3.3.4. Les données éducatives (avant
2008)
L'éducation dans la commune de Fatick concerne les
secteurs suivants :
-l'éducation de base formelle (le préscolaire et
l'élémentaire) et informelle (essentiellement composée de
l'alphabétisation).
-l'enseignement moyen-secondaire -l'enseignement technique
féminin
En effet, le préscolaire présente une faible
couverture, passé de 187 à 307 soit une progression de 120
enfants en quatre ans.
L'élémentaire constitue un million important du
système éducatif de la commune. Le nombre total de classes est 72
avec un ratio de 65 élèves par classe, soit 4641
élèves dont 2240 filles. Le taux de scolarisation se situe autour
de 80% avec 53% de garçons et 47% de filles.
Le privé compte 12 classes avec une ration de 32
élèves par classes, soit 389 élèves dont 183
filles.48
En effet, les enseignements élémentaires
délivrés au niveau de la commune sont, à l'instar des
autres communes du pays, axées sur la langue française. Ce qui
permet de noter le non présence des LN dans les écoles
élémentaires et moyen-secondaires de la commune.
Population scolarisable
Année
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
Garçons
|
2079
|
2086
|
2178
|
2273
|
2374
|
Filles
|
1837
|
2003
|
2091
|
2184
|
2280
|
Total
|
3916
|
4089
|
4269
|
4457
|
4654
|
Taux de scolarisation
Année
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
Garçons
|
126,11%
|
134,18%
|
133,74%
|
127,54%
|
123,33%
|
Filles
|
137,12%
|
134,34%
|
132,71%
|
128,70%
|
119,86%
|
Total
|
131,28%
|
134,26%
|
133,23%
|
128,11%
|
121,63%
|
48 Sources : audit urbain, organisationnel et
financier de la commune de Fatick/ groupe NDETEC-SA.
Evolution des effectifs
Année
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
Garçons
|
2622
|
2799
|
2913
|
2899
|
2928
|
Filles
|
2519
|
2691
|
2775
|
2811
|
2733
|
Total
|
5141
|
5490
|
5688
|
5710
|
5661
|
Ces tableaux ci-dessus nous donnent l'occasion de remarquer la
carence en classes spéciales dans la commune de Fatick ne couvre que
13,9% sur le taux national estimé à 30%.
Le secteur de l'alphabétisation connaissait un dynamisme
certain avec l'intervention de différents programmes y afférent,
cependant son émoussement est actuellement notoire.
Au niveau du moyen -secondaire, on note un déficit de
mobilier scolaire, une insuffisance des moyens alloués, une quasi
inexistence d'équipements informatiques, une pénurie de manuel et
de matériel didactiques et une très faible implication des
collectivités limant les possibilités d'amélioration de la
qualité de l'enseignement. Le lycée de la commune est l'un des
lycées du Sénégal qui forment moins de scientifiques.
A ce niveau aussi il faut signaler le non implication des LN
dans ledit système contrairement à la présence de
plusieurs langues extra continentales depuis plusieurs décennies. Nous
voulons faire référence aux enseignements de l'Arabe, de
l'Espagnol ou de l'Allemand dans les programmes scolaires.
Par ailleurs, le taux d'abandon est un phénomène
jouant négativement sur le taux brut de la scolarisation et à
terme sur l'objectif de l'Etat d'assurer « l'éducation pour tous
».Ce taux d'abandon concernant les deux sexes est plus remarquable chez
les filles dont les causes efficientes se résument en terme de manque de
moyens, de difficultés d'hébergement des élèves
venant du rural dépourvu pour la plupart d'enseignement moyen-secondaire
et l'inadéquation des structures scolaires au maintien des filles
à l'école.
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