IV.7 CONCLUSION ET PERSPECTIVE D'AVENIR
L'objectif visé de cette étude était
d'évaluer l'impact environnemental et social des constructions
anarchiques le long de la rivière Kalamu dans les quartiers Kimbangu I
et Yolo-nord III en vue d'étudier les conséquences qui en
résultent sur la dégradation du cadre et de la qualité de
vie de cette population.
Cette étude a démontré clairement que la
plupart des problèmes urbains, particulièrement en ce qui
concerne les constructions anarchiques dans la ville de Kinshasa,
découlent de la désuétude de la loi et les règles
en matière d'urbanisme et de l'environnement. Tous les textes et
règlements qui ce sont succédés après
l'indépendance n'ont aucun effet concret sur le terrain ;
l'application de ce dernier n'est pas visible. S'ajoute à cela
l'explosion démographique, la pauvreté et l'émergence des
antivaleurs. Il est donc urgent d'implanter des structures appropriées
pour assurer une bonne gestion de l'espace.
L'expérience mondiale a montré que
l'institutionnalisation de la bonne gouvernance repose sur la
démocratisation et la participation. Pour y parvenir, il faut combler le
fossé entre les gouvernants et les gouvernés et favoriser la
confiance, l'interdépendance, la réciprocité, la
sensibilité et la responsabilité en matière de
gouvernance.
En effet, pour mener une politique de réorganiser notre
site d'étude, la préoccupation est d'engager la science dans une
collaboration interne entre les aménageurs urbains, les urbanistes, les
architectes, les ingénieurs, les économiques, les administratifs,
...
A cela, le coût très élevé de
déplacer cette population ne rend évidemment pas très
facile l'application du plan de réorganisation de notre site. C'est un
problème beaucoup plus considérable pour qu'on ne puisse laisser
qu'à l'Etat seul, les soins de le résoudre.
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