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Impact des subventions agricoles sur les exportations de coton du Burkina Faso

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par Mama Talla FAYE
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Diplôme d'études approfondies (DEA) 2011
  

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Section2) Méthode d'analyse et interprétation des résultats de simulation

Cette section sera consacrée d'abord à la méthode d'analyse qui consistera à un test de diagnostic sur les données du modèle. Ensuite nous aborderons l'estimation du modèle VAR. Et en fin nous interpréterons les résultats de simulation, qui consisteront à une interprétation des fonctions de réponse impulsionnelles et de la décomposition de la variance.

1) Méthode d'analyse

L'estimation du modèle VAR nécessite un certain nombre de préalables. Ainsi nous commencerons par des tests de diagnostic sur les données avant d'estimer le modèle. Pour cela nous nous intéresserons à l'étude de la stationnarité des variables du modèle et à l'étude de leurs cointégrations.

1.1 Etude de la stationnarité des variables :

Depuis les travaux fondateurs de Granger et Newbold (1974) sur les régressions « fallacieuses », il convient, avant de procéder à des estimations sur des séries temporelles, de s'interroger au préalable sur la stationnarité des séries en question.

Pour étudier le niveau d'intégration des variables nous utilisons le test de Phillips Perron (PP). Cependant on pourrait utiliser le test Dickey- Fuller augmenté (ADF) pour étudier la stationnarité des variables du modèle. Mais le test de PP nous semble être le mieux approprié car il est construit sur une correction non paramétrique des statistiques de Dickey- Fuller pour prendre en compte les erreurs hétéroscédastiques.

Le test de Phillips Perron

Le modèle servant de base à ce test est :

Xt = ? Xt- 1 + ut

Le test d'hypothèses est le suivant : H0: X a une racine unité (non stationnaire)

H1: X n'a pas une racine unité (stationnaire)

Phillips et Perron ont établis une statistique PP (Phillips-perron test statistic), on compare cette valeur PP à la valeur de CV (critical value). Dans la mesure où la valeur critique est négative, la règle de décision est la suivante :

Si PP < CV, on rejette l'hypothèse nulle de non stationnarité. Si PP > CV, on accepte l'hypothèse nulle de non stationnarité.

Le test est appliqué en niveau puis en différence première puis en différence seconde dans le cas où les variables seraient non stationnaires à ces premiers stades.

Par souci de synthèse, compte tenu du nombre important des tests appliqués, le tableau ci-dessous résume les résultats des tests de racine unitaire appliqués à l'ensemble des variables. L'étude considère le seuil de 5% pour la validation des différentes hypothèses.

Tableau1 : résultats des tests de racine unitaire : I(n)28

Variables

LEXPB

LPDM

LAUSA

LAUE

LPDB

LPRMC

PP

-3.924

-6.627

-3.235

-3.927

-5.736

-5.266

CV

-2.991

-2.991

-2.985

-2.991

-2.997

-2.991

Résultats

I(1)

I(1)

I(1)

I(1)

I(2)

I(1)

Il ressort de ce tableau que les variables LEXPB, LPDM, LAUSA, LAUE et LPRMC sont stationnaires en différence première. Alors que la variable LPDB est stationnaire en différence seconde.

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