1-2/ Historique de l'organisation et de la structure
du système d'enseignement primaire au Togo
Après l'indépendance, les changements
significatifs intervenus dans l'organisation de l'enseignement primaire ont
commencé pendant la Troisième République avec la
réforme du système éducatif et de formation connue sous le
nom d'`'Ecole Nouvelle». Cette réforme a été
régie par l'ordonnance n°16 du 06 mai 1975. L'Ecole Nouvelle avait
trois objectifs essentiels à savoir
1) offrir des chances égales à tous les
citoyens indépendamment de l'origine sociale ou du sexe en orientant les
élèves selon leurs aptitudes compte tenu des besoins du pays,
2) rendre l'école plus rentable en réduisant les
taux de redoublement, et en adaptant les produits de l'école aux besoins
du développement,
3) adapter l'école aux milieux en réhabilitant les
langues nationales et les valeurs culturelles du pays.
Dans la constitution du 14 octobre 1992, dans ses articles 30
et 35, l'Etat reconnait l'enseignement privé confessionnel et laïc.
La création des écoles privées confessionnelles et
laïques est contrôlée par l'Etat qui assure progressivement
la gratuité de l'école. En 2003, par le décret
n°2003-229/PR du 29 juillet portant composition du gouvernement, le
ministère de l'éducation nationale et de la recherche (MENR) fut
partagé en deux départements ; le ministère de
l'enseignement primaire et secondaire (MEPS) et celui de l'enseignement
supérieur et de la recherche (MESR). Ainsi le décret n°2004-
068/PR du 14 mars 2004 porte attributions et organisation, et structure le MEPS
comme suit : le cabinet du ministre, le secrétariat
générale, les directions centrales, les directions
régionales de l'éducation, les inspections d'enseignement et les
organismes rattachés. La modification du gouvernement en 2007 a
rattaché l'alphabétisation au MEPS qui devient MEPSA.
Au titre des directions centrales, on compte sept (7) : la
direction des enseignements préscolaire et primaire (DEPP) ; la
direction de l'enseignement secondaire, de l'information et de l'orientation
scolaires et professionnelles (DESIO) ; la direction des examens et concours
(DEX-C) ; la direction des ressources humaines (DRH) ; la direction des
affaires financières (DAF) ; la direction de la prospective, de la
planification de l'éducation et de l'évaluation (DPPE) et la
direction de la formation permanente, de l'action et de la recherche
pédagogiques (DIFOP). Les directions régionales de
l'éducation sont au nombre de six (6) : la direction régionale de
l'éducation des Savanes (DRE-Savanes) ; la direction régionale de
l'éducation de la Kara (DRE-Kara) ; la direction régionale de
l'éducation Centrale (DRE-Centrale) ; la direction régionale de
l'éducation des Plateaux (DRE-Plateaux) ; la direction régionale
de l'éducation Maritime (DRE-Maritime) ; la direction régionale
de l'éducation Lomé-Golfe (DRELomé-Golfe).
Les directions régionales de l'éducation,
assurent une gestion de proximité en s'appuyant sur les inspections
d'enseignement et les directions des établissements. Les directions
régionales de l'éducation sont des structures
décentralisées et sont chargées des questions relatives
à l'éducation nationale et la recherche. Ils ont autorité
sur l'ensemble des établissements de tous ordres et de tous
degrés, sur les inspecteurs ainsi que toutes les autres structures
relevant du département de l'éducation nationale et de la
recherche. Au niveau de chaque circonscription pédagogique, l'inspecteur
exerce un contrôle pédagogique et administratif sur l'enseignant.
L'Inspection générale de l'éducation (IGE) est
chargée de l'évaluation globale du fonctionnement et des
résultats du système éducatif. Dans les écoles, le
directeur assure l'encadrement et le contrôle pédagogique.
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