III.1.3. Les différents
plans de gestion utilisés par le PIFK
En partant de la définition d'Alain BIROU
énoncée précédemment sur le plan, nous parlerons de
cinq plans de gestion que le PIFK a mis au point pour son action. Il s'agit de
la procédure, la méthode, la norme, le budget et le programme.
1. La procédure
La procédure telle que utilisée par le PIFK
comporte les phrases suivantes : - d'abord procéder au recrutement
- sélection après examen médical - une fois le candidat
retenu, lui faire suivre une formation accélérée en
matière d'agriculture pour une durée de 6 mois - une fois la
formation terminée, installer le futur fermier dans son nouvel
habitat.
Cette procédure devrait prendre fin jusqu'à la
période dite d'implantation, c'est-à-dire trois ans maxima.
2. La méthode
Une fois la procédure établie, une
méthodologie est définie pour la réalisation des
tâches. Sachant que les objectifs insistent sur la production des
cultures vivrières et l'implantation des fermiers, tenir compte de
l'état des sols et déterminer les moyens susceptibles de les
améliorer. Tenir compte de la disponibilité des machines et du
temps de travail. La méthodologie ne devrait pas marginaliser le travail
manuel pour la tractorisation.
3. La norme
Le marché de Kinshasa étant très
capricieux, les responsables du Projet ont tenu compte des impératifs
suivants :
- Présenter sur le marché des produits de
très bonne qualité et dans les meilleurs délais ;
- veiller au conditionnement selon les exigences du
marché ; c'est-à-dire utiliser les emballages
courants : sacs de 30 kg ou 50 kg pour le manioc en cossettes ; sacs
de 70 kg pour le mais ;
- présenter des légumes fraîchement
cueillis.
La standardisation n'étant pas le propre du
marché de Kinshasa, savoir faire face à la concurrence. Pour y
parvenir, il faut respecter scrupuleusement les méthodes culturales et
surtout le temps de maturation. La norme est donc dictée par la loi de
l'offre et de la demande. Elle dépend aussi des caprices des
acheteurs.
4. Le budget
En considérant les réalisations du Projet, nous
pouvons affirmer que le budget a été un plan bien établi.
Le Projet s'est doté d'un personnel d'exécution composé de
techniciens en agronomie (Ingénieur agronome, agronomes), des
conducteurs (machines, véhicules automobiles), des maçons,
charpentiers et menuisiers, surveillants. Ce sont tous des salariés dont
les prestations émargeraient au budget. Le Projet allait fournir le
matériel, ériger les constructions et construire toutes les
infrastructures, acquérir les médicaments et les rations pour les
candidats fermiers.
C'est donc grâce à un budget réaliste que
les objectifs ont connu une certaine réalisation bien qu'il n'existe
aucune donnée chiffrée susceptible de nous éclairer sur
l'importance de ce budget.
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