Conclusion : Pour un investissement de 1000 millions,
le revenu national augmente de 5000 millions
Cette approche a été surtout
développée par Robert BARRO (2000). Il considère que la
production des entreprises est réalisée à partir d'un
stock de capital k incluant le capital productif, physique et le capital
humain. Le facteur k se particularise par une productivité marginale
décroissante qui se traduit par une progression de la production de
chaque entreprise tendant vers zéro. L'introduction des dépenses
publiques qui est d'origine externe. En particulier, les investissements
permettent d'assurer une meilleure circulation des produits et des facteurs de
production. La réalisation d'économies externes permet de
contrecarrer l'évolution de la productivité du capital. Cette
situation se traduit par un processus de croissance économique.
II.4.4 La théorie de la croissance
équilibrée
Les principaux acteurs défendant cette stratégie
sont Ragnar NURKSE et Paul Rosenstein- RODAN. Ils mettent en relief le
rôle de l'Infrastructure Economique et Sociale (IES).
L'IES recouvre tous les équipements collectifs d'un
pays, le plus souvent fournis par l'Etat, qui facilitent les activités
économiques : moyen de communication (routes, ponts, aéroport,
téléphone, etc.), bâtiments, énergie, adduction
d'eau, services publics divers... Leur mise en place réclame des
investissements lourds, indivisibles, coûteux à la taille minimale
élevée, qui demande une longue période de gestion. Ces
investissements doivent précéder le lancement d'investissements
directement productifs, ou au moins être simultané.
En reliant les marchés entre - eux, les infrastructures
permettrons de développer les échanges (mobilité des
personnes et des marchandises) et rompre l'isolement de régions
entières, d'élargir le marché national et des
débouchés des firmes (usines).
Les entreprises privées ne seront pas à
même de mettre en place l'IES et il revient donc à l'Etat de
lancer un tel programme.
Par cette théorie, on entend une relation entre les
investissements en IES et les échanges, qui conduiront à la
croissance du PIB. Mais étant donnée que les échanges
peuvent être approchés par la mobilité des marchandises
à travers les importations et les exportations, on peut conclure qu'il
y'a une relation entre les Parts d'Investissements Publics du secteur des
transports, les importations, les exportations, et la mobilité des
personnes avec la croissance du PIB.
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