synergie. Nous nous nourrissons de l'espoir que les recommandations
formulées dans le cadre du présent travail seront mises en oeuvre
et permettront au P.B.F. non seulement d'améliorer de façon
remarquable ses performances mieux que menées jusqu'ici mais aussi de
rester pour les projets et programmes futurs, un réel exemple à
dépasser.
BIBLIOGRAPHIE
BOURION C. 2002. Le processus de prise de
décision, Paris, ESKA
BRANDENBURG H. 2006. L'approche
processus : Mode d'emploi, (2e éd), Paris, Édition d'organisation
De la MAISONNEUVE E. 2008. Précis de
stratégie : Cinq éléments pour agir, Paris, DUNOD.
DOMINIQUE P. 2003.
Un modèle "d'excellence durable" intégrant le
"développement durable" : une extension du modèle de Conti,
Paris, GESTION2000
MOLLARD A.
2007. Territoires et enjeux du développement régional,
Paris, QUAE.
ONU 2006. ABC des Nations Unies, NewYork,
département de l'information ONU.
PASCO C. 2008.
Marketing international (7e éd), Paris, Dunod.
SAHOU J. 1995. Le chemin parcouru, Pehunco,
édition d'organisation.
SAULOU J. 2006. Tableau de bord pour
décideurs qualité, Paris, AFNOR.
ANNEXE I : QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
QUESTIONNAIRE
Madame/Monsieur, dans le cadre de notre formation `'masters en
gestion des projets, et processus'' nous avons entamé un stage au sein
du PBF Guinée Conakry où nous serons amenés à
réaliser et présenter une thèse professionnelle. Afin de
participer à l'amélioration des performances du PBF en
Guinée, nous avons choisi de travailler sur la synergie existante. Nous
vous prions de bien vouloir consacrer quelques minutes de votre précieux
temps à répondre de façon succincte aux questions
ci-dessous afin de participer ainsi à l'amélioration de cette
synergie. Nous sommes disponibles pour tout entretien visant à mieux en
discuter.
Q1 : Pensez-vous que la synergie au sein
du PBF peut être améliorée?
Si non,
pourquoi ? ........................................................................
. .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Si oui, comment?
........................................................................
.. .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Q2 : Qu'elles sont selon vous, les
principales raisons qui peuvent freiner l'amélioration de la synergie au
sein du PBF en Guinée?
.. .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
Nous vous remercions pour votre
précieuse participation.
ANNEXE II : LA RÉUNION DE TRAVAIL
Source : SAHOU J., le chemin parcouru, 1995, édition
d'organisation.
ANNEXE III : DIAGRAMME DE GANTT
Source : Logiciel PSN8
ANNEXE IV : FICHE DE SUIVI DES
ACTIVITÉS
Source : Logiciel PSN8
* 1 La population mère
est constituée de 12 agences.
* 2 Survey's parent population:
12 agencies at all.
* 3 Programme habituellement
octroyé aux pays qui sortent de guerres.
* 4 Entre autres, la
réalisation d'élections libres dans un climat serein et
apaisé.
* 5 Participation de toutes les
agences des Nations Unies concernées.
* 6 Projet VBG :
sous projet inclus dans l'axe du projet d'appui à la justice et à
la sécurité du programme P.B.F. - Voir Présentation du
P.B.F.
* 7 Chaque agence gère
son projet suivant sa propre procédure.
* 8
MOLLARD A.
2007. Territoires et enjeux du développement régional,
Paris,
* 9 De la MAISONNEUVE E. 2008. Précis de
stratégie : Cinq éléments pour agir, Paris, DUNOD.
* 10
DOMINIQUE P. 2003.
Un modèle "d'excellence durable" intégrant le
"développement durable" : une extension du modèle de Conti,
Paris, GESTION2000
* 11 BOURION
C. 2002. Le processus de prise de décision, Paris, ESKA
* 12
BRANDENBURG H. 2006. L'approche
processus : Mode d'emploi, (2e éd), Paris, Édition
d'organisation
* 13 SAULOU
J. 2006. Tableau de bord pour décideurs qualité, Paris,
AFNOR.
* 14 SAHOU
J. 1995. Le chemin parcouru, Pehunco, édition
d'organisation.
* 15 Tel que
suggéré par Dr SAHOU J. dans sa note de publication
susmentionnée.
* 16
PASCO C. 2008.
Marketing international (7e éd), Paris, Dunod.
* 17 But à grand effet
porteur
* 18 ONU
2006. ABC des Nations Unies, NewYork, département de l'information
ONU.
* 19 Voir diagramme de GANTT en
annexe III et en annexe IV, la fiche de suivi des activités.
* 20 Peace Building Fund (Voir
plan prioritaire)
* 21 Divers administrateurs et
gestionnaires des projets du P.B.F
* 22 Voir guide de
questionnaire en annexe I
* 23 Pour l'intitulé des
hypothèses, voir le tableau n°1 à la page
précédente : Grille de classification
* 24 Voir annexe II
* 25 À titre
d'exemple.
|