11- Le miel et Islam
Le miel était depuis l'antiquité un bon
remède pour un ensemble de maladies, et ses effets sur la
longévité et la bonne santé étaient très
connus. Ne serai-ce comme preuve que l'état de santé quasi
parfait des élévateurs d'abeilles. L'histoire elle-même
nous rapporte un certains nombre de personnes, célèbres, d'une
longévité remarquable, et qui avaient, pour secret, un
régime alimentaire à base de miel. Vitagor à titre
d'exemple, mangeait le pain et le miel régulièrement. Son
âge dépassait 90 ans.
Le grand maître de la médecine Hypochrate, dont
l'age était de plus de 108ans, avait pour repas quotidien le miel. Les
exemples sont nombreux.
Mais, on est en droit de se demander : les musulmans avancent
que le Coran parles des remèdes contenus dans le miel, tout en sachant
que de nombreuse nations, tels les Pharaoniens, les Grecs, les Romans.
L'utilisaient autant que remède, et qu'il fut déjà
cité dans les autres Livres Saints ; en quoi donc consiste la
nouveauté dans le Coran et où ce miracle résides t-il donc
? La réponse s'éclaircit dans les 3 points suivants :
1- Dieu ne cite pas le miel explicitement, mais parle de ce
qui sort du ventre des abeilles. Toute le liberté donc, est à
l'homme d'étudier les excrétions des abeilles, à savoir,
le miel, l'alimentation royale, la cire, voire le poison.., de connaître
leur caractéristiques et d'analyser leurs compositions. C'est
l'étape de connaissance.
2- Toutes ces substances, citées si-dessus, sont des
remèdes. Sans une analyse de près, l'homme serait incapable
d'attribuer chaque maladie à son remède. Le Coran l'invite, de ce
fait, à faire des recherches et des expériences sur ces
substances pour en raffiner les connaissances et en tirer profit. C'est
l'étape de l'expérimentation.
3- Le Coran annonce textuellement « une guérison
pour les gens. Il n'a pas dit : remède pour tout le monde. Ce qui
signifie que pas toutes les maladies vont être traitées par du
miel, seulement certaines.
Ces trois petites remarques ont, pour point commun,
l'invitation à méditer, à réfléchir et
rechercher, qu'ouvre le Coran. C'est ici que réside le miracle. Car
à la fin du verset, Dieu dit : « Il y a vraiment là une
preuve pour des gens qui réfléchissent ».
Voici à présent quelques extraits des
publications faites au sujet du miel exposant différentes recherches
réalisées et leurs résultats.
v' Les microbes ne résistent pas au
miel
Tel est le titre d'un article publié dans la revue
Lancet infect Dis, en Février 2003. dans cet article, le Dr Dixon
confirme la grande efficacité du miel à contrôler,
irrésistiblement, un grand nombre de microbes. Il finit par recommander
le miel comme traitement des brûlures et des plaies. « tous les
types de miel - rapporte le Pr Molan - ont un pouvoir anti-microbe,
malgré que certains sont plus efficaces que d'autres. Le miel inhibe la
croissance microbienne et désinfecte ainsi les plaies ».
De nombreuses autres recherches ont démontré les
propriétés antimircobiennes du mile in vitro. Au même
titre, un grand nombre de recherche in vivo, on confirmé que
l'utilisation du miel dans les plaies très inflammées, a permis
le nettoyage des suppurations et la réduction du temps de cicatrisation.
« le miel était - précise le Pr Molan, de
l'Université de waikato en Newzeland - un élément de base
dans le traitement des plaies, quelques siècles auparavant. Mais avec
l'apparition des antibiotiques, il est devenu une «
mode dépassée ». Malheureusement, la
résistance aux antibiotiques ne cesse de se développer et demeure
un grand problème médical. Ce qui a fait ré-surgir le miel
dans le traitement de ces cas ».
ü Le miel inhibe la bactérie : Pseudomonas
aeruginosae
Ceci est rapporté par le Dr Cooperen guise
d'introduction à son étude, publiée dans la revue J Bur
Care Rehabil, en Décembre 2002 : « En l'absence d'un traitement
parfait des brûlures suppurées dont l'agent est Pseudomonas
aeruinosea, la recherche d'autres moyens thérapeutiques plus efficace
s'imposes ».
Certaines études récentes parlent du miel,
connu d'ailleurs pour son utilisation ancienne, autant qu'agent
anti-pseudomonas. C'est ainsi que le Dr Cooper et ses collaborateurs, de
l'Université de Kardief, en Angleterre, ont évalué la
sensibilté de 17 sous-types de Pseudomonas, prélevées au
niveau de brûlures suppurées, à deux types de miel : le
miel « pasture » et « manuka ». tous les sous-types lui
étaient sensibles à une concentration inférieure à
10% (g/ml). En plus, les 2 types de miel ont gardé la même
efficacité, même après dilution à une concentration
dix fois moins. Conclusion : le miel, par ses effets anti-microbes, est apte
à ~tre l'un des traitements efficaces des suppurations des
brûlures dues à Pseudomonas aeruginosea.
ü Le miel et la santé buccale
Le Pr Molan a insisté, dans un article dans la revue
Gent Dent, en Décembre 2001, sur le rôle que jouerait le miel dans
le traitement des maladies de la gencive, ainsi que les ulcérations
buccales et autres pathologies ; et ce, grâce à ses
propriétés anti-bactériennes.
ü Le miel dans le traitement des muscites post
radiques
La revue Support Care Cancer a publié, en Avril 2003,
une étude effectuée sur 40 patients, atteints de cancers dans la
région cervicale et la tête, et nécessitant une
radiothérapie. Les patients ont été partagés en 2
groupes. Le 1er groupe a reçu la cure de radiothérapie
directement après diagnostic. Le 2ème groupe, a
bénéficié, avant la cure de radiothérapie, d'une
application locale du miel au niveau buccal. Les patients ont pris 20g de miel
15 minutes avant et après la cure, puis 6heures après la cure.
L'étude a montré une baisse importante du taux de survenue de
muscite chez les patients ayant utilisé du miel, (75% dans le
1er groupe, versus 20% dans le 2ème groupe).
La conclusion des chercheurs souligne que l'application du
miel localement, au cours des séances de radiothérapie, est une
méthode efficace et peu coûteuse, de prévenir les miscites
postradiques au niveau buccal. Une conclusion qui mérite, d'être
confirmée par d'autres études multicentriques pour soutenir ces
résultats.
v' Le miel dans les affections de l'estomac et des
intestins
Dans une étude publiée dans la revue Pharmacol
Res en 2001, les chercheurs ont prouvé que le miel a bien, une place
dans le traitement des gastrites (inflammation de l'estomac). Des
lésions et des ulcérations ont été
provoquées chez des rats, par l'administration d'alcool alors qu'un
2ème groupe de rats ont reçu du miel, avant de leur
administrer l'alcool. Il a été noté que le miel a
protégé l'estomac des lésions que peut provoquer l'alcool.
Une autre étude similaire a été publiée, en 1991,
par la revue scandinave des maladies gastrologiques.
Aussi, les chercheurs ont-ils procédé à
tester l'efficacité du miel naturel sur la bactérie la plus
communément connue pour son incrimination dans la pathogénie de
l'ulcère gastrique, et les gastrites, appelée Helicobacter
Pylori. Ils ont montré que l'administration d'une solution de miel
concentrée à 20% a inhibé cette bactérie in vitro.
Cette étude est publiée dans la revue Trop Gastroent en 1991.
D'autres expériences sont nécessaires pour étudier cet
effet chez l'homme.
En lisant les hadiths du Prophètes, on
s'aperçoit que le Prophète a parlé de cette
propriété du miel. Dans un Hadith rapporté par Boukhari et
Mouslim, un homme venant chez le Prophète et lui dit : Mon
frère a une diarrhée. Le Prophète lui répondit :
« donne-lui du miel ». Il lui en donna. Puis il revenu chez le
Prophète et lui dit : je lui en ai donné, mais il n'a fait que
aggraver sa diarrhée. Il répéta la scene à trois
reprises. En venant une 4ème fois, le Prophète lui
répondit encore : « donne lui du miel », il
contesta : je lui en avais donné, il s'aggrave toujours. Le
Prophète lui donc précisa : « Dieu a raison, alors que le
ventre de ton frère lui, ment ». Il lui en donna, et il
guérit.
En effet, le fameux BM J a publié en 1985 une
étude réalisée au près de 169 enfant atteints de
gastro-entérite. 80 parmi eux, ont reçu le sérum
glucosé associé à 50 ml de miel au lieu du glucose. Les
chercheurs ont noté que la diarrhée, due à la
gastro-entérite, a duré
93 heurs chez les enfants n'ayant pas reçu le miel ; alors
que les bénéficiers de la cure du miel ont eu une durée
moins (58heurs).
Le miel et le cuir chevelu
En se basant sur les effets antimicrobiens, antifongiques et
antioxydants du miel, un chercheur, le Dr Al Willis, a étudié
l'effet du miel en traitement de la dermatite séborrhéique. Il a
étudié 30 patients, 10 hommes et 20 femmes, atteints de cette
maladie qui touche le scalpe, le visage et la partie antérieure du
thorax ; avec un âge entre 15 et 60 ans.
Les lésions dermatologiques, chez ces patients,
étaient des squames blanches sur une surface
érythémateuse. Les patients appliquaient une solution à
base de miel (90% de miel dans de l'eau tiède) une fois tous les deux
jours, sur les zones atteintes, notamment, le scalpe, le visage et le thorax,
avec un massage de 2 à 3 minute, pour une durée de 3 heure avant
de se rincer par de l'eau tiède. Un suivi quotidien de ces patients
était établi, sur les critères de prurit, squames et chute
de cheveux. Le traitement a duré 4 semaines, avec une bonne
réponse ; les patients ne se plaignent plus de prurit ni de squames
à partir de la 1ère semaine de traitement. Les autres
lésions ont complètement disparu au bout de 2 semaines.
Puis, la surveillance de ces patients a continué
pendant 6 mois, avec une application une fois par semaine du miel sur les zones
atteintes. Aucune rechute n'a été signalée chez les 15
patients qui n'ont pas arr~té le traitement. Tandis que les
lésions ont réapparu chez 12 patients parmi les 15 qui ont
arrêté le traitement.
Le Dr Willis a conclu, en fin de son étude, que le
miel, en traitement local, peut très bien, améliorer les
symptômes de la dermatite séborrhéique, et empêche la
survenue de rechute s'il est utilisé une fois par semaine.
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